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 La traque commence

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Faramir II
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Faramir II


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MessageSujet: La traque commence    La traque commence  Icon_minitimeJeu 23 Juin - 11:51

La nuit étendait son ombre sur les contrées boisées d'Ithilien. Au pied des falaises abruptes qui marquaient la frontière avec le Mordor, à deux heures de marches du lieu maudit de Minas Morgul, une poignée d'Orientaux avaient établi leur campement. Un feu timide brulait encore, autour duquel une trentaine de guerriers se réchauffait en bavardant, évoquant leur dernière campagne. A quelques pas du foyer, deux gardiens surveillaient un chariot, au pied duquel six enfants entre 8 et 12 ans se tenaient agenouillés, les poignets liés. La lumière de la lune révélait leur visages sales, abbatus de tristesse et de résignation. Le chariot contenait le produit de trois jours de pillages dans des villages sans défenses en bordures d'Emyn Arnen.

Pendant trois jours les orientaux avaient nargués les rangers de Gondor lancés à leur poursuite et avaient répandu autour d'eux la violence et la mort. Car il ne s'agissait pas de simples coupes-jarets comme on en voyait tant errer dans les forets, mais bien d'une troupe de combattants aguerris. Leurs armures dorées et finement ciselées, leurs casques masquant le visage, leurs cottes de mailles renforcées et leurs cimeterres aux lames courbaient trahissaient des cataraphractaires, épéistes hors pairs et cavaliers émérites, qui avaient déserté l'armée de Rhun pour se mettre à leur propre compte. A l'écart du foyer, non loin de l'entrée d'une grotte, un oriental de grande taille au visage sombre, sans casque et sans foulard, au teint basané et aux yeux féroces, surveillait les alentours avec attention, ne pretant aucun intéret aux discussions et aux plaisanteries des hommes de la troupe.

Tandis que les pillards s'étendaient en ripailles, silencieux comme la nuit, des ombres masquées prenaient position tout autour de la clairière, dans une coordination parfaite. Ils étaient une vingtaine, armés d'arcs et de flèches, cagoulés, leur tenue sombre se melant parfaitement à l'obscurité nocturne. A leur insigne de l'arbre blanc qui barrait leur plastron, on devinait les fameux Rangers d'Ithilien, les maitres des pistes. Seul ce corps d'élite, rompu aux courses dans la foret, avait été capable de rattrapper les pillards orientaux après leur meurtrière excursion. Trois jours durant ils avaient suivi une piste difficile, sans s'arretant pour prendre quelque repos, déjouant les ruses les plus diaboliques des cataraphractaires. Ignorant la fatigue, ils avaient rattrappé leurs ennemis, et les voilà qui se préparaient au combat, avec une froideur méthodique digne de guerriers expérimentés.

Au sein de la troupe des Rangers, il y en avait un qui semblait commander aux autres: d'un geste de la main, il indiquait à ses camarades où se placer pour encercler la clairière, et ces derniers obéissaient sans discuter. Faramir II, héritier de Denethor et intendant d'Ithilien, restait fidèle à sa réputation de stratège. Agenouillé derrière un bosquet, s'appuyant sur son arc long, il ne quittait pas des yeux les orientaux festoyant sans se douter de la présence de leurs poursuivants. Les pillards étaient bien confiants: ils n'avaient laissés qu'une seule sentinelle, qui avait été facilement neutralisée par les Rangers. Ils avaient le nombre, mais les Dùnedains avaient la surprise. L'attaque devait etre rapide, brutale, foudroyante. Les cataraphractaires comme els Rangers étaient des guerriers d'élites, braves et impitoyables: quelle que soit l'issue du combat, il n'y aurait pas de prisonniers.

Faramir leva légèrement le bras, suffisamment pour etre vu de tous les Rangers en position autour de la clairière, et qui attendaient le signal, l'arc bandé. C'est à ce moment-là que le chef des orientaux leva la tete, et des formes sombres tapies derrières les pins et les bosquets. On le vit ouvrir la bouche, comme pour dire quelque-chose, tandis qu'il se saisissait de son bouclier.

L'Intendant d'Ithilien abaissa le bras. Dans la seconde qui suivit, une pluie de traits, dans un sifflement sinistre, s'envola des bosquets et s'abbatit sur la troupe des orientaux. La surprise étaient totale: tous ceux qui ne surent pas se mettre à couvert ou qui n'avaient pas d'armures sur eux furent impitoyablement fauchés, tels des épis de blés à l'heure de la moisson. Faramir en compta une douzaine qui s'étaient effondrés à terre, percés de flèches, répandant une marre de sang autour d'eux. Mais les survivants avaient vite repris leur sang-froid: les voilà qui s'étaient saisis de leurs boucliers ronds et se rassemblaient pour former une véritable muraille d'acier, tandis que leur capitaine hurlait des ordres dans leur langue. Quelques Rangers se risquèrent à une deuxième volée de flèche, mais les traits se fichèrent dans le mur de boucliers sans qu'une seule fit mouche. C'était à l'épée qu'allait se régler l'issue du combat.

