[15/06/2009] Un couple mal accueillis

Apres deux jours de de voyage, le couple avait traversé Rhûn et était arrivé dans les montagnes près des portes de Erebor, ils furent impréssionés par le climat froid qu'offrait les nains du dehors...

Rhamul embrassa sa femme, ils étaient arrivés et Rhamul était heureux que le reste du voyage se soit fort bien passer. Anazul et son mari purent très vite remarquer qu'il n'était pas du tout les bienvenus.

" Chéri, il va falloir se rendre utile, je sens que ces têtes de mules vont très vite s'enerver, si tu perçois le moindre souçi prévient moi, nous irons les aider. Il faut faire vite... "

Anazul acquiesa d'un mouvement de tête et se répositiona sur l'épaule de son mari. Ils arrivèrent face aux gardes d'Erebor.

" Bonjour à vous, Rhamul et Anazul saluèrent les gardes, est-ce que votre seigneur accepterait de nous laisser entrer dans votre forteresse dont les conteurs en chantent les mythes? "

Devant l'immense porte de fer, de bois et renforcée avec de nombreux minerais, se tenaient deux nains. Les deux gardes étaient en armure complète et étaient armés d'une hache simple et d'un bouclier dans leur dos. Lorsqu'ils virent les deux étrangers s'approchaient, leurs regards devinrent durs et ils empoignèrent leurs haches avec fermeté. Ils écoutèrent les paroles de l'homme encapuchonné puis l'un d'eux lui répondit en ces termes :

- Salutations étrangers, avant de pouvoir entrer dans notre demeure nous voudrions savoir à qui notre peuple va-t-il ouvrir ses portes et certains de ses secrets. Déclinez vos noms ainsi que l'endroit d'où vous venez et le but de votre venue ici.

Bien que cette requête puisse paraître rustre et peu aimable, il en était ainsi avec tous les individus désirant pénétrer dans le royaume sous la montagne...

Rhamul regarda Anazul puis prit la parole :

" Je m'appele Argo, fils de Geràz et voici ma femme Meza, nous sommes des orientaux... "

Rhamul pria pour que sa ruse marche...

Le nain qui leur avait parlé les observa de haut en bas et sous toutes les coutures, lorsque "Argo" avait prononcé le mot "orientaux" le regard des deux nains s'était assombri. Mais cela ne leur coupa point la parole :

- Des Rhûniens ?! Par ma barbe, ça fait une éternité que y'en avait pas eu dans l'coin, hein Romfur ?

Le dénommé Romfur acquieça, puis son compagnon continua :

- Bon et quel est votre but en venant dans notre royaume souterrain ?

" Argo " sortit le plan de sa poche, il avait fait attention à effacer l'existence d'un dragon sous les obgets qu'il devait créer.

" Nous sommes venus à la recherche des vos talents pour nous fabriquer ces pièces, elles serviront à la déoration d'une maquette de dragon, que nous érigerons avec fierté dans notre musée... Et, sachant qu'ils n'y as pas meilleurs artistes que vous, nous sommes venus vous demandez de l'aide. "

" Meza " se retint de rire en écoutant le barratain de son mari...

Le nain resta sceptique, il avait froncé les sourcils et sa moue était grave. Il se lisa la barbe, discuta avec son frère d'armes et revînt vers les deux orientaux :

- Une maquette de musée ? Ma parole, j'savais pas qu'les Rhûniens f'saient des musées! Ben en tout cas, va falloir un bon paquet de pièces d'or pour payer ce truc.

Romfur, son compagnon qui, d'apparence, semblait plus intelligent, coupa son ami et s'adressa aux étrangers :

- Sachez qu'en entrant dans notre royaume, vous êtes tenus d'avoir les yeux bandés comme c'est le cas dans la Moria avec les étrangers pour entrer dans les souterrains. Nous vous les enlèverons au moment voulu, une fois que vous aurez rencontré notre grand Roi.

Romfur et son collègue s'approchèrent donc de leurs deux convives et, après que ceux-ci se soient baissés, ils leur bandèrent les yeux nouant fermement le tissu autour de leur tête.

- Allons-y.

Chacun des deux orientaux était tenu par le bras afin qu'ils ne se perdent pas en route dans les tunnels.




