[15 Août 2009] Un sorcier sans son bâton...

La bataille avait fait rage. Gendire se souvenait encore du sort qu'il avait lancé. Un sort qui ne pouvait être appris, un pouvoir que les anciens grimoires ne pouvaient expliquer, une magie qui vient de l'être qui la module. Cette énergie s'était toute déversée dans son bâton de pouvoir tet l'avait brisé avant de se libérer. Gendire se souvenait de sa rencontre avec cet orque. Quand ils s'étaient vu de prêt et qu'il l'avait décapité.

Le sorcier se trouvait à l'orée du bois. Les elfes se repliaient, suivis de prêts par les Rohirrim, mais Gendire ne les suivait pas. Il sentait encore dans sa main la présence de son épée de Mithril. Il essuya la lame étincelante avant de la ranger dans son fourreau. Gendire se sentait vide et les arbres autour de lui ne semblaient pas se rendre compte de sa présence. Le mage ne parvenait plus à les entendre murmurer. Il n'était pas comme son ancien maître, Radagast. Il n'était pas Maïa, devenu Istar en Terre du Milieu, qui s'était recouvert d'une enveloppe de vieillard, mais dont l'esprit était encore vif. Gendire, lui, était réellement vieux et las. Radagast l'avait aidé dans sa fabrication de son bâton et lui avait dit que ce serait grâce à ce symbole de son pouvoir qu'il parviendrait à canaliser la puissance de la terre et à la faire ressortir. Fils de nain et d'elfe, Gendire n'avait jamais été réellement sensible aux bruits de la nature. Il avait écopé des sens d'un nain, et du physique d'un elfe, mais au fur et à mesure du temps, il s'était mis à vieillir, à l'instar des elfes qui gardaient une apparence plus juvénile. Il n'était rien que la Terre n'avait créé. Rien qu'un croisement hors du commun. Mais Radagast l'avait recueilli, lui et pas un ou une autre. Lui, qui n'avait aucune prédisposition, lui qui n'avait alors aucun talent. Seul son bâton le rendait comme il devait être, un sage, un conseiller.

Gendire se trouvait désormais au coeur de Forêt Noire, de l'ancien Vert-Bois-Le-Grand. Il s'était rendu compte à plusieurs reprises qu'il ne connaissait plus aucun sort. Pourtant, il sentait une essence magique en ce lieu, il se sentait accepté par la nature, comme si la grande Yavanna le guidait dans sa quête. Mais il serait seul pour y arriver. Il vit un arbre, vieux et courbé. Peut être que son bâton devait être fait dans son bois. Il s'avança et s'inclinna devant l'être millénaire...

[Bien entendu, le MJ qui s'occupera de cette quête pourra corser les choses s'il le désire, pour que je ne sois pas simplement sensé enchanter un bout de bois.]

Plus Gendire s'approchait de cet arbre, plus il ressentait cette sensation étrange de magie autour de lui. Cet arbe dégageait vraiment quelque chose de stupéfiant et Gendire, conscient, s'en approcha lentement et s'inclina par respect envers cet arbre certainement plusieurs fois millénaire.

En posant sa main sur le tronc de l'arbre géant, Gendire sentit comme une connexion et put presque sentir l'arbre vivre devant lui. C'est alors qu'il sentit comme quelque chose qui se blotissait dans la paume de sa main, l'arbre lui offrait une partie de lui-même. L'abre avait compris que Gendire, individu pur et bon, voulait son aide et l'avait récompenser.

Toutefois, un bâton seul ne pouvait user de magie, son porteur devait lui insuffler, lui donner vie en quelque sorte. Mais c'est à ce moment que Gendire entendit des bruits dans son dos, vif comme l'air il fit demi-tour et put dicerner cinq hommes face à lui. Tous avec de longs manteaux bleu foncé, leurs regards maléfiques ne laissaient aucun doute sur leur dessein sinistre.

