[26/09/09] L'arrivée de l'Ombre

Un bruit puissant et cadencé réveillèrent les habitants ce matin là. Ce n'était pas celui des cors que l'on entendait résonner au loin, ce n'était pas non plus celui la pluie torrentielle qui avait frappé la ville durant la nuit. C'était un bruit beaucoup plus intense et prenant.
Les gardes sortirent pour la plus part de leurs abris, qui les avait protégé du déluge moins véhément ce matin mais toujours présent. Ces derniers se postèrent sur les remparts et sondèrent du regard l'horizon caché par la brume qui s'était levée. Rien à première vue mais l'un des hommes se mit à appeler deux de ses compagnons pour être sur de ce qu'il voyait...
Non, il n'était pas fou ! Ce bruit qui les avait tant intrigué allait maintenant les terroriser. Une masse noire avançait vers eux et ce bruit n'était autre que leur pas puissant qui frappaient le sol.



- Avancez, vermines ! cria l'un des hommes de tête.
Un cor résonna à coté de lui et il reprit : " Marchons vers Annuminas, vers la victoire, hommes ! "
Derrière lui prêt de 15000 hommes et orcs tenait la cadance de la marche. Un homme derrière lui s'avança :
- Mon général, où est le groupe de la Comté ? Ne devions...
- Ne me dis pas ce que j'ai à faire. Nous avons trop attendu, il nous rejoindrons en pleine bataille.
- Trés bien mon général, allons nous attaquer immédiatement ?
- Ca, c'est à eux d'en décider, rétorqua-t-il en pointant du doigt Annuminas qui se dessinait au loin.



Annuminas venait juste de se rendre compte de ce qui les attendait. Un groupe de garde prévint le roi que l'armée de l'ennemie avait été vu au nord, les habitants étaient aux portes des maisons et demandaient des renseignements aux soldats qui passaient... La guerre allait commencer.

[Pour voir qui souhaite s'investir dans la bataille, j'attend votre réponse à ce sujet.
Je ferais normalement intervenir ensuite les renforts de la comté que l'armée ennemi attendait (c'est le petit groupe que Bodo et Falco suivent), ainsi vous rejoindrons les 2 hobbits (qui sont moi et Eru s'il est toujours d'accord) ... .Puis la bataille commencera. Mpez moi en cas de problème.]

Taurnil était là, prêt pour cette bataille qui s'annonçait décisive pour la survie de l'Arnor. Le Roi avait pris position sur les murs de la cité aux côtés de Golradhir et de ses soldats. Le Dùnedain observait l'horizon et bientôt tous purent apercevoir au loin une nuée d'hommes et d'orques s'avançait vers la capitale du Nord.

Golradhir par simple réflexe se saisit de son arc, l'ancien rôdeur déglutit en voyant cette armée approcher peu à peu des murs d'Annùminas, sa chère citadelle.

Nolatari patientait en silence. En son fort intérieur il attendait un miracle qui pourrait l'aider à repousser pareil ennemi...

Miracle le roi d'Annùminas attendait et miracle il y aurait. La troupe du général des armées du nord était là.
Ses hommes et lui étaient camoufflés dans des arbres aux alentours.
Les rôdeurs, archers et rangers de la tour de gardes encochèrent leurs flèches.
Ils attendaient le signal.
Les mages préparaient des sorts, Les chevaliers montaient leurs bètes, Les épéistes et fantassins échauffaient leurs bras et se préparaient à tirer les lames hors de leurs fourreaux.
Les capitaines et le général étaient devant, ils allaient guider leurs troupes.

Mes braves ! Aujourd'hui c'est une mort presque certaine qui nous attend ! Mais nous allons braver la mort et à chaque fois qu'elle s'approchera de nous, nous lui offrirons une tête de nos ennemis !
Pour l'Arnor mes frères battons-nous ! Combattons pour les notres qui attendent derrière ces murs !!!!!!!!

Il brandit Nako-Egis, et attendit que les troupes adverses soient à portées de tir et qu'un quart soit passé. Ensuite ils chargeront.

L'armée était encore assez loin, hors de portée de toute flèche, ce qui paru intriguer les hommes d'Annuminas. Ces derniers s'attendait que l'ennemi attaque immédiatement et en force mais ce ne fut pas le cas. Que pouvait-il bien se passer ?

