Ysabelia Vagabonde
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Fiche-personnage Race et Origine: Elfe Bourse: Equipement:
| Sujet: Ysabelia [fini] Lun 1 Nov - 17:15 | |
| [Alias Helenna/Haryanna/Ailée sur le forum de Manwë.] Nom : Je me nomme Ysabelia. Race et Origine : Je suis une elfe, c'est tout ce que je sais. Je le sais puisque mes compagnons de route m'ont toujours surnommée "l'elfe", lorsque ils n'étaient pas ivres. Du reste, mon origine reste mystérieuse et cela me va ainsi. Mieux vaut l'ignorance qu'un savoir douloureux.Sexe : Féminin.Âge : A vrai dire, je n'en ai aucune idée. Pour avoir vécu à l'état sauvage ce qui me semble une éternité, j'ai perdu toute notion du temps qui passe. Toujours est-il que malgré mon apparence très jeune, j'ai l'impression de vivre depuis la nuit des temps. Sûrement mon imagination.Physique : Figures-toi être une femme, seule, désarmée, meurtrie qui en plus mesure 1m60... Je t'assure qu'il n'ai pas rassurant de errer dans un monde de brutes avec cette taille. Heureusement, je suis dotée de jambes élancées et puissantes. Ce qui me donne l'avantage de courir bien plus vite que les autres et de fuir si besoin est. Ajoutons que je suis très fine, aux courbes féminines dont je me passerai bien, il m'est donc facile de disparaître entre les arbres. Ma vie sauvage m'a permis qu'acquérir d'incroyables aptitudes de course, d'acrobaties et un instinct de survie à toute épreuve. En revanche, je ne suis nullement musclée. Tenir une épée m'est impossible, j'en tomberai à la renverse. Ne ne mets pas non plus d'arc en les mains. Ma maladresse est maladive, tu pourrais le regretter. Du reste, j'ai cru comprendre que j'étais d'une surnaturelle beauté. Réellement fascinante et magique. Balivernes, oui! En plus d'être petite, je suis dotée d'une peau opalescente qui scintille légèrement dans l'obscurité. Est-ce joli, de briller comme un spectre? A méditer. Passons sur ce sujet épineux pour parler plutôt de mon visage. Un visage hors-normes, unique. Mes traits sont d'une douceur défiant la réalité, depuis ma bouche nacrée jusqu'à mes yeux légèrement en amandes. Mes yeux sont ce que je préfère, chez moi. Ils parlent, bien mieux que toute parole. D'une couleur châtaigne profonde, ils sont le reflet de mon âme. Plonges ton regard dans le mien, tu y liras ma vie, mes sentiments et tu te verras comme je te vois. Tu pourrais être surpris. Pour terminer mon portrait, je parlerai de mes cheveux et de mon médaillon. Mon médaillon est ce que j'ai de plus précieux, unique présent de mes géniteurs. D'argent, on y voit gravées les initiales DY. Je ne sais pas ce que cela signifie et je m'en moque, une fois de plus. Quand à ma chevelure, je passerai vite dessus. Elle me descenant jusqu'à la chute des reins, d'une couleur noir corbeau ténébreuse ornée de mèches argentées. Parfois, ils me semblent animés d'une vie propre lorsque je cours, ils volent autour de mon visage fantomatique comme un halo ténébreux. Mental : Je fais partie de ces personnages qui ne laissent jamais indifférent. Les êtres comme moi, on ne les oublis jamais. On les hais, on les protège, on les aime fraternellement, on en tombe amoureux. Voyons, imagines que tu puisse plonger ton regard dans le miens. Imagine nos prunelles se vriller, nos yeux lire dans ceux de l'autre. Imagines, car peut-être que jamais tu ne verras ne serait-ce que mon visage.
