Quelque chose à faire [RP ouvert à tous]

Jamais Kentarione ne s'était autant ennuyée. Cela faisait des jours qu'elle faisait exactement la même chose de ses journées, sans le moindre changement. Pourtant, en obtenant le poste de cavalière du Rohan, elle avait cru que sa vie serait plus palpitante. Et bien non, le pays était d'un calme affligeant, les orques et les sauvages se terraient dans leur trous, il n'y avait même pas la plus petite altercation avec un marchant, un noble voisin... Rien ! A croire que les habitants n'avaient rien à faire !

La jeune femme se leva de divan rapiécer où elle était couchée depuis la matinée. Il lui fallait de l'action, et vite ! Sinon, elle allait devenir folle. Évidemment, il lui fallait encore décider en quoi consisterait cette action : elle ne pouvait pas débarquer au Château d'Or et faire un scandale. Et il était hors de question qu'elle agissent contrairement aux lois ou aux codes de bonne conduite : elle venait à peine de se faire remarquer par l'armée ! Donc, comment agir raisonnablement, tout en faisant bouger les choses ? Elle n'avait pas encore trouvé la réponse. Mais cela ne tarderait pas, elle en était sûre.

En attendant, Kentarione prit ses armes et alla s'entraîner dans le champ prévu à cet effet. Pendant deux bonnes heures, elle perfectionna sans relâche ses lances, ses bottes et son endurance. Cela lui permit de dépenser en partie son trop plein d'énergie. Quand elle arrêta enfin, elle suait à grosses gouttes, mais était tout bien en forme. En désespoir de cause, elle se rendit à sa taverne préférée, où elle était certaine de trouver des connaissances pour lui remonter le moral.

L'ambiance était calme, bien trop calme pour une taverne, même relativement bien fréquentée - pour autant que puisse l'être un endroit de ce gens. La plupart des gens somnolaient devant un verre qui n'était même pas toujours d'alcool. C'était dire si la situation était désespérante ! Bien décidée à ne pas finir comme eux, Kentarione s'avança vers le comptoir et commanda une grande chope de bière, bien nécessaire, qui la rafraîchit immédiatement. La jeune femme commençait déjà à se sentir un peu mieux. Cependant, ce n'était pas à cause de l'alcool, car elle avait la réputation d'être bien résistante.

A un moment, la porte de l'auberge s'ouvrit, et quelqu'un entra.

[Pour quiconque veut un RP ]

Les rues de la ville au château d'or étaient vides de monde. Personne ne pointaient le bout de son nez. La matinée venait de se terminer et le soleil était bien haut dans le ciel. Les gardes n'étaient pas très concentré sur leur rôle et la traversée de la ville se fit sans encombre. Ma barbe avaient poussé tout comme mes cheveux. Mon visage était plongé dans l'ombre par une petite capuche brune.
Je marchais d'un pas assuré, sans aucune hésitation perceptible. Nul ne pouvait me reconnaître désormais. Les bruits se faisaient rares et les respirations étaient lentes du fait de la chaleur de cette après-midi naissante.
Le vent dans le dos, je paraissais courir. Deux hommes jouant à un jeu de plateau local rigolaient près de leur bicoque en bois de chêne. Seuls bruits dans cet océan de silence. Ce n'était pas plus mal après tout. Soudain, des murmures se firent entendre. Ils venaient de ma destination, la taverne d'Eard. Le gérant dont l'auberge portait le nom, était un vieil ami qui avait participé à mon évasion. Il se levait vers dix ou onze heures du matin, et servait les clients au bar tout le long de l'après-midi.