[Je vous laisse poster tous les deux pour décrire votre parcours, enfin vos sentiments, etc... parce que vous n'y voyez rien ]

Anazûl, ou "Meza" était ravie de voir que la ruse de son mari fonctionnée à merveille. Elle fut toutefois très étonnée lorsqu'il commença son récit, et dû réprimer à plusieurs reprises des éclats de rire. Les nains lui paraissaient certes renfrognés et peu aimables, mais Anazûl éprouvait une certaine joie d'avoir fait leur connaissance. Elle était très peu habituée à croiser un nain sur son chemin, et il faut dire que ces petits être bourrues dégager une sympathie à toute épreuve.

Après un dernier coup d'oeil pour son mari, accompagné d'un tendre sourire, Anazûl laissa un des deux gardes lui bander les yeux. Il était tout à fait normal pour les étrangers de se plier aux rituels et autres coutumes des hôtes d'après elle.

Comme à son habitude, la jeune reine ne se sentait pas très à l'aise. Etre privée de l'usage de ses yeux la paralysait quelque peu. Son bras était empoigné par une main robuste et sèche qui à chaque mouvement frotter durement contre sa peau.
Après quelques mètres, la lumière du jour s'estompa et fit place à l'atmosphère sombre des tunnels. Anazûl était méfiante, et ses compagnons de route devait le ressentir car il laissait s'installer un silence pesant. Ils n'entendaient que les pas des quatres individus résonnant contre les parois du tunnel. La jeune femme était toutefois rassurrée par la présence de son mari à ses côtés qui de plus, savait pertinement qu'elle était peureuse de nature.
Quelques minutes après leur départ, le vent froid de l'extérieur n'était plus qu'une vielle histoire, en effet la chaleur était étouffante. Ce qui fit regretter à Anazûl les nuits fraiches du voyage qu'elle avait passé serrés dans les bras de son mari pour tenter de se réchauffer.

Les nains s'échangeaient de temps en temps quelque mots, sans tenir une réelle conversation. Les gouttes perlaient au frond d'Anazûl, ce qui accentué son état de fatigue. De plus, elle ne se sentait pas en forme depuis quelques heures, et l'avait caché à son mari. Anazûl luttait pour continuer à marcher à l'allure mis en place par les hommes, mais le chemin qu'ils emprintaient n'était guère facile. Le sol était jonché de cailloux de différentes tailles, et puis le silence lourd qui se faisait lorsque les deux orientaux croisaient d'autres nains ne leur facilitait pas la tâche. A plusieurs reprises, Anazûl manqua de tomber, mais à chaque fois elle était retenue par le brave nain qui lui martirisait un peu plus le poignet. Malheureusement, il ne put amortir la dernière chute. Anazûl trébucha sur une pierre, perdit l'équilibre et tomba lourdement. Elle se releva immédiatement tentant déranger le moins possible les nains, et fut surprise de sentir les doigts de son mari entrelaçaient avec les siens. Il était évidemment qu'il serait maintenant plus facile pour elle de continuer la route jusqu'au Roi nain.

La réponse des nain tomba, Rhamul baissa la tête, et, après avoir vérifié que sa femme avait les yeux bandés par ces grosses mains velues, enleva sa capuche et laissa à découvert son visage brulé, ses cheveux avaient répoussés, ils étaient comme il les aimait, mais, tout du moins, ils étaient d'une couleur autre que la précédente, ils avaient gardés la couleur cendre de sa peau. En parlant de la peau, le nain fut étonné de voir une peau autant brulé, il devait surement se questionner sur l'origine de cette brulûre pour un simple gérant de musée, il garda tout de même le silence et banda les yeux de Rhamul, malgrès le dégout des nains pour les hommes, le nain prit tout de même la peinde de remettre la capuche de Rhamul en place, on pouvait apercevoir le surcil de Rhamul dépasser le bandage, il été fort étonné de cet acte, mais, resta tout de même méfiant.

Ils avaient dépassés la porte, Rhamul avait un mauvais présentiment, allez voir le roi était fort risqué, pour peu qu'il ait entendu parler des péripeties de l'un des deux orientaux, il les ferait emmener au bucher ou tout autre lieu d'éxécution. L'atmosphère était pesante, le silence et la chaleur ajoutés a celle-ci provoqua un profond énervement à Rhamul. Quoique le fait que sa femme soit bandée dans l'obscurité et ait pour seul accompagnement une de ces créatures l'énerva tout autant voir plus. Il savait qu'elle était peureuse et assez maladroite, il ne fallut pas beaucoup de temps, pour que Rhamul réalise que sa femme allait très mal et qu'elle ne cessait de trébucher, ses deux petits défauts n'en était pas la seule cause et il le savait, sa femme était malade, mais de quoi ?

