Alors, avant que des petits malins ne me fassent de remarque, je ne suis pas en retard. Ni en avance d'ailleurs, j'arrive toujours à l'heure dite (ou peut-être donnée, ça fait tellement longtemps que je n'ai pas revu le un...).
Nom : V'ala... ignorant le nom de famille de ses parents, elle n'en a pas.
Race et Origine : Elfe Sinda, du moins à sa connaissance, de la Lothlorien.
Sexe : Féminin.
Age : V'ala est née en 2 921 du Troisième Âge, soit il y a quatre siècles.
Physique : Ce qui est sûr concernant son physique, c'est que V'ala sort des normes. Elle possède des cheveux roux qui, détachés, lui tombent à peu près aux reins (mais souvent, ils sont attachés, en nattes ou en chignon selon l'humeur du moment). Ses yeux sont d'un vert très clair, presque bleus, en pleine lumière, et et deviennent très foncés en pleine nuit.
Sa peau est assez claire, sans défauts d'aucune sorte. Son visage est fin, empreint d'une beauté particulière, pas exotique mais étrange.
Son allure physique ? Et bien... Elle est dans ce qu'on pourrait appeler une moyenne haute, un peu moins d'1m 80. Bien que musclée, elle est très mince et par conséquent légère.
Sa démarche trahit son caractère fort et décidé, tout en restant souple, silencieuse et élégante. Sa présence est discrète, si bien qu'elle surprend souvent des interlocuteurs à qui elle adresse la parole, comme sortant de nulle part.
Selon l'action à éxécuter, V'ala peut aussi bien revêtir une longue robe, une tunique ou une armure. Chose étrange, le fait de s'attacher les cheveux ou non, de telle ou telle manière, ainsi que les bijoux trahissent son humeur globale.
Elle possède une voix très particulière, qui exprime une détermination réelle ainsi qu'une certaine autorité, tout en étant assez douce et basse, en un sens feutrée.
Aussi : V'ala se fiche de savoir ce qu'on pense de son physique. Qu'on la trouve belle ou laide, c'est du pareil au même à ses yeux. Sans la moindre importance.
Mental : Extérieurement, V'ala est souvent impassible. Aucun mouvement ne semble trahir ses pensées intérieures. Cet état de chose dévoile une facette particulière de sa personnalité : elle ne montre jamais ce qu'elle est intérieurement, du moins jamais totalement et seulement envers ceux à qui tu fais confiance dans une certaine mesure.
Si elle est ainsi, c'est parce qu'elle sait que ce qui est peut-être son plus grand défaut est de s'énerver sans avoir de raison qui le justifie. Se contrôler de cette manière est la seule manière qu'elle ait trouvée pour ne pas hurler en permanence.
V'ala se vexe très facilement et est particulièrement rancunière. Avoir un bout de sa confiance est dur, alors l'avoir entièrement... C'est presque impossible. Bien qu'obligée de faire confiance, du fait de sa position, c'est toujours un peu à contre-coeur.
Elle est aussi très exigeante, envers les autres mais surtout pour elle-même. Si elle avait une devise, d'ailleurs, ce serait "Être bon n'est pas suffisant. Il faut exceller en toutes circonstances". Elle ne se dérobe jamais sous ses responsabilités, car c'est pour elle synonime de lacheté.
V'ala est très attachée à la justice et à l'honneur, mais poru ce dernier à sa manière. Elle ne payera jamais une dette qu'elle estime ne pas avoir à payer, quelqu'en soit les conséquences.
Elle est aussi exceptionnellement ouverte d'esprit. Elle ne rejettera jamais une idée sous prétexte que celle-ci est contre des coutumes, qu'on ne doit pas cela, et tout dans le même genre. Elle est capable d'accepter les décisions des autres sans les comprendre, et surtout sans chercher à les obliger d'en changer, sauf quand la responsabilité de cet acte lui incombe.
V'ala est intelligente, simplement. Il peut lui arriver d'être sournoise, manipulatrice, peut-être même machiavélique, mais ce sont des choses rares. Elle cherche à réagir de manière à pouvoir coincer son adversaire, sans faire de chantage, de pression ou de choses du même genre. A la loyale, en quelque sorte, même si il lui arrive de répondre aux coups par des coups très très bas. Question d'honneur ? Peut-être...