Faramir sortit de sa cachette et, dégainant l'épée de Mardil, posséssion de sa lignée, il clama d'une voix forte:

-En avant, compagnons !

Aussitot les Rangers se ruèrent hors de leurs abris et, épée dégainés, se lancèrent contre l'ennemi de tous les cotés, en poussant leurs cris de guerre.

C'est alors qu'en certains endroits la muraille de boucliers des orientaux s'ouvrit, laissant apparaitre quelques pointées vers l'attaquant. Cette fois, c'est sur les Rangers à découvert que s'abbatirent les traits meurtriers: deux s'écroulèrent, morts, tandis qu'un troisième, touché à la jambe et à l'épaule, dut battre en retraite.


Le coup était rude, mais Faramir n'interrompit pas l'élan de sa troupe. Bientot les Rangers s'abbatirent sur les cataraphractaires, qui brisèrent leur formation en bouclier au dernier moment pour accueillir leurs adversaires. Un corps-à-corps violent et bruyant s'engagea alors: les sabres s'entrechoquaient à grande vitesse, ou s'abbataient sur les boucliers dans un bruit sourd. Des soldats transpercés s'effondraient, des tetes volaient... le courage, le talent de guerrier et la haine était dans les deux camps, et dans le chaos du champs de bataille, il était impossible de deviner qui, des dùnedains ou des orientaux, prenait l'avantage.

L'Intendant Faramir n'était pas du reste et prenait une part active au combat, galvanisant ses hommes autour de lui. Il avait déjà deux ennemis abbatus à son actif, et il croisait à présent le fer avec un véritable colosse de Rhun, maniant à la fois un large cimeterre et une hallebarde. L'oriental avait pour lui la force brutale, mais Faramir savait faire illusion, tromper son adversaire pour mieux le vaincre. Faisant semblant de s'affaiblir, parant avec de plus en plus de difficultés les coups de boutoirs de l'oriental, il donnait l'impression de céder. Un sourire de satisfaction illumina le visage de son ennemi, et ses yeux luisant de haine, il rassembla toutes ses forces pour abattre le coup de grace. C'est à ce moment que faramir s'écarta rapidement sur le coté droit et, à la stupéfaction de la brute qui était incapable de manier ses armes avec autant d'agilité, perça le flanc gauche de l'oriental, là où l'armure présentait une faille. Le cataraphractaires s'effondra à terre dans un gargouilli de sang, et Faramir, ne s'attardant jamais su une victoire en cours de bataille, balaya la clairière du regard pour jauger la situation. Les morts de tous camps et de toutes races gisaient à terre baignant dans leur sang. Mais les orientaux semblaient les plus nombreux à avoir péri, et ils n'étaient à présent plus que six ou sept à faire face aux rangers d'Ithilien, qui les harcelaient impitoyablement. La bataille allait toucher à sa fin.

C'est alors qu'un cri de terreur retentit sur la gauche de Faramir. Immédiatement tous combattants se calmèrent, et tournèrent le regard vers l'origine du cri.

Juste en face du chariot se tenait le chef des orientaux, tenant une petite fille d'une dizaine d'année, au visage fin et aux cheveux blonds bouclés avec le sabre sous la gorge. Il s'agissait d'une des prisonnières des pillards, et elle allait surement servir de monnaie d'échange. La malheureuse était paralysée de terreur, et ses yeux affolés allaient de la troupe des combattants qui avaient soudainement cessé le combat à son tortionnaire. La voix de l'homme de Rhun s'éleva, calme et glaciale:

-Dùnedain, les choses sont simples: ou vous nous laissez nous enfuir, moi et mes guerriers, avec notre butin, ou cette gamine ira rejondre ses ancetres, et avec elle tous nos prisonniers.Je ne ferai pas de quartier, et nous n'avons plus rien à perdre.

Les yeux de l'oriental, luisants de malveillance, s'étaient posés sur Faramir. L'intendant d'Ithilien écumait de rage: si près du but, et voilà que ce misérable cherchait à s'échapper par traitrise ! Il savait que dans son camps aussi les pertes étaient lourdes: quatre rangers étaients morts, trois blessés dont un grièvement. Lentement les combattants s'étaient séparés, les derniers cataraphractaires formant bloc autour de leur chef et les rangers se rassemblant près de Faramir. La tentsion était palpable, tout le monde attendait la décision fatidique de l'intendant...
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Arathald
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MessageSujet: Re: La traque commence    La traque commence  Icon_minitimeVen 22 Juil - 0:15

Assis sur une bûche d'arbre, je regardais le ciel de mes deux yeux opalins, examinant le moindre détail de la voûte céleste avec délectation. La lueur des milliers d'étoiles se reflétait dans mes pupilles admiratives. De temps à autre une ombre aux traits grossiers passaient devant l'une d'elle alors qu'un animal nocturne partait à la chasse afin de survivre. Le hululement régulier des hibou se mêlait au chuchotement de la forêt alors que le vent dansait dans les feuilles des arbres. Mes pieds nus trempaient dans une herbe humide, trace de la rosée qui se formait lentement mais sûrement pour au petit matin recouvrir le monde de sa douce pureté. Je n'avais pas pris soin d'étudier les alentours lorsque j'avais décidé de planter bivouac ici, mais juste le ciel. Les arbres, juste assez espacé les uns des autres, laissaient filtrer l'image féerique du ciel nocturne.

