[30 mars 2009] Interrogation et regrets

Lillanara était bien loin de chez elle, près de la frontière en tre le rhûn, le Mordor et les Marais des morts; et aussi seule. sa moitié d'elfe n'aiamit pas ce paysage tandis que sa moitié d'Orientale trouvait que rien n'était mieux. Pas tout les jours facile d'être une demi-elfe.
Lillanara s'assit sur un rocher. Elle sentait une présence étrangre très près, bonne et mauvaise. Ce qui ne l'aidait pas: mauvaise pour un elfe ou une Orientale?
Une troupe d'elfes sortit brusquement de la brume. Lillanara se mit aussitôt dérrière le rocher. bien que demi-elfe, Elle se considérait comme Orientale. Et ses elfes étaient trop nombreux. Deux ou trois, elle aurait pu les tuer, mais une dizaine, il ne fallait pas rêver.
Sans doute avit-elle du faire trop de bruit, car les elfes s'immobilisèrent brusquement. Ils s'avancèrent vers le rocher et d'un coup l'encerclèrent. Lillanara ressentit une grande peur. Elle resta assise. Si elle se levait, elle pourrait paraître plus menaçante, en restant assise elle était à leur merci. Donc ils ne pouvaient pas être inquiètés par elle. Celui qui semblait être le capitaine s'avança et demanda d'une voix forte:

-Qui êtes vous et que faites vous ici?
-Je suis une elfe, enfin plutôt une demi, et il m'est arrivé une histoire incroyable, dont je ne croirais pas un mot si ce ne m'étais pas arrivé.
-Donc?
Vite, improvisation.
-Je suis très têtue et curieuse, j'avais décidé d'entreprendre un voyage dans tout Arda. mes gardes du corps m'ont abandonnée, je me suis retrouvée poursuivie par des orcs, je n'ai eu d'autre choix que de fuir. Je me suis trouvée en plein dans le territoire du Rhûn et j'ai, une fois m'être assurée de n'être plus poursuivie, décidé de repartir chez moi.
-Oui, vraiment incroyable comme histoire. Mais comme vous êtes une elfe, il est de notre devoir de vous accompagnez.
-Ce ne sera pas la peine. Je peux repartir toute seule, j'ai échappée seule à une petite centaine d'orcs, je peux voyager seule! Et puis je ne voudrais pas vous déranger...
-nous nous apprêtions à partir, et comme vous quittez vous aussi ce territoire, et bien vous devez venir avec nous. Il n'est pas convenable qu'une Dame elfe voyage seule dans un territoire dangereux. Bien que personne ne doute de votre vaillance.

Hypocrite. Bien, maintenant qu'elle s'était fourrée dans les ennuis jusqu'au cou, peut-être pourrait-elle réfléchir tranquillement au moyen de s'évader? Lillanara se leva, et constata aussitôt qu'elle était entourée. Encore mieux, cet elfe n'était pas un imbécile. Intelligent et méfiant, c'était très mauvais. Comme elle n'avait rien d'autre à faire, Lillanara pensa au moyen de se sortir de ce mauvais pas.
Brusquement elle regretta de ne pas avoir accepté l'offre de ses hgardes de l'accompagner. Ce ne serait pas arriver s'ils avaient étaient là.

Pendant tout le voyage, Lillanara garda la bouche close. L'elfe eut beau la questionner, elle ne dit rien. il finit par se lasser, lui indiqua son nom et s'éloigna. Lillanara commença à réfléchir à toute vitesse. Elle ne pouvait se permettre d'aller faire un tour dans aucun royaume elfe, et encore moins en Lothlorien, d'où son père était originaire. Il fallait leur fausser companie, mais comment?
La nuit s'apprettait à tomber quand ils s'arrêtèrent enfin. Fadrìn l'observa un instant puis dit:

-Demain, nous contournerons les Marais des Morts. si nous sommes chanceux, nous ne nous ferons pas voir par des ennemis et arriverons à la Lorien sans emcombres.
Gé-ni-al. La Lorien. Pouvait être moins malchanceuse?
-Très bien.
-Cela vous convient, n'est-ce pas?
-Oui.
-Pourriez-vous arrêtez de répondre de cette manière?
-Si ça peut vous faire plaisir, alors oui. Ah, au fait, vous êtes sûr que nous ne sommes pas suivis?
-Parfaitement sûr, et...

Lillanara ne sut jamais ce qu'il allait dire, car un cor d'orc se fit brusquement entendre à proximité. Les elfes se figèrent. Fadrìn donna quelques ordres brefs, puis la regarda d'un oeil noir, comme s'il croyait qu'elle était fautive. Les éclaireurs revinrent vite, et annoncèrent une centaine d'orcs campant à proximité.
Lillanara les avait senti bien avant les elfes. Elle espéra que ces orcs auraient suffisement d'intelligence pour attaquer les elfes dans la nuit. Non pas parce qu'ils seraient plus forts, ils pouvaient tous mourir qu'elle s'en fichait, mais il lui serait, à elle, plus facile de s'éclipser.
Consciente qu'on la regardait, elle prit la parole avec un ton angoissé :

-Je vous avais dit de faire attention! Je parie que ces orcs sont ceux qui m'ont poursuivie. J'en suis sûre!
-Ne vous en faites pas, nous avons la situation bien en main. Nous allons bien monter la garde, et à la moindre alerte nous déguerpirons. Cela vous va-t-il?
-Oui, mais est-ce que ça sera suffisant?

Elle s'éloigna puis s'assit sur le sol. Elle l'avait, son plan. Et il allait marcher. Forcement. Sinon, elle ne donnait pas chère de sa peau. Avant de se retourner, elle vérifia que ses deux dagues étaient bien en place.