Soudain, après s'être retenu de crier devant tout le monde, il entendit sa femme tomber, il tourna la tête vers l'endroit où venait le bruit, enfin où il pensait que le bruit était. Evidemment c'était dans l'autre sens, le nain le retourna et Rhamul fit quelques pas hasardeux de peur de marcher sur quelqun, puis il sentit l'odeur de sa femme, il approcha sa main et, par chance, rencontra celle de sa femme, il la caressa longuement tout en reprenant la route, Anazul semblait rassurée et heureuse de resentir la présence de son mari près de lui... Mais peut-être que les nains allaient les reséparer...

Les seuls sons qu'entendirent Argo et Meza furent les suivants :

"Laisse-les, continuons."

Pendant encore quelques minutes, ils marchèrent, guidés par les mains raiches des deux Nains. L'air qui les entourait était frais mais non humide, soudain l'air se réchauffa et les deux "invités" furent arrêtés dans leur avancée à travers les tunnels du Mont Solitaire.

"Retirez-leur ces bandeaux." ordonna une voix.

Les deux gardes s'éxécutèrent et enfin Argo et Meza purent de nouveau voir de la lumière. Ils se trouvaient dans une grande salle taillée dans la roche, malgré leur ancienne haine envers les Nains, les deux orientaux ne purent restés insensibles aux talents incroyables d'architectures du peuple d'Aulë. De hauts piliers soutenaient le poids immense qui s'élevait au-dessus de la salle et Argo et sa compagne virent alors un nain se tenant face à eux avec deux gardes surarmés autour de lui.

"Bonjour étrangers, on m'a dit que vous vouliez parler à notre roi ? Malheureusement, il n'est pas là, il s'occupe d'une affaire importante. Je me nomme Hardhod, et je remplace notre roi Durin septième du nom et descendant de Durin Trompe-la-Mort. On m'a dit que vous souhaitiez que les miens vous fabriquent quelque chose ?"

Lorsque le bandeau fut détaché, Anazûl mit quelques secondes avant de pouvoir ouvrir les yeux. En effet, la lumière était éblouissante et la jeune femme s'était habituée à l'obscurité.
Après ce temps d'adaptation, la reine découvrit avec étonnement la beauté des lieux dans lesquels ils se trouvaient. Bien sur, elle savait que les nains étaient doués pour l'architecture, mais jamais elle n'avait vu ça de ses propres yeux. Tout était sublime, et Anazûl scrutait le moindre petit détail de la salle.
Elle fut toutefois sortie de sa contemplation par la voix grave d'un nain. Elle n'avait pas encore remarqué sa présence, ou plutôt leurs présences car le nain était accompagné de deux gardes qui paraissaient beaucoup moins sympathiques que les premiers que le couple avait rencontré. Elle l'écouta attentivement, et prit immédiatement la parole après lui, ne laissant pas le temps à son mari de commencer sa phrase:

- Je suis enchantée de faire votre connaissance. Je me prénomme Meza et voici mon mari Argo. Sur ce, Anazûl lui fit une petite révérance montrant tout son respect pour sa personne. Je vous remercie de nous recevoir ici, malgré l'absence de votre roi. Je pense que mon mari vous expliquera mieux que moi notre requête.

Anazûl se recula, laissant place à Rhamul. Elle lui adressa au passage un tendre sourire.

Rhamul redoutait ce moment, il savait que ce serait dur de convaincre un repésentant nain, par conséquent après avoir répondu au tendre sourire de sa femme, il se tourna vers le représentant et prit un sourire dès plus zen.

" Bien le bonjour à vous sir nain, nous sommes venus moi et ma femme sans aucun but de vous importuner, mais dans un but culturel. Nous sommes gérants d'un musée dans notre contrée orientale. Nous sommes en ce moment en train de préparer une maquette de dragon et nous cherchons de grands artistes comme les votres pour nous fournir la "selle" ainsi que toute les fournitures nécessaires à un chevaucheur de dragons. Nous éspérons moi et ma femme que vous accepterez notre requête que j'admais être une grande requête... "

Rhamul recula aux côtés de sa femme et la regarda avec un grand sourire...

Hardhod resta de marbre et écouta patiemment le discours des deux étrangers. Il se frotta sa barbe blanche pensivement puis lorsque les deux tourtereaux eurent cessé de parler, le Nain prit le relais :

"Votre requête est très étrange. Je n'avais jamais entendu parler de musée en Rhûn. Mais pourquoi pas après tout !"