Elle se laisse très peu facilement manipuler. Dotée d'un caractère affirmé, V'ala sait ce qu'elle vaut et déteste par-dessus tout qu'on tente de lui marcher sur les pieds. Elle respecte les gens capables de s'affirmer sans se laisser influencer, capables de prendre des décisions impopulaire mais necéssaires.
Mais, surtout, si il ne fallait retenir qu'un seul côté de sa personnalité, c'est que V'ala regarde le monde de manière stratégique. Elle a une fâcheuse tendance à tout envisager selon un plan de bataille, même pour ce que d'autres n'envisagent même pas de calculer. Elle se livre souvent à des expériences étranges pour voir comment réagisse ses interlocuteurs, en leur parlant à demi-mots. C'est un trait très particuliers, très étrange, auquel on se fait avec l'habitude.
Aussi, elle possède un très vilain défaut commun avec beaucoup de gens : elle est très curieuse. Trop, sans doute.
Histoire : Des quelques années qui ont suivi sa naissance, elle ne garde aucun souvenir. De même, V'ala n'a que de vagues souvenirs de sa petite enfance, et de ses parents. Elle se les rappelle comme des gens gentils, affectueux, sincères et tendres. Mais aucune image ni aucun souvenir ne lui viennent vraiment à l'esprit.
Elle a perdu ses parents alors qu'elle n'avait que quatre. Sa mère, originaire d'Imladris, voulait rendre visite à ses parents, mais ne voulait pas emmener sa fille avec elle, la trouvant trop jeune. Elle l'a confia donc à une de ses amie et partit en compagnie de son mari et quelques compagnons. Ils furent attaqués et tués en chemin par des orcs. Les grands-parents de V'ala n'étaient même pas au courant de sa naissance, et ils ne le surent jamais en Terre du Milieu.
Aliedhwen, l'amie de la mère de V'ala, se retrouva avec cette dernière sur les bras. Elle n'avait jamais pu avoir d'enfants et donna à la petite l'affection qu'elle aurait donné à sa fille, la considérant d'ailleurs comme telle.
V'ala grandit en Lothlorien, se sentant un peu déplacé dans les magnifiques bois. Peut-être parce que pour elle, les relations et les occupations étaient trop codifiées ? Peut-être parce que la plupart de ses amies avaient des centres d'occupations diamétralement opposés ?
Ce sentiment venait peut-être aussi de sa vision du monde. Dès toute petite, V'ala avait envisagé le monde selon un plan stratégique, telle action entraînant telle réaction, et ainsi de suite, loin des pensées des elfes de son âge.
Surtout, sa passion, son envie, c'était l'art du combat, la guerre militaire sous tout ses angles. Elle n'osa pas en parler à Aliedhwen pendant ce qui lui parut une éternité, jusqu'à ce que celle-ci devine que quelque chose la tracassait. si elle fut surprise, sa mère adoptive n'en montra rien, et l'encouragea à accomplir son rêve. V'ala n'avait que quinze ans.
Il lui fallut quelques mois pour convaincre les guerriers de la Lothlorien, qui finirent par céder devant son entêtement. Elle passa de très nombreuses années à cet apprentissage guerrier, et finit par être une guerrière assez complète. S'il lui fallut très peu de temps à l'échelle elfique pour maîtriser l'art de la stratégie, les combats impliquant des lances, une épée par main et d'être à cheval lui donnèrent longtemps du fil à retordre. Elle était, et l'est encore aujourd'hui, au maniement de la lame de Lorien, de l'arc et de la dague.
Aussi, avec le temps, V'ala se rendit compte qu'elle était particulièrement silencieuse même pour les siens. Discrète par nature, devenir une espionne s'imposa pour elle comme une évidence, comme si elle ne pouvait faire que cela.
Elle le devint à l'âge de 80 ans. En cette qualité (bien que cela nécéssite d'être discret), elle a parcouru la Terre du Milieu en tout sens et a finit par bien la connaître.
En mission lors de la Guerre de l'Anneau, elle n'a aucun doute sur le fait que, si elle avait été présente quand Haldir avait demandé à emmener des soutiens au Gouffre de Helm, elle en aurait fait partie. V'ala regretta souvent de n'avoir pu y aller. Même si elle serait sans doute morte là-bas, elle l'aurait été pour une cause juste, qui le méritait.
