[ 6 avril 2009 ] Au contact du peuple

Après le repas avec la reine, les deux amis passèrent une nuit affreuse : Baisheuin, qui avait trop mangé, régurgita toute la nuit. Rûdaz, lui, ne trouva pas le sommeil et passa la presque totalité de la nuit à errer dans la cité déserte.

Toutefois, le matin venu, les deux hommes étaient en pleines formes, tout deux avaient hâte de retrouver la reine. Baisheuin estimé qu'il lui avait manqué de respect la veille, en se goinfrant pendant tout le repas, et compté bien se rattraper. Rûdaz aimait la compagnie de la reine car il se trouvait étrangement bien à ses coté.

Rûdaz et Baisheuin arrivèrent enfin au palais, vers neuf heures. La reine Anazul les attendait. Rûdaz la salua poliment et Baisheuin lui fit un baise-main. Rûdaz eu énormément de mal à se retenir de rire. Pouvant à nouveau parler, celui ci déclara :

"Nous ne connaissons que peut la cité, ma reine.Nous vous suivons."

Après quelques minutes, Anazûl aperçut Rûdaz et Baisheuin arriver. Ils lui paraissaient être en pleine forme, ce qui rassura Anazûl.
La jeune femme fut très étonnée par l'attitude de Baisheuin, en effet elle n'avait pas pu beaucoup lui parler la veille, et la surprise fut totale lordque celui-ci lui fit un baise-main. Toutefois, il faut dire qu'Anazûl appréciait beaucoup ce comportement, et se retint de rougir.
A la demande de Rûdaz, Anazûl prit la tête du petit groupe, et allé prendre part à la foule, quand un soldat arriva paniqué. Anazûl fit d'abord un pas en arrière puis, s'aperçut que le jeune soldat tenait à sa main un morceau de papier. Le jeune homme, main sur les genoux, tentait de reprendre son souffle tant bien que mal. Il baissa la tête pour saluer la reine, et fit un signe aux deux Orientaux qui l'accompagnait.

-Ma reine, je vous apporte un mot inquiètant.

Le soldat déplia le papier dans un bruit de froissement, et commen ça la lecture:

-"Chers orientaux de ce si charmant pays, je vous salue à nouveau. Je vous ai fait parvenir ce message afin de demander à pouvoir me rendre en votre capitale sans que l'on m'attaque de quelque manière que ce soit. Si le roi Rhamul y consent, laissez les portes du palais ouvertes demain matin à six heures précises, et j'irai ainsi lui faire ma proposition, dont il sera bien aise...".

Anazûl, à ses mots, resta muette dans un premier temps. Puis, elle prit la parole:

-Etes-vous venu aussitôt après avoir reçu ce mot ?

-Oui ma reine.

-Bien, je vous en remercie... . L'auteur de ce mot précise qu'il nous salue à nouveau. Cela signifie que nous l'avons déjà croisé. De plus, il n'est pas au courant que Rhamul s'est lancé seul dans une quête.

Se retournant vers Rûdaz et Baisheuin, la jeune femme dit:

-Qu'en pensez-vous?

Rûdaz fut surpris du message, mais il répondit à la reine qu'il ne savait pas quoi en penser. Mais Baisheuin, après avoir entendu le message, l'arracha des mains du soldat, et relu rapidement la missive.

"L'assassin... murmura-t-il.
-Que dis tu Baisheuin ? s'enquit Rûdaz.
-L'assassin ! reprit Baisheuin. Tu te souvient ? Le lendemain de la nuit avec les assassin, un soldat nous à apporter un message comme celui-ci. Il était des assassin. Je suis sûr qu'il provient de l'un d'eux."

Baisheuin se mit à parler si vite qu'il était impossible de comprendre quoique ce soit. Rûdaz l'arrêta d'un geste de la main.

"Sans doute le chef. dit-il, calmement. Celui que son complice avait appelé Daneth... Ou Ladeth... Un nom comme ça."

Rûdaz dit volteface, et parlant à la reine, dit :

"Dame Anazul. Qu'allons nous faire ?"

Soudain deux orienaux de la foule s'écartèrent pour laisser passer une jeune elfe suivie d'une orientale. L'elfe s'approcha d'Anzûl et lui dit après s'être gracieusement :

"Mes salutation, ma reine. Je suis désolée de n'avoir pu être présente lors du repas auquel je fus conviée mais j'avais une affaire pressante...trop pressante.

Mais vous avez manifestement vous aussi une affaire pressante...qui a un rapport avec les assasins qui se sont infiltré dans le palais de notre roi. Si je puis vous aider d'une quelconque manière, faite le moi savoir."

Lhunara prit le message et le lu rapidement puis le rendit au général Rûdaz.

Anazûl écoutait Baisheuin enchaîner de nombreuses phrases qui n'avaient pas toutes un sens. Lorsqu'il eut fini, Rûdaz prit le relais, et manifestement suivait la piste que lui avait suggéré son ami. Anazûl réfléchissait, prit la parole:

-Calmons-nous! Tout d'abord, je propose...

Anazûl stoppa net sa phrase quand elle aperçut Lhunara. Celle-ci s'excusa de son absence lors du dîner, et s'enquit de l'inquiètude qui crégnait. Après avoir prit connaissance du message, Lhunara laissa parler la reine:

-Je suis heureuse de vous revoir. Vous arrivez au bon moment. Nous faisons face à un problème des plus importants. Juste avant que vous arriviez, j'allais proposer une possible solution. S' il s'agit, comme l'a très bien fait remarqué Rûdaz et Baisheuin, de l'assassin qui avait voulu tuer le roi, il faut agir avec tact. Je propose de le laisser entrer dans le palais demain matin.