Il frappa des mains et aussitôt un Nain de grande carrure s'approcha.

"Voici Goïmdil, notre artisan le plus doué. Je lui laisse la parole."

"Merci Hardhod. Orientaux, sachez avant tout que je ne fais pas ça pour vous mais pour l'argent que j'en recevrai. La selle vous coûtera 4 000£ à cause de sa taille et de la quantité de cuir qu'il faudra. Et pour tout le reste, je vous ferai ça pour le même prix. 8000£ donc."

Les Nains étaient réputés pour leur talent de mathématicien, en particulier dans les calculs de pièces d'or.

"Ce travail va mettre du temps plusieurs semaines, car je n'ai pas que ça à faire, d'autres ont déjà passé commande. Si vous y mettez le prix, des Nains pourront vous l'apporter dans votre royaume mais il devront avoir un laisser-passer et si l'un d'eux est tué ou plusieurs, la colère des Naugrim d'Erebor s'abattera sur vous, soyez en certains !"

Ce Goïmdil n'était pas commode et ne semblait pas apprécier ces orientaux mais que pouvaient-ils y faire ? Quoiqu'il en soit, leur plan avait fonctionné, du moins jusque là.

Anazûl craignait que Hardhod comprenne leur ruse et douta quelques peu avant qu'il prenne la parole. Elle se rassura en plongeant son regard dans celui de son mari qui paraissait lui serein. Son inquiètude se dissipa rapidemment, puis revint de plus belle lorsqu'elle aperçu le nain que leur présentait Hardhod. Son ton n'était pas très accueillant, pas plus que les propos qu'il tenait. Quand il eut fini de parler, Anazûl interrogea du regard son mari. Tous deux paraissaient sur la même longueur d'onde. Elle prit donc la parole, essayant de paraître déterminée et calme:

- Pour l'argent, sachez dès lors qu'il n'y a aucun de problème. Pour la suite, cela ne va pas être possible. Nous repasserons ici pour récupérer "l'oeuvre" lorsqu'elle sera achevée. Pouvez-vous nous dire précisemment quand nous pourrons la prendre avec nous, s'il vous plaît?

N'attendant aucune réponse dans l'immédiat, la reine continua sur sa lancée:

- Nous vous remercions pour l'accueil, et nous sommes confiants pour la réalisation de la selle. Il est bien connu que c'est ici que ce font les plus belles oeuvres... . Maintenant, nous souhaiterions prendre congé. Nous allons explorer l'extérieur de ces magnifiques montagnes.

Ayant fini, Anazûl reprit son souffle et n'avait plus qu'a à attendre la réponse du nain au sujet de la fin du travail.

Aux paroles de Meza, Goïmdil hocha la tête d'un air renfrogné. Il se retourna vers son supérieur, Hardhod avait une mine similaire. Ce dernier reprit la parole :

"Nous ferons notre travail pour le prix convenu. Deux gardes vont vous raccompagner jusqu'au dehors des mines."

Lorsque les deux orientaux allaient se retirer, Hardhod ajouta :

"Toutefois, en gage de votre bonne fois, nous aimerions avoir un accompte. Disons 2000£. (Goimdil acquieça du chef) Uniquement pour ne pas faire ce travail pour rien, si jamais vous veniez à annuler votre commande une quelconque raison."

Les portes s'ouvrirent et un garde apparut. A l'intérieur de la salle du trône se trouvait déjà un bon nombre de personnes. Pour la plupart des gardes nains, mais il avait aussi leur meilleur artisan, Goïmdil - Harin le reconnaissait car il lui avait réparé son armure - et aussi Hardhod, l'intendant de leur roi. Cependant, il n'y avait pas que des nains et le garde reconnu un homme et une femme. Harin s'approcha et s'agenouilla devant Hardhod puis prit la paroles alors que tous s'était tournés vers lui :

- Nous avons un problème, un homme de Dale a dit avoir vu des troupes d'orcs et d'hommes à plusieurs heures de leur ville. Je crains qu'ils viennent vers nous ...

Hardhod se redressa à l'écoute de ces paroles.

- En es-tu sûr ? Je veux voir cet homme. Et s'il mentait ? As t-il dit combien ils sont ?

- Non, mais je ne pense pas qu'il mente, il semblait réellement terrifié...

Ne laissant pas le temps de répondre à Hardhod, Harin demanda en pointant du doigt les deux humains :

- Qui sont-il ?

- Des orientaux, pourquoi ?

- En êtes vous sûr, et s'ils étaient des espions pour ...

