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| [2010] Discussion dans la Cité Blanche | |
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Anduin Admin ¤ Héritier du Trône de Gondor ¤ Prince de Minas Tirith et d'Annùminas
Messages : 32 Age : 31
Fiche-personnage Race et Origine: Humain Bourse: 0£ Equipement:
| Sujet: [2010] Discussion dans la Cité Blanche Lun 27 Sep - 20:43 | |
| Anduin commençait à fatiguer. Le soleil était déjà haut dans le ciel de la Cité Blanche, et il se trouvait en pleine séance d'entraînement à l'épée, celle qui se déroulait tous les matins, et ce depuis plusieurs mois maintenant. Chaque jour, il se rendait au terrain d'entraînement, une pelouse entourée des casernes de Minas Tirith. C'est là qu'il se familiarisait au maniement de l'épée. Tantôt Messire Uther, commandant instructeur, lui criait pendant toute la matinée des noms d'attaques à effectuer contre un poteau de bois avec une épée d'entraînement, tantôt ce même personnage dénichait à Anduin un adversaire dit "de son niveau", adversaire qui gagnait immanquablement lors des passes d'armes qui s'ensuivaient. Néanmoins, Anduin aimait cette période de la journée : il savait qu'il devrait passer par là pour s'accomplir dans le maniement de l'épée, et trouvait même un certain plaisir à tester ainsi chaque jour ses limites d'endurance.
En l'occurrence, ce jour-là, il se battait contre un poteau. Un magnifique poteau. Un puissant poteau de bois, protégé d'une rembourrure de cuir tanné. Il n'était pas le seul dans ce cas : plusieurs soldats, malgré les temps de paix, entretenaient leurs talents martiaux sous les sèches directives du commandant-instructeur Uther. Ainsi, lorsque la matinée était encore suffisamment peu avancée pour que la chaleur soit supportable en plein exercice, le fils du roi frappait un poteau d'entraînement à l'aide d'une épée spécialement conçue pour. Faite de bois de noyer séché et durci, elle n'avait rien en commun avec une arme de combat. Elle ressemblait plus à un long bâton, aussi lourd qu'une fine lame d'acier, et le manche avait été lesté de façon à rendre l'épée plus lourde qu'une arme à deux mains ordinaire. Oui, car Anduin avait une préférence pour les épées longues maniées à deux mains... et donc, par déduction, il appréciait tout particulièrement de frapper, chaque jour, deux heures durant, un poteau de protégé avec soin, à l'aide d'une arme conçue pour être lourde et justement, pour ne pas pouvoir endommager le poteau en question ! Anduin sourit : la situation était comique, à certains égards, et il est vrai qu'il aurait préféré affronter un véritable adversaire, à l'aide de vraies épées d'entraînement. Mais enfin, il en était là, et il s'appliquait à cette tâche, associant aux cris de l'instructeur Uther le mouvement et l'attaque requise.
Les coups sourds que les épées de bois portaient sur l'épais rembourrage de cuir des poteaux résonnaient sur le terrain d'entraînement. A l'autre bout, Messire Uther criait les consignes et indiquait quels enchaînements effectuer. Attaque. Contre-attaque. Attaque. Contre-attaque. Coup de revers par le haut. Attaque... Anduin en arrivait à connaître d'instinct le coup suivant... Attaque. Fente arrière. Parade croisée. Attaque... L'adolescent de quinze ans réagissait maintenant instinctivement aux consignes, et le coup se portait presque tout seul. Son épée en bois frappait le cuir avec une précision accrue. Le rythme était parfait et les coups irréprochables. Pourtant, Anduin savait qu'il était encore loin du niveau de maîtrise qu'il recherchait. Attaque. Contre-attaque. Parade croisée. Anduin sentait maintenant venir ses limites : ses bras devenaient douloureux, il transpirait, l'épée se faisait plus lourde qu'elle ne l'était entre ses mains. Portant une dernière série de coups au poteau face à lui, le fils du roi se redressa, et, s'appuyant sur l'épée d'entraînement comme sur un bâton de marche, cherchant à reprendre une respiration normale, il déclara en faisant un signe de la main à Uther :
"J'arrête là pour aujourd'hui, je suis fourbu."
