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 [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir

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Manwë
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Manwë


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MessageSujet: [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir   [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir Icon_minitimeDim 29 Aoû - 19:00

Carte de la Quête:



L'aridité et l'austérité du désert s'évanouissaient au fur et à mesure que les deux cavaliers progressaient vers le Nord. La monotonie du paysage hyptonisait le Capitaine qui trouva ce désert amer et répugnant. Comment pouvait-on vivre en de tels endroits ! Et puis cette chaleur insurmontable, qui pesait sur sa chair alimentait encore plus son inimitié à l'égard de cette terre. À mesure qu'ils se rapprochaient de l'Harnen la chaleur, mélée à une douce brise venue du Nord, devint beaucoup plus supportable notamment pour Golari qui n'avait pas l'habitude de telles températures. Le visage grimaçant et en pleine sudation du capitaine témoignait de l'effort qu'il avait fournir pour accomplir sa mission. Quelle mission !

[...]
Une semaine plus tôt...
- Voilà vous savez tous, capitaine ! C'est cet homme qu'il vous faudra excorter depuis le Harad. Amenez-le à Pelargir et rejoignez ensuite le vieux Gamelin qui se trouvera certainement en sa demeure. N'oubliez pas, restez sur vos gardes car ce n'est pas une mission facile bien qu'elle le soit en apparence. Elle toutefois secrète et vous devrez être seul, m'entendez vous. J'ai dit seul !

- Très bien, mon commandant. Je ne vous décevrais pas.

Golari reçut ainsi une lettre cachetée qu'il devrait remettre à cet inconnu, ce chef du désert, ce prénommé Edinil. Un véritable serpent qui avait attisé sa curiosité, au même titre que l'objet de sa mission. Depuis quand le Gondor s'occupait d'aussi près des affaires du Harad ? Certains soupçons avaient même effleuré ses pensées. En effet, c'était la première fois qu'il voyait le commandant en question et il douta l'espace d'un instant de sa loyauté envers le Gondor. Il accepta finalement cette mission car il s'était engagé et devait honorer son rang actuel.

[...]


Edinil, derrière le capitaine, s'égara un moment dans ses pensées. Son regard aperçut l'Harnen avant d'être éblouit par la lumière d'Arien et le chef haradrim se réfugia dans l'incompréhension qui l'avait saisi en lisant cette lettre. Que pouvait lui vouloir cette homme ? Le nom de Gamelin lui était inconnu. De plus il s'étonna qu'un Gondorien vienne le chercher, un homme qui lui aurait été hostile dans d'autres situations. Pourtant il lui avait accordé un certaine confiance, une confiance candide car il voyait en cet homme de l'innocence. Il n'était que le sous-fifre d'autorités beaucoup plus viles. Ainsi comme il a été dit, cette lettre aiguisa sa curiosité, il jugea l'affaire importante l'amenant ainsi à suivre de son gré ce capitaine.

Suivant la Route du Harad, ils s'apprêtaient dans quelques minutes à franchir l'Harnen, ce fleuve qui avait anciennement été le témoin de nombreux affrontements entre leur deux peuples ; Dúnedains et Haradrims qui faisaient maintenant la paire.

Un peu plus au Nord, sur la rive droite de l'Harnen...

- Voici ! J'entend le sabot des chevaux et je perçois leur silhouettes, ils sont deux comme prévu. Mes informations étaient donc justes et cet homme ne m'a donc pas trompé. Attendons les, ils ne devraient pas tarder.

Celàmbor executa l'ordre d'Elilith et se tint à l'affût. Il vit à son tour les deux cavaliers approcher qui lui seraient restés invisibles s'ils ne montaient pas un destrier. Les deux hommes étaient vêtus d'un tissu qui leur couvrait à la fois le corps et le visage les protégeant certainement des rayons du soleil agressant en ses terres arides. L'assassin ne connaissait pas trés bien le Harad et ne s'y était jamais rendu. Tout ce qu'il savait de cette région se limitait aux rumeurs qu'il avait pu attraper en vol dans les paroles de certains voyageurs, il y a de cela bien longtemps. Mais cela restaient des rumeurs et il était réticent à s'aventurer en de tels endroits...

Les deux cavaliers n'étaient plus qu'à quelques mètres... Elilith savait que l'un deux était un diplomate, un chef du Harad, un homme de puissance qu'il leur fallait capturer ou même abattre. L'homme qui l'avait renseigné l'assura que l'escorte serait minime, l'embuscade facile et qu'un assassin ne serait pas mauvaise compagnie. Ces dires venaient d'être confirmés. Toutefois, en voyant le premier cavalier, elle s'étonna qu'un Dúnedain accompagne l'un des serpents du Harad et retint du bras droit Celàmbor qui allait bondir de leur cachette :

- Ne les touche pas, chuchota-t-elle. Je crains que cette histoire nous dépasse mais nous pouvons toujours nous infiltrer pour en connaître l'origine.

Celàmbor la considéra d'un oeil inquiet et acquiesca finalement d'un signe de tête. Les soupçons de l'elfe grandissaient à mesure qu'ils approchaient ; ses renseignements étaient bien trop précises pour que cette histoire fusse une simple coïncidence. L'elfe et l'assassin s'apprêtèrent donc à surgir devant les deux cavaliers. Ils devaient toutefois paraître le moins hostile au yeux des deux étrangers...
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Elilith Galadriel
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MessageSujet: Re: [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir   [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir Icon_minitimeDim 29 Aoû - 20:11

Tout se passait comme prévu. Et croyez-en l'expérience d'une elfe de plus de deux cents ans, ce n'est jamais une bonne chose. Un plan qui marche parfaitement bien, sans accrocs, lorsque c'est un plan militaire ou d'attaque, ce n'est pas une bonne chose. Déjà parce qu'on ne prend pas en compte les plans qu'auraient pu fait l'ennemi, la façon de penser de personnes présentes et tous les petits imprévus et données inconnues diverses. Alors voir une aussi faible escorte avec la cible, comme le lui avait dit son informateur, c'était anormal. Trop anormal.

Elilith regarda encore les hommes, en plissant légèrement les yeux, ce geste étant autant dû au soleil que pour voir plus distinctement. Elle renifla également l'air, écouta les bruits environnant. Il n'y avait pas de piège. Il n'y avait pas d'odeur, pas de bruit autre que leurs respirations, les deux chevaux, le froissement des vêtements autour d'elle. Alors qu'es-ce qui se passait? Son informateur ne pouvait pas savoir autant de choses précises... C'était impossible! Quelque chose clochait. Voir un Dúnedain avec un serpent du Harad était également étrange. Bon vous me direz, une elfe qui apprécie les nains, c'est... mais bon pour elle c'était une chose différente, très différente.

Là, la situation était trop bizarre. A la base, cette mission avait été simple: elle devait accompagner cet assassin - comment il s'appelait déjà d'ailleurs? Ah oui, Celàmbor - pour trouver plus d'informations sur ce chef du Harad qui, selon un informateur, savait trop de choses sur la Guilde de l'Ombre et les utiliserait contre eux. Cela impliquait à présent de le capturer, voir ce qu'il savait et, les cas échéant, le tuer. Bon, tout ce qu'avait à faire Elilith, c'était trouver cet homme, s'assurer que c'était lui et laisser l'assassin qu'elle avait avec elle faire le reste - c'est à dire voir ce qu'il savait, quel qu'en soit la manière et la partie de l'assassinat. C'est vrai, en tant qu'informatrice, elle n'avait pas besoin de se salir les mains pour la Guilde et ce n'était absolument pas son but. Elle avait accepté de travailler pour eux, d'une certaine façon, mais pas de faire partie de cette organisation. Être informatrice ne voulait que dire "être payée pour ce qu'elle voulait bien dire". Dans ce cas, c'était peut-être un peu plus que ça, mais elle en avait besoin, de l'aventure s'entend.

Elilith avait déjà demander à Celàmbor de ne pas intervenir. Tout ça était, au risque de se répéter, bien trop louche. Eh bien, c'est qu'elle ferait une bien piètre informatrice! Mais tout le monde peut tomber dans un piège, et celui-ci en était un. Quelqu'un voudrait probablement se débarrasser du chef de clan qu'elle voyait passer devant ses yeux, ou bien encore faire en sorte que la Guilde de l'Ombre éclate au grand jour à cause d'un assassinat. En tout cas, il ne fallait pas précipiter les choses.

L'elfe recula quelque peu de leur cachette et se dirigea vers son cheval, faisant signe à ,l'assassin de faire pareil. Il faudrait faire une rencontre avec les "cibles" et découvrir ce qui se passait réellement. Pour ça, ils avaient besoin de paraître amicaux. Ou tout du moins inoffensifs. Une fois sur son cheval cependant, l'arc dans le dos, son épée à sa gauche, elle observa son "compagnon" et grimaça. Bah voyons, avec un gars habillé comme ça, on les prendrait tout de suite pour des personnes offensives. On ne voyait pas son visage à cause de la capuche et il ressemblait vraiment à un assassin. M'enfin, peut-être que sous ce soleil tapant, on prendrait son accoutrement comme une protection contre le soleil?

D'un coup de talons, elle fit avancer Neldor, lui faisant faire un léger détour pour arriver en biais des deux hommes à cheval. Ce serait plus discret, cela ferait comme une réelle rencontre du hasard, où deux voyageurs s'invitaient à deux autres pour un voyage dans la même direction. Au moins, on pourrait demander "Tiens, où allez-vous? mais quel hasard, nous aussi!" Enfin, ce n'était pas vraiment très fin, mais autant faire l'elfe niaise à en mourir et amicale comme pas possible. Ah non, pardon, ça briserait le rêve de bien de personnes de savoir que oui, certains elfes étaient comme ça. Alors autant rester l'elfe noble qu'elle n'était pas. Pourquoi ne pas demander à l'assassin d'être niais?

Un simple coup d'œil sur celui qui la suivait la dissuada d'en faire autant. Lui, avec sa cicatrice aux lèvres et son regard de tueur, jour à l'imbécile heureux? Bah voyons, elle doutait qu'il puisse avoir un talent d'acteur aussi grand pour faire une chose pareil. Et il aurait plutôt l'air d'un imbécile plutôt qu'à un imbécile heureux.

Alors que son cheval était au pas, elle se concentra sur ce qui se passait plus en avant. Grâce au retour en arrière effectué, ils arrivant pas un peu derrière les deux hommes, depuis leur gauche. Ainsi, c'était une rencontre au hasard. Cependant, par prudence ou par réflexe, elle avait sa main libre, qui ne tenait pas les rênes, prête à agir. Mais elle ne pensait pas que les deux personnes quelque peu en avant d'elle ne les attaque, quoique... Elle attendit que l'assassin arrive à son niveau, tout en laissant son cheval aller au pas.


"Tiens-toi prêt. Quelque chose cloche. Soit ils vont savoir qui on est et nous attaquer, soit tout va bien se passer. Quelque chose cloche là-dedans, et je peux te jurer que la personne qui a comploté tout ça va m'entendre!"