L'homme du centre sortit de l'ombre de son manteau, une épée luisante aux runes étranges et aussitot les quatre autres l'imitèrent. Gendire fut étonné de voir leurs visages recouverts de tatouages étranges mais pas totalement inconnus à Gendire, ils lui rappelaient quelque chose mais quoi ?

"Tu es un vieillard plutot dur à trouver mais maintenant tu ne nous échapperas plus !"

Ainsi, ils le cherchaient. Toujours plus de mystère, comment Gendire allait-il élucider ceux-ci ? et surtout comment allait-il leur échapper ?

Malgré son grand âge, Gendire avait encore du talent en ce qui concernait l'art du combat à l'épée. Son démarrage surprit un instant l'homme qui était le plus près de lui et ce ne fut que de très peu qu'il réchappa à l'attaque du disciple de Radagast. Ces hommes ne semblaient pas terrifiés outre mesure de leur apparente cible car Gendire semblait bien avoir été la cible de quelqu'un.

Pendant plusieurs minutes, Gendire furtif tel le vent, ne cessait de bouger et parvint enfin à se débarasser de deux des cinq hommes au bout de plusieurs assauts. Toutefois le mage, s'il voulait élucider ce mystère, devait épargner l'un d'eux pour peut-être l'interroger ? Quoiqu'il en fût, celui qui semblait être le chef était d'une grande rapidité et sans que Gendire s'en rende compte, l'homme était arrivé derrière lui lors de l'une de ses attaques répétées. Il avait finalement compris la stratégie de Gendire.

Sans attendre, l'homme fendit l'air avec sa lame et parvint à blesser Gendire au bras gauche. Le vieux magicien recula et tituba un court instant, instant qui suffit à un second adversaire pour l'attaquer. Intelligemment, Gendire réussit à s'écarter de sa trajectoire et avait à présent l'homme à sa portée de lame. Le chef, lui, était à quelques mètres et attendait le bon moment pour frapper.

Au fur et à mesure du combat, Gendire avait ressenti une puissance magique l'entourait davantage à chaque seconde. Ses "réserves" de magie se régénéraient au contact proche avec ces arbres millénaires, encore quelques minutes et peut-être qu'il pourrait utiliser son nouveau bâton...

Même avec deux victimes à son tableau de chasse, Gendire le Sage sentait venir les limites de ses performances physiques. Il avait toujours favorisé l'entraînement psychique au détriment du physique, et il n'était pas un guerrier né. Il ne devait ses talents qu'à ses gênes elfiques et nains et à une expérience de nombreuses décénies de combat. Même si un orque ou même un humain était pour lui une proie facile, des hommes ainsi entraînés demandaient une dextérité bien supérieur.

Cependant, l'essence magique affluait de l'arbre, et le mage s'en approcha le plus possible, perdant ainsi le camouflage et le couvert des fourrés. Il regarda le guerrier le plus proche de lui et se souvint que ce genre de tatouages se retrouvait assez souvent dans les Terres du Sud. Il en avait rencontré en Harad, mais ce genre de motif, en particulier cette vipère noire et bleue, était caractéristique de la cité d'Umbar, où il s'était infiltré pendant près d'un mois incognito. Mais que pouvaient lui vouloir ces hommes. Il se rappela une rixe qui avait éclatée dans une taverne et où il avait été obligé de se battre pour sortir du bâtiment. Il n'avait pas été à l'origine de cette bagarre, ni n'avait été un de ses protagonistes, mais il s'était retrouvé emporté dans le feu de la bataille et avait assomé un ou deux autochtones. Il y avait aussi dans cette auberge trois hommes qui portaient le même genre de tatouage et de vêtement. Etait-il donc victime d'un complot organisé ?

Un des étrangers fonça sur lui et Gendire esquiva le coup, même s'il lâcha par mégarde son épée. Il leva son bâton et en asséna un puissant coup sur le dos de son assaillant. C'est alors qu'il sentit que quelque chose parcourrait sa longue canne de bois, quelque chose de magique...

