[2Août2009]-Erzàn et le Rohan.

LEs 3 hommes avancèrent à pas lents, côtes à côtes, effectuants la même allure.
Ils parvienrent devant le trône, Korto à gauche et Leeno à droite s'agenouillèrent avec Erzàn. Celui-ci pris la parole, tête baissée, pour se présenter, lui et ses frères.
Je me nomme Erzàn ! Je suis le général des armées arnoréennes, maître d'armes de Fornost ! Les deux hommes à mes côtés sont Leenos et Korto d' Annùminas, capitaines arnoréens !

Je suis venus vous faire part de certains troubles endrengés en Moria, cité de Thungdil, qui risqueraient de se répandrent au de-là des mines !
Sur ces mots il attendit la réponse du souverrain ou d'un inttendant.

A l'arrivée d'Erzan, un simple conseiller siégeait au coté du trône du roi. Celui-ci avait pour vocation de répondre à des plaintes de paysans ou encore à des suggestions que certains citoyens proposés. Cependant, il ne s'occupait pas des tâches qui concernaient l'état comme l'entrée en guerre de la nation, la position et le commandement des troupes. C'est pourquoi il fut bien embarrassés à l'arrivée d'Erzan, le général d'Arnor. Ne pouvant répondre à la requête, il précisa à l'homme :

- Veuillez m'excuser un instant, le roi va vous recevoir. Laissez moi juste le temps d'aller le quérir.

Le conseiller se redressa, descendit de sa petite estrade et partit, à une allure qui ressemblait à un trottinement, chercher Elfwine. Ce dernier bien que déranger par son interpellation accepta de venir car il était dans son devoir de répondre à toutes requêtes même si la réponse était négative. Cependant, Ered lui fit un bref résumé de ce qu'il avait comprit lors de la présentation du général et, Elfwine comprit tout de suite qu'il s'agissait d'une histoire sérieuse et que ce dernier avait bien fait de venir le trouver.

Arrivée à la salle du trône comme on l'appelait, Elfwine présenta ses salutations aux nouveaux venus et d'un signe de tête qui signifiait qu'Ered pouvait maintenant les laisser, le roi du Rohan engagea la conversation :

- Bienvenue dans notre nation ! Je sais que ce n'est pas pour visiter ce magnifique territoire que vous avez fait un si long voyage mais pour bien d'autre raisons plus importantes, même si cela m'aurait plu que des étrangers viennent pour trouver le bonheur à contempler si beaux paysages qui sont nôtre. Enfin, vous allez dire que je parle trop pour ne rien dire finalement. Je vais donc essayer de me concentrer sur essentiel, nous parlerons en d'autre temps de la nature. Ered, m'a dit brièvement que vous venez pour me parler de problèmes qui touchent Khazad-Dum. Pouvez vous, si cela ne vous dérange pas , m'en dire un peu plus sur la nature et la situation actuelle de ce problème ?

Ils firent une révérence au roi du Rohan, puis se redressèrent ensemble, Erzàn un pas en avant, commençeat a exliquer en détaille leur venue :
Monseigneur, comme vous venez de le comprendre Khazad Dûm a été touché par le mal. Il y a quelques temps, Thungdil le roi de la Moria, Durgrim un grand combattant nain, Thor le célèbre forgeron, Berillac Donvin un hobbit habile et moi-même furent les défenseurs des mines contre une armée de gobelins, trolls et d'un sorcier maléfique qui avait alors à l'époque empoisonné et tué l'ancien roi. Nous furent victorieux. Erzàn avait insisté sur le sorcier à fin que le roi comprennel'impact du mal.
Puis le roi de l'Arnor m'a fait général et confié pour mission de vous retrouver vous et le roi du Gondor, pour que les hommes soient au courant de ce qui se trame dans une terre qui les séparent et qui a en son sein un mal qui pourrait les atteindre.
Malheureusement, je voulus repasser par les mines voir mon ami le roi de Khazad et celui-ci était en train de combattre le même ennemi. Je pense qu'en Moria il y a quelque chose que les ténébres désirent, quelques chose qui pourrait nous être nuisible.
Erzàn teint un instant le silence, se racla la gorge, et dit enfin :
Je demande,au Rohan de se tenir prêt à se battre à tout moment. D'envoyer des troupes peut-être aux frontières ou en Moria même à fin d'aider les nains.
Le regard bleu d'Erzàn rencontra celui d'Elfwine. Les regards exprimaient à eux seuls le sérieux de la discussion.

Le roi du Rohan comprenait la situation qui tenait actuelle Khazad-Dum entre ses serres. Et réagit immédiatement aux paroles du Général :

- Sachez que je comprends bien votre réactions et votre venue ici. Si ce n'est pas la première fois que Khazad-Dum est attaqué par le même ennemi, alors je compatit à votre voyage. Sachez également que je prendrais des mesures efficaces contre ce conflit. Cependant comprenez que mon armée étant déjà scindée en deux, je ne peux l'envoyer entièrement . Mais je ferais tout mon possible pour amener un maximum de renfort pour les nains.

Je comprend mon seigneur.
Sachez que si vous le désirez, mon groupe et moi-même vous aiderons si vous quelques problèmes. Si bien sur vous n'avez pas besoin de nous nécessairement je devrais prendre congés et aller en Gondor, en vous laissant un mince peloton de rôdeurs de ma troupe si vous le désirez.
Ils sont courageux, discrets et d'habiles guerriers.
Les hommes doivent êtres unis avec leurs alliés et combattrent ensemble le même mal. J'espèr que chaqu'un d'entre nous saura rassembler ses forces pour nettoyer ces terres.
Il attendit les ordres du souverrain. Leenos et Korto se redressèrent, puis sur un signe de tête au roi et à leur général, ils partirent (avec la bourse d'Erzàn) rejoindrent leurs hommes.

Le roi avait décidé d'épargner la force des Arnoriens et préféra que ceux-ci prenne la route vers le Gondor pour prévenir Valarion. Elfwine compter prendre des disposition au plus vite mais ne pouvait se permettre de partir, il allait donc pour cela envoyer son Maréchal de la marche à la tête d'une armée. Rappelant Ered à son poste, il n'avait pas oublié Elothiriel qui à ce moment devait avoir investit ses appartements. Mais pour le moment, il s'occupait des affaires intérieurs et cette décision, d'envoyer plus ou moins d'homme, ne devait être prise à la légère.
Se rendant à la caserne, il comptait sur l'un de ses plans pour faire face à la situation qu'il affrontait.

Mon seigneur merci.
Je pense que mes hommes se sont assez reposés, ainsi nous partonsde suite pour le Gondor. Si vous avez quelques ennuis, pensez à m'envoyer un éclaireur. Je répondrais présent.

Sur ces paroles, Erzàn repartit, récupéra ses éffets à l'entrée et son épée dans la roche.
Ses hommes l'attendirent en bas, avec un bel étalon noir, équipé d'une armure gondoréenne.