Et surtout se voir enfoncer quelques flèches dans le derrière oui! Elilith n'aimait vraiment pas la tournure des évènements. Autant elle avait été excitée d'avoir un peu d'action avec l'embuscade autant cette histoire qui tournait au vinaigre la tendait au plus haut point. Elle avait le pressentiment que quelque chose de mal les attendait plus loin. Es-ce que l'informateur leur avait tendu un piège et était à la solde du serpent du Harad? Ou à la solde de quelqu'un d'autre ne voulant pas se salir les mains? Dans tous les cas, il y avait quelque chose qui se tramait et ça ne lui plaisait pas du tout. Une fois tout ça fini, elle trouverait les responsable et les dépècerait pour se faire une nouvelle armure en cuir. Ne jamais nuire à Elilith, règle numéro un de survie.

Spoiler:
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Celàmbor
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MessageSujet: Re: [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir   [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir Icon_minitimeDim 29 Aoû - 22:22

Caché, j'observais attentivement les deux hommes qui arrivaient. Seulement deux hommes, et un ranger avec un Haradhrim. Tout cela était très louche et sentais le piège. Deux ennemis héréditaires, et surtout seulement deux personnes. La mission avait été simple. Elilith, l'elfe qui se tenait à mes côtés et qui travaillait parfois comme informatrice pour la Guilde des Ombres sans pour autant en être un membre, m'avait expliqué que nous devions capturer un Haradhrim qui, d'après elle, en savait trop sur la Guilde. Rien que cette raison m'avait fait accepté la mission, mais j'avais surtout envie de faire mes preuves aux yeux de la Gilde et surtout de Kaleth lui même. Je ne devais pas le décevoir. Mais à présent que j'étais devant mon ennemi, j'hésitais quand à la tactique à adopté. J'avais pensé tomber sur un chef escorté par minimum une dizaine de guerrier d'élite, mais le manque flagrant d'escorte sentait le guet-apens à plein nez. J'avais beau scruté le chemin de ma vision perçante, il n'y avait rien de louche. Aucun ennemi n'était dissimulé dans les fourrés, ou alors ils étaient assurément bien cachés. J'avais clairement le front du ranger au bout de ma flèche, et seul un fil le raccrochait à la vie. Si je lachais ma corde, ma pointe perforerais son crâne et on n'en parlerais plus. Il mordrais la poussière et capturer le chef serait un jeu d'enfant. Mais Elilith ne semblait pas du même avis, et m'intimait de ne pas attaquer pour le moment. La tension était à son comble, et je tremblais de tout mes membres à l'idée de la capture à venir.

D'où j'étais, je pouvais maintenant apercevoir parfaitement le visage de mes ennemis. Ils semblaient totalement détendu, inconscient du danger qui les menaçait. Je souris cruellement et mes doigt se détendirent doucement. La corde était à deux doigts de partir, mais je me repris et ressera ma prise sur la corde. Ce n'était pas la première fois que je tuais, mais c'était mon premier véritable contrat d'assassinat et de capture. J'avais bien tendu des dizaines d'embuscade dans les montagnes de la Moria aux gobelins auparavant. J'avais harcelé des colonnes de gobelins se déplaçant dans les bois, dissimulés dans d'épais feuillage ou depuis de hauts ravins. Mais tuer un humain était plus dur mentalement. Du moins, je le pensais. A présent que j'étais devant le dilemme, je trouvais le choix plutôt facile à faire. On m'avait payé pour le capturer et tuer son escorte, et je devais accomplir mon contrat, un point c'est tout. Je n'allais pas laisser de bons sentiments me faire échouer. Si je devais le capturer, c'est qu'il y avait une bonne raison. Mais, comme je l'avais dit auparavant, tout cela était louche. Même si l'elfe semblait me prendre pour un imbécile aggresif, j'avais immédiatement compris que tout cela était louche. A l'expression d'Elilith, elle pensait de même. Et puis, si elle voulait me prendre pour un ignorant, tant mieux. J'aurais, si c'était elle la coupable de ce guet-apens, un cas dans ma manche pour l'abattre. Elle me croyais stupide, et lorsque j'utiliserais des subterfuges ou des pièges complexe, elle ne se doutera jamais que j'ai été capable de le créer. Elle me sous-estimait, et c'était tant mieux. Mais un point me dérangeait. Je ne savais quasiment rien d'elle, et comme dit le sage "Le savoir, c'est le pouvoir." Il fallait que j'en apprenne plus. Mais le moment de la questionner n'était pas venu.

Je ne cacha pas ma déception lorsque l'elfe m'ordonna de reculer pour retourner à nos chevaux. Je m'avança vers le mien, qui m'avait été prêté. D'un pelage noir mat, il possédait une lueur dans les yeux, une lueur d'intelligence. Avant même que je ne lui ordonne d'avancer à la suite de d'Elilith, il avait déjà emboité le pas à son cheval. Elle voulait s'approcher de la cible, j'en étais maintenant sure. Surement pour obtenir l'air de rien des information et trouver où était le piège. Il fallait que j'ai l'air le plus naturellement sympathique possible. Je retira ma capuche et cligna plusieurs fois lorsque la lumière agressa mes yeux soudainement. Maintenant, je devais calmer mon corps, qui, tendus au plus haut points, démontrait à un regard aguerri que je n'avais pas de bonne intentions. Je tenta de chasser de mes yeux le regard empli de violence que je gardais habituellement pour le remplacer par un regard vide, comme légèrement stupide. Quand à ma cicatrice sur la lèvre, je ne pouvais rien y faire. Je rangea mon arc dans mon dos et vérifia que mon épée était bien maintenue par son fourreau. Je dégaina ma dague et la cacha dans ma manche droite avant de retirer son fourreau et de le ranger dans une poche intérieure. Quand à mes couteaux de lancer, je rabattis un plis de ma tunique au dessus, les cachant parfaitement bien.

J'étais prêt à une quelconque agression, mais il ne semblait pas que combattre était dans les plans actuels de ma coéquipières. Malgré cela, elle ne tenait les rêne que d'une main, l'autre semblait prêtes à dégainer une arme à une vitesse folle. Maintenant que nous avions bougé, nous pouvions "aborder" le groupe ennemi sans problème. Arrivant par l'arrière, la rencontre semblerait parfaitement "hasardeuse". Je n'avais jamais été bien compétent pour obtenir des informations grâce à la parole, et préféra me taire pendant que l'elfe parlerai. J'étais plutôt du genre à obtenir mes informations par la force. Après tout, un prisonnier avec un bras en moins pouvait toujours parler, pas vrai ? Le ranger ne ferait certainement pas le poids avec moi au corps à corps, et quand aux chef Haradhrim, je m'assurerais de ne pas trop l'abîmer si nous devions combattre. La voix claire et calme d'Elilith me sortit de mes songes.

-Tiens-toi prêt. Quelque chose cloche. Soit ils vont savoir qui on est et nous attaquer, soit tout va bien se passer. Quelque chose cloche là-dedans, et je peux te jurer que la personne qui a comploté tout ça va m'entendre!

Je lui fis signe de la tête que j'avais compris avant de rajouter d'un ton calme :

-S'ils nous attaquent, ils signent un pacte avec la mort.

Je souris cruellement et la lueur de violence passa dans mes yeux avant que je ne continue.

-Sinon, je te laisse parler. Je ne suis pas très habile avec les mots et je risquerais de commettre une erreur. Fais moi passer pour quelqu'un de simple je te pris. Ainsi, mes paroles, rares seront-elle, seront moins risqués s'ils pensent que je suis un simplets.

Je ne rajouta rien et fixa à nouveau mes adversaires. Peu habitué au soleil, je devais plisser mes yeux pour mieux voir. Nous y étions presque. Dans moins d'une minute, ce serait quitte ou double. Je frémis d'impatience et mon cheval accéléra légèrement le pas. Tirant doucement sur les rênes de la main gauche, je le ralentit, me remettant à la hauteur d'Elilith. J'étais prêts à réagir à toute action violente tout en gardant un visage des plus sympathique et même un peu stupide. Ces pauvres gens ne se douteraient de rien lorsque l'heure de les tuer sera venue, lorsque je leur aurais arraché toute leurs informations.
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Golari
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MessageSujet: Re: [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir   [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir Icon_minitimeMar 31 Aoû - 2:02

J'étais plongé dans mes rêves où je me décrivais d'innombrables scénarios catastrophiques où le Gondor aurait des chefs corrumpus, où le Harad avait pris du pouvoir sur Gondor. Depuis quand les hommes du Harad et les Gondoriens étaient alliés? Je surveillais le chef haradrim mais après quelques heures de route je cessa. Il avait réussi a gagner ma confiance et de plus, il était silencieux, il ne posait donc aucun problème ni de question embarrassante. Peut-être manigancait-il quelque chose? Avant que je puisse lui parlé il déclara avant moi:

-Je crois que nous devrions prendre une pause car nos chevaux sont très fatigués.

Edinil avait raison, nos chevaux devaient être épuisé après un jour et une nuit de galop avec seulement quelques pauses. Il ne fallait surtout pas les épuisés complètement ou même les tués. Mais Je n'étais pas très content car en chevauchant, l'air frais raflais mon visage et mon corps ce qui me refroidissait un peu car dans ce pays, la chaleur était insupportable. J'était de beaucoup adapté au climat du Gondor si bon, si parfait et même des grands froids, j'y était habitué. Quel peuple voudrait vivre ici, où il y a peu d'arbres, et d'eau? Pourquoi des gens décidaient de restés vivre ici où l'on doit de battre pour la nourriture? Toutes ces questions me traversaient l'esprit. Alors que mon cheval ralentissait, je préparait les réserves pour lui et bientôt je fus arrêté complètement. je sautais en bas de Falab, mon cheval tout noir avec une grosse tache blanche sur le front. Dès que j'eus fini de l'abreuver, je dis à l'Haradrim:

-Pause de quinze minutes et après on repart, il vaut mieux ne pas s'attardait sur ces terres maléfiques. Tes confrères sont plutôt violent.

Je n'aimait pas particulièrement les Haradrims car il y a longtemps, pendant la fameuse guerre de l'anneau, ils avaient tués mon aïeul Halbarad, un Dùnedain ami d'Aragorn l'aïeul à sa majesté Valarion, Haut-roi du royaume réunifié. aussitôt assis, je me vêti de ma cape et mon capuchon pour me protèger du Soleil brûlant. Je ferma les yeux et pensais à ma famille qui m'attendais à Minas Tirith. Bientôt, je m'endormis. je fut brusquement réveillé par Edinil qui me dit que les quinze minutes s'étaient écoulés. Nous repartîmes de plus belle au galop sur nos chevaux. Je décida de surveillé un peu plus l'environnement pour discerné le moindre son ou mouvement dans le désert. Nous galopions à toute allure suivi de du chef lorsque qu'il entendis des bruits de sabots. Je sortit son épée de son fourreau comme l'éclair au cas ou ils seraient des ennemis. Étant un capitaine des rangers j'était certe un meneur d'Hommes accompli mais j'étais aussi un ranger aguerri. La rencontre était imminente. Je ralenti Pour leur parlé lorsque...