- Ne dit pas de bêtise, nous ne sommes même pas sûr de ce qu'affirme cet homme de Dale.

- Exact, mais ne trouvez vous pas étrange que deux orientaux pointent leur nez, chose qu'ils n'ont pas fait depuis des centaines d'années, et que par hasard la ville de Dale et peut être la notre soient menacé par des hordes de vermines et d'hommes... Et si le Rhûn était pour quelque chose la dedans ? Si vous êtes certains de leur innocence, moi j'en veux une preuve...

- Très bien, tu m'as convaincu mais laisse leur la parole à ce sujet.

Hardhod se retourna vers le couple et leur demanda vivement :

- Et bien qu'avez vous à dire pour votre défense ?

Anazûl avait suivit très attentivement la discussion qui avait eu lieu entre le garde qui était arrivé un peu plus tôt, et l'intendant du roi. Lorsque le nouveau venu pointa du doigt le couple, Anazûl tenta sans grande réussite de dissimuler son air surpris. Puis tout se déroula très vite, et Anazûl dût prendre la parole. Elle avait pour habitude de toujours réfléchir avant de parler, elle choississait scrupuleusement ses mots, et savait où marquer des pauses et quel ton associer à chaque phrase. Mais là, à cet instant, elle devait improviser et espérait qu'elle ne commétrait pas de bêtises. Après avoir échanger un regard inquiet à son mari qui était restait muet, Anazûl leva la tête vers les gardes nains qui attendaient leur réponse et s'éclairciça la gorge. Généralement, la reine préférait prendre la parole en première, se sentant à l'aise pour l'art oratoire:

- Tout d'abord, permettez-moi de nous présenter: je m'appelle Meza, et voici mon mari... . Anazûl marqua une courte pause, car elle se rendit compte qu'elle avait oublié le nom qu'il s'était donné. Essayant de ne pas paraître paniquée, et tentant de réduire son stress afin d'éviter toutes autres paroles maladroites, elle respira lentement et repris la parole comme si de rien n'était: Nous sommes venus ici dans le seul et unique but de mettre à profit le talent reconnu des nains pour forger un objet. Je vous pris de croire que nous ne faisons parti d'aucuns groupes d'hommes, d'orques, ou tout autre espèces vivantes, voulant s'en prendre à vos villes.
De plus, je tiens à vous préciser que cela fait plusieurs semaines que nous n'avons plus de moyens de communications avec Rhûn.
Et pour conclure, j'ajouterais que nous sommes doter d'un minimum d'intelligence pour ne pas se jeter de cette façon si brutale sur les ennemis. Envoyer des espions de cette manière est un geste tout simplement dénuer de toute jugeote, et ne pouvant qu'aboutir à sacrifier deux hommes. Par respect envers mon peuple, je pense que les orientaux ne sont pas aussi peu stratègiques que cela.
Et vous, en tant qu'intendant du roi je pense que vous êtes d'accord avec moi, il est logiquement impossible que nous soyons de possibles espions compte tenus de notre position ici présent. Nous sommes venus vous demander un service, c'est tout.
Maintenant, je souhaiterais reprendre la conversation que nous avions entamée avant que ce garde, qui d'ailleurs n'est même pas sur de lui, ne fasse irruption. Est-ce envisageable?

Anazûl avait acquiert une certaine confiance en elle, et une décontraction au fur et à mesurre qu'elle enchaînait les phrases. Elle fut toutefois très heureuse de laisser la parole à quelqu'un d'autre.

[Eru je prend le relais pour la discussion sur l'offre faites. Pour l'argent, je ne reçois rien, Ana' et Rhamul font affaire avec un Pnj ; Goïmdil]

Le garde gardait, après le discours de Meza, toujours un soupçons d'inquiétude mais l'intendant n'en fit rien et prit la parole à sa place :

- Et bien vois-tu, je ne pense pas qu'il faut nous inquiéter de ce couple, et puis comme elle l'a Meza ; quelle raison on-t-il de venir ici en tant qu'espion.

Puis s'adressant maintenant aux Oriantaux, il prit un ton plus sérieux :

- Comme vous le voyez notre royaume est menacée et je crois en votre innocence là dedans. Cependant je pense qu'il ne faut pas trop abuser de mon temps... Nous disions donc pour l'œuvre 8000 £ et un acompte de 2000 £. Cela vous convient-il ? Si oui, donnez l'argent à mon forgeron. Je pense que dans ces conditions, il lui faudra bien plus d'un mois pour faire ce que vous demandez. Si non, partez je dois m'occuper d'affaires importante et sérieuse.