Après avoir tourné sur la gauche, j'aperçus la bâtisse en bois, noire comme les corps calciné du village de mes cauchemars. Une grosse enseigne accrochée par une bar de fer, se balançait à l'entrée de la taverne. Un cheval était dessiné sur le morceau de saule qui gigotait au vent.
Les murmures restèrent murmures jusqu'à mon entrée dans la taverne qui paraissait d'humeur terne.
J'ouvris la porte dont la poignée était usée par le temps. Celle-ci craqua comme à son habitude. Ce bon vieux Eard, avare comme pas possible, n'avait toujours pas changé la porte depuis des années. Cependant ce n'était pas un mauvais bougre. Prêt à aider en cas de besoin, mais sans mettre trop d'argent. Il investissait peu, voir pas du tout et n'achetait que le nécessaire le plus sommaire. A mon entrée tout le monde se retourna, tout le monde m'examina, personne ne se souvenait de moi. Dire que j'avais combattu aux côtés de quelques uns.

Je m'approchai du comptoirs. Seuls trois regards étaient braqués sur moi. Ah non deux, le vieillard aux yeux verts et aux cheveux blancs, lui observait le femme au comptoir. Qui d'ailleurs me dévisageai. Elle n'avait pas froid aux yeux la petite. A en juger par son visage aux traits fins, a ses yeux clairs et ses cheveux non moins éblouissants, elle ne devait pas dépasser les vingt ans. Cette femme en habits de combattants ne pouvait donc pas me connaître. Je m'inquiétais plus pour l'autre, à droite. Il puait la mauvaise intention. Son regard noir d'une lueur sinistre, avec un soupçon de cynisme au coin droit de la bouche ne trompaient pas. Savait-il qui j'étais?

Je ne lui accordais cependant le moins attention possible. Je m'accoudai au bar et dit à l'aubergiste d'une voix forte, si je puis dire, comme à mon habitude:

-Olà tavernier! Que doit faire un guerrier qui à soif et qui à chaud. Je crois qu'en ces temps, une chope de bière bien fraiche serait la bienvenue pour mon cheval! Et par la même occasion à son cavalier, mais je te préviens, c'est lui qui paye!

A ces mots, l'aubergiste, affairé à nettoyer de la bière par terre se leva brusquement et faillit se cogner le dos du crâne sur la petite avancée que créait le toit du comptoirs. Une lueur s'embrasa dans son regard. Il ferma les yeux, se pinça, il étouffa un cri de joie et manqua de me sauter dessus. Il se retourna, prit la plus grande chope, la remplit à ra-bord et me la tendit sourire au lèvres.

-Pour ton cheval! Me dit-il.

-Je crois que finalement je vais boire à sa santé... sans lui!

Il se retourna une nouvelle fois pour poser son chiffon sur l'étagère derrière lui. Juste le temps de jeter un léger coup d'œil au mystérieux personnage qui me dévisageai avec une envie de meurtre. La joie serait surement de courte durée, il fallait en profiter.

Ah, enfin un peut d'action ! Enfin, de l'action, c'était tout relatif, mais vu l'état actuel des choses, action pouvait même signifier le moindre battement d'ailes d'une mouche...
D'abord, un nouveau client était entré. Rien de bien passionnant, Kentarione avait-elle cru d'abord, mais l'homme dégageait tant d'énergie, comparé aux autres êtres amorphes, qu'elle n'avait pas pu s'empêcher de le dévisager. Ce n'était pas très poli, mais bon, il n'avait pas l'air d'occuper un poste suffisamment élevé pour lui créer de quelconques ennuis.
Ensuite, ledit nouveau client avait fait preuve d'un grand sens de l'humour. Très déplacé dans l'ambiance morose, mais qui avait soudain réveillé tous les occupants de la taverne. Bon, il fallait bien l'avouer, la plaisanterie n'était pas d'un très haut niveau, mais on ne devait pas s'attendre à trop d'élégance de la part d'un guerrier...