Je ne pensais à rien, mise à part de la beauté du paysage. J'aimais me poser à un endroit pour ensuite contempler les alentours, me délectant de chaque sensation. Un bruit sec retentit derrière moi, me faisant sursauter violemment. Ma main se posa immédiatement sur le pommeau de mon épée que je me mis à serrer très fort comme pour me rassurer, en vain. Tentant de maîtriser ma respiration, je me rendais compte dans quel état de panique je me trouvais. Mes yeux étaient ouvert au maximum, mon souffle auparavant détendu était devenu rapide et haletant. Mes doigts crispés transpiraient à grosse goutte malgré la relative fraîcheur de la nuit. J'essayais de me persuader qu'il n'y avait aucun danger, me remémorant lentement le dispositif que j'avais mis en place afin de me protéger. A peine arrivé sur place, j'avais aussitôt cherché un couple d'animaux près à monter la garde pour moi pendant la nuit. C'était finalement deux écureuils qui avaient accepté gentiment afin de me rassurer. Je les avaient remercié avant de m'installer confortablement, réconforté. Mais le doute s'insinuait dans mon esprit. Et s'ils s'étaient endormir ? Ou de mèche avec un prédateur redoutable ? N'y tenant plus, je dégainais ma lame de son fourreau et m'emparais de mon bâton, le doigt prêt à activer le petit mécanisme libérant la redoutable lame de faux. Enfilant mes chaussures de cuir sans lâcher pour autant mes armes, je commençais à m'avancer vers le lieu d'où avait surgi le bruit. Mon cœur battait une sourde chamade, je sentais chacun de ses battements dans tout mon corps. Mes pas me guidaient dans la pénombre ambiante, chacun produisant un son aussi sourd qu'extrêmement fort à mes oreilles. Il me semblait que chacune de mes actions étaient un cor de guerre appelant mes ennemis.

Je commençais à apercevoir une lueur blafarde droit devant moi. Soudain, un sifflement aigu jaillit de cette lumière et instinctivement je levais la main, prêt à stopper net un quelconque projectile avec mon pouvoir inné. Mais rien ne se passa, hormis une formidable clameur. Le fracas des armes s'éleva aussitôt, troublant la quiétude de la forêt. Le cri des mourants se mêla bientôt à cette sourde symphonie, emplissant l'air d'une atmosphère malsaine. L'odeur nauséabonde du sang parvint à mes narines et je ne pus m'empêcher de me boucher le nez de dégoût. Soudain, tout sembla se stopper net. Les cris, les hurlements, le métal frappant le métal. Une seule voix résonnait. Calme et posée, mais teintée de cruauté extrême.

-Dùnedain, les choses sont simples: ou vous nous laissez nous enfuir, moi et mes guerriers, avec notre butin, ou cette gamine ira rejoindre ses ancêtres, et avec elle tous nos prisonniers.Je ne ferai pas de quartier, et nous n'avons plus rien à perdre.

Aussitôt, je ne pus réfréner mon insatiable curiosité et commença à m'avancer vers le lieu. Un fourré me dissimula aux yeux de tous et je pus alors clairement voir la scène. Dans la clairière se tenait deux groupes de personnes, éclairé par un feu de bois. D'un côté, des hommes engoncé dans des armures dorées, merveilles d'orfèvrerie, et de l'autre un groupe d'homme au visage dissimulé par des capuches vert sombre. Des corps gisaient un peu partout dans des mares de liquide vermeil. Certains remuaient encore, se lamentant ou hurlant de douleur. Des membres tranchés étaient répandu comme une semence démoniaque. Parfois, un bras piétiné. Ou une jambe en lambeau. Je vis même un morceau d’œil vitreux.