Rassurée par les paroles de l'intendant, Anazûl ne put retenir un soupir de soulagement. Elle l'écouta parler, puis après un bref échange à voix basse avec son mari, elle déclara:

- Cette proposition nous convient parfaitement. Je suis cependant un peu déçue de la longue attente, mais je suis persuadée que cela en vaut la peine n'est-ce pas?

Elle adressa un clin d'oeil au forgeron, et fut quelque peu déboussolée de voir que son visage n'avait même pas changé d'expression.
Elle tendit la main à son mari qui lui confia une bourse contenant la somme demandée. Elle s'avança doucement vers le forgeron:

- Tenez. Je vous remercie d'avance pour le travail que vous allez effectuer. Puis, ce tournant vers l'intendant, Merci encore pour l'accueil que vous nous avez réservé, et il ne me reste plus qu'à vous dire à bientôt!

Elle leur fit un sourire qui se voulait chaleureux, et repartit près de son mari. Elle glissa sa main dans la sienne, et ils se retournèrent afin de prendre congé.

Rhamul avait écouté la conversation sans se manifester d'aucune sorte... Parceque la diplomatie c'est pas vraiment son point fort. Il salua tout de même ses interlocuteurs et se retourna tout en prenant la main de sa femme, qui dailleurs, par la même occasion, n'avais fait aucune gaffe, comme quoi, les femmes peuvent nous surprendre...

Ils se dirigèrent donc vers la sortie de la montagne, la traversée, cette fois faite sans leurs bandeaux, effrayant tout autant la jeune femme, qui, avec un peu de honte du se rapprocher de son mari, ce qui au fond, ne lui génait pas du tout. Le roi, fatigué et ennuyé voyait tout de travers, il fixait les nains et imaginait la même situation en temps de guerre, il se mit subitement à rire, ce qui étonna sa femme qui du tournait la tête pour voir ce que son mari trafiquait... Il se calma et regarda droit devant tout en souriant... Il faut admettre que voir un sourire de la part de Rhamul commençait à être rare...

Anazûl et Rhamul marchaient main dans la main à travers la cité naine. Ils étaient dévisagés par chaque nain qui les croisait ce qui rendait Anazûl très mal à l'aise. En tant que reine, elle n'avait pas l'habitude qu'on la traite de cette façon, mais après tout elle n'était qu'une personne comme les autres. La jeune femme jeta un regard vers Rhamul qui semblait perdu dans ses pensées. Sa seule présence la rassurée, et elle caressa doucement la main de son mari avec son pouce.

Le couple traversa la cité tranquillement, admirant les détails de l'architecture naine. Le sol était rocailleux ce qui ne facilitait pas la longue distance qu'il devait parcourir jusqu'à la sortie. Le chemin était éclairé par quelques torches seulement, et Anazûl crut d'abord que c'était la lumière du jour qui pénétrait dans la cité lorsqu'elle vit une forte lueur orangée. Elle fut quelque peu déçue quand elle vit que c'était tout simplement des nains qui s'afféraient au travail de la forge. La chaleur était étouffante et Anazûl ne cessait de se répéter qu'elle n'était pas prête de revenir dans un tel endroit. Rhûn lui manquait, son peuple lui manquait, ses amis, et son voyage ne faisait que commencer.

Après encore quelques heures de marche, au détour d'un virage, les Orientaux purent enfin respirer à nouveau l'air libre. La lumière était aveuglante aux premiers abord, et la reine dut positionner sa main devant ses yeux avant de s'accoutumer à cette lumière blanche. Elle se sentait déjà beaucoup mieux qu'à l'intérieur,et ne put retenir un élan d'affection envers son mari. Elle se jetta dans ses bras, et lui sourit tendrement.

La traversée d'Erebor fut, comme l'imaginais Rhamul, ennuyante. A part les dousses caresses de sa femme et la chaleur apaisant les cicatrices du spectre, le voyage ne fut pas très constructif, les regards de mérpris des nains inquiétaient Anazul tendis que Rhamul pris un malin plaisir à se moquer d'eux, enfin, dans sa tête.

Après cette longue traversée dans la cité naine, Rhamul et Anazul sortirent enfin de cet enfer. La reine orientale s'étant jeté dans les bars de son mari, celui-ci en fut tout heureux et la serra tres fort, ils montèrent sur le cheval, et, avant de partir, s'embrassèrent longuement... Ils de dirigèrent vers les montagnes des dragons...