Dernière édition par Golari le Mar 31 Aoû - 18:01, édité 5 fois
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Edinil
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MessageSujet: Re: [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir   [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir Icon_minitimeMar 31 Aoû - 14:02

Nous avancions dans le sable fin du désert, sur nos chevaux respectifs et à une distance qui montrait que la confiance n’était quand même pas encore tout à fait présente. Je ne savais pas vraiment ce que l’on me voulait, je ne savais pas non plus où nous allions. Mais je continuai d’avancer avec un homme d’une race totalement différente de la mienne.
Je n’étais encore jamais allé au-delà de la dune d'Eriaz'Kol, lieu tragique de mon enfance, que nous avions pourtant déjà passé depuis une heure environ. Je savais que nous devions aller encoreau-delà, au-delà des limites du désert, au-delà de ce que je pouvais imaginer dans mes rêves. Traverser le puissant fleuve Harnen et quitter ma terre natale. Comment les gens allaient-ils réagir à ma venue en leur terre ? Allais-je au devant de la mort et donc perdre la vie loin du désert et de mon clan ?... Tant de questions qui n’ont pour l’instant toujours pas de réponses.

A mesure que nous avancions, mon cheval ralentissait. Je compris au bout d’un certain temps, car je ne m’y connaissais pas en matière de chevaux, que celui-ci était très fatigué, et que la chaleur du désert, et la difficulté du terrain le vidait de ses forces rapidement. Rien ne vaut un bon chameau dans le désert, pensais-je.


-Je crois que nous devrions prendre une pause car nos chevaux sont très fatigués, dis-je au gondorien qui se trouvait devant moi et à qui je n’avais adressé la parole depuis le départ du village.

Il regarda alors son cheval et vit qu’il était en effet presque exténué et essoufflé. Il attrapa un sac et sauta au bas de son cheval. Puis il me répondit :

-Pause de quinze minutes et après on repart, il vaut mieux ne pas s'attarder sur ces terres maléfiques. Tes confrères sont plutôt violents.

Je lui lançai un regard glacial, pour qu’il comprenne que les insultes envers mon peuple et ma race, il devait les garder pour lui. Sur ce je descendis à mon tour de ma monture et la fit manger. Ce soldat n’était pas du Gondor pour rien. Il se pensait chef de notre petite compagnie et pensait que la mort serait loin de lui si nous quittions au plus vite l’étendu de sable qui m’abritait depuis mon plus jeune âge. Nous avions un point de vue différent sur le terme « danger ».
Après avoir manger, mon cheval émit un hennissement, comme pour me demander ou me supplier. Je déduisis de son essoufflement et de sa langue pendante qu’il avait très soif.


-Ne t’inquiète pas fier animal, l’eau est proche, lui dis-je comme pour lui répondre.

Je me retournai ensuite et aperçu mon « compagnon », euh… Golari. Celui-ci c’était endormit et se reposait tranquillement. Lui qui une quinzaine de minutes plus tôt parlait de violence et d’embuscades dans le désert. Je souris et compris que le désert et la chaleur n’étaient pas le meilleur climat pour un homme du pays du Nord.
Soudain une brise plus forte que les autres fouetta mon visage. Je remis mon chèche devant ma bouche et mon nez pour me protéger du sable. Je m’avançais alors vers ce Golari qui était encore plongé dans ses songes. Passant à son côté je lui donnais une tape forte sur l’épaule.


-Les quinze minutes sont passées et le vent se lève. Je n’aimerais pas tombé dans une tempête de sable, il vaudrait mieux arriver rapidement au fleuve. Qui plus est, nos chevaux sont assoiffés.

Nous remontâmes alors tous deux sur nos chevaux et repartîmes au galop. Même si nos chevaux avancèrent avec difficulté dans le sable, nous arrivâmes au fleuve plus rapidement que prévu. Le pont était devant nous. Je vis alors Golari songeur qui regardait autour de lui. Je me concentrai donc, et entendit le bruit de hennissement. S’ils étaient agressif ou s’ils nous suivaient, nous les aurions repéré ou ils se seraient fait plus discret. Mais par précaution je resserrai ma main sur le bois de ma hallebade.



[HRP= Golari, tu ne dois pas me faire dire des choses sans qu'auparavant j'ai posté un message avec les mêmes paroles. SVP regarder vos fautes d'orthographes aussi (Golari et Cel)]
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Elilith Galadriel
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MessageSujet: Re: [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir   [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir Icon_minitimeMar 31 Aoû - 19:18

Elilith venait de parler que déjà l'humain lui répondait. Signer leur pacte de mort? Bah voyons, si ce n'est pas avoir la grosse tête ça! Il ne connaissait pas l'ennemi, avait reçu un minimum d'informations sur ce dernier et ils ne connaissaient rien sur la personne qui l'accompagnait. Dans tous les cas, s'ils devaient combattre, malgré la force quelle qu'elle soit de l'apprenti assassin, ils n'étaient pas forcément en bonne posture. Kaleth l'avait prévenu: Celàmbor était un assassin longue distance, quant à elle, elle a toujours été plus habile à l'arc qu'avec son épée, bien que son ouïe et son équilibre lui aient toujours servi en corps à corps. Mais aucun doute, contre une personne habituée plus qu'elle à manier une épée, elle n'aurait que peu de chance de s'en sortir. Et l'assassin était dans le même cas.

Pendant qu'elle y réfléchit, l'elfe jeta un coup d'œil vers son compagnon et vît avec un certain plaisir que ce dernier avait baissé sa capuche et tentait tant bien que mal de paraître aussi monotone et idiot que possible. Ses armes étaient cachées, seul son arc était visible. Ils pouvaient facilement passer pur un couple d'archers ou de chasseurs qui étaient allés dans le désert, peut-être pour en découvrir la faune, la flore (qu'elle flore?) ou dieu seul sait quoi encore. L'excuse viendrait facilement si elle en aurait besoin. Même la cicatrice du jeune homme pouvait sembler avoir été faite par accident, alors qu'il jouait avec un couteau dans la bouche. Bien, ça sublimait l'idiotie du personnage.

Peu après qu'elle lui lance ce regard furtif pour l'observer, il reprit encore la parole. Comme quoi il n'allait parler que peu. Bah voyons, alors pourquoi es-tu entrain de parler présentement? Ils n'étaient pas loin de leurs deux "cibles" et elles auraient pu l'entendre, surtout si ils avaient des oreilles comme celles d'Elilith. Mais c'était une chose rare, alors elle ne pensa pas plus loin, ayant simplement un sourire moqueur lorsqu'il dit qu'il voulait se faire passer pour un simplet. Ne l'était-il pas déjà? Il ne pensait qu'à tuer, torturer et user de sa force depuis tout à l'heure, sa façon de penser n'était qu'unilatérale, cela faisait donc de lui un simplet. Mais bon, peu-être qu'il voulait tenter de jouer l'imbécile heureux, ce qu'elle en était sûr à présent, il réussirait à perfection, s'il laissait ses pulsions meurtrières un peu de côté.

Alors qu'il allaient rejoindre les deux hommes qui s'étaient arrêtés depuis une petite quinzaine de minutes, l'elfe entendit qu'ils repartirent au galop, ce qui tira un grognement de la part d'Elilith. Pauvre chevaux qui, sous cette chaleur étouffante, dussent courir à toute allure pour leur maîtres incapables. La jeune femme s'excusa envers les animaux, leur faisant un signe réconfortant, avant de mettre Neldor au trot. Non, elle ne pouvait se résoudre à mettre leurs chevaux au galop, de plus cela les rendrait suspect aux yeux de ceux qu'ils poursuivaient, et dans le sable le galop ne servirait à rien, leur chevaux se fatiguant, s'enfonçant et se glissant tant, qu'un trot rapide irait presque plus rapidement que le galop.

Alors que leurs chevaux trottaient tranquillement à la poursuite de leurs cibles, l'elfe se mit presque à regretter de ne pas être venue ici plus tôt - et surtout seul sans soucis de complot à trimballer avec elle. C'est vrai, le désert avait son charme: c'était calme, vide et beau. Oui, les dunes couleurs beiges avaient leur beauté hostile, le soleil meurtrier était presque plaisant sur sa peau, et le silence conféré par ce paysage lui donnait un plaisir infini pour son ouïe très sensible. C'est vrai, n'entendre que les chevaux hennir, marcher sur le sable - ce qui faisait un doux bruit estompé - ou même sa propre respiration était quelque chose de plaisant, comparé aux villes où tout bourdonnait, tout le temps, quelque soit l'heure... Mais en même temps, le désert avait son côté repoussant. Manque de faune et de flore, manque de nourriture, manque de boisson. Mais le soir, elle le savait, c'était ici que les étoiles étaient les plus belles. Se reflétaient-elles sur le sable parfois?

C'est ainsi, qu'aux abords du fleuve et de son pont, alors qu'Elilith avait déjà entendu l'écoulement de l'eau depuis un petit moment, elle entendit le galop devenir léger trot, puis encore un pas, et encore le bruit du métal contre son fourreau. Oh, ils avaient été repérés. L'un semblait traiter l'information de leur arrivée imminente comme une menace, alors que l'autre semblait plus calme, bien que méfiant. Oui, le bruit de frottement sur une surface ne trompait pas, ils se méfiaient d'eux. C'est ainsi, qu'avant d'être en vue, la jeune femme relâche ses muscles et posa sa main libre sur la cuisse, comme si elle ne se méfiait point de e qui l'attendait pus rien, comme si elle-même ne ressentait ou ne présentait aucun danger. Elle espérait simplement que l'assassin derrière elle comprenne ce qu'elle était entrain de faire.

Au bout d'un petit moment, toujours au trot rapide, ils arrivèrent au fleuve, plutôt au pont, où les deux cavaliers adverses s'étaient arrêtés, probablement parce qu'ils étaient trop concentrés par les deux cavaliers qui leur arrivaient dessus. C'est avec un sourire qu'elle masqua rapidement qu'elle remarqua que les deux hommes, avec leurs montures qui semblaient assoiffées - pauvres d'elles. Pourquoi avoir mit ces pauvres choses au galop? -, bouchaient le passage du pont, pas assez large pour laisser passer plus de deux chevaux côte à côte. C'était donc une bonne excuse pour s'arrêter et entamer la conversation. C'est également avec un certain amusement qu'elle remarqua que c'était le Dunédain et non le serpent du Harad qui avait sortit son arme. Comme quoi, le premier était plus nerveux loin de chez lui alors que le second avait certainement un sentiment de sécurité et de pouvoir ici, dans le désert, lieu où il avait grandi. Mais cela changerait bientôt, il se sentirait dans l'insécurité la plus totale une fois les limites du désert franchies, ou même une fois les limites de son territoire à lui et son clan franchies. Il serait perdu, ne saurait plus où aller. C'était un sentiment horrible et plaisant à la fois, ou tout du moins c'est ainsi que l'elfe l'avait ressenti il y a plusieurs années.