L'homme qui parlait était manifestement le chef des guerriers dorés. Il tenait dans une main une épée à la lame recourbée, et dans l'autre la chevelure d'une jeune fille pétrifiée de terreur. L'horreur de la situation commença à me parvenir lorsque je distingua un chariot rempli de jeunes esclaves. Ces hommes étaient le fameux groupe d'Orientaux, venant du Sud, qui dévastait la région depuis quelque temps. J'en avais eu vent lorsque je m'étais rendu dans une petite ville non loin. Dès lors que le sacre avait été troublé par un problème encore à ce jour inconnu, je m'étais éclipsé avant de me rendre à l'écurie. Esarhi, mon Mearas, m'y attendait. Sans perdre une seconde, j'avais chevauché vers l'inconnu, attristé de voir que le seul évènement qui aurait pu me permettre de rencontrer du monde s'était soldé par un fiasco. Mes pas m'avaient mené dans la région, et alors que je sirotais un verre de jus de cassis, j'avais entendu parler de ce groupe d'homme maléfique qui depuis quelque temps ravageait la région. Peu décidé à risquer ma peau, j'avais rapidement détalé pour me retrouver ici. Et le destin, qui s'acharnait sur moi, me forçait à leur faire face.

J'aurais normalement fuis sans demander mon reste, mais je n'étais pas assez cruel pour laisser de pauvre personne se faire massacrer sans rien faire. Même si je n'étais pas plus vieux que la plupart d'entre eux, du moins d'après ce que je pensais, je ne comptais pas laisser les esclaves servir d'offrandes sanguinaires. Avec un petit temps d'hésitation, mon instinct de préservation tentant de m'empêcher de faire ce que je savais être une action aussi risquée que dangereuse, je plissais les yeux et cherchais du regard le chef présumé du groupe de Dùnedain. Je le reconnus assez facilement, étant le seul plus richement vêtu. Aussitôt, je fis naître un lien mental entre moi et ma cible, pouvant ainsi lui parler directement dans son esprit sans que personne d'autre ne puisse l'entendre.

-Ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas fou. Je suis un mage du Rohan, je suis votre allié. Essayez de me faire confiance. Je veux vous aider à libérer les otages. Vous allez suivre mes instructions calmement, vous m'avez compris ?

Sans écouter la réponse, je me mis à scruter les futurs alternatifs s'offrant à moi. Les étoiles m'aidaient énormément, car d'après leurs léger mouvement, leurs lueurs et bien d'autre facteur, je pouvais en déduire bien des choses sur l'immense toile du destin. Et une chose était sûre. Si je ne faisais rien, les otages seraient exécuté dans la minute qui arrive. Une solution me parvint enfin, envoyé directement par l'univers. Je voyais la scène comme chaque arbre la voyait. Quelle ne fut pas ma surprise de me voir jaillir de mon buisson avant d'abattre la lame de ma faux sur la gorge du chef ennemi, le décapitant net. Comme obéissant à un ordre muet, tout les Dùnedains se jettent à terre en dégainant leurs arcs et envoient une salve de flèche sur les ennemis survivants, les terrassant.

-Écoutez moi très attentivement. Je vais jaillir du buisson situé à droite du chef ennemi. Ne le regardez pas, faîtes mine que rien ne se passe je vous en supplie. Il ne faut pas qu'un regard mal placé trahisse ma position. Lorsque je l'aurais tué, jetez vous à terre et abattez le plus vite possible les survivants ennemis avec une salve de flèche. Je sais que je peux paraître très sûr de moi, même vantard, mais par pitié, je vous en conjure, si vous ne devez suivre qu'une fois dans votre vie les conseils d'un étranger, que ce soit aujourd'hui.

J'attendis alors la réaction de mon interlocuteur, sachant très bien que le temps était compté et que de sa réponse dépendait la survie de plus de personne qu'il ne pouvait s'en douter...
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Faramir II
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MessageSujet: Re: La traque commence    La traque commence  Icon_minitimeDim 18 Sep - 21:08

HRP: désolé pour ce considérable retard, je n'ai plus beaucoup de temps à consacrer au rp en réalité. Mais je tenais à poursuivre cette aventure.

Faramir était déchiré par le choix qui s'offrait à lui: il était à deux doigt de chatier ces misérables qui avait répandu tant de mal sur ses terres d'Ithilien, mais il ne pouvait pas laisser la malheureuse jeune fille se faire égorger. Les rangers restaient immobiles, retenant leur souffle en attendant la réponse de leur chef. La tension ambiante épaississait l'air jusqu'à le rendre irrespirable. A tout instant les choses pouvaient dégénérer.

C'est alors que du plus profond de ses pensées, l'intendant entendit comme une voix lui susurrant:

-Ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas fou. Je suis un mage du Rohan, je suis votre allié. Essayez de me faire confiance. Je veux vous aider à libérer les otages. Vous allez suivre mes instructions calmement, vous m'avez compris ?

Faramir en resta tétanisé. Quelques rapide coup d'oeil autour de lui lui confirmèrent que personne n'avait pris la parole: le silence de plomb recouvrait toujours la clairière. Pourtant, il avait bien entendu quelqun. Avait-il perdu la raison ? Ce n'était pas ce que la voix en question affirmait. Un mage du Rohan ? Fallait-il croire cette invraisemblable histoire ? Qu'arriverait-il si jamais tout cela n'était qu'une hallucination ?