- Mon général, dois-je ordonner ...
- De tenir les positions ! Oui faites le !
Étonné, le lieutenant qui l'avait interpellé demanda toutefois :
- Ne devions nous pas attaquer comme cela était convenu ? Hier l'armée partie à Dale à sans doute attaqué la ville, nous avons du retard.
- Justement, la situation n'est pas celle attendue ; réponse inattendue à une situation inattendue.
- Mais le Mage ...
- Qu'il aille brûler dans les flammes d'Udun. Il m'a mit à la tête de cette armée pour la victoire et il l'aura. Alors faites comme je vous dis ; dites aux hommes et aux orcs de tenir position. Les archets doivent se tenir prêt à tirer. Maintenez l'effet de surprise chez l'ennemi car je ne pense pas qu'il nous accueillera avec gentillesse. Envoyez moi ensuite une vingtaine de soldats et mon cheval. Et attendez que je vous fasse signe.
- Bien mon général !

Et l'homme s'exécuta, ramenant ce que le général désirait. Cependant ce dernier n'eut pas le temps d'enfourcher son destrier qu'une centaine d'orcs arriva du sud, traversant le champs devant la ville d'Annuminas. Tout allait ce dérouler ici ; l'armée ennemie se tenait au nord-est de la ville à environ 500 mètres. A l'ouest la ville d'Annuminas se dressait avec ses haut murs prêts à accueillir l'ennemie. Devant cette forteresse tournée vers l'est un grand désert de verdure, de roches s'étalait sur plusieurs hectares laissant toute place à un combat. Au sud-est, débordant un peu à l'est également, des chaines d'arbres se déroulait prenant en étau toute la partie sud-est du champs de batailles. Et enfin au sud, arrivait un mince groupe de renforts se dirigeant au pas de course vers le gros de l'armée.

Le général grimpa sur son cheval et suivit de vingt soldats, il alla à la rencontre du groupe. Ces derniers expliquèrent qu'ils avaient subit une défaite dans l'un des villages de la comté ce qui justifiait leur retard puis ils rejoignirent les troupes ennemies . Le général quant à lui prit le chemin vers Annuminas.

- Je désire parler à votre roi hommes du Nord, cria ce dernier au pied des portes de la ville. Faites lui savoir qu'il peut se rendre et faire sortir son armée de ces remparts. Nous lui laissons le choix et j'espère qu'il sera reconnaitre un geste d'une telle gratitude. De même qu'il permettre à vos enfants et vos femmes de vivre s'il accepte.

Le général Arg-Therin attendit la réponse.

Taurnil était sur les remparts et avait vu plusieurs rafales de flèches se dirigeaient vers les assaillants sans succès cependant. L'Arnoréen aperçut un guerrier parmi les ennemis s'avancer jusque sous les portes de la ville accompagné d'une vingtaine d'hommes. Il écouta son discours. Golradhir se tourna vers Taurnil comme pour connaitre sa réponse. Nolatari déclara alors à voix haute.

"Nul d'entre nous ne se rendra ! Vous parlez de grattitude en nous laissant sortir de notre belle cité mais croyez-vous que vivre sous le joug d'un envahisseur serait plus grattifiant que de périr au nom de la liberté ?! Non ! Non nous ne nous rendrons pas !"

Le roi regardait l'homme à qui il avait à faire, il reprit.

"Quel est ton nom envahisseur ? Il me sera plus aisé de te retrouver sur le champ de bataille dans les heures à venir."

Le général esquissa un léger sourire et étouffa les dernières paroles de Taurnil dans un éclat de rire qui raisonna dans la plaine :

- Regardez et sachez apprécier, hommes de l'Arnor, le courage de votre roi. Croyez vous qu'il aura le même lorsque sera venue votre dernière heure ? Croyez vous qu'il aura un quelconque remord lorsque vos femmes et enfants perdront un être cher ? Croyez vous qu'il ira mourir à vos cotés dans cette bataille dont la fin est déjà écrite ? Croyez vous réellement qu'il pleura votre cadavre et qu'il chérira vos proches ? J'en doute ! Et, vous devez également en douter ! Je me nomme Arg-Therin, fils d'Arh-Iraham. Souviens toi de mon nom homme car il te hantera après ta mort sur ce champs de bataille.

Donnant un violant coups de harnais à son destrier, il fit demi tour suivit de sa garde retournant auprès de l'armée où il hurla ses ordres :

- Prenez vos arcs archets et suivez moi. Fantassins, regrouper vous ! Tered fait déplacer les engins au nord, on en aura besoin dans la deuxième phase.