Voici ce que mon regard te dirait, alors: Aimes-moi! Aimes-moi! Je t'en pris. Comme une soeur; comme une simple amie ou seulement comme une petite fée que tu aurais croiser; et dont tu te souviendras à jamais. Aimes-moi comme tu le veux. Mais l'indifférence me tue, me fais plus de mal que n'importe quelle arme. J'ai vécus si longtemps sans que personne ne pose ne serait-ce qu'un regard sur moi que j'ai comme un grand vide. Un vide immense, dans un coeur pouvant pourtant tellement donner. Je n'ai peur de rien, sauf qu'on m'oublie encore. Je me sens si insignifiante sans vos regards. J'ai tellement besoin de sentir autour de moi de l'attention, besoin de savoir que je ne suis plus seule.
Je ne veux plus jamais l'être! Je te suivrai au bout du monde; tomberai pour toi si tu acceptes de faire de même pour moi. Je veux compter à tes yeux; je n'existe qu'en espérant que quelqu'un veuille bien m'aider, m'aimer. Et m'aider à reprendre confiance en moi. Je me hais; ou plus précisément je hais mon passé. Je ne rêve que d'un nouveau départ. Je n'ai aucun but; à part que le monde m'aime. C'est un besoin irrépressible. Je ne sais l'expliquer, mais ma vie dépend de vos égards. J'ai tant maudit les coeur les amants, des frères, des amis! Pour l'envie qu'ils m'inspirent.
Je suis un pantin. Me manipuler est on ne peut plus simple. Dis-moi seulement que je compte, et je te suivrais jusqu'en Enfer. Je ne suis pas faible, seulement fragile. Nuance nuancée mais bel et bien existante! A méditer. Je me sens plus enfant que femme, encore. Pourtant, j'ai l'apparence d'une créature d'à peine moins de vingts ans. Seulement, je sens que je n'ai pas les armes pour affronter le monde, pas encore. Vous êtes trop durs, violents, brutaux. Comme une enfant, je préfère la fuite à la bataille. Comme une enfant, j'ai envie qu'on m'aime. Comme une enfant, j'ai besoin qu'on me protège. Comme une enfant, je préfère ne rien savoir ni affronter. Et, comme une enfant, on peut me mentir. Je ne vois rien. Je suis aveugle dès qu'on me témoigne ne serait-ce qu'un regard sympathique. Je suis cependant loin d'être stupide, seulement émotive. Ce qui me causa bien des peines et m'en causera toujours. Mais j'accours pour un nouveau départ, dis-moi juste qu'il sera plus beau. Bien plus beau. Voir fleurir des jours nouveaux, plonger à bras de la corps dans le monde, ne plus jamais river mon regard vers l'éphémère; vivre éternelle. Aimée. Surtout, aimée. Penses-tu que mon envie d'être aimée est excessive, obsessionnelle? Penses-tu que c'est un simple caprice? Si c'est le cas, tu as tord. Et de toutes façons, si je triche avec mes sentiments, c'est mon problème! C'est à moi-même que je mens. De toutes façons, ici rien n'a de sens... Ne cherches pas à comprendre. Maudits soient Ceux que j'indiffère; leur désamour est mon Enfer. Maudits soient Ceux qui me Haïssent; je ne saurais voir leur amour factice. J'ai peur que si on m'abandonne, encore; je ne sois jamais plus personne.Histoire : Je hurlai de toutes les forces de mes poumons, déchirant la nuit opaque qui m'entourait. Oh, il faisait froid... Le vent m'attrapait à la gorge, j'en avais les larmes aux yeux. L'air glacial s'engouffrait en moi, dans mon petit corps de nourrisson pataugeant dans les flaques énormes issues de la pluie torrentielle que sévissait. Je rampai, lacérant le sol boueux du bout de mes minuscules doigts blancs. Que fabriquai-je à faire, exactement? Me creuser un terrier, seulement exprimer l'angoisse, la peur qui serrait mon petit coeur? Aucune idée. Je me souviens seulement avoir crier, crier de tout mon être durant cette nuit. J'avais l'espérance que quelqu'un vienne me chercher. Même, j'étais certaine que ma mère n'était partie qu'un instant. Qu'elle allait revenir et me protéger du déluge et du froid qui blessaient mon corps d'enfant... Elle ne pouvait pas me laisser dépérir, jamais une mère ne ferait ça à son enfant!