Les yeux mauvais du capitaine oriental fixaient toujours Faramir. Comme ce dernier restait silencieux et semblait perdre son sang-froid, le sourire cruel s'élargit sur le visage basané du pillard. Assurément, il devait avoir affaire à un couard devenu officier uniquement grace à l'influence de sa famille. Il appuya son sabre contre la blanche gorge de la jeune fille, et il ajouta d'une voix dangereusement douce:

-Tu me fais perdre patience, dùnedain. Je compte jusqu'à dix. Un, deux...

La malheureuse lançait des regards affolés à ses compatriotes tandis qu'un mince filet de sang commençait à s'échapper de sa gorge. Les rangers aussi commençaient à s'inquiéter, ils ne comprenaient pas la réaction de leur capitaine. faramir s'était toujours fait remarque pour son sang-froid et son sens stratégique meme dans les situations les plues tendues: que lui arrivait-il ? L'intendant, lui avait déjà prit sa décision. Qu'il soit ou non en train de rever, ce "mage de Rohan" était son seul espoir. Mentalement il lui communiqua:

-Je veux bien vous croire, dresseur de chevaux, mais faites vite, nous n'allons pas pouvoir tenir ainsi très longtemps !

Se croyant à l'abri, la plupart des orientaux avaient abaissé leur bouclier et restaient à découvert. Mais ne quittaient pas des yeux les rangers, qui avaient déjà bandé leur arc. D'un geste, Faramir pouvait commander à ses hommes de faire feu. Tout allait se jouer à la seconde près, mais le plan improbable du rohirrim avait ses chances de réussir. Ils ne pouvaient pas se permettre d'échouer.

-Cinq, quatre...
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Arathald
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MessageSujet: Re: La traque commence    La traque commence  Icon_minitimeMar 20 Sep - 18:15

Le capitaine semblait hésitant. Je le maudissais entre mes dents de perdre autant de temps à prendre une décision. Le futur est inconstant, une seconde de trop peut le faire varier dans une direction attendue. J'avais vu ce qu'il se passerait s'il ne réagissait pas rapidement. Tétanisé, les Dùnedains assisteraient, impuissant, à la mise à mort de la gamine, puis à leur propre mise à mort. La peur et l'horreur ralentirait pendant trois secondes leurs réactions, scellant la vie à quatre guerriers. Le contrecoup serait terrible, ces pertes causant une infériorité numérique assez conséquente pour faire mourir un par un les hommes, dos à dos. Un destin funeste et inéluctable, un chemin que l'hésitation faisait bondir à notre approche. Je t'en conjure, agis, pour le bien de ces gens, et pour ton bien. Je ne pourrais pas non plus garder mon courage longtemps. Je suis d'un naturel couard, préférant la fuite ou la ruse à l'affrontement direct. Tout me faisait choisir la fuite, sauf voir des innocents en danger. Mais même dans ce cas où l'on réagit instinctivement, il arrive un moment où la logique reprend le dessus. Le doute ralentit, cette lenteur nous rend plus facilement ciblable. Et ainsi on périt. La peur de mourir entraîne la mort. Je ne dis pas qu'il ne faut pas avoir peur, car un guerrier sans peur ne mérite que de mourir, terrassé par une horreur sans nom. La peur est ce qui nous maintient en vie avec l'instinct, d'ailleurs les deux sont liés. J'ai peur d'être blessé ou tué par une volée de flèche aussi je me jette instinctivement à couvert. Basique. Le sans peur fonce dans le tas et finis couvert de pointes acérées dévorant sa chair.

-Tu me fais perdre patience, dùnedain. Je compte jusqu'à dix. Un, deux...

Vite, réagis ! Je soupirais presque au moment où sa voix résonna dans ma tête, nette et distincte. Lorsque je créé un contact mental avec quelqu'un, je peux soit faire influer les pensées dans un seul sens, être le seul capable de communiquer, ou bien pouvoir donner momentanément ce don à mon allié. L'explication me dépassait, mais il semblait que nos deux esprits étaient comme connectés et ainsi pouvaient s'échanger les informations.

-Je veux bien vous croire, dresseur de chevaux, mais faites vite, nous n'allons pas pouvoir tenir ainsi très longtemps !

Le surnom dresseur de chevaux me consterna un bref instant, puis je me repris. Je voyais les arc des Dùnedains bandés, prêt à déchaîner la mort.

-Cinq

Un simple geste et tout se réparerait. Je clignais des yeux pendant une seconde qui me parut être une éternité.

-Quatre

Je visualisais clairement mon action, bondissant en appuyant sur le bouton de mon bâton. Le déclic de la lame, la gorge de mon ennemi qui avait eu la mauvaise idée de ne pas soulever son otage à la hauteur de son visage.

-Trois

L'adrénaline chaude coula dans mes veines, envahissant mon cerveau dans une terrible sensation de bien être.