Alors le jeune prince s'en alla ranger son épée à l'armurerie toute proche. Ce-faisant, il se promit de prendre un bain juste après, comme d'habitude. Ayant remis l'épée à l'armurier, Anduin ressortait tranquillement du bâtiment lorsqu'il aperçut une silhouette familière qui longeait les casernes, perdue dans ses pensées. Décidant qu'un peu plus de temps à attendre son bain ne le tuerait pas, le jeune homme s'avança vers elle, et se mit à marcher à ses côtés, souriant à la discrète dame elfe, conversant sans difficultés avec elle :
"Bien le bonjour, Dame Lhunara ! Que faites-vous à déambuler ainsi dans la Cité ? Tous vos préparatifs son faits, pour le voyage chez mon oncle Eärendur de Fornost ?" | |
| | | Lhunara Pair du Forum ¤ Dame de la Cour de Gondor ¤ Membre de la Guilde de l'Ombre
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Fiche-personnage Race et Origine: Elfe autrefois de Lorien Bourse: 0£ Equipement:
| Sujet: Re: [2010] Discussion dans la Cité Blanche Mer 29 Sep - 17:11 | |
| Lhunara soupira. Le soleil commençait à peine à poindre à l'horizon et il serait bientôt l'heure pour les habitants de la Cité Blanche de s'éveiller. La Dame de Gondor était debout depuis quelques temps déjà : les elfes ne dormaient pas autant que les humains. Lhunara frissonna en sortant dans la froideur du matin, sur son large balcon en pierre surplombant Minas Tirith. La vue était superbe. S'accoudant à la balustrade, l'elfe contempla la plus grande cité de la Terre du Milieu. D'ici peu le calme actuel se changerait en activité débordante, et les rues paisibles grouilleraient de monde. Et ce plus encore que d'habitude : la famille royale et la cour se rendaient en Arnor pour le sacre d'Earendür, et tous les préparatifs à un tel évènement n'étaient pas encore achevés. *Je me rendrais également à Fornost, pensa Lhunara. Après tout, tel est mon rôle...*Laissant son esprit vagabonder, elle se répéta à voix basse : *Oui, tel est mon rôle...* Son regard dériva de la Cité Blanche pour se porter sur la ville d'Osgiliath, reconstruite suite à l'attaque du Seigneur Ténébreux voilà des dizaines d'années. Le soleil levant se reflétait sur les pierres polies, donnant l'impression d'une ville de lumière. Le paysage était splendide. Certes, ça n'avait rien à voir avec la Lothlorien aux sylvestres demeures mais...Lhunara fut submergée par une vague de nostalgie alors qu'elle repensait à son triste passé. Et soudain tout lui revint en bloc. Tout ce qu'elle avait cherché à oublier, à bannir au plus profond de son esprit pendant ces dernières années...L'elfe versa des larmes amères en se souvenant du jour où sa vie avait basculée. Des images défilèrent dans son esprit, toutes plus tristes les unes que les autres...Le départ de son père, la mort de sa mère, sa séparation avec Tarean...Lhunara s'assit sur le lit et porta ses mains à son visage pour où pleurer. Elle avait oublié comme les douleurs du passé que l'on croyait refermées pouvaient se rouvrir facilement. Le soleil était haut dans la ciel lorsque Lhunara essuya les dernières larmes qui perlaient aux coins de ses yeux et se leva. Elle se vêtit rapidement, recoiffa ses longs cheveux d'ébène et sortit, dans l'espoir de se changer les idées. Elle ouvrit la porte pour découvrir Falric et Marwyn, les deux gardes qu'elle avait à sa disposition. Tous les deux étaient grands, au moins une tête de plus qu'elle, et avaient une voix grave. Elle ne les avait jamais vu enlever leur heaumes et éprouvait donc le plus grand mal à les différencier. Ce fut celui que l'elfe pensait être Falric qui la questionna :
"Ma Dame ?"
La question était claire et Lhunara aquiesca. Les deux soldats lui emboîtèrent immédiatement le pas. La dame jeta un regard en arrière : les deux hommes la suivaient, restant à distance respectable mais suffisamment proches pour pouvoir intervenir si besoin. Oh, Lhunara était tout-à-fait capable de se défendre seule. Mais aujourd'hui, elle n'en avait si ne coeur ni l'envie.