A l'approche du pont, Elilith mit d'abord Neldor au pas, puis l'arrêta non loin de leurs cibles, prenant tout le long un air quelque peu contrarié et énervé à la fois. Son regard passait de l'un des hommes à l'autre, semblant dire "poussez-vous un peu" ou "je savais pas qu'il y avait autant de trafic dans le désert...". Elle fit alors mine d'être choquée devant l'arme qu'ils pointaient devant elle, puis dit d'un ton choqué:

"Pourrais-je savoir pourquoi vous restez au milieu de ce pont, bloquant le passage à des voyageurs avec cet air menaçant et votre arme sortie de votre fourreau? Vous ne voulez tout de même pas nous demander par la force de payer le passage, si?"
Elilith eût un sourire malicieux sur les lèvres, faisant bien sûr dans le sarcasme. Elle se moquait intentionnellement de ceux qui lui faisaient face. C'est vrai, quelqu'un qui vous suivait intentionnellement et vous était hostile, ferait-il de l'humour (ou plutôt de la provocation? Vous savez, Elilith n'a pas une bonne définition de l'humour) avec vous? Non, cela devait paraître comme une rencontre purement hasardeuse, et l'elfe savait qu'agir ainsi ne pouvait que l'aider, plutôt que de demander tout de suite "D'où venez-vous? Où allez-vous? Pourquoi êtes-vous sur ce pont?" comme à un interrogatoire. Ce serait trop suspect, cette rencontre devait être crée par le hasard. Ou tout du moins en avoir l'apparence.

Faire illusion. Mot d'ordre du moment.
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Celàmbor
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MessageSujet: Re: [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir   [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir Icon_minitimeMer 1 Sep - 12:21

Alors que nous allions rattraper nos deux ennemis qui s'était arreté faire une pause, j'entendis de nouveau un bruit de galop. Plissant les yeux pour mieux voir, je distingua dans l'air surchauffé du désert nos deux cibles à cheval, partant à un galop rapide vers le pont. Les sabots de leurs chevaux s'enfonçaient dans le sol, ralentissant considérablement leur allure. Nous allions presque aussi vite qu'eux en maintenant un trot soutenu, et nous aurions vite fait de les rattraper. Ils devront obligatoirement faire une pause pour abreuver leurs cheveux par cette chaleur toride, et, faute à leur empressement, leur montures seront rapidement fatigué. Le début de la "rencontre" était proche.

Je jeta un coups d'oeil à l'elfe. Je n'aimais pas la suffisance dans son regard, ni le mépris que je lisais envers moi. Elle me prenait visiblement pour un véritable simplet, comme le sourire moqueur qu'elle avait laissé fugacement échappé sur ses lèvres lorsqe j'avais dit de me faire passer pour un simple me l'avait prouvé. Parfois, je sentais le besoin de lui dire le fond de ma pensée, à cet arrogant elfe qui se croyait supérieur à moi. Mais à chaque fois, je me souvenais de ce dicton qui disait que sous-estimer un potentiel ennemi, c'est creuser sa tombe d'avance. Je savais qu'elle était forte, tout dans ses gestes et ses réactions me le confirmait. Mais il n'empêchait que cette "vantardise" m'énervait au plus haut point. Je me surpris à penser que si un jour on m'ordonnait de la tuer, je le ferais sans pitié.

Je devenais de plus en plus violent, j'en étais conscient. Une personne me déplaisait un peu trop et je songeais déjà à lui ôter la vie d'une flèche ou d'une lame entre les omoplates. Je savais pertinnement que cet violence sommeillait en moi depuis longtemps, et que depuis que j'étais entré dans la Guilde, je me sentais moins coupable à la laisser parfois s'exprimer. Il fallait que j'aprenne à mieux me contrôler, car cela pourrait m'apporter des ennuis. Au moins, j'apprendrai en écoutant l'elfe la diplomatie, chose que malheureusement mes parents ne m'avait pas enseigné lorsque je vivais avec eux. Là où nous habitions, il fallait mieux savoir tenir une arme et s'en servir que maîtriser les mots sur le bout des doigts pour survivre. Mais cette situation était révolue, et je devais apprendre un minimum de diplomatie. Un jour peut être aurais-je besoin d'aide et des liens tissés "diplomatiquement" me sauveraient la vie. Mais revenons à notre sujets actuel.

Je vérifia que ma dague était bien dissimulé dans ma manche et que mes couteaux de jets étaient bien invisible aux yeux d'une tierce personne. Mon arc sur le dos et mon épée à la ceinture pourrait me faire passer pour un soldat, ou alors simplement un chasseur ou bien même un archer, je ne savais pas trop les coutumes du pays où nous étions. Quoi qu'il en soit, je ferma les yeux, et commença à inspirer profondément avant d'expirer lentement l'air. Mes muscles se détendirent au fil de ma respiration, et lorsque je finis de me calmer, j'abhora de nouveau le visage d'imbécile d'auparavant. Voilà, tout était prêts, maintenant, seul le destin pouvait nous arrêter.

J'aperçus au bout de quelques minutes le pont, et bénit le destin en voyant comment nos ennemis s'était mis. A eux deux et leurs montures, ils bouchaient totalement le pont. Parfais, l'argument pour lancer la discussion était établi. Je me retins de rire de cruauté en remarquant le Haradhrim plus calme que son compagnon. Il devait penser qu'il était le maître du désert, et que personne n'oserait l'attaquer ici. Quelle erreur... Dire qu'il ne se doutait pas que nous étions ici simplement pour le capturer, lui extirper des informations et après le tuer. Mon visage habbituel, un savoir un masque froid mais cruel faillit se remettre sur ma figure, mais je me retins et conserva mon air idiot. Le Dunedai pointait son arme vers nous, et semblait prêts à nous combattre. Bon réflexe, mais inutile si on ne connaît pas vraiment son ennemi. Ce que j'appréciais dans ce métier, c'était le côté chasseur. Nous connaissions le plus souvent notre cible et ne nous trompions pas en visuel, alors qu'elle ignorait notre existence ou ne savait pas qui nous étions. Et le côté traqueur aussi me plaisait. Suivre son ennemi des heures, parfois même des jours entiers, avant d'enfin mettre un terme à sa vie rapidement.

Je ralenti mon cheval au pelage noir en même temps que ma coéquipière rallentissait le sien. J'eus une brève pensée pour la pauvre bête que je montais. Me donner un cheval au pelage noir pour aller dans le désert, c'est horrible pour l'animal. Le noir garde la chaleur, et la pauvre créature devait mourir de chaud. Alors qu'Elilith pris un air choqué, je pris une écuelle d'eau, descendit de ma monture et donna la boisson à mon cheval avant de regarder nos ennemis d'un regard le plus dénué d'intelligence possible. Imitant à la perfection la personne outrée, l'elfe pris la parole :

-Pourrais-je savoir pourquoi vous restez au milieu de ce pont, bloquant le passage à des voyageurs avec cet air menaçant et votre arme sortie de votre fourreau? Vous ne voulez tout de même pas nous demander par la force de payer le passage, si?

Je continua de regarder d'un regard vide le ranger et l'homme du Harad, tout en jubilant intérieurement. Elle jouait son rôle à merveille. A présent, les bases de la discution étaient jeté, et il ne me restait plus qu'à laisser Elilith faire. Je me sentais un peu inutile mais je savais que ce n'était que passager. D'après ce que j'avais compris sur elle, elle utilisait un arc et préférait tuer de loin plutôt que de près. Moi, j'étais polyvalent. J'avais bien sur une préférence pour l'assassinat de loin, mais je me débrouillais tout de même au corps à corps, et je pouvais assurément donner du fil à retordre à des bons escrimeurs. Alliant parade et esquive, attaque directe et coups bas, j'avais un style de combat assez différent mais efficace tout de même.

Je m'avança vers nos deux cibles et me posta à côté d'Elilith, comme si je voulais montrer ma présence avec une bête fierté. J'avança un peu la machoire inférieur, et mon masque d'imbécile fut parfais. Il ne me restait lus qu'à attendre, et c'est ce que je fis.


Dernière édition par Celàmbor le Mer 1 Sep - 19:33, édité 3 fois
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Edinil
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MessageSujet: Re: [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir   [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir Icon_minitimeMer 1 Sep - 15:14

Le bruit se rapprochait de plus en plus, le gondorien à mon côté devait l’avoir entendu plus clairement que moi. Je n’avais donc pas besoin de parler pour lui faire remarquer la présence de potentiels adversaires. Nous retournâmes donc nos chevaux et cela tombait bien, nous bloquions l’entrée du pont. Nous n’avions plus qu’à attendre.
Cela ne dura pas longtemps avant que des silhouettes apparurent. Elles étaient deux, deux personnes pour une attaque ? Non, mes soupçons étaient bien fondés sur le caractère "passif" de l’ennemi. La température était tellement élevé, que les deux personnes avançaient dans une sorte de flou, du à la grande chaleur qui emplissait le sable, comme l'air. Un air lourd auquel je m'étais habitué au cours de ces longues annés et auquel je devrait bientôt dire aurevoir, peut-être pour toujours.

Les deux silhouettes arrivèrent rapidement sur nous, malgré le fait qu’elles n’avaient pas lancé leurs chevaux au galop. Je pus alors les distinguer. Les voyageurs avançaient au trot, l’un à côté de l’autre. Il y avait un homme, au visage plutôt irréfléchi qui n'inspirait pas la peur, avec une cicatrice imposante sur la lèvre et qui portait des habits d’une forme peu commune. Celui-ci, avait l'air d'un homme étrange et pas très intelligent si on regardait bien la forme allongée de son menton. Cependant, la noirceur de son regard me rappela la fougue d'un guerrier sans grande pitié. Mais peut-être me trompais-je?
La seconde personne était une femme, aux traits fins, ses yeux recelaient une grande force glacial, farouche et sauvage. Ses cheuveux portaient sur eux la couleur d’or du désert et du soleil. Une chose me troubla et mon regard s’arrêta sur cela un moment. Elle avait un petit côté humain , cependant, la forme de ses oreilles pointant vers le ciel me fit penser aux anciennes légendes harads. Une elfe. La première rencontre troublante que je fis dans mon voyage et je n'avais même pas encore traversé le fleuve. Le reste de mon périple se révélait prometteur.


-Pourrais-je savoir pourquoi vous restez au milieu de ce pont, bloquant le passage à des voyageurs avec cet air menaçant et votre arme sortie de votre fourreau? Vous ne voulez tout de même pas nous demander par la force de payer le passage, si?

Ces paroles me firent sourire. L’air hautain qu’avait prit l’elfe tout d’un coup, et le changement soudain des traits de son visage me surpris. Je descendis alors de mon cheval, et me retournant, je l’attachai au pont pour qu’il boivent. Je fis signe au guerrier de Gondor qui m’accompagnait de faire de même et lui chuchota en passant qu'il n'y avait pour l'instant, à mon sens, rien à craidre d'eux. Je revins ensuite au prêt de l’elfe, sans mes armes, que j’avais laissé sur mon cheval.

-Alors ? D’après vous ? Suis-je un voleur ? Ou un assassin peut-être ? lui dis-je avec un sourire sarcastique. Si nous vous avons offensé moi et mon compagnon, je m’en excuse et croyez moi je me rend compte de notre erreur. Nous voulions juste abreuver nos chevaux et nous étions sur nos gardes.

J’éxaminais encore l’elfe qui, pour moi, était une curiosité et j’avais du mal à cacher une sorte d’euphorie. Quand je raconterai cela à mon clan, pensais-je. Cette nouvelle rencontre me donna envie de continuer mon voyage, peut importe les dangers que j’affronterai. L’apparition de cette elfe réveilla ma curiosité envers le monde que j’avais perdu depuis que j’étais devenus chef de clan.
Cette envie prit le pas sur moi et m’approchant d’elle, je lui tendis la main pour l’aider à descendre, même si d’après les armes que j’apercevais sur elle, elle n’en avait pas besoin.