Pourtant, elle ne revint jamais.
Mais je survécu. Miracle, malédiction? Qui saurait le dire? Même pas moi. Ma vie ne fut alors qu'un long songe irréel, libérateur et terrifiant. Le côté cauchemardesque était glaçant, mon ennemie principale était sans arrêt à mes côtés: la Solitude. Elle était ma seule compagne, ce qui me rendait folle. Je ne savais pas ce qu'était l'affection; mais je ressentais un énorme vide que je ne comprenais pas. En attendant, je passai mes journées seule. J'avais appris à voler d'arbre en arbre, à courir plus vite que l'éclair en un rien de temps. Autodidacte à l'instinct de survie à toute épreuve, ce fus ce don qui me sauva. Seule, j'appris à courir, sauter, me déplacer avec une grâce innée et à fuir, pour survivre. L'Ithilien ne vous fait pas de cadeau, je ne dois ma survie qu'à mes aptitudes extraordinaires et à une certaine chance.
Du reste, je vécus mon long séjour en Ithilien comme une liberté totale. Reine de mes rêves, je passai mes journées à rêver, à ne plus rien penser et à virevolter comme une petite fée à travers toute la forêt. J'aurais pu devenir une sauvage, je devins une véritable princesse des bois. Je connaissais toute la forêt, chaque arbre, chaque fleur. Mais mon statut de souveraine des libertés était sacrément terni par la vue des rôdeur gondoriens que je voyais passer chaque jour. J'avais une folle envie de descendre les voir, ils me fascinaient. En même temps, j'avais peur. Je restée donc cachée, dissimulée parmis les feuillages. Ce fus en les observant que je compris que j'étais à l'écart. Voyant passer chaque jours ces petits groupes, je su que j'étais différente. Lentement, je pris conscience de ce qui me manquais.
**Le temps cours, sans aucun recours... Puis, ce fut le saut de l'ange, au moment idéal.**
Ce fut par une soirée où le vent était déchaîné et la forêt était aussi agitée qu'un océan durant une tempête qu'il arriva ce qu'il devait arriver: Je fis une chute mémorable du haut de mon arbre. J'avais perdu l'équilibre, le vent soufflait si fort que mes cheveux m'étaient revenus en pleine figure alors que je sautais d'arbre en arbre. Ce qui donna: saut mal calculé, craquement sinistre, glissade mémorable et dégringolade douloureuse. Bilan: effondrement au sol, côtes fêlées, poignet fracturé, immobilisation indéfinie, évanouissement sous deux secondes. "Mais qui a éteint la lumière?!"
**Prisonnière de mes rêves.**
Si je n'avais pas bravé la tempête pour aller faire mes acrobaties habituelles, mon destin aurait été totalement différent. Hélas, on ne maîtrise pas son destin. Le jeu hasardeux qu'est la vie voulut qu'un groupe de renégats venus du Nord passe par là; et me "ramasse". J'étais inconsciente, blessée, je me laissai faire sans protester. Ils me soignèrent, me sauvèrent. Mais pas d'illusions, leur intentions étaient loin d'être amicales! Cependant, sur le coup, ce fut ce que je crus. ?Néamoins, très vite, je réalisai que ce n'était pas le cas. Malgré ma nature extrêmement naïve, je n'étais pas stupide non plus. Mes sauvages était une bande de brigands, du moins voilà ce que j'ai crus comprendre. Leur allure n'était pas très engageante non plus: négligée, l'oeil morne, vêtements en lambeaux. Croire que ces hommes ne me voulaient que du bien... Ahem. Toujours était-il que pendant quelques semaines, ils prirent soin de moi, le temps que je me remette. Leur "chef" m'apprit même à parler: je compris alors qu'ils comptaient me garder avec eux. Je leur avait fait démonstration de mes facultés martiales qui les avaient laissés bouchée bée; il est toujours pratique d'avoir un acrobate dans un gang. Alors en plus si en plus cet acrobate se révèle être une fascinante et innocente demoiselle en détresse, n'en parlons pas. Après m'avoir appris à parler un langage fluide et tout à fait correcte, ils se mirent en tête de m'apprendre à me battre. Malgré le fait qu'ils avaient par là l'occasion de me toucher ils renoncèrent. Je leur infligeai trop de blessures. Oh, je n'étais pas douée du tout...A vrai dire, je ne faisais même pas exprès de les toucher.