L'elfe jeta un regard un regard autour d'elle. Cela faisait déjà un petit moment qu'elle marchait sans but, flanquée des deux gardes gondoriens. Elle se trouvait au cinquième niveau, près d'une barrière de pierre, loin de la rue principale. Si elle l'enjambait, elle chuterait sur des dizaines de mètres jusqu'au quatrième niveau. S'accoudant à cet obstacle, l'elfe sentit la froideur de la pierre contre sa peau et frissonna. Jetant un coup d'œil vers le bas, elle vit des maisons, pas plus grosses que sa main et une marrée de gondoriens, de la taille d'insectes. Ils semblaient pressés et s'agitaient de toute part. Portant son regard plus loin, elle aperçu l'ambassade d'une quelconque pays de l'est entrer en grande pompe dans la cité. Lhunara se retourna, s'adossant à la barrière. Ses yeux se posèrent sur la Tour Blanche d'Ecthelion. Le soleil, réfléchit par majestueuse construction, lui firent penser à l'astre ardent qu'elle se plaisait à admirer dans la lointaine Rhûn. Ce fut en ces terres qu'elle fut accueillie et acceptée par la reine Anazûl...et ce fut là que les blessures de son cœur commencèrent à cicatriser. Il s'agissait de la seule partie de son passé dont elle pouvait se souvenir sans nostalgie, pincement au cœur ou profonde tristesse. Et lorsque l'elfe se rendit compte que la reine de Rhûn viendrait probablement honorer le sacre de sa présence, une grande allégresse se répandit en elle. Très rares étaient les personnes qu'elle pouvait qualifier d'amis en ces terres.
Se détournant de la Tour, Lhunara se dirigea d'un pas distrait vers les casernes où s'entrainaient les guerriers de la cité. On avait beau être en temps de paix, chaque pays conservait avec sagesse une armée bien constituée. "La paix ne règne pas éternellement."Telles étaient les paroles prononcées par un vieil ermite qu'elle avait rencontré au cours de ses errances. Elle avait été touchée par la sagesse et la véracité de ces propos et aimait les garder en mémoire. Ils étaient de plus parfaitement adaptés à la situation et lui rappelaient qu'elle devait œuvrer de manière à conserver la paix en Terre du Milieu. Pour l'instant, ses objectifs semblaient être les mêmes que Kaleth, le redouté maître de la non-moins redoutée Guilde de l'Ombre...pour l'instant.
Les ordres criés par Uther interrompirent ses réflexions. Lhunara porta son regard vers le terrain d'entraînement et pouffa de rire devant le comique de la situation. Quelques dizaines de guerriers munis d'une épée en bois frappaient des poteaux sous le grand soleil. Il s'agissait bien d'humains pour s'entraîner ainsi, tout en finesse, ironisa-t-elle. Quand elle avait commencer à apprendre le maniement des armes, elle avait choisit la dague. Mais entre les humains certes grossiers mais braves et les elfes qui abandonnaient leurs terres pour s'en aller sur une île, lesquels étaient les plus méritants ? Lhunara ruminait encore ces sombres réflexions avec rancœur quand une voix masculine la tira de ses pensées. L'elfe fut agréablement surprise en trouvant Anduin, le jeune héritier, devant elle. Elle eut un sourire amical et fit une souple révérence devant le fils du roi de Gondor avant de parler de sa voix chantante :
"Je vous salue, Anduin. Pour ne rien vous cacher, ils ne le sont pas encore. Mais cela ne devrait plus tarder maintenant."
Elle observa le prince et son sourire s'élargit. Il lui était presque impossible de rester de marbre devant ce garçon qui arrivait toujours à lui arracher un sourire.
"Je suppose que cette visite chez votre oncle vous réjouis, n'est-ce pas ? Il fera un très bon roi selon moi."
Lhunara changea de sujet pour s'enquérir de la santé du prince.
"Comment vous portez-vous aujourd'hui ? Votre entraînement s'est-il bien déroulé ?"