-Si je ne vous retarde pas, j’aurais quelques questions à vous poser sur votre présence en nos terres arides et désertiques. Votre ami peut se joindre à nous s'il le souhaite ou que vous ayiez encore quelques soupçons sur la nature pacifique de notre rencontre. lui demandais-je.

J'avais oublié de demander l'avis du soldat qui se trouvait avec moi, mais sur le moment, cela ne m'avait pas paru très important. De toutes façons, j'avais soif et les chevaux aussi. Et cela ne m'aurait pas étonné si lui aussi était assoiffé.
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Golari
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MessageSujet: Re: [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir   [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir Icon_minitimeMer 8 Sep - 2:37

Cette elfe me paraissait très arrogante, ce que je n'aime cette pas caractéristique chez une femme. Je lui envoya tout de suite un regard furieux après qu'elle aille lancée ces paroles défiantes. Aussitôt, Edinil descendit de son cheval et me fis signe de faire de même. Je ne me débrouillait pas mal sur un cheval mais je me sentais plus en contrôle pied à terre. Alors que je regardais ces deux personnes, je vis que la femme étais une elfe. Elle avait les cheveux courts ce qui étaient assez rare pour une elfe. Elle portais également une armure complète en cuir. L'elfe avait aussi des yeux très spécial ce qui ne m'aidait pas pour continuer de la regarder froidement. Je posa alors mon regard sur l'autre personne. Il était un homme car je vis qu'il n'avait pas d'oreilles pointures. Il était habillé de blanc de la tête aux pieds. Je me demandait ce que'un homme et une elfe pouvait bien faire en Harad.

Je détacha mon regard pour le poser sur mon fourreau et y rangea mon épée. J'avais besoin de mes deux mains pour débarqué de mon cheval Falab. Rendu à terre, Edinil me frôla et me chuchota et j'entendis qu'il ne fallait pas les craindre selon lui. Ma mission était très importante et je ne devait pas faillir. Il ne fallait pas que je baisse ma garde. Je laissa ma main sur la poignée de mon épée mal forgée. S'ils décidaient de nous attaqués je ne tiendrais pas longtemps avec cette épée de mauvaise qualité. La pensée de devoir allé m'acheter une nouvelle épée chez Thor me traversa l'esprit mais je me reconcentris sur nos deux personnages. J'écouta alors l'Haradrim dire:

-Alors ? D'après vous? Suis-je un voleur? Ou un assassin peut-être? Si nous vous avons offensé moi et mon compagnon, je m'en excuse et croyez moi je merend compte de notre erreur. Nous voulions juste abreuver nos chevaux et nous étions sur nos gardes.

Je resta là, où j'étais avec ma main prête a sortir mon épée de son fourreau. Il ne faut pas se le caché, les elfes sont d'habitudes jolies et celle-ci l'était. Le chef du le remarqué car il s'approcha d'elle et lui tendit la main, eux qui étais peut-être hostile.

Je resta donc à bonne distance et s'il y aurait un combat je devrais donc sortir mon arc pensais-je. C'est ce que je fis lorsqu'Edinil dit:

-Si je ne vous retarde pas, j'aurais quelques questions à vous poser sur votre présence en nos terres arides et désertiques. Votre ami peut se joindre à nous s'il le souhaite ou que vous ayiez encore quelques soupçons sur la nature pacifique de notre rencontre.

Alors le chef haradrim avait l'intention de leurs posés quelques questions. Il me devançait, il devait donc en connaître pas mal sur l'interrogation s'il avait pris l'initiative. Je ne me risquerait pas à les interroger car ce n'était pas mon genre. Je devrait plutôt les surveillés d'encore de plus près car ça serait leur dernière chance de s'enfuire s'il le souhaiteraient. Il leur restait encore l'autre choix; dialoguer comme de vrais gens intelligents. Dans un seul des cas, soit celui du dialogue, je ne serais présent. Je prépara une flèche le plus discrètement possible pour ne pas les alertés et j'attendis la réponse de l'elfe ou celle de l'homme peut-être...
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Elilith Galadriel
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MessageSujet: Re: [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir   [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir Icon_minitimeMer 8 Sep - 13:29

Alors qu'Elilith et son compagnon étaient entrain d'arriver sur le pont, l'elfe sentit le regard du serpent du Harad aller sur elle. Ses yeux, ses cheveux et enfin ses oreilles. Ce n'était pas étonnant, car il n'avait probablement jamais dû voir un elfe, que cela soit de près ou de loin. Tout au plus, il aurait pu en entendre parler. Mais c'est vrai, les elfes qui affectionnaient tant les bois et fuyaient déjà les grandes villes, que feraient-ils au beau milieu du désert, je vous le demande? Il n'y a rien, si ce n'est la paix, le silence, le soleil et le sable. Et il faut dire qu'à part Elilith, il n'y avait pas grand monde dans son peuple pour chercher quelque chose du genre. Et le pire, c'est qu'elle n'était même pas là pour ça.

Quant au Dúnedain, il l'a regarda d'un air furieux. Oh, qu'avait-elle fait encore? Es-ce qu'ils ne savaient pas faire la différence entre de l'énervement, de l'outrance et de la vantardise? Ou alors n'avait-elle pas été assez claire dans ses expressions? Ah, elle se croyait pourtant meilleure comédienne, dommage! Cependant, le Dúnedain semblait mal à l'aise, n'osant plus la regarder dans les yeux. Es-ce que son regard bleu glacé lui faisait peur? Ou bien étais-ce autre chose? Cependant, ce qu'elle perçut, c'est qu'il ne leur faisait pas confiance, alors que le serpent du Harad, lui, était confiant.

Qui voulez-vous trompé en chuchotant? La jeune elfe avait une ouïe sur-développée, de telle sorte qu'elle pouvait tout entendre, même le plus faible bruissement. Ainsi, le serpent du Harad ne les pensait pas dangereux. Vrai dans le sens où Elilith, en ce moment, n'avait que l'intention de discuter, de comprendre, mais pour Celàmbor, rien n'était moins sûr. Elilith avait remarqué que l'humain était de sang chaud, violent, imprévisible. C'est peut-être pour cela qu'elle s'amusait tant à le taquiner, le provoquer: c'était comme jouer avec un feu qui pouvait vous brûler à la figure à tout moment. Mais en ce moment, ils n'avaient absolument pas besoin de ça. Ils avaient besoin de diplomatie...

Alors que l'humain était descendu de son cheval peu après le serpent du Harad, Elilith le fixa alors qu'il s'approcha d'elle, désarmé. Il n'avait vraiment pas de crainte de se faire attaquer, ce qui était un bon point, un excellent point même. De plus, il semblait fasciné par la pointes de ses oreilles, et il avait de la peine à cacher son excitation. C'est limite s'il ne sautait pas d'un pied à l'autre en chantant. L'elfe lui sourit tout simplement, tout en entendant le frottement discret de métal contre fourreau: le Dúnedain rangeait sa lame.

"Je comprends tout à fait votre ressenti, Haradrim. Nous-même avons eût quelques difficultés pendant notre voyage, et mon cheval meurt également de soif. En plus de cela, mon compagnon à un cheval noire, pauvre bête!"
Elilith avait lancé la dernière phrase en lançant un coup d'œil moqueur à Celàmbor, qu'elle s'amusait toujours autant à taquiner. Elle rapporta cependant son attention sur le serpent du Harad, tout en percevant le bruit d'une flèche sortie de son fourreau et un arc que l'on tentait de tendre discrètement. La jeune elfe se retint de sourire au Dúnedain, pensant que cela la rendrait suspecte, et préféra la jouer plus finement.

Alors que le serpent du Harad s'approchait d'elle en lui tendant une main pour l'aider à descendre, elle lui sourit et accepta sa main avec toute la grâce qu'elle avait lorsqu'elle était une princesse elfe. Elle lui sourit chaleureusement, avant de se tourner vers Neldor et lui caresser doucement l'encolure tout en disant en Sindarin:

"Va boire Neldor."
Le cheval se mit alors à avancer vers la rivière et commença à en boire l'eau, comme si c'était la chose la plus bonne et précieuse qu'il avait eût à boire. Pauvre Neldor, pensa Elilith, qui remarquait dans sa façon de boire comment il avait tût sa soif et son besoin de faire une pose. Elilith s'en voulut de ne pas l'avoir remarqué plus tôt.

Se déconcentrant alors de son cheval, elle se retourna vers l'Haradrim, tout en le gratifiant d'un sourire alors qu'il venait de parler. Elilith réfléchit un moment à ce qu'elle pourrait dire, jetant d'abord un coup d'œil à l'autre homme. Le Dúnedain avait toujours son arc prêt à l'usage. Avec un mouvement de tête, la jeune elfe le désigna au serpent du Harad.

"Je veux bien croire que vos intentions soient pacifiques Haradrim, mais je doute que celles du Dúnedain ne le soient! Et moi aussi j'aurais quelques questions à vous poser, car bien que vous voir dans ce désert n'est pas une surprise, c'est plutôt de voir un serpent du Harad se balader avec un Dúnedain qui l'est!"
En gros Elilith venait de démontrer que sa présence ici n'avait rien d'étonnant comparé à celle d'un Dúnedain faisant alliance avec un Haradrim. Peut-être un moyen de prouver que tout ceci était un piège tendu à quatre personnes, ou à l'une des personnes présentes ici. Peut-être pour faire parler le Haradrim, voir à sa réaction s'il était effectivement ce que son informateur lui avait dit ou non. Peut-être simplement pour cacher le faite qu'ils étaient venus pour le torturer - enfin plutôt pour que l'assassin le torture - et pour le tuer ensuite s'il avait trop d'informations. Cependant, Elilith se promit une chose: si cette histoire n'était pas ce qu'elle semblait être, elle dirait tout au Haradrim qui, elle en était sûre, se ferait un plaisir de tuer avec elle cet informateur un peu trop précis pour être vrai.

Tout en pensant à ceci, Elilith réfléchit également à une excuse pour leur voyge ici. Voir du pays? Voir ce qu'était le désert? Le danger qui y rodait? Voir quelle sorte de faune il y avait? S'il n'y avait vraiment aucune flore? Ah, elle ne savait pas quoi dire de peur de ne pas être crédible, mais malgré tout, il ne fallait pas le laisser paraître. Elle garda alors un air impassible, un sourire chaleureux pour le Haradrim, quelques coups d'œils de suspicion pour le Dúnedain et parfois elle regardait son cheval boire d'un œil attendri ou encore observait Celàmbor, comme si elle surveillait un enfant trop simplet. Car c'était son rôle en ce moment, jouer le simplet. D'ailleurs, Elilith avait envie de rire, en le voyant le menton ainsi avancé. Il n'aurait qu'à dire "trololo" et l'elfe ne se retiendrait plus de rire. Cependant, si cela arriverait, elle devrait plutôt prendre un air agacé, pensa-t-elle. C'est vrai, s'il était vraiment simplet et qu'elle aurait dû le surveiller, il devrait plus l'énerver qu'autre chose...

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MessageSujet: Re: [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir   [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir Icon_minitimeVen 10 Sep - 17:58

-Alors ? D’après vous ? Suis-je un voleur ? Ou un assassin peut-être ?