Ah-ah-ah.
Nous voyageâmes à travers le Gondor un moment, mes compagnons marchandant à droite à gauche en journée, se saoulant en soirée, et rentrant à l'auberge complètement ivres. Chouette routine, vraiment. Mais cette vie ne me plaisait pas; j'étais malheureuse. J'étouffais. Je me trouvai mieux en Ithilien, là-bas au moins j'étais libre. Un soir, je décidai de discuter de mes malaise avec les autres. Les escrocs avaient déjà beaucoup bu, ils traînaient encore en taverne, je filai les rejoindre. Hélas, mon arrivée provoqua d'emblée une agitation affolante (rester muette et ne pas comprendre les interpellations aurait été préférable, ce soir-là.), je parvins à me traîner jusqu'à leur tables avec peine. Là, je ne fus accueillie que par des rires rauques et des regards indiscrets. Je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche qu'un type me passa son bras autour des épaules. N'étant pas d'un tempérament batailleur, loin de là, je battis vite en retraite. Malheureusement la taverne était bondée, et de fil en aiguille nous en vîmes à une bonne bagarre. Je me fis fantôme d'un claquement de doigt, longeant les murs jusqu'à la sortie et me ruer dans les allées désertes du village. Et je bouillais de colère envers moi-même. Pour eux, je n'avais été qu'une apparition tout à fait alléchante. Comment avais-je pu être aussi stupide? Et surtout, comment avais-je pu être si longtemps baladée comme une mascotte particulièrement agréable à regarder sans rien dire? Oh, je savais que cela m'arriverai encore. J'allais encore courir après l'amour des autres. Évidemment, j'allais encore me prendre Le mur.
Alors, je décidai de m'enfuir vers des horizons plus larges, plus peuplés: On ne sait jamais... Je craignais que mes compagnons se mettent en tête de me retrouver, par contre . Enfin bon, j'avais été stupide. Mea Culpa. M'élançant dans la nuit, dans le vent, dans la fièvre et le vacarme, je courrais vers un avenir que j'espérai plus beau. Qui m'emmènerait plus haut surtout; bien plus haut.
Et vous, êtes-vous prêts à me tendre la main...?
A méditer!Equipement : Longue robe bleu satinée, souliers assortis, médaillon d'argent enchanté, petit coutelas.Capacités de votre personnage : Du fait de mon origine elfique et de ma vie dans les bois, j'ai rapidement développé une Agilité me permettant presque de voler. J'ai également acquis une Rapidité foudroyante, qui me sauva la mise de nombreuses fois. Mon instinct de survie me sauve également, je trouve toujours une sortie de secours. Il est également à signaler que de moi émane un Charisme Hypnotique, me permettant de convaincre bien plus facilement ou de naturellement être aimée. Pour finir, je suis une Acrobate, esquiver est ma spécialité. Groupe auquel vous voulez être rattaché: Renégats et Vagabonds.Comment avez-vous découvert Bienvenue en Terre du Milieu ? Redécouvert grâce à Lhunara. Qu'est-ce qui vous a amené à vous inscrire sur ce forum plutôt que sur un autre ? Il n'est pas mort, lui. x)
Dernière édition par Ysabelia le Lun 8 Nov - 21:11, édité 4 fois | |
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