Et alors, Gendire se rendit compte que son bâton était enfin réceptif aux flux de magie. Le magicien pouvait à présent combattre à son meilleur niveau face aux deux derniers guerriers.
Le chef sourit lorsqu'il vit Gendire saisir fermement son nouveau bâton, il fit quelques pas vers lui, tenant dans l'une de ses mains son épée magnifiquement ouvragée. En effet, cette arme était de style elfique mais sa lame était noire jais, d'un noir si pur qu'on aurait cru voir là l'âme même de Sauron tant elle était sombre .

Ces individus, qui qu'ils soient, dégageaient une aura ténébreuse étrange, Gendire pouvait le sentir, lui qui avait cotoyé la nature durant des années. Le chef donc, s'était avancé et s'adressa alors au Mage :

"Autant que tu le saches, nous avons été envoyé ici pour t'éliminer et nous ne comptons pas échouer, crois-moi vieillard. Mais comme tu vas bientôt trépasser, je peux me permettre de t'éclairer un peu mieux sur tout ceci."

L'homme baissa la tête et un grand sourire s'afficha sur son visage, il reprit soudain :

"L'homme qui nous a envoyé te tuer, il souhaite ta mort car tu es trop dangereux pour lui. Et pour ce travail, il n'a pas trouvé mieux que d'envoyer les célèbres assassins de la Confrérie des Melkoriens : nous."

Son second ne put retenir un ricannement sinistre, laissant entrevoir ses dents crasseuses. Le chef le stoppa d'un geste de la main puis pointant sa lame vers Gendire, il conclut :

"Ta mort a pour nom Cadoras."

Puis lui et son confrère fondirent vers le serviteur de Yavanna pour les derniers instants du combat...

Ces paroles eurent pour effet d'intriguer Gendire. Ce dernier hésita presque à ce faire prendre pour se rendre compte de quoi tout ceci relevait, mais c'était risqué, même pour lui, et se les deux hommes ne pensaient sûrement pas le capturer mais le tueraient à la place. Ils le tueraient dans cet environnement qui ne devait pas être souillé par le meurtre. Le sorcier voulait lui-même sortir les corps des adversaires qu'il avait achevé pour éviter que trop de sang n'innonde ces terres. Mais ces deux assassins n'auraient pas autant de pitié à l'égard de la forêt et laisseraient son cadavre ici.

Mais cette fois-ci, Gendire avait sa meilleure arme. Il pointa son bâton vers le chef des assassins. Il fallait qu'un des deux survivent mais si un devait se suicider au lieu de parler, ce serait bien le chef. Les cheveux du mage se mirent à virevoleter, de même que son manteau, alors qu'il invoquait un vent puissant. Une bourasque s'échappa de l'extrèmité de son bâton pour percuter l'homme à l'épée noire. Ensuite, Gendire frappa le sol de son bâton et une lumière aveuglante en sortit. Il espérait pouvoir confondre ses ennemis, le temps de se rendre compte ce que le vent invoqué avait causé comme dégât. Secrètement, Gendire désirait que le second survivrait pour qu'il puisse l'interroger...

Alors que le fameux Cadoras et son compère chargeaient Gendire, ce dernier parvint à invoquer un Vent violent sur ses deux ennemis qui n'eurent pas le temps de réagir et furent projeter dans les airs. Le magicien ne s'arreta pas là car il fit apparaitre une lumière si intense que la foret fut éclairée de toute part, l'on aurait pu alors l'appeler la Foret Claire, si tant est que cette lumière reste à jamais.