C'est dernier mots m'arrachèrent malgré moi un léger rictus sadique. Oh non, il n'était pas un assassin, ça se voyait au premier coups d'oeil. Ou alors un assassin très fort en dissimulation. Un Hasharin, peut être, étant donné son pays natal. C'était des assassins d'un ancien ordre fondé en l'honneur de Sauron, le seigneur noir à présent disparu. Il y avait une possibilité faible mais non inexistante que cet homme soit un Hasharin. Mais j'en doutais fortement en voyant ses mouvements peu fin, bien qu'il semblait tout de même fort.

Si nous vous avons offensé moi et mon compagnon, je m’en excuse et croyez moi je me rend compte de notre erreur. Nous voulions juste abreuver nos chevaux et nous étions sur nos gardes.

Il ne semblait se douter de rien, mais, tout en gardant mon expression imbécile, je surveillai leurs gestes. Après tout, peut être jouaient-ils un rôle pour endormir notre méfiance et nous tuer lorsque nous ne nous y attendrions le moins. Si c'était le cas, ils se frotteraient à mes lames avant d'avoir le temps de réagir. Du moins, le ranger périrait. Le Haradhrim serait capturé, puis interroger, puis finalement rejoindrai sa famille dans le néant de la mort.

La voix de l'elfe sonna, mélodieuse, alors que le Dunedai venait de rengainer son arme d'un geste sur.

-Je comprends tout à fait votre ressenti, Haradrim. Nous-même avons eût quelques difficultés pendant notre voyage, et mon cheval meurt également de soif. En plus de cela, mon compagnon à un cheval noire, pauvre bête!

Je serra les dents en entendant la dernière phrase, le coups d'oeil moqueur achevant de m'énerver. J'inspira fortement pour chasser ma colère tout en continuant d'observer les deux hommes.

L'homme maudit s'avança vers l'elfe, et je baissa légèrement ma main dans ma manche avant d'empoigner sans un bruit le manche de ma dague. Mais il se contenta de lui tendre une main courtoise pour l'aider à descendre de sa monture. Elilith s'en empara avec sureté et descendit de sa monture avec grâce. Elle murmura quelque mots inaudibles à son cheval, qui partit vers la rivière avant de s'abreuver longuement. Je flatta l'encolure de ma monture et lui montra l'eau en lui recommandant d'aller lui aussi s'abreuver. Puis je descendis de ma selle, tout en faisant des gestes les plus patauds possible. Je simula un semblant de chûte, avant de me rétablir lourdement sur mes pieds. Un grand sourire béat illumina mon visage d'habitude haustère.

-Si je ne vous retarde pas, j'aurais quelques questions à vous poser sur votre présence en nos terres arides et désertiques. Votre ami peut se joindre à nous s'il le souhaite ou que vous ayiez encore quelques soupçons sur la nature pacifique de notre rencontre.

Encore cet Haradhrim. Il était bavard. Tant mieux. Il pourrait peut être nous dévoiler des informations sans s'en rendre compte, et donc nous faciliter grandement la tâche. J'arrivais au côté d'Elilith lorsqu'elle se remit à parler de sa voix toujours aussi harmonieuse. Sa voix ressemblait au souffle du vent dans le feuillage des grands arbres.

-Je veux bien croire que vos intentions soient pacifiques Haradrim, mais je doute que celles du Dúnedain ne le soient! Et moi aussi j'aurais quelques questions à vous poser, car bien que vous voir dans ce désert n'est pas une surprise, c'est plutôt de voir un serpent du Harad se balader avec un Dúnedain qui l'est!

Cette dernière phrase était subtile, et pouvait donner lieu à un grand nombre de réponse intéressante. Je regarda l'air ahuri les deux hommes tout en accordant une attention délicate au armes portées par les deux hommes. Le ranger portait une épée qui semblait en état discutable à la ceinture, et un grand arc. Il semblait tenter d'encocher discrètement une flèche dans ce dernier, mais pas d'une manière agressive, plutôt comme un reflexe défensif, du moins je le pensais. Le Haradhrim, lui, possédait une grande hallebarde ainsi que deux cimeterres. C'était fort probable, encore plus si c'était effectivement un Hasharin, qu'il ai des armes dissimulées quelque part, et je scruta donc chaque repli de ses vêtements à la recherche d'une marque d'arme, d'un repli au dessus d'un manche...

Je regarda l'elfe d'un oeil qui se voulait le plus vide d'intelligence possible. Elle commençait de plus en plus à me taper sur les nerfs, encore plus avec les coups d'oeil que je comprenais, à tort, comme moqueur. Elle se prenait pour qui, je sentais dans son regard qu'elle me prenait de haut. Soit elle s'estimait supérieur à moi, soit par son sang elfique, soit pour toute autre raison, soit elle s'amusait à me taquuiner, auquel cas je ne trouvais pas ça du tout marrant. Mais je lui en parlerais plus tard. Pour le moment, je sentais que le "simplet" devait prendre la parole. Je me répugnais moi même avec cette attitude, mais je me devais de continuer maintenant que je m'étais lancé dans cette voie. Je toussa d'une voix rauque avant de faire semblant d'avoir avalé de travers. Me tenant la gorge, je toussa plus sèchement, avant de relever le visage, l'air douloureux.

-Bonjour, moi c'est Qiewyn, et vous ? J'aimerais bien comprendre pourquoi vous nous arrêter.

Je pris un air apeuré avant de continuer.

-Vous....nous attaquez ?

Je toucha mon arc pour paraître menaçant sans me défaire de mon air stupidement apeuré et fit tomber des flèches par terre. Immédiatement, je me baissa pour les ramasser, finissant ainsi mon intervention. Voilà, mon personnage était planté, je venais de faire une magnifique démonstration de comédie. Je souris intérieurement en pensant que si je n'avais pas été fort en art militaire, j'aurais pus devenir comédien. Pas professionel, mais je trouvais que j'imitais bien mon rôle. Je vérifia du coin de l'oeil que mes armes comme ma dague et mes couteaux de mancer étaient bien toujours dissimulés. Avec les grands mouvements brusques et maladroits que je venais de faire, il n'aurait été en effet pas étonnant que mes armes se délogent bêtement. Heureusement, il n'en était pas tel, et je soupira silencieusement. Me relavant enfin après avoir remis mes flèches dans mon carquois, je repris mon observation stupide vu de l'extérieur mais aussi perçante que l'oeil d'un faucon depuis l'intérieur.

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Edinil
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MessageSujet: Re: [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir   [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir Icon_minitimeDim 12 Sep - 21:25


-Je comprends tout à fait votre ressenti, Haradrim. Nous-mêmes avons eût quelques difficultés pendant notre voyage, et mon cheval meurt également de soif. En plus de cela, mon compagnon à un cheval noire, pauvre bête! Répondit-elle.


Le vent soufflait de plus en plus fort et si cela continuait, dans une heure ou deux un vent de sable nous tomberait dessus. L’elfe accepta ma main en descendant avec toute la grâce d’une noble dame. Cela ne faisait aucun doute qu’elle faisait parti de la noblesse ou alors peut-être que tous les elfes étaient ainsi ? Il y a peu de chance, mais notre continent était habité par beaucoup de choses étranges.
Une fois descendu, l’elfe dit quelque chose à son cheval si doucement que je ne pu distinguer que quelques mots d’une langue inconnue. Probablement de l’elfique. Cependant, malgré le fait que cela m’intéresse, ce n’était pas le plus important.
Elle se retourna ensuite en souriant et je crus discerner une sorte de soulagement sur son visage pendant que son cheval se dirigeait vers le large fleuve pour étancher sa soif auprès de ses congénères. Puis, tout à coup, l’homme derrière l’elfe faillit tomber de cheval, soit par mauvaise maitrise de l’équitation, soit par manque de concentration. Je ne bougeai pas de ma place car cela n’avait pas l’air trop grave. La dame octroya un regard au maladroit et leva les yeux au ciel désespérément.
Il vint ensuite se placer près de nous.
Soudain l’expression de l’elfe changea. Elle me fit un signe de tête désignant Golari.


-Je veux bien croire que vos intentions soient pacifiques Haradrim, me répondit-elle, mais je doute que celles du Dúnedain ne le soient! Et moi aussi j'aurais quelques questions à vous poser, car bien que vous voir dans ce désert n'est pas une surprise, c'est plutôt de voir un serpent du Harad se balader avec un Dúnedain qui l'est!

Me répondre par une question difficile, voilà la technique qu’elle avait choisi, très bien. Je sens que notre conversation allait durer et je ne voulais point cela. Sinon nous serions pris dans le vent qui se levait et pouvait aussi être précurseur d’une tempête de sable violente. Enfin il nous restait quand même pas mal de temps et nous n’étions pas loin de la fin de la zone désertique. Je souris.

-Ne vous fâchez point dame elfe, dis-je d’un ton doux. L’homme qui m’accompagne n’a pas d’intention hostiles envers vous ou votre compagnon. Cependant, il pense qu’il se trouve dans un pays de sauvage et que mon peuple est particulièrement violent. Il pense qu’il sera attaqué partout où il ira dans Mon Paradis.

Je finis cette phrase en jetant un sourire sarcastique vers le gondorien qui tenait son arc de manière passive. J’avais terminé par ces mots pour qu’il se souvienne de sa phrase de tout à l’heure et encore plus l’embarrassé.


-Maintenant, la présence à mon côté de ce soldat ou Dùnedain comme vous vous plaisez à l’appeler est personnel et il vous l’expliquera lui-même car il en est la cause. Voilà, et maintenant peut-être me feriez vous l’honneur de m’expliquer quelles recherches vous et votre amis venez faire ici.

Je souris à l’elfe sur ces derniers mots. J’étais impatient de voir ce qu’allait répondre l’elfe, ou même si elle allait répondre, ou encore me répondre par une question. Toute fois, les explications devraient attendre car l’homme qui n’avait pas bouger depuis sa malencontreuse descente de cheval se mit à parler :

-Bonjour, moi c'est Qiewyn, et vous ? J'aimerais bien comprendre pourquoi vous nous arrêter. Vous....nous attaquez ?


Étrange parole. Je n’eus pas le temps de réfléchir que l’homme essayait d’agripper son arc. Il fit tomber des flèches par terre et cela me surpris. Étrange homme que celui-là. Il se baissa pour ramasser ses flèches. Pourquoi n’avait-il pas dégainer l'épée que j’apercevais attachée à sa ceinture ? Pourquoi avait-il ramassé ses flèches alors que techniquement il était en situation de combats ? Était-il tout simplement idiot à manger du foin ? Enfin, les question attendraient. Pour l’instant, la présence des voyageurs sur les terres sablonneuse du désert occupait une bonne partie de mon esprit.


Dernière édition par Edinil le Mer 15 Sep - 19:17, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir   [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir Icon_minitimeMer 15 Sep - 3:20

"Va boire Neldor."Compris-je.