-Deux

Ma main se resserra sur le manche de mon arme, l'autre sur le pommeau de mon arme.

-Un

Sans un hurlement, je jaillit du buisson. Le froissement des feuilles. Mon doigt appui sur le dispositif. Clic. La lame cachée apparaît à l'extrémité de mon bâton. Je fais un violent arc de cercle vers sa gorge. La lame fend l'air. Je prends bien soin de ne pas blesser la jeune fille. La lame s'enfonce dans l'épaule et coupe le bras tenant l'arme. Le sang chaud s'envole dans les airs. Elle continue sa traversée dans la chair, atteint la gorge. La carotide est tranchée. Pluie macabre de sang et de bout de chair. La tête lâche prise sur le corps qui s'effondre lourdement sur le sol, lâchant sa proie. Sans perdre une seconde je lève une main devant moi, vers les Dùnedains. La volée de flèche qui s'abat est stoppée juste devant moi, du moins pour les projectiles qui me seraient mortel. Ma seconde paume vise les Orientaux afin d'arrêter la riposte. Ainsi, je suis protégé des attaques, mais incapable de bouger tant je dois être concentré sur mon effort. Je sens la magie dont j'use balayer la clairière autour de moi, souffle du pouvoir immense déployé. Je ne vois plus rien, n'entend plus rien. Je prie juste pour qu'aucun coup ne m'atteigne. Qui je prie ? Je n'en sais rien. La vie, le destin. Car dans ma vision, je ne connais pas mon destin. Qui est actuellement entre les mains des Dùnedains...
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Faramir II
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MessageSujet: Re: La traque commence    La traque commence  Icon_minitimeDim 23 Oct - 11:48

Alors que le compte à rebours de l'oriental touchait à sa fin, Faramir attendait avec angoisse l'intervention de la mystérieuse voix. S'était-il donc trompé, avait-il bel et bien eu une hallucination ? les rangers regardaient leur chef d'un air désorienté, ne comprenant pas l'intertie de leur chef.

-Deux...

*Tant pis je ne peux plus attendre.*

C'était un choix extrèmement difficile que l'intendant venait de faire: mais meme si la malheureuse devait mourir, il ne pouvait mettre en danger la vie de tous les autres otages et de ses hommes.

Faramir s'appretait à lancer l'ordre à ses hommes d'attaquer lorsqu'un mystérieux individu sortit brusquement des buissons, juste derrière le chef oriental. Il brandit son baton, tournoya sur lui-meme, et en un éclair, la tete tranchée du chef ennemi roulait au pied de Faramir. L'intendant retrouva immédiatement son sang-froid, et il commanda d'une voix forte:

-Tirez, finissons-en maintenant !

Comme un seul homme les rangers d'Ithilien levèrent leurs arcs et une volée de trait fendit l'air avant de s'abattre sur les orientaux en une pluie mortelle. Les pillards se tenaient certes sur leurs gardes, mais la plupart d'entre eux ne s'attendaient pas à une telle réplique: dix tombèrent à terre, percés de flèches. La partie était perdue, mais un homme de Rhùn ne battait jamais lâchement en retraite face à l'adversaire. Les quelques survivants, quatre ou cinq irréductibles, se mirent en cercle autour du chariot et, formant un mur de bouclier, attendirent le choc. Les Rangers s'élancèrent alors au corps à corps, la rage au coeur à l'idée d'en finir une fois pour toutes avec ces assassins. Le combat fut bref et inégal, mais sanglant. Les quatres orientaux se battirent jusqu'au bout, et les dùnedains laissèrent encore deux des leurs sur le terrain.

Tandis que le combat s'achevait, à l'horizon le soleil pointait ses rayons et illuminait de rose le ciel, comme un heureux présage pour la journée à venir. Pourtant c'était bien un paysage de morts que contemplait tristement Faramir au coeur de la clairière. Quand bien meme tous les orientaux avaient péri et les enfants étaient libre, les rangers d'Ithilien laissaient neuf hommes sur le terrain, auxquels s'ajoutaient trois blessés, dont un grièvement. Ce qui laissait sept hommes valides pour diriger le petit convoi, composé des enfants libérés et du chariot, vers Emyn Arnen. Faramir réalisa soudain qu'en poursuivant les ravisseurs lui et ses hommes s'étaient beaucoup enfoncé à l'intérieur de la forêt, et la frontière avec le Mordor n'était pas loin: peut-être déjà des groupes d'orcs errants avaient senti leur odeur et suivaient leur piste. Moins de deux lieues au nord se dressait la citadelle maudite de Minas Morgul, encore infestée de ces viles créatures. Il était urgent de reprendre la route rapidement.