Dernière édition par Irmo le Mer 29 Sep - 19:57, édité 1 fois (Raison : Petite correction orthographique ^^) | |
| | | Anduin Admin ¤ Héritier du Trône de Gondor ¤ Prince de Minas Tirith et d'Annùminas
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| Sujet: Re: [2010] Discussion dans la Cité Blanche Mer 29 Sep - 20:54 | |
| Anduin se mit à marcher aux côtés de Lhunara, et, tranquillement, ils commencèrent à reprendre le chemin de la Tour Blanche d'Ecthelion. Tandis que la conversation s'engageait, le jeune prince se demanda si ses préparatifs à lui étaient faits. Après tut, il lui fallait à lui aussi un certain nombre de bagages, mais son père lui avait dit que tout serait prêt à temps pour le départ, prévu pour quelques jours plus tard. Le jeune homme se demanda s'il n'allait pas être trop dépaysé, une fois à Fornost, mais il finit par estimer que les circonstances étaient exceptionnelles, et qu'il avait très envie de revoir son oncle Eärendur. De plus, son père lui avait touché un mot à propos du sacre, comme quoi lui aussi, Anduin, recevrait un titre laissant présager sa succession, à terme, à Valarion. "Prince de Minas Tirith et d'Annuminas", songea le garçon, en voilà un titre ! Honorifique, ronflant, traînant en longueur à souhait... mais ce que représentait cette nomination était très important pour lui : ce serait comme si ses parents le reconnaissaient comme leur digne fils, une seconde fois. Souriant à cette idée, Anduin répondit, enthousiaste, à la dame elfe qui marchait gracieusement à ses côtés :
"Oui, je pense aussi que mon oncle est le meilleur roi qui puisse être pour l'Arnor. En somme, il est comme Père : c'est un exemple, il suscite l'admiration de toutes les populations, il est aimé, respecté... C'est un homme intelligent, juste, et un bon combattant... En fait, je ne lui trouve aucun défaut... d'ailleurs, c'est comme Père ; il n'en a aucun, n'est-ce pas ? C'est un honneur que d'être son neveu. J'espère que je leur ressemblerais quand ce sera à moi de gouverner... mais j'ai beaucoup à apprendre, et beaucoup de progrès à faire dans cette voie."
Toujours souriant, le jeune prince essuya son front couvert de sueur du revers de sa manche, et se passa rapidement la main dans les cheveux. La moiteur de la transpiration lui emplit la main, et il frémit, amusé : oui, son bain pouvait attendre, mais tout compte fait, pas aussi longtemps que ça... Plus vite il y serait, mieux il se sentirait. D'ailleurs, ils se dirigeaient vers le dernier niveau de Minas Tirith, aussi n'aurait-il plus longtemps à patienter. Lorsque la voie cristalline de Dame Lhunara s'éleva pour la troisième fois, Anduin sourit à l'évocation de son entraînement. Il se voyait déjà répondant "Oui, tout s'est bien passé ; aujourd'hui, j'ai ferraillé contre un terrible poteau de bois, et devinez quoi ? C'est moi qui ait gagné !" Réprimant un petit rire amusé, il répondit, perpétuant la bonne humeur de la conversation :
"Tout à fait concluant, en effet. Comme d'habitude, je suis fourbu. Il faut dire que mon adversaire d'aujourd'hui était plutôt coriace."
Obéissant à une impulsion subite de sa part, il se tourna vers la dame elfe, et croisa son regard, qui pétillait d'amusement. Oui, elle avait dû comprendre la nature de cet "adversaire inébranlable". Lui rendant son sourire, Anduin eut un petit rire intérieur, tandis que deux gardes de la citadelle les saluaient à leur passage. Alors que Dame Lhunara et lui continuaient leur progression, et passaient maintenant devant une statue d'Aragorn Telcontar, le jeune prince inspira à pleins poumons, avant d'expirer avec un grand sourire sur le visage, disant à l'elfe à ses côtés, après avoir soupiré de contentement :
"Qu'il fait bon de vivre d'une vie bien ordonnée, dans un pays bien administré, sur une terre en paix. J'espère que cet état durera encore longtemps. Cela devait être véritablement terrible du temps d'Elessar." | |
| | | Lhunara Pair du Forum ¤ Dame de la Cour de Gondor ¤ Membre de la Guilde de l'Ombre
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| Sujet: Re: [2010] Discussion dans la Cité Blanche Sam 2 Oct - 10:44 | |
| Lhunara commença à marcher, aux côtés du jeune prince de Gondor. Elle avait à réfléchir. La question, d'apparence anodine, d'Anduin concernant ses préparatifs lui avait donné matière à penser. Tout d'abord, le sacre lui permettrait sûrement de converser avec le Maître Assassin Kaleth...Il avait probablement de nouveaux ordres pour elle, car on ne sait jamais ce qui peut se passer lors d'un évènement aussi important que celui-ci...
Lhunara soupira, chassant ces pensées de son esprit. Elle se faisait des idées, comme d'habitude. La surveillance serait renforcée et rien ne pourrait arriver. De plus, vu tous les grands guerriers qui assisteraient au sacre, un éventuel agitateur aurait intérêt à être efficace. Les Seigneurs Valarion, Earendür et Elfwine ainsi que Son Altesse Elemna, sans compter les ambassades des autres royaumes...Elle-même était plutôt bonne au combat. Peut-être aussi le jeune Anduin, mais...