Kentarione se rendit compte qu'elle dévisageait l'inconnu avec peut-être trop d'insistance, et que cela allait paraître suspect. Avec ce genre d'hommes, mieux valait ne pas prendre trop de risques. Évidemment, elle pouvait lui régler son compte en moins de deux, mais cela ternirait en partie sa réputation. Quoique, le roi serait peut-être content d'avoir à son côté une bonne guerrière ? Elle haussa les épaules : qui ne tente rien n'a rien. Or, cet homme était le genre à ne pas supporter l'inactivité. S'il y avait quelque chose à faire, c'était de son côté. La jeune femme posa son verre et approcha de l'homme.

"Salut, toi. Je suis Kentarione, cavalière du roi. Et toi ? Un mercenaire ? Vagabond ? Bah, peu importe. Si jamais tu es venu en espérant trouver un peu d'action, tu t'es trompé d'endroit ! Edoras n'a jamais été aussi endormie. Si ça continue, nous ne serons même plus en mesure de nous défendre contre des rats ! C'est pathétique. Tu n'as pas l'air d'ici, connaîtrais-tu par hasard une occupation intéressante et énergique ? Dans le pire des cas, je serais même prête à accepter une patrouille militaire, mais je préférerais quand même quelque chose de plus passionnant. Je parie que tu t'ennuies aussi. Au fait, je tiens à préciser, je ne te fais pas la moindre avance, ajouta-t-elle en riant. Alors ? Tu vas moisir ici ?"

-En effet je les connais assez bien malheureusement pour moi. Voyez-vous ces hommes ont quelques que chose contre moi et je pense qu'ils vous aient vu avec moi est extrêmement dangereux pour vous et votre carrière en temps que soldat de Rohan. Enfin je vous avais prévenus que ce serait risqué pour vous et que même en me parlant vous étiez en danger. Maintenant nous allons les suivre, car si ils racontent à qui que se soit de haut placé ce qu'il ont vu, vous allez être dans une très mauvaise posture. Cela ne me plairais vraiment pas que vous ayez des problèmes par ma faute. Suivez moi!

Je lui fis signe de me suivre. Mais au lieu de prendre le chemin que les deux autres avaient pris, je décidai de passer par une petite ruelle entre quelques maisons de bois. La ruelle était sombre, une étrange odeur se déplaçait dans l'air et le sol était extrêmement boueux et visqueux. Nos pieds s'enfonçaient facilement et marcher était assez difficile car les risques de glissades étaient élevées. Une fois sortis de la ruelle, je regardai des deux côtés pour voir si les deux hommes étaient par ici. J'avais remonté ma capuche pour ne pas que l'on voit ne serais-ce qu'une infime partie de mon visage. J'apercevais enfin les cibles que nous suivions. Elles étaient à droite et venaient vers nous. Il fallait trouver rapidement une sorte de plan d'attaque. Ils se dirigeaient vers la caserne, ce qui n'était pas bon signe.

-Il faut trouver un moyen de les tuer ou de les enlever sans que personnes ne nous, ou plutôt ne vous aperçoit. Avez-vous une idée du moyen que nous pourrions utiliser, nous n'avons plus beaucoup de temps. Mon cheval est attaché à un arbre à une centaine de mètres de l'entrée d'Edoras et deux hommes attendent là-bas. Faire disparaître les corps morts ou vivants serait facile. Je connais les gardes et quelques pièces d'ors feraient l'affaire. Alors que décidez-vous? Je vous laisse le choix, si vous ne voulez pas de sang versé dans Edoras alors nous les emmènerons loin.

J'attendais la réponse de la jeune femme qui restait impassible malgré les propos que je lui avais tenu. Elle avait l'étoffe d'une guerrière du Rohan, mais pour combien de temps?