Plongé dans ces sombres méditations, Faramir ne se mêlait pas aux effusions de joies qui fusaient du cotés des prisonniers, enfins libérés de leurs cruels ravisseurs. Les plus jeunes se jetaient au cou des dùnedains, qui hésitaient entre le flegme caractéristique de leur fonction et le désir de céder à l'allégresse générale. Mais déjà les regards se tournaient vers cet inconnu qui avait surgi de nulle part pour sauver la malheureuse jeune fille prisonnière du capitaine ennemi. Ce n'était pas un ranger, ils le voyaient non seulement à sa tenue mais aussi à ses traits caractéristiques des rohirrims. Par ailleurs, meme si nul à l'exception de Faramir n'avait connaissance des pouvoirs magiques d'Arathald, le nouveau venu dégageait une aura qui laissait planer un certain malaise: voilà bien longtemps qu'un tel personnage n'avait foulé la terre d'Ithilien. Toujours reconnaissant envers Arathald pour son intervention providentielle, l'intendant s'avança vers lui et inclina la tete en guise de respect. Ce geste était d'autant plus noble si l'on connaissait la position élevée de Faramir.

-Monsieurs, il me faut saluer votre courage et vous remercier: sans votre bienheureuse intervention, cette bataille aurait pu se terminer de bien tragique façon. Mais les otages sont libres et ces misérables ont payé pour leurs crimes, veuillez donc accepter notre reconnaissance à tous.

A la suite de Faramir, les dùnedains suivants imitèrent leur chef et les enfants, intimidés, pratiquèrent néanmoins la révérence que leurs parents leur avaient appris à faire en présence des grands personnages. L'intendant releva la tete et, braquant ses yeux bleus dans ceux du rohirrim, il poursuivit:

-Je me nomme Faramir fils de Barahir, intendant du Royaume Réunifié et prince souverain d'Ithilien. En signe de gratitude acceptez de nous raccompagner jusqu'à Emyn Arnen et de séjourner en mon humble demeure, vous serez traités comme le héro que vous êtes.

La proposition de l'intendant était généreuse, mais ne procédait pas seulement de la simple gratitude. Le trajet de retour jusqu'à Emyn Arnen, à travers les régions boisées et peu peuplées d'Ithilien, était risqué, et un combattant tel qu'Arathald ne serait pas de trop pour renforcer les rangers survivants. De plus, les pouvoirs mentaux de ce personnage intrigaient fortement Faramir, et il serait désireux d'obtenir l'aide du mage pour percer un mystérieux secret reposant dans la salle la plus protégée plus haute tour du château d'Emyn Arnen...
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Arathald
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Arathald


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MessageSujet: Re: La traque commence    La traque commence  Icon_minitimeLun 24 Oct - 15:01

Mes sens se clarifièrent soudainement et je vis les hommes tomber comme du blé trop mur, percé de toute part par des flèches. Les Orientaux n'avaient pas eu le temps de lever leurs boucliers et une dizaine de cadavre s'écroulait dans un nuage de poussière. Les quelques survivants reculèrent, l'armure et le bouclier entaillé par les pointes mais leur chair intacte. Comme un seul homme ils levèrent leurs épées au niveau de leur ventre dans une garde permettant d'allier défense et attaque avec une relative simplicité. Ils se mirent en position autour du chariot afin de protéger leurs arrières. Pas un ne trembla lorsque les Dùnedains chargèrent dans une clameur terrifiante. J'assistais alors à une scène tirée de mes pires cauchemars. Le premier Dùnedain à parvenir au corps à corps se fit prestement empaler par deux assaillants. Son compagnon planta sa lame en pleine gorge d'un ennemi. Un flot de sang vient le maquiller de rouge. Le capitaine parvient au contact et entame un duel avec un adversaire. A ses côtés s'effondre un de ses alliés, les jambes coupées. Il se traîne au sol avant de recevoir une lame en pleine tête, lui épargnant des douleurs inimaginables. Des trois Orientaux restants, deux sont rapidement éliminés par les survivants, le dernier résistant assez bien aux assauts répétés du Capitaine. Heureusement, ce dernier était d'un niveau bien supérieur à l'homme maléfique. D'une vrille du poignet il le désarme, et sans attendre le moindre répit lui plante dans les entrailles sa lame. Le combat est fini, six âmes viennent de rejoindre leurs ancêtres.

Les prisonniers libérés, une messe de joie débuta dans la clairière. Deux personnes n'y participait pas. Moi, et le capitaine. Je pleurais de choc car voir des hommes mourir ainsi devant mes yeux avait ouvert une immense blessure en moi, tout comme tuer quelqu'un. J'avais déjà blessé des hommes pour me défendre, mais jamais tué. Cette expérience avait ouvert un sillon de douleur dans mon cœur. De plus, je voyais les corps écorchés et défigurés des combattants gisant à terre et pleurait pour eux. Ils avaient vécu dans le Bien et avait péri pour lui. Si le paradis existait j'espérais qu'ils y soient acceptés. Mais une autre chose montait en moi. L'agitation du combat tombait et je commençais à mieux prendre conscience du danger auquel je venais de m'exposer. Un soubresaut m'agita et je vomis à terre. Aussitôt je posais ma main sur ma bouche alors que mes yeux s'embuaient de larmes. J'étais à la fois terrifié et secoué de joie. Fermant les yeux, je me concentrais sur ma respiration pour me calmer, mais mon corps tremblait encore de tout son saoul.