La jeune femme s'arrêta de parler. Ses propos lui paraissaient étranges. Jamais, elle n'aurait prit par à cette décision si Rhamul était présent. C'était une des rares fois où elle pouvait donner son avis, en sachant que les autres en prendraient compte. Elle continua:

-Nous serons tous là pour l'accueillir. Il précise qu'il veut demander quelque chose au roi, peut-être pourrions-nous le laisser parler puis nous agirons comme bon nous semble. Etes-vous d'accord avec ceci?

Rûdaz était d'accord sur le fait de laisser venir l'assassin. Mais Baisheuin n'était pas de cette avis et éclata de fureur :

"Vous n'êtes pas sérieux ? C'est un assassin ! Je refuse catégoriquement de le laisser entrer ! C'est sans doute un de ses sales tours !
-Du calme, Baisheuin" l'interrompit son ami.

Puis, il se tourna vers la reine :

"Je pense qu'il faut le laisser venir. Mais on va prendre des précautions. Premièrement, c'est moi qui l'accueillerai. Sauf votre respect, ma reine, c'est à moi que Rhamul à confier la garde du royaume, et je suis le meilleurs combattant ici présent. Ensuite, il ne doit pas s'enfuir. Lhunara, pouvez vous fermer les portes grâce a la magie ?"

Rûdaz attendit la réponse de la chaman avant de poursuivre son plan.

Lhunara écouté les paroles du général et de la reine. Elle fut heureuse de constater qu'Anazûl ne lui en voulait pas pou son abscence au repas. Elle répondit donc à Rûdaz :

"Bien sûr, grâce à un sort que je maîtrise je pourrais fermer les portes, pourvu que je prépare le sortilège dès maintenant afin de n'avoir plus qu'à le déclencher..."

Anazûl fut contente que Rûdaz tienne son rôle de général si parfaitement. Elle fut du moins quelques peu destabilisée par les paroles de Baisheuin. Elle constata qu'il n'avait pas tort, et qu'autoriser un assassin à pénétrer dans le palais était une décision un peu folle. Alors, elle prit la parole avant que Rûdaz ne s'épenche sur son plan:

-Je vous fais entièrement confiance Rûdaz, et je comprends tout à fait l'attitude de Baisheuin. Mais l'interdire de pénétrer dans le palais serait une erreur. Il pourrait alors de colère, s'en prendre à la population, et je ne veux en aucun cas que cela arrive.
Bon reprenons. L'assassin sera forcément au courant que nous le laissons entrer, donc je ne vois pas la necessité de l'en informer par un quelconque moyen de communication. C'est une question d'organisation qu'il nous fallait traiter dès aujourd'hui, et que nous n'avions pas aborder auparavant. Cela est réglé.
Puis, Lhunara, vous n'avez que très peu de temps pour vous préparer il vous faudra être efficace, très efficace. Maintenant, continuez Rûdaz, je vous prie.

Rûdaz reprit son plan :

"Bien. Lhunara, il serait prérérable que l'assassin ne vous voie pas. En fait, il serait préférable qu'il ne voit que moi : nous nous sommes déjà affronter. Si il est bien le combattant que je pense, il sera en confiance du fait qu'il n'y est que moi de présent. Les bon soldats respecte toujours leurs valeureux adversaires. Nous attendrons tous les deux une heure entière. Cela peut paraître long, mais si il a un plan autre que celui de nous parler, il s'énervera, ou fera forcément une autre gaffe qui me permettra de le démasquer. Ensuite, je vous l'aménerai dans vos appartement privé, ma reine. Je souhaite également la présence de Baisheuin et la votre, Lhunara. dit-il à l'attention de la chaman. Toutefois, je vous demanderez de ne point amener votre apprantie. Je lui laisserai ses armes, pour le mettre en confiance. et je ne veux pas courir le risque qu'il s'en prennent à votre élève."
Rûdaz s'humécta les lèvres, avant de finalement demandé :

"Quelqu'un a-t-il des remarques ou des questions ?"

Baisheuin lui fit signe que non, et Rûdaz attendit la réponse des deux femmes.

Anazûl fut ravie de voir l'assurance qu'avait Rûdaz en exposant "son plan". Elle ne regrettait absolument pas le choix de son mari de l'avoir élévé au titre de général. Déjà lors de sa prise de parole auparavant, elle avait remarqué qu'il se sentait à l'aise. La reine trouva qu'il parlait rapidemment, sans toute fois "s'embrouiller", ce qui était positif. pour Anazûl, le plan était clair et elle n'avait rien à y ajouter. Toutefois après quelques minutes de réfléxion, elle lui précisa:

-Je suis confiante, mais je souhaite en cas de problèmes vous venir en aide. Bien sur je ne doute absolument pas de vos capacités à le maîtriser, mais il peut s'avérer qu'il ne soit pas seul, ou qu'il y ai un imprévu. Pour les raisons que je viens d'énoncer, je me trouverai dans la pièce à côté de celle où vous serez. Je me joindrais à la discussion, ou au combat si il y a, que lorsque vous m'appelerez. Sur ce point, je ne changerais pas d'avis.

Voyant un silence s'installer, Anazûl reprit la parole:

-Bon, il ne reste plus qu'à attendre la venue de l'assassin. J'espère qu'il viendra comme prévu... .

Ps: C'est mon dernier Rp avant mardi! Alors j'ai hâte de voir comment ça aura évolué!

Lhunara aquiesca puis dit à Rûdaz :

"Bien, général. Je commence maintenant..."

Et elle commença à incanter l sortilège afin de n'avoir plus qu'à le déclancher le moment venu...