Les choses se compliquaient. Mais cela ne faisait que rendre le défit plus excitant. Maintenant, concentration. Les hommes approchaient à grands pas d'une caserne. Kentarione ne les avait jamais vu, ils ne faisaient pas partie de l'armée. Alors pourquoi diable étaient-ils ici ? On ne les laisserait surement pas entrer. Cependant, il valait mieux ne pas prendre le moindre risque. Ils étaient à sa droite. La caserne, quelques mètres à sa gauche. La jeune femme avait donc une chance de les intercepter. Evidemment, son compagnon lui avait laissé tout loisir de trouver comment ! Il n'était donc pas assez malin pour imaginer un plan. Il avait précisé qu'il serait facile de faire disparaître les gardes, tant qu'ils étaient incapables de se défendre. Mais avant, encore fallait-il les mettre hors d'état de nuire. Là était le problème. Ces hommes l'avaient vue, et elle n'avait pas assez de temps pour modifier son apparence au point de ne plus être reconnue. Elle jura : à l'avenir, elle éviterait d'attirer autant l'intention sur elle.
Kentarione examina la rue. Les rares passants ne leur prêtaient guère attention, mais comment réagiraient-ils si une bagarre éclatait en rue ? A coup sur ils se retourneraient.

Une idée germa dans son esprit. Rapidement, la guerrière détacha sa longue chevelure rousse et arrangea sa tunique de cuir. Son compagnon la regarda avec des yeux ronds. Soudain, elle le poussa derrière elle, lui faisant signe de se tenir prêt. Puis elle s'approcha du carrefour et siffla. Les deux hommes l'entendirent et la regardèrent. Prenant soin de ne pas se faire reconnaître, Kentarione demeura à moitié dans l'ombre, mais suffisamment pour qu'on n'ait pas de doute sur son personnage. Elle avait souvent croisé des catins en faisant son service militaire, et savait mieux que quiconque les imiter, surtout pour faire rire ses compagnons.

Les deux hommes parurent hésiter. Kentarione se tourna pour mettre son profil en valeur. Un de leurs ennemis semblait avoir totalement oublié sa mission, il se dirigea vers elle, un grand sourire aux lèvres. Elle l'attrapa par le col et le tourna. Discrètement, elle fit signe à son ami, toujours caché, d'intercepter l'autre homme.

"Arrangez-vous avec l'autre, je m'occupe de celui-là", murmura-t-elle, si bas, qu'il dit lire sur ses lèvres pour la comprendre.

Avec un sourire angélique pour se prisonnier, elle dégaina son poignard et le loin enfonça dans le ventre.

La rue était calme, silencieuse, parfaite pour un jour comme celui-ci. Kentarione était venu à bout de l'homme sans problème et même sans que celui-ci n'eut remarqué ma présence. Moi je n'avais pas de stratégie à proprement parlé et donc pas de ligne de conduite. C'est quand je regardais le poignard enfoncé dans le cœur de l'ennemi, que je compris ce qu'il fallait faire. C'était quelque peu horrible, mais bon cela n'était pas grave. Le compagnon du mort lui attendait bien sagement que la faucheuse passe sa lame sur sa tête. De ma main droite, j'enfonçai deux doigt dans la plaie après avoir retiré le poignard. Ensuite je fis sortir ma main de la ruelle, la mis bien en évidence, et de mon pinceau improvisé, j'essuyai le sang sur le mur en bois de la maison d'à côté. Désormais il fallait faire vite.
Le guerrier ayant comprit ce qui c'était passé dégaina son épée et vint vers nous, puis il s'arrêta.

-Reste là, dis-je à Kentarione.

Je pris le poignard et tout en restant caché, j'observai l'homme. Tout à coup je me mis à courir en sa direction, la tête découverte. L'ennemi se mit en garde. Je lançai alors mon arme vers lui de façon élémentaire. Il l'a détourna aisément, et c'est là que je dégainais mon épée et, dans ce même mouvement, lui infligeai un grande marque au torse, déchirant par la même occasion sa tunique grise. Ramassant le poignard et l'épée du guerrier de Rohan, je tirai le cadavre sans vie qui était allongé dans la ruelle. Puis attrapant Kentarion par la main, je lui dis:

-Nous n'avons plus les moyens de faire disparaitre les corps. Cependant si vous rentré à l'auberge maintenant, vous pouvez être lavez de tout soupçons, personne ne vous a vu. Moi on m'a surement observé. Ce fut rapide, mais vous avez toute ma sympathie. A partir de maintenant, nous sommes ennemies, malheureusement. Bien sure je ne vous propose pas de me suivre. Adieu donc.