Elle vécut, au début assez mal, puis avec une certaine résignation, l'exil des elfes de la Lothlorien. Toutefois, le départ d'Aliedhwen pour Valinor, dans la troisième décennie du Quatrième Âge, fut pour elle un choc difficile à digérer. Pas une surprise, mais quelque chose de dur malgré tout.
Au début, V'ala se résigna à partir elle aussi. Plus aucun lien ne la retenait vraiment ici, alors pourquoi rester ? Elle fit partie des derniers anciens défenseurs du Bois Doré à partir de la Lothlorien. Mais, aux Havres Gris, elle ne put finalement embarquer. Pour elle, elle le sentait, le moment n'était pas encore venu de quitter la Terre du Milieu. Cette décision, elle l'a pris en l'an 51 du Quatrième Âge.
V'ala alla ensuite d'un endroit à un autre, sans vraiment se fixer. Elle rendait un service à de pauvres gens ici, éliminait une petite troupe de gobelins ou orcs là. Elle se donna vraiment le temps de connaître cet terre où elle vivait depuis toujours, et connaissait finalement que si peu.
Elle ne se résolut cependant à aller en Imladris près d'un siècle et demi plus tard, endroit qu'elle avait toujours inconsciemment évité, sans en connaître la raison. A peine arrivée, elle se sentit pour la première fois vraiment chez elle. Elle rencontra brièvement sa grand-mère maternelle, Meilaiel, avant que celle-ci ne parte à son tour pour Valinor. V'ala sut que son caractère si particulier lui venait en partie de cette elfe, avec qui elle avait énormément de points communs.
C'est en l'an 203 du Quatrième Âge que la vie de V'ala va prendre un tournant très particulier. Au début, ce ne fut pas grand-chose, seulement des orcs qui quittèrent le Mont Gundabad en ayant l'idée d'attaquer (et de prendre, cela va de soit) la cité d'Imladris.
V'ala prit la tête des défenseurs du refuge, chose qui lui paru presque naturelle au vu du fait qu'elle était sans doute la personne ayant le plus d'expérience et de savoir militaire.
Ce qui, par contre, l'a surpris énormément, ce fut qu'on lui propose de venir Dame d'Imladris après la bataille. Cela, elle ne l'avait pas du tout prévu, même pas imaginé, ne serait-ce qu'une seconde. Elle n'était pas une assoiffée de pouvoir, et n'avait sans doute pas à son sens un tempérament bien en phase avec le poste. Quoiqu'il en soit, V'ala accepta cette proposition particulière.
Dans les jours qui suivirent, elle s'attacha à celle qui était, à ce moment-là, Merenwen de Vertbois. Aussi, quand lui parvint la nouvelle que celle-ci s'apprêtait à partir, elle ne put s'empêcher d'aller la voir.
Elle se souviendrait pour longtemps du moindre mot échangé ce jour-là.
#Elle la trouva en train de faire ses bagages. V'ala garda le silence un moment puis dit, de sa voix feutrée :
-Vous nous quittez déjà, Princesse ?
-Ne m'appelez plus ainsi Dame V'ala… Je ne suis pas une princesse.
Là, elle pouvait dire qu'elle ne s'y attendait pas. Sur le moment, elle crut à une blague.
-Vous l'êtes, Merenwen.
-Merenwen l'est. Moi je ne le suis pas.
Tandis que l'elfe la gratifiait d'un triste sourire, V'ala passait par les différents stades entre l'incompréhension et l'acceptation. Sa tolérance naturelle lui criait d'accepter, sa curiosité d'interroger. Mais c'est la première qui l'emporta, car elle voyait bien que ce n'était pas une lubie, mais pas non plus un choix, plus une évidence pour l'elfe. Qui était-elle, après tout, pour avoir à juger ? Si quelqu'un pouvait en avoir le droit, ce n'était pas elle.
-Si vous n'êtes pas Merenwen, alors qui êtes-vous ?
-Je…
Malgré sa détermination, son interlocutrice ne semblait pas avoir réfléchi à la suite des choses. Ce qui, dans le cas présent, était bien compréhensible.