Lorsque tout se fut dissipé, Gendire put observer les dégâts : Cadoras avait été projeté contre un arbre et avait sans doute de multiples fractures sur tout le corps. Il grognait mais l'on sentait qu'il souffrait le martyr. A quelques mètres de lui se trouvait le second assassin, lui avait eu plus de chance, il avait été projeté dans des buissons de ronces très épineuses et ne pouvait plus s'en sortir sans s'arracher la peau, ce qui d'ailleurs s'était déjà produit. Des plaies parsemaient son visage, ses bras, son torse et il criait "Aïe" à chaque mouvement brusque.

A présent Gendire pouvait faire d'eux ce qu'il voulait, ils étaient hors-combat et ils pourraient certainement répondre à quelques questions...

Une nouvelle énegie parcourait désormais le corps de Gendire. Le vieillard se sentait en quelque sorte rajeunir. Ce n'était en aucun le cas, mais la magie lui donnait une endurance et une résistance bien supérieure à celle dont il devrait disposer. Il scruta les lieux alentours. Le calme reposait désormais sur la Forêt Noire, et des biches et autres animaux sauvages s'approchait des frondaisons de la clairière. Ils avaient sûrement étaient attirés par la lumière et l'aura apaisante qui s'échappait du mage les assuraient aux points qu'ils n'hésitaient pas à se regrouper autour de lui.

Mais outre cela, Gendire désirait savoir ce pourquoi ces hommes avaient été envoyés contre lui. La personne qui avait engagé ces "Melkoriens" n'était pas forcément un assassin lui-même, mais sûrement quelqu'un d'assez influent pour parvenir à avoir à son service de tels assassins. Cadoras ne bronchait pas et son souffle devenait lent. On sentait qu'il souffrait. L'autre, ne parvenait pas à se dégager des orties et semblait tout à coup innofensif. Le sorcier s'appprocha du chef du groupe d'assassins qui avait été envoyé contre lui et tenta un sort assez dur à réaliser qu'il ne maîtrisait qu'en partie. Mais il fut satisfait du résultat. Ce sort consistait à changer sa voix pour la rendre tellement impérieuse qu'on ne pouvait lui mentir. Mais de telles machinations poouvaient-elles marcher contre ces assassin ?

"L'on me nomme Gendire le Sage, et cela vous le savez. Ce que j'ignore, c'est pourquoi vous me pourchassez. DITES-LE !"

Tout à coup, sa voix était devenue réellement dure mais en même temps voluptueuse. Il cherchait à gagner une certaine confiance dans le subconscient des assasssins...

En effet, Cadoras souffrait le martyr et lorsque Gendire s'approcha de lui, il voulut dans un premier temps, fondre sur lui. Toutefois, son corps ne répondait plus dans sa totalité, sa jambe gauche avait comme disparue et il avait des fourmis dans ses deux bras. Le visage ensanglanté, il regardait le magicien avec mépris et douleur, il grimaçait et pourtant, il devait être dur au mal comme tout assassin qui se respecte.

Or donc, Gendire usa de sa magie pour ajouter à sa voix une force invisible lui permettant de connaitre la vérité auprès de tous. L'assassin grimaça et tenta de résister aux sons de la voix attrayante de Gendire, sans succès. Ne pouvant retenir les mots, il était obliger de dire la vérité.

"Moi et mes hommes, nous vous avons pisté car notre employeur nous l'avait demandé. Il nous demandait de .... de vous tuer pour que vous ne puissiez pas le gêner. Vous êtes une personne de magie, il ne voulait pas que vous lui mettiez des bâtons dans les roues."

Le visage torturé par la douleur; Cadoras se résignait à tout déballer à son interlocuteur...

Gendire écouta avec attention ce que disait Cadoras, tentant de voir q'il n'y avait rien de caché sous ces paroles, mais ce n'était à priori pas le cas. Mais l'assassin ne semblait pas avoir tout dit non plus. Il manquait des informations à Gendire pour tout comprendre et il se doutait bien que Cadoras n'était pas du genre à accepter de travailler sans plus amples informations sur son employeur.