J'étais fasciné depuis ma tendre enfance par les elfes, ces êtres à la fois merveilleux et mystérieux. J'avait lu des plusieurs archives à leur sujet et J'avais même apprit le Sindarin, ce qui fut plutôt utile lors de mes voyages en Eriador et au Rhovanion. Je restais là, les regardant et les écoutant, prêt à agir. L'homme qui était plus en retrait descendit de son cheval maladroitement. Je reposa mon regard sur l'elfe qui me désigna. Elle dit aussitôt:

''Je veux bien croire que vos intentions soient pacifiques Haradrim, me répondit-elle, mais je doute que celles du Dúnedain ne le soient! Et moi aussi j'aurais quelques questions à vous poser, car bien que vous voir dans ce désert n'est pas une surprise, c'est plutôt de voir un serpent du Harad se balader avec un Dúnedain qui l'est!''

Cette prétencieuse d'elfe était en train de dire que j'étais violent ou quoi? J'étais certe sur mes gardes mais de là à leurs tirés mes flèches... Je pensai alors aux réponses que je devrais répliquer pour ne pas éveiller les soupçons. Heureusement j'en trouvit une qui me paraissait pas mal Lorsque l'Haradrim répondit:

''Ne vous fâchez point dame elfe, dis-je d’un ton doux. L’homme qui m’accompagne n’a pas d’intention hostiles envers vous ou votre compagnon. Cependant, il pense qu’il se trouve dans un pays de sauvage et que mon peuple est particulièrement violent. Il pense qu’il sera attaqué partout où il ira dans Mon Paradis.''

Il me jeta ensuite un sourire sarcastique auquel je répondis par un autre sourire en coin. Il avait l'intention de me ridiculisé devant eux mais je ni pensa plus trop car j'avais mon point de vue sur les Haradrims, que ça leurs plaisent ou non. Nous étions en guerre il n'y a plus longtemps, enfin depuis pas mal de temps mais moi et ma famille avions gardé une cicatrice permanente de celle-ci. Je n'eus pas le temps de répondre à la question de l'elfe que Edinil répliqua de plus belle:

''Maintenant, la présence à mon côté de ce soldat ou Dùnedain comme vous vous plaisez à l’appeler est personnel et il vous l’expliquera lui-même car il en est la cause. Voilà, et maintenant peut-être me feriez vous l’honneur de m’expliquer quelles recherches vous et votre amis venez faire ici.''

la conversation reprit lorsque l'homme qui semblait plutôt stupide et qui était un piètre cavalier ouvra la bouche. Je songa alors si on allait me laisser parler un jour. Je n'avais jamais le temps de parler avant qu'un autre parle...

''Bonjour, moi c'est Qiewyn, et vous ? J'aimerais bien comprendre pourquoi vous nous arrêter. Vous....nous attaquez ?''

J'étais bien décidé à répondre à cette question digne d'un idiot. Encore une fois, je fus sur le point de parler lorsque de ce Qiewyn prit son arc mais n'eut pas le temps de l'aggriper comme il faut qu'il fit tomber ses flèches. Il était sans aucun doute imbécile, à se demander s'il le fesait exprès...

Je me dépêchis alors d'ouvrir la bouche avec un ton dur et sérieux et dis:

''Qu'est-ce je fais ici? Ça ne se voit pas? J'ai ici un prisonnier qui appartient désormais au Gondor et qui est en chemin pour la prison. J'imagine que vous voulez savoir où, Pourquoi, Vous, les interrogateurs? Et bien sachez que c'est confidentiel et qu'une grande patrouille arrivera ici bientôt pour nous escorter car nous arrivons en territoire gondorien. Je vous le demande avec toute ma clémence chère dame elfe et vous... peu importe de vous sauvez, car ils ne feront pas de cartier.''

J'étais plutôt fier de ma réponse car je semais surment la peur dans leurs coeurs étant donné que s'ils restaient ici, ils se feraient tués. Mais j'étais le seul à savoir l'existence de cette mission. Il n'y aurait donc aucune patrouille. C'était ma dernière chance de me débarassé d'eux autres. Il fallait qu'ils mordent à l'hameçon ou sinon, j'aurais l'air encore plus soupçonneux et ils me poseraient davantages de question.
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Elilith Galadriel
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MessageSujet: Re: [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir   [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir Icon_minitimeMar 28 Sep - 18:03

Elilith avait lancé un œil exaspéré vers Celàmbor, qui avait décidé de continuer à jouer le simplet. Elle devrait ainsi jouer la pauvre elfe exaspérée qui devait se coltiner un pauvre demeuré. Très bien, il lui facilitait la tâche, mais elle espérait bien qu'il n'en fasse pas trop, de peur que leur couverture soit brisée en mille morceaux par l'une de ses maladresses. Mais pour l'instant, elle ne fit que lever les yeux au ciel, le laissant à son sourire béat et à son peu de grâce dont pouvaient faire preuve certains humains.

Elle concentra alors ses pensées sur l'Haradrim, qui lui-même répondit à sa question, tout en notant les bruits du vent dans un coin de son esprit. Elle ne connaissait que mal le désert, mais entendre le vent se lever au loin n'était très certainement pas une bonne chose. elle avait entendu Caïn parler des horribles tempêtes de sables, bien sûr d'une manière bien épique puisqu'il était bon conteur, mais elle se méfiait déjà du vent qui se levait. Apparemment, le Haradrim - qui connaissait bien mieux le désert qu'elle - était du même avis, car il avait regardé au loin, de la direction du vent, avant de retourner son attention vers elle et de répondre à sa question.

Ainsi, il lui expliqua qu'il était en compagnie du Dùnedain pour affaire personnelle, mais que c'était quelque chose de pacifique. Pacifique, vraiment? Avec un arc prêt à tirer sur tout ce qui bougeait? Avec un air contrit? Bon, elle voulait bien croire qu'il ne soit pas très rassuré dans le désert, comme l'avait fait remarquer le serpent du Harad - avec un sourire rempli de sarcasme d'ailleurs. Apparemment, le Dùnedain avait dû dire quelque chose à ce propos pour que le Haradrim le taquine de telle sorte - mais ce n'est pas pour autant qu'il fallait être aussi violent dès le départ avec de simples voyageurs. Cependant, la jeune elfe ne fit que sourire au Haradrim, car sa dernière phrase avait eût un fort impacte sur elle. "Mon Paradis"...

D'un seul coup, Elilith l'enviait quelque peu. Peut-être ne connaissait-il rien au monde extérieur, mais il avait trouvé sa place. Il savait ce qu'il était, et ne remettrait probablement jamais en doute ce qu'il était. Le désert, un lieu si paisible et magnifique, était le lieu où il se sentait le mieux au monde. C'était son havre de paix. Son lieu à lui. Rien que ce préposition montrait qu'il savait. Il savait tout sur ce lieu, sur sa place qui était la sienne ici et celle des autres. C'était chez lui.

Il reprit alors la parole. Le Haradrim était enclin à parler, c'était une bonne chose. Surtout que cela montrait sa liberté de mouvement. Le Dùnedain était son compagnon, quelqu'un qui l'accompagnait pour une raison que le Dùnedain avait crée. à son insu ou non. Car malgré la sympathie du Haradrim et qu'il semblait ne pas avoir d'attitude hostiles envers eux et ne pas sembler savoir quoi que ce soit de cet attrape-nigaud, elle se méfiait de son compagnon. Et pourtant, il portait une épée qu'elle ne connaissait que trop bien: l'épée que portaient les soldats du Gondor. Que faisait un soldat Gondorien avec un serpent du Harad? Surtout, que faisait-il dans le désert? Qu'avait à voir le Gondor avec toute cette histoire? Tant de question sans réponse, mais elle ne se méfiait que d'une personne pour l'instant: le Dùnedain.

La vagabonde allait répondre au Haradrim, alors que Celàmbor, d'un seul coup, se présenta. Il était temps qu'il prenne la parole, mais il l'avait fait à un bien mauvais moment, à moins qu'au contraire, cela ait été le meilleur. C'est vrai, elle aurait dû mentir, ou simplement dire une vérité détournée. Mais là, elle n'avait plus rien à dire. Ainsi, Celàmbor devint Qiewyn, un idiot fini qui ne savait même pas empoigner ses flèches et son arc correctement, les renversant. Cependant, il en faisait clairement trop et sa maladresse aurait pû découvrir les couteaux divers cachés. Et aussi, pourquoi empoigner son arc alors qu'il avait clairement une épée? Ah oui pardon, il était censé être bête comme ses pieds, autant pour elle.

Mais malgré tout, sa comédie était trop. Elle ne fit cependant que lever les yeux au ciel, soupirant d'exaspération, se baissant vers lui pour l'aider à ramasser les flèches, et lui dire sur un ton exaspéré:

"Qiewyn, ça fait bien deux minutes que nous sommes entrain de parler. S'ils voulaient nous attaquer, ils l'auraient fait depuis longtemps. Et si tu crois vraiment qu'il attaquent, sort ton épée. Tu sais, le truc en fer que tu as à ta ceinture? Use de ton cerveau!"
Voilà. Exaspération. Elle devait jouer la "maman" pour un gamin. Lui apprendre ce qui était faux, être sa nounou, l'aider de sa petite tête. Enfin, c'était une apparence, une comédie, un rôle. Mais que c'était amusant! C'est vrai, intérieurement, elle s'amusait comme une petite folle à prendre Celàmbor - Qiewyn pardon. D'ailleurs ce nom était trop compliqué pour un homme décidément Gondorien. C'était ridicule - pour un idiot et lui faire la leçon sur un ton exaspéré.

Cependant, une fois les flèches remises à leurs places et Elilith enfin prête à prendre la parole, c'est le soldat du Gondor qui prit enfin la parole. Un ton dur, froid, direct. Elle reconnaissait bien là un soldat parler sur le ton le plus sérieux et officiel possible. Elle l'avait déjà entendu mille fois, elle avait envie de sourire et d'aller prendre une bière avec les soldats près d'un feu de camps. Ah la belle époque! Cependant, il était clair que malgré ce qu'il disait, tout ceci n'était que mensonge. Le Haradrim? Un prisonnier? Alors qu'il avait encore toutes ses armes, sa liberté de mouvements et sa liberté d'expression? Alors qu'elle avait aperçu ce sourire presque complice entre les deux compagnons de chemins. Bah voyons, et elle elle était une princesse elfe si cet Haradrim était prisonnier du Gondor ! - ah pardon, elle avait été princesse elfe.... Bon alors disons qu'elle était une naine si ce Haradrim était prisonnier alors. Et même, un simple soldat, ou même capitaine, venir chercher seul un Haradrim en son propre pays? Foutaises! C'était ridicule de vouloir leur faire croire cela! Surtout que ce soldat était un Dùnedain. Il aurait sûrement été tué il y a fort longtemps s'il était venu seul pour cela.

La jeune elfe s'approcha alors du soldat du Gondor, les mains sur les hanches. D'après ce qu'elle savait des militaires Gondoriens, la plus part d'entre eux parlaient le langage des elfes, tout du moins de son temps, ne restait qu'à espérer que ce soldat maîtrisait mieux cette langue que sa capacité à établir des stratégies en cas de crise.