Soudain je sentis le poids du silence se déposer sur la clairière. Me tournant vers mes alliés, je vis alors les regards de tout les survivants braqués sur moi. Mes joues rougirent alors qu'une bouffée de chaleur montait en moi. Je n'aimais pas être la cible de tout les regards ainsi. Je me mis alors à tripoter le bâton de ma faux avec nervosité, mon autre main grattant l'arrière de ma nuque à toute vitesse. Des tics incontrôlés de stress. Tous ceux me faisant face étaient blessés, ou décharnés, alors que j'étais presque indemne dans mon habit blanc immaculé. J'avais tout du mouton noir, de l'intrus que l'on repère au premier coup d'œil. Je ne me doutais pas que c'était l'influence de l'énergie magique filtrant encore à travers moi et qui balayait la clairière d'une brise délicate.

Soudain, le Capitaine s'avança vers moi et me salua en baissant la tête, rapidement imité par tout les survivants. Mon malaise s'accentua encore plus, et je n'avais envie que de détaler en courant. Mais une fascination naissait en moi. Je n'avais encore jamais été salué de la sorte et il y avait quelque chose de magique. Un sensation de force, mais aussi d'humilité. J'étais tout simplement perdu dans un flot de pensée et d'émotions indescriptibles.

-Monsieur, il me faut saluer votre courage et vous remercier: sans votre bienheureuse intervention, cette bataille aurait pu se terminer de bien tragique façon. Mais les otages sont libres et ces misérables ont payé pour leurs crimes, veuillez donc accepter notre reconnaissance à tous.

Il releva la tête et braqua alors ses deux yeux océans sur moi. Comme par réflexe je détournais le regard. Je venais d'avoir une vision, celle d'un avenir désormais révolu. Les Orientaux égorgeant les survivants Dùnedains devant les yeux des captifs. La réponse du Capitaine n'avait pas eu lieu à temps et les ennemis les avaient éliminés sans une once de pitié. Je faillais crier d'horreur en voyant un humain sortir d'un fourré avec un jeune mage au bout de la main. J'étais en sang et il manquait ma main à mon bras droit. Mes yeux imploraient le destin de mourir. Nous étions passés à moins d'une seconde de cette catastrophe.

-Je me nomme Faramir fils de Barahir, intendant du Royaume Réunifié et prince souverain d'Ithilien. En signe de gratitude acceptez de nous raccompagner jusqu'à Emyn Arnen et de séjourner en mon humble demeure, vous serez traités comme le héros que vous êtes.

Un prince et intendant. L'homme devant moi n'était pas n'importe qui. Je le saluais de la même manière qu'il l'avait fait, baissant la tête en signe de respect. Sa proposition était alléchante, car il était toujours plus sur de voyager en groupe dans cette région du monde. Les Orques vadrouillaient régulièrement et on racontait tant d'atrocité sur le sort qu'ils réservaient à leurs ennemis que le simple fait d'y penser me faisait frémir. De plus, être traités comme un héros est une offre que l'on ne peut refuser. Je n'étais pas un exemple d'humilité, mais pas non plus d'hypocrite. J'étais qui j'étais, et je l'assumais. De plus, la perspective de dormir dans un lit moelleux et manger un repas chaud m'enchantait. Cela faisait bien longtemps en effet que je ne m'étais pas offert ce luxe.

-J'en serais enchanté mon Prince. Mais le chemin du retour risque d'être dangereux. Je ne suis pas sur qu'avec le peu d'homme dont vous disposez nous n'avons rien à craindre. Mais bon, advienne que pourra, on ne peut pas rester ici éternellement. J'essaierai de vous aider du mieux que je peux durant le voyage, et considérez moi comme un guerrier sous vos ordres. Je n'ai pas l'habitude de la guerre, aussi je préfère me fier à un général aguerri comme vous qu'à mes appréciations personnelles.


Je m'apprêtais à lui emboîter le pas lorsque je me rappelais mon cheval non loin. Il devait être occupé à brouter au bord de l'eau, ou en train de se reposer.

-Un bref instant s'il vous plaît, j'appelle mon cheval.

Je sifflais et poussais un hennissement bref. En langage animal, du moins cheval, je lui demandais de venir vers moi afin de partir de ce lieux. Moins d'une minute plus tard il se pointa entre les arbres. Je l'enfourchais et fis monter les enfants les plus mal en points derrière moi.

-Voilà, je vous suis, mais faites vite, je sens une patrouille d'Orques approcher.

Car mon appel était parvenu à d'autres oreilles, plus putréfiées et cruelles...
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