Restant toujours à distance d'Annuminas, il prépara ses troupes ; les épéistes se mirent en position d'offensive formant de nombreux bataillons tous dirigés par un capitaine. En avant, quatre lignes de lanciers formèrent un arc de cercle protégeant les épéiste et restant à la même distance, hors de portée pour l'instant des archets. Arg- Therin emmena les archets orcs et hommes à l'est, juste avant de pénétrer dans la forêt et dans un même élan, il dirigea ses archets vers Anuminas. Lorsqu'ils furent à bonne distance, les premières volée de flèches s'échangèrent.

BILAN :

Défenseurs :
- Armée de Taurnil

Renforts:
- Armée d'Erzan

Attaquants :
- Armée d'environ 15 000 ( nombre indéterminé pour le moment) hommes et orcs + Engins sièges (nombre également indéterminée)

Renfort :
- Aucun

Erzàn et ses capitaines regardaient les formations adversaires, leurs positionnement pour tenter de percevoir une stratégie.
Les engins de sièges étant en retrait, il serait dangeureux d'attaquer sans les avoirs neutralisés.
Le général s'adressa aux capitaines :
Leenos, tu vas partir avec le quart de nos archers/rôdeurs et les rangeurs détruires les engins de sièges. Je compte sur toi, si tu échoue on vas tous se faire écraser par celle-ci.
Korto, la moitié des épéistes (260) et des fantassins (150) seront sous ton commandement. Tu vas me désorienter les formations adverses qui avancent.
Vous (en désignant le troisième capitaine), vous resterez avec le reste des archers et rôdeurs et vous lancerez des volées sur les ennemis. Lorsque vous n'aurez plus de flèches, rejoignez-nous.
quand à moi je vais fendre leurs archers avec les chevaliers du Roy et le reste de l'armée.

Ils se préparèrent, fixant des yeux leurs objectifs.
Leenos et son "escouade" attendait patiement que le bal soit ouvert pour attaquer.
Korto attendait le départ de la volée.
Ischunen (le dernier capitaine) prapara la volée, attendant l'ordre du général.

Il fallait se retenir encore un peu. attendre que le combat commence vraiment, et donner sa vie pour les siens.

Taurnil se tut après les paroles d'Arg-Therin mais il se devait de faire honneur à son pays lors de la bataille. Ce général, il l'enverrait brûler dans les Cavernes de Mandos ! Golradhir se tourna vers les arcers positionnés sur les murs de la cité, le Dunedain leva le bras et attendit l'avancée des troupes ennemies.

Nolatari lui cria à ses hommes :

"Mes frères ! Aujourd'hui nous devons nous efforcer de tenir la capitale de l'Arnor ! La capitale des Rois de jadis ! Elendil aurait-il laissé cette cité tomber aux mains d'orques et d'hommes corrompus ? Non! Nous les fiers descendants de Numenor, nous nous battrons pour notre vie et pour la liberté de l'Arnor ! Soyez forts mes frères !!"

Taurnil dégaina sa lame et la brandit vers le ciel. Golradhir patientait toujours, les ennemis progressaient et bientôt...

"Feu !!!" cria-t-il.

La bataille était lancée.

Les chevaliers du roy, Erzàn, et les hommes qui le suivaient arrivèrent à la lisière du bois, vers les archers, ils fonçaient vers eux.
Korto et sa troupe commencèrent à fondre sur l'ennemi sur leurs flanc?.
Quand à Ischunen et les archers, ils sommencèrent à harceler les ennemis à bonne distance de Korto à fin de ne pas le blesser lui et ses hommes.

Leenos et ses hommes éssayaient d'être discret, il s'approchaient lentement des engins de sièges.

Le roi arnoréen et les hommes dans l'enceinte du fort, savaient désormais qu'ils n'étaient plus seuls.

V'ala observa de loin la cité d'Annùminas qui commençait lentement à être assiègée. Elle pouvait voir aussi, même si c'était flou, les mouvements en lisière de ce qui semblait être des hommes d'Arnor.
Son regard revint vite vers le gros des troupes ennemis, composées de fantassins et d'engins de sièges. Peu de cavalerie, visiblement pas de mages. Bien bien, cela s'annonçait plus facile. Elle libéra deux faucons qu'elle envoya un vers Annùminas et un vers la troupe en-dehors de ces murs, proteurs d'un message annonçant l'arrivée des elfes d'Imladris. V'ala reporta ensuite son attention vers l'armée ennemie. Elle ordonna à ses mages d'harceler de leur mieux l'arrière garde, envoya tout les cavaliers faire de même sur le flanc le plus proche, et rapprocha les archers et les guerriers simples du gros de l'armée. Elle-même avait pris ses armes, bien décidée à ne pas rester en arrière.