-Tout ce que je peux vous dire Dame V'ala, c'est que Merenwen est morte, bien que je préférerais qu'on dise qu'elle ait disparu. Je ne suis peut-être plus personne, ou tout du moins je ne sais pas encore qui je suis.
-Si Merenwen a disparu après le combat que nous avons mené, qui est l'elfe qui se présente devant moi ?
L'un des rares sourires de V'ala éclairait maintenant ses traits. Elle ne pouvait que respecter le choix de l'elfe, même si elle ne parvenait pas vraiment à comprendre, certainement parce qu'elle n'avait pas toutes les données du problèmes. Elle ne pouvait que lui permettre d'avancer dans cette voie, où qu'elle puisse aller. Quand elle lui rendit son sourire, V'ala sut qu'elle avait arrêté son choix.
-Je me nomme Elilith. Elilith Galadriel, vagabonde originaire de la Forêt Noire.
Un autre échange de sourire. Puis Elilith partit.#
Pourquoi un souvenir reste aussi longtemps ? Sans doute parce que V'ala avait été, comme la plupart des gens, une égoïste, qui ne s'en rendait même pas compte, qui se croyait tout le contraire. Elilith lui avait bien montré qu'elle avait bien plus souffert qu'elle, V'ala de Lothlorien. Elle n'avait pas vraiment le droit de se plaindre. Finalement, la chance semblait avoir décidé de ne pas lui tourner le dos.
V'ala, durant les années qui suivirent, s'appliqua à s'occuper du refuge d'Imladris. Ce qui lui parut une véritable horreur dans les premiers temps et bien plus difficile que tout ce qu'elle avait pu imaginer en cauchemars. Le temps aidant, la tâche lui devint plutôt facile et naturelle, et même si elle apprit enfin à être diplomate, elle restait bien plus à l'aise sur un champ de bataille.
Quinze après qu'elle ne fut devenue Dame d'Imladris, elle fut conviée au Conseil des Elfes. Pour elle, originaire de la maintenant abandonnée Lorien, la reconstruction d'Ost-in-Edhil était quelque chose de très important.
Les années se succédèrent ensuite, à la fois ressemblantes et différentes. Ressemblantes dans leurs tâches, différentes par toutes les petites histoire à côté, agréables même si parfois, en comparant à son ancien métier d'espionne, V'ala trouvait cela parfois un peu monotone.
Aujourd'hui ? Et bien, entant que Dame d'Imladris, V'ala a été invité au couronnement d'Eärendur, évènement auquel elle espère bien pouvoir assister, si une tâche quelconque ne lui tombe pas dessus avant.
Equipement :V'ala ne consentira jamais à se déplacer sans sa dague, plus par habitude que par précaution. Quand elle est en déplacement, elle a toujours sa lame de Lorien, plus bien évidemment son arc et ses flèches.
Capacités de votre personnage : V'ala ayant commencé très tôt à étudier le maniement des armes à l'échelle elfique, sa Maîtrise de l'arc et des lames à deux mains n'est plus à démontrer.
Pas plus étonnant au vu de son parcours et de son mental, c'est une excellente stratège, qui dépasse en cette matière de loin la moyenne, même si il existe sans doute meilleur qu'elle.
Enfin, sa discrétion naturelle est une qualité surprenante, même pour une elfe, tellement développée qu'elle lui a plus d'une fois sauver la mise lors de missions d'espionnage. Bien qu'elle soit repérable pour les gens entraînés, elle reste quelqu'un capable de surprendre facilement.
Elle possède aussi une résistance au charme immense... Capacité bien utile et innée, qui ne souffre d'aucune défaite.
Groupe auquel vous voulez être rattaché : Ah… J'hésite (pas). Fondcombe.
Comment avez-vous découvert Bienvenue en Terre du Milieu ? Par son fondateur, il y a… oulà, plus de deux ans. Mais c'est que ça fait un sacré bout de temps, mine de rien !
Qu'est-ce qui vous a amené à vous inscrire sur ce forum plutôt qu'un autre ? Là, honnêtement, je ne sais plus. Sans doute parce que il me plaisait ?
Bon, il doit y avoir un petit paquet de fautes d'innatentions, je m'attellerais à la correction ou vendredi ou dimanche ou mardi, selon le temps et mes devoirs.