Nuit noire et aucun bruit. En dehors de Lillanara, seul l'elfe d'ont s'était le tour de garde était debout et éveillé. Parfait, pas de témoin. Un instant, elle eut pitié de lui. Mais bon, comme il n'allait vraisemblablement pas coopérer, elle allait devoir mettre son plan à exécution.
Lillanara se dirigea vers lui, sans essayer d'être silencieuse. Il sursauta et se retourna. Le soulagement se peignit sur son visage.

-Oh, c'est vous. Ne devriez-vous pas vous reposer? Demain une longue route nous attends. Notre capitaine à l'intention de passer par le Rohan pour acheter des chevaux et aller plus vite. Il aimerais que nous soyons le plus proche possible de la frontière, demain à la même heure.
Alors ça, jamais. Jamais avec elle dans le groupe en tout cas.
-Très bien. Personne n'est venu, orc ou autre? Je doute que, s'ils nous ont repérés, ils restent tranquilles.
-Sans doute, mais personne n'est venu. Attendez!
-Quoi? Quelqu'un approche?
-Vous n'avez pas entendu? Ce bruit...quelqu'un vient par ici! Je dois aller voir, mais je ne peux pas quitter mon poste.
-Je peux rester ici, moi. Aller donc voir ce que c'est! J'éspère que ce n'est rien...

A vrai dire, Lillanra se fichait de savoir ce que s'était. Orc, orientaux, trolls ou autre, peut lui importait, cela lui donnait une occasion parfaite pour partir discrétement et s'en éveiller l'attention.
Tandis que l'elfe, sans grande méfiance envers elle, lui tournait le dos, Lillanara prit une de ses dagues. Elle n'était peut-être pas douée pour le lancer, mais une cible immobile était un jeu d'enfant. La lame transperça l'elfe dans les côtes droites; avant d'avoir qu'il puisse se relever, Lillanara courut à ses côtés, reprit la dague et le poignarda dans le coeur. Il ne cria pas, et mourut en silence.
Pour parfaire sa besogne, Lillanara se dirigea vers l'origine du bruit, et découvrit sans grande surprise une vingtaine d'orcs qui se dirigeait vers le camp. Elle s'avança vers eux et leur dit, d'une voix calme mais autoritaire:

-N'ayez pas peur de moi! Je suis originaire du Rhûn, et j'ai étais capturée par les elfes que vous suivez. Leur sentinelle est morte, ne la cherchez pas. Elle vous a entendue mais ne pourra donnez l'alerte.

A ces mots, les orcs s'élancèrent vers le camp. Des bruits de cris et de bataille parvinrent bien tôt à Lillanara. Elle en profita pour retournait vers le Rhûn, vite et discrétement. Si les elfes gagnaient cette mini-bataille, elle avait interêt à être loin, pour être sûre de ne pas être ratrappée.
Elle prit ainsi la direction de Kharzal. Non pas qu'elle habite dans la capitale, mais Lillanara souhaitait acheté un cheval pour faire plus vite le chemin du retour. Et pour être sûre aussi que personne ne lui tomberait desuus en pleine nuit.

Des heures déjà que Lillanara marchait sous le soleil. Rien ne bougeait. Tout était calme. Au loin se détachait une vague silhouette noire, que Lillanara identifia comme Kharzal, la nouvelle capitale des Orientaux. Depuis qu'elle était achevé, personne de sa maison ne s'y était rendu et elle ne savait pas à quoi s'attendre. Tant mieux, elle aidrait ce genre-là de surprise. Admirer la puissance de son royaume et sa richesse même en avance lui procurait beaucoup de plaisir. Ce qu'elle aurait de toute façon.
Elle entendit au loin un bruit de calvacade. Des cris. Lillanara se retourna, et s'empressa de rabattre sur sa tête la capuche de son manteau, pour dissimuler ses cheveux argentés, ses yeux trop clairs et ses oreilles pointues. Car ceux qui arrivait étaient les elfes qu'elle avait envoyée à la mort. Vraiment pas de chance.
Ils menaient un train rapide, ne tardèrent pas à la repérer et s'avancèrent vers Lillanara. Elle se vouta encore plus, très mal à l'aise. Un d'eux s'avança vers elle et lui demanda d'une voix douce:

-Dame, nous aimerions que vous répondiez à nos questions.
-Oui, mais cela dépend du genre de questions que vous poserez.
Lillanara avait parlé d'une voix très chevrotante, pour cacher sa voix. Ils l'avaient tous entendue, pas la peine de les aider à la reconnaître!
-Une elfe nous accompagnait durant notre voyage. mais, quand nous avons été attaqués, elle a mystérieusement disparue; nous nous demandions si par hasard vous ne l'auriez pas vue, seule ou avec des orcs l'entourant. Soit elle nous a trahie, soit elle a été capturée. Comment, je ne le sais pas. Notre capitaine est mort dans l'attaque, et donc c'est moi, son second, qui le remplace.
-Je n'ai vu personne, mon petit, depuis des heures que je chemine dans cette partie du Rhûn. Aucun orc, aucune elfe, rien ni personne n'est passé par là...jusqu'a votre arrivée, bien entendu.
-Je vois. Et bien, merci pour votre aide. Nous allons reprendre notre route dans le chemin inverse.

Avantt que Lillanara ne puisse ajouter qulque chose, ils étaient déjà repartis d'où ils étaient venus. Ils ne leur faudraient pas longtemps pour comprendre la supercherie, et quand ils l'auraient découverte, ils auront alors compris la vérité. Elle n'avait d'autre choix que d'avancer et d'éspérer qu'elle arriverait à temps à Kharzal.