Soudain, le visage du mage se crispa. Il pointa son bâton sous le menton de l'homme et sa voix résonna une fois de plus :

"Je te promets la vie si tu me dis qui est ton employeur, et quel rapport il possède avec moi."

"Vous ...vous êtes pareils, dit Cadoras d'une voix souffrante, des gens de magie, vous êtes tous deux des magiciens."

Alors l'assassin s'évanouit sous l'écrasante douleur que lui imposait son corps. Gendire entendit alors un craquement dans son dos : le second assassin était parvenu à se sortir des broussailles et il faisait face à Gendire.
Il tenait une épée noire en main et il s'adressa soudain au mage :

"Il nous a payé pour vous tuer pour qu'vous puissiez pas lui faire d'ombre en tant que Mage. Il est très fort et rusé. Il a tout prévu, sauf notre échec ici-même. Vous ne deviez pas le gêner pour ses plans, d'ailleurs il les a déjà mis en route. La Terre du Milieu va sombrer dans la nuit en même temps que Son avènement."

Gendire regarda le second assassin s'avancer vers lui, cette épée à la main. Le mage se dit que de toute façon, il ne pourrait pas tirer grand chose de lui. Il était second après Cadoras, mais il semblait moins manianime et le charme que Gendire avait fait peser sur sa voix n'avait donc eu aucun effet sur lui.

Le sorcier leva son bâton et son extrèmité commença à trembler alors qu'une bourrasque s'approchait en direction du mercenaire. Cette dernière fut assez puissante pour faire trébucher l'homme, qui retomba dans les ronces. Quelques secondes plus tard, le vent s'appaisa et Gendire se mit à penser.

Ainsi, un puissant sorcier s'apprêtait à s'emparer de la Terre du Milieu. Gendire n'en avait jamais entendu parler mais en même temps, il ne s'était pas soucié des affaires de la Terre du Milieu depuis de nombreux mois. La première idée qui lui vint à l'esprit fut qu'il s'agissait en réalité d'un petit seigneur, quelque peu versé dans la sorcellerie, et assez influent pour rallier à sa cause des assassins, apparemment si célèbres. Mais en même temps, il voulait éliminer Gendire qui n'avait jamais été le plus puissant mage de la Terre du Milieu. On ne pouvait se souvenir de lui que comme un sorcier s'étant allié à des armées en temps de crise avant de repartir dans l'ombre.

Il était donc probable que ce sorcier soit réellement puissant et vieux pour se souvenir de lui. Y avait-il un rapport entre ce mage inconnu et le chaman si puissant qu'avait affronté Gendire lors de sa dernière bataille ? C'était aussi plausible mais il n'y avait aucune preuve verrifiant cela. Gendire décida alors de se rendre en Rohan. Il y avait été mage royal et possédait une petite force armée basée à Edoras. Peut être que le roi l'écouterait et l'aiderait. Si jamais, il pouvait aussi rallier le Gondor à sa cause mais il lui faudrait des preuves avant cela. Les elfes de la Forêt Noire ne l'avaient qu'entrevu et il n'était pas sûr qu'ils lui fourniraient une grande aide. C'était donc bien au Rohan qu'il fallait se rendre, rien que pour reprendre le commandement de ses forces armées et de demander la permission d'en recruter une nouvelle. C'était en Rohan qu'il s'était quelque peu illustré face aux hommes du Pays du Dun.

Soudain, le mage pensa à l'assassin et alla s'assurer que ce dernier étai bien mort...

[désolé du retard]


Gendire avait réussi à se sortir vainqueur de cet âpre combat et il méditait à présent pour savoir quoi faire à l'avenir. Avant de partir, il se retourna pour vérifier que ces derniers étaient bels et bien morts. Aucune âme ne vivait autour de lui, du moins, hormis les grands arbres de Vertbois-le-Grand.

Toutefois, le corps blessé de Cadoras avait disparu...


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