Sur ces derniers mots je quittais le sombre petit couloir par le côté où nous étions entrés. Le plan n'avait pas bien fonctionné, mais le principal était là, je n'avais plus de soucis à me faire pour une arrestation une fois arrivé aux portes. Portes que j'atteignais bientôt et traversais sans un mot aux gardes et ayant au préalable remit ma capuche.
Je rejoins mes compagnons à quelques cinq cent mètre plus loin. Nous repartîmes au galop vers les montagnes.



[HRP= Bien sure des excuses pour le retard et pour cette brusque fin mais n'étant pas très actif en ce moment, je préfère te laisser plus libre dans ton évolution.]

Je me suis trompée de personnage, un MJ pourrait-il supprimer le message ?

Elle poussa un juron et grommela un tas de choses, pour la plupart impolies, dans sa barbe (au sens figuré, bien sur, elle n'avait pas de barbe en vrai...). Mais elle devait quand même admettre qu'elle avait eu ce qu'elle voulait : ne cherchait-elle pas de l'action depuis des semaines ? L'ennui, c'est que son compagnon de fortune avait disparu, sur des menaces en plus ! Et il lui avait laissé un beau cadeau : deux cadavres. C'était merveilleux, d'un charme absolu. Et en plus, elle, Kentarione, cavalière de l'armée du Rohan, avait commis un (double) meurtre ! Comme c'était beau pour sa réputation ! A ce propos, elle avait intérêt à décamper au plus vite si elle ne voulait pas avoir d'ennuis...

A pas de loup, Kentarione quitta la ruelle, tachant d'être discrète. Dans son inquiétude, elle bouscula un passant et failli renverser l'étal d'un marchand. Bonjour la discrétion... Après s'être confondue en excuses, elle s'enfuit bien vite jusqu'à chez elle et s'y enferma à double tour. Son cœur battait à toute vitesse. Bon sang, mais dans quel pétrin s'était-elle fourrée ? Elle aurait du ajouter "encore" dans sa phrase : elle était la reine des ennuis. Mais jamais encore elle n'avait versé du sang (enfin, versé autant de sang). Si jamais quelqu'un l'apprenait. Elle secoua la tête : non, personne ne l'apprendrait. Son "complice" l'avait juré. A présent, elle devait oublier toute cette histoire. Oui, c'était la meilleure chose à faire. Et agir comme si de rien n'était.

Après quelques heures de repos en sécurité, Kentarione sortit enfin de sa maison. Elle avait un tour de garde à faire, ce soir. Ca lui changerait les idées. En tout que jeune recrue, elle devait également faire ses preuves et on lui donnait beaucoup de taches ennuyeuses. D'un côté, ça l'arrangeait, car elle ne devait pas s'occuper de sa famille, comme beaucoup des soldats, et donc rendait service à beaucoup d'entre eux. Elle revêtit son armure, attacha son épée à sa ceinture et s'empara de sa lance. Alors qu'elle se rendait vers les murailles, elle entendit des échos de conversation.

"Vous avez vu les cadavres dans la rue là-bas ? disait une femme à ses amies.
- Oui, les gardes étaient bien embêtés d'ailleurs. Mais personne ne les connaissait, on a ouvert une enquête.
- On raconte que c'est une catin et son client qui les ont tués ! Mais personne ne les a reconnus..."

Kentarione se figea. Se concentrant très fort, elle réussit à garder son calme et à rejoindre son poste sans dire un mot. C'était bien parti pour oublier !