Lhunara écouta d'une oreille distraite le jeune prince vanter les nombreux mérites de son père et du seigneur Earendür. Il semblait les tenir en grand estime. L'elfe lui répondit avec un sourire bienveillant :
"Personne n'est parfait, jeune prince. Mais vous avez raison, il existe des individus très méritants dont il serait trop long d'énumérer les mérites, et qui s'efforcent de combattre leurs défauts. Ce sont des hommes sages et justes, qui attirent inévitablement le respects des autres. Votre père est de ceux-ci, de même que votre oncle le futur roi d'Arnor. Quand à vous, vous avez certes encore à progresser, mais ne je doute pas un seul instant que vous leur ressembliez plus tard."
Le sourire de Lhunara disparut alors qu'elle continuait avec regrets :
"Moi, en revanche, je ne fais pas partie de ceux-là...Mes défauts seraient trop longs à énumérer et j'ai l'impression de combattre mes qualités d'elfe par mes actions...Je ne me considère ni comme sage, ni comme juste et je n'attire ni respect ni admiration...
Je vous souhaite, jeune prince, de ne jamais connaître la tristesse de la perte d'un être aimé, ni rien qui puisse altérer votre vie de manière irréversible. Je n'ai pas eu cette chance..."
Ils continuèrent de marcher, conversant de choses et d'autres, mais l'elfe semblait gênée d'avoir ainsi dévoilé son histoire devant Anduin et s'efforça de continuer la conversation, souriant légèrement à l'évocation de l'entraînement du jeune prince. Elle avait effectivement vu de quel adversaire parlait-il, et elle devait bien avouer qu'il n'était pas des plus agiles...
Ils finirent par arriver au premier niveau, et ils allaient devoir se séparer. Lhunara avait des choses à faire, et Anduin avait un bain à prendre qui, d'après l'elfe, n'avait que trop tardé. Alors qu'Anduin allait pénétrer dans le palais, l'elfe, un léger sourire au visage, parla :
"Vous ferez un très bon roi, jeune prince. Je n'en ai jamais douté en je n'en douterais jamais."
Puis, suite à un geste de la main, l'elfe se fondit dans les ombres...
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| | | Anduin Admin ¤ Héritier du Trône de Gondor ¤ Prince de Minas Tirith et d'Annùminas
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| Sujet: Re: [2010] Discussion dans la Cité Blanche Sam 2 Oct - 13:01 | |
| Ils étaient arrivés devant l'Arbre Blanc de Minas Tirith. Là, tandis que Lhunara concluait leur conversation -elle avait visiblement autre chose à faire qui devait lui être revenu à l'esprit- le fils du roi se tut, regardant sans vraiment y faire attention le tronc de l'arbre au centre de la place. Finalement, il répondit à la dernière phrase de son interlocutrice d'une voix absente et lointaine :
"Si seulement je pouvais y croire, moi..."
Avec un regard en arrière soudainement redevenu joyeux, Anduin s'éloigna de Lhunara, se retournant néanmoins avant d pénétrer dans les escaliers pour lui faire un signe de la main. Puis, comme le temps pressait, le jeune prince se mit à marcher un peu plus rapidement dans les couloirs de la Tour Blanche d'Ecthelion. D'abord, il devait se faire commander un bain. Ensuite, son père voulait lui parler. Enfin, il lui fallait vérifier que tous ses préparatifs étaient prêts pour le voyage vers Fornost. Soit beaucoup de choses à faire et à vérifier... et peu de temps pour le faire, en comparaison !
Bifurquant vers ses appartements, Anduin repensa aux dernières paroles de Lhunara : tout le monde avait-il les même espoirs pour lui ? Tout son peuple attendait-il de lui de ressembler à son père ? L'humeur du prince s'assombrit, alors que des doutes l'assaillaient quant à son avenir : allait-il réellement pouvoir satisfaire toutes les attentes qui pesaient sur lui ? Un long soupir s'échappa de ses lèvres, et il positiva de nouveau : après tout, s'il faisait de son mieux, il ne pourrait pas s'en vouloir, n'est-ce pas ? Donc il n'avait qu'à continuer de s'appliquer à ce qu'il faisait, à son rôle de prince et d'apprenti dirigeant. Anduin pénétra dans ses appartements. Se déshabillant en toute hâte, il se laissa glisser avec un soupir d'aise dans la bain chaud qu'on lui avait fait préparer, comme chaque matin où il s'entraînait. Ses pensées s'éloignèrent de tout sujet de préoccupation, et il pensa plutôt au prochain voyage vers le royaume de son oncle, anticipant déjà par son imagination les merveilles qu'il s'attendait à découvrir en Arnor au cours de cet important évènement qui s'annonçait... | |
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