"Je vois soldat, que vous mentez. Ne me prenez pas pour plus idiote que je ne le suis. J'ai été capitaine dans l'armée du Gondor il y a fort longtemps, et peut-être même que j'ai été le compagnon de l'un de ceux qui viendraient, d'après vous, vous chercher. De plus, si cet Haradrim était vraiment un prisonnier, pourquoi n'est-il pas attaché, sans armes et courbé sous le poids de sa captivité? Les mensonges ne sont point bons, et je doute que personne ne vous rejoigne, vous êtes ici seul au milieu d'un désert qui me semble bien trop dangereux pour vous. Ne vous enfoncez pas d'avantage dans les sables mouvants que vous créez vous-même par votre manque de stratégie."
Elilith se tût, lançant simplement un regard sévère au soldat après sa tirade en Sindarin. Elle savait, d'après l'expression du visage du Dùnedain qu'il l'avait comprise, ou tout du moins en gros. D'ailleurs, elle n'avait rien répondu au Haradrim, ni expliqué à Celàmbor ce qu'elle avait dit, cependant, une elfe debout devant un cheval, les mains sur les hanches, cela montre qu'elle n'avait pas peur. Donc qu'elle ne croyait pas un mot. Mais si Qiewyn était un simplet, il ne le comprendrait pas, et peut-être que le Haradrim éclaterait de rire en s'entendant être prisonnier, ou au contraire, plongerait également dans ce jeu-là?

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MessageSujet: Re: [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir   [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir Icon_minitimeMar 28 Sep - 19:34

Elilith s'approcha de moi afin de m'aider à récupérer mes flèches sur le sol, faisant mine d'être exaspéré. Une fois sa bouche non loin de mon oreille, elle pris doucement la parole. Alors que je pensais qu'elle allait imprudemment me dire une phrase qui pourrait être compromettant si nos ennemis parvnaient à l'entendre, elle se contenta de me sermonner à mi-voix.

-Qiewyn, ça fait bien deux minutes que nous sommes entrain de parler. S'ils voulaient nous attaquer, ils l'auraient fait depuis longtemps. Et si tu crois vraiment qu'il attaquent, sort ton épée. Tu sais, le truc en fer que tu as à ta ceinture? Use de ton cerveau !

Je lui lança un regard dur, empli de menace et de reproches. Elle semblait s'amuser à me tourner en ridicule, mais je commençais à la trouver plus qu'exaspérante. Voilant immédiatement l'envie de meurtre contenu dans mon regard, je me releva, affichant de nouveau cet air idiot, et m'assurant que personne n'avait vu mon changement subtile de visage. Seul quelqu'un se tenant vraiment tout près de nous aurait pus déceler cet infime variation, à la fois rapide et discrète. Par contre, je ne doutais pas un moment qu'Elilith ait compris les reproches que je lui adressais. Elle jouait parfaitement son rôle, mais cet manie de me ridiculiser plus que jene l'étais déjà commençait à ma taper sur les nerfs.

Une fois que nous nous fûmes redressé, le Gondorien pris la parole d'une voix dure, sure de lui. Arrogant homme... Je te planterai une flèche dans le crâne avant que tu n'ais eus le temps de réagir si tel était ma mission. Tu as confiance en toi, parce que tu as l'impression d'être en position de force, d'être le plus dangereux de nous quatre au combats, mais tu te trompes. Toute ces menaces défilaient dans mon esprit. Je ne doutais pas de mes capacités, connaissant leurs limites, et ma coéquipière semblait aguerri dans l'art qu'est la guerre.

-Qu'est-ce je fais ici? Ça ne se voit pas? J'ai ici un prisonnier qui appartient désormais au Gondor et qui est en chemin pour la prison. J'imagine que vous voulez savoir où, Pourquoi, Vous, les interrogateurs? Et bien sachez que c'est confidentiel et qu'une grande patrouille arrivera ici bientôt pour nous escorter car nous arrivons en territoire gondorien. Je vous le demande avec toute ma clémence chère dame elfe et vous... peu importe de vous sauvez, car ils ne feront pas de quartier.

Ses paroles transpiraient le mensonge. En jugeant d'un regard discret le Haradhrim, le plus grands des imbéciles pouvait se rendre compte que c'était faux. Ou alors il était un bien mauvais garde, pour laisser son "prisonnier" ainsi armé. D'un simple mouvement de hanche, en s'emparant de sa hallebarde, le serpent du Harad pouvait le trancher proprement en deux, lui ôtant instantanémeent la vie dans une gerbe de sang encore chaud. Le sable se teindrait du sang de l'étranger, comme se nourissant de cet hémoglobine "impur", d'un homme ne venant pas du désert et n'y vivant pas. Oui, je craignais plus le Haradhrim que le Dunedain, bien que ce dernier semblait vouloir afficher une grande confiance en lui et sa force. J'avais remarqué que plus une personne tentait de montrer sa force, moins elle était confiante en cette dernière. Alors que le comportement du "prisonnier" était plus calme, plus sûr de lui. Oui, il ne doutait pas de ces capacités en cas d'agression, à moins qu'il ne se méfie même pas de nous, auquel cas la facilité pour le vaincre serait proportionelle à sa stupidité.

Elilith s'avança vers le Gondorien, avant de prendre une pose des plus contrariée et sans peur et de déclarer en elfique, langue magnifique aux tonalités sublimes que je rêvais d'apprendre, une longue tirade qui paraissait plus violente que délicate, bien que formulée dans une langue douce comme la soie. A ce moment précis, je regretta d'être "simplet". J'aurais tant aimé remettre cet homme à sa place, lui faire comprendre que ses vaines tentatives de mensonges ne lui apportaient rien sinon méfiance. Au plus profond de moi, je n'aimais pas cet homme. Peut être était-ce car il me rapellait mes tentatives inutiles d'entrer àl'académie militaire gondorienne, ou bien tout simpleemnt le Gondor, que je haïssait depuis, lui et ses soldats. Les civils n'avaient rien à craindre de moi, mais si je venais un jour à croiser un militaire tout aussi...détestable que ce Dunedain, nul doute qu'il ne se reveillerait jamais d'un long sommeil craint par tous nommé la mort.

Un vent chaud, chargé de particules de sable, souffla alors sur notre petit groupe. Je tourna la tête vers l'horizon lointain et fis mine de prendre terriblement peur en voyant les gigantesques nuages de particules de roches s'approcher, menaçant, de nous. Posant ma main sur la garde de mon épée, comme pour faire remarquer que j'avais compris la remarque d'Elilith sur le "truc en fer" à ma ceinture. J'avais pris garde à poser ma main à la dague dissimulée dans la manche sur le fourreau dans une position naturel bien que bloquant l'invisible lame, alors que je tendais l'autre bras en pointant les nuages lourds de menace en bégayant :

-C'est... c'est quoi ça ? Je connais pas. Sa...ça à l'air dangereux. J'ai pe...peur ! J'ai peur !

Il ne fallait effectivement pas que l'on reste par ici, car dans peu de temps, la zone allait être dévastée par cet tempête à l'étrange couleur jaunâtre.
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Edinil
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MessageSujet: Re: [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir   [Quête de Celàmbor/Edinil/Golari/Elilith] Le sage de Pelargir Icon_minitimeSam 30 Oct - 2:40

Le duos que nous avions en face de nous était des plus étranges et surtout le plus inattendu dans le désert. Ce n'étais pas souvent que nous rencontrions des gens aussi... originaux. Une mère elfe, gracieuse, impulsive et probablement moqueuse, qui accompagnait son enfant lors d'une petite promenade. Un enfant définitivement stupide ou possédant un talent stupéfiant pour le théâtre, tout en étant probablement turbulent. Il n'y avait rien ici à part nous et eux. Pourquoi? Je repensais à la lettre que j'avais reçu plus tôt dans la journée, tout en observant les reproches que la "mère" faisait à l'homme maladroit.
Je fus tiré de mes rêveries par la parole froide, dur et intacte de mon compagnon de "voyage" qui, par la tonalité de son premier mot, semblait impatient de pourvoir s'exprimer. Il est vrai que j'avais été très bavard mais pas trop, du moins pas assez pour que les soupçons fusent sur moi. Ses phrases étaient bien construite, ses mots prenant, avec une note de force qui faisait toute la beauté de la voix des gondoriens. Un prisonnier? Prison? Patrouille? Territoire gondorien? J'avais assimilé ses informations et étais près à les utiliser à bons escient. Il était clair que ce ne fut pas la meilleure défense qui se présentais à nous, mais c'était mieux que rien.


"Je vois soldat, que vous mentez. Ne me prenez pas pour plus idiote que je ne le suis. J'ai été capitaine dans l'armée du Gondor il y a fort longtemps, et peut-être même que j'ai été le compagnon de l'un de ceux qui viendraient, d'après vous, vous chercher. De plus, si cet Haradrim était vraiment un prisonnier, pourquoi n'est-il pas attaché, sans armes et courbé sous le poids de sa captivité? Les mensonges ne sont point bons, et je doute que personne ne vous rejoigne, vous êtes ici seul au milieu d'un désert qui me semble bien trop dangereux pour vous. Ne vous enfoncez pas d'avantage dans les sables mouvants que vous créez vous-même par votre manque de stratégie."

Je répétais ses mots avec lenteur et volupté, appréciant chacun des mouvement de mes lèvres et de ma langue. Les tonalités et les sons qui ressortait de cette tirade dont le sens m'échappait et m'échapperait surement pour le reste de ma vie, m'émerveillait au point de regretter de ne pas connaitre plus le monde. Je ne comprenais pas mais ressentais la puissance de ses mots, comme si la langue elfique renfermait de la magie à l'intérieure de ceux-ci. Je n'avais pas vraiment conscience de la réalité et j'avais perdu la notion du temps que je n'avais pourtant pas arrêté d'observer depuis notre départ. Tout m'étais égal, j'étais comme transporté par la langue des hommes et des elfes, par les pensées de ce monde si vaste.
Mes songes dures de nouveaux laisser place à la parole. La voix du simplet retentis à mes oreilles. Je venais de remarquer que j'avais fermé les yeux. Je les rouvris, les rayons du soleil obscurcissait ma vue et quelques secondes durent passer avant que je pus retrouver ma vue. Le fils venait de prendre peur, une rafale de vent nous avait frapper pendant que je dormais éveillé et debout.
Je n'avais pas envie de parler, je n'avais pas envie de dire à cet enfant que ce n'étais rien et qu'il restait du temps. Mais bon, il le fallait...


-Il ne faut pas avoir peur, ce n'est que du sable. Fort, puissant, hostile et colérique, mais bel et bien du sable. Nous avons encore une bonne demi-heure devant nous. Je propose que nous avancions plus loin, en traversant le fleuve. De toute façon vous n'avez pas le choix. Je t'ai donné ma parole, et je la tiendrai. J'irai en prison.

Je m'étais retourné vers Golari en le dévisageant. Je le regardais dans les yeux et profitais du fait que les deux étrangers étaient à l'arrière pour lui faire un clin d'oeil. Il avait choisi ce plan, nous devions le suivre. Que cela nous plaise ou non.
Je me dirigeai vers mon cheval, sans adresser un regard de plus aux deux autres. Hallebarde à la main, cimeterres aux fourreaux et les pieds dans les étrilles, je traversai le pont. Les planches grinçaient sous les pattes du destrier. Le bois était pourri, trop humide pour que la chaleur du désert puisse faire quelque chose.
J'avais l'impression qu'il faisait plus frais de "l'autre côté". J'entrais dans un territoire inconnu et probablement infinis...




[HRP= Retard... retard... ennemis du rp et des professeurs. Excusez moi pour cette looooooooooooooooooooongue attente!!!]
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