[27 Décembre 2008] Visite à Fondcombe

Après avoir franchi le col de Caradhras, V'ala et Luniàrwa arrivèrent à Fondcombe, l'ancienne demeure du seigneur Elrond. Elles avaient fait un voyage sans encombre et rapide. Elles furent abordées par une jeune elfe qui leur posa une question d'une voix mal assurée:

-Pardonnez-moi de cette question, mais qu'est-ce qui vous amène à Imladris? Si vous pouvez me le dire, bien sûr, j'aimerais savoir.
-Et bien, nous avions toute les deux envie de voir Fondcombe, lui répondit V'ala. Mais je ne crois pas savoir votre nom?
-Elossë. Vous venez toutes les deux de Lòrien? Je n'ai jamais vu la cité des arbres et je le regrette. On m'a toujours dit que c'était un endroit vraiment magnifique.
-Et on vous a bien renseigné, s'exclama Luniàrwa. C'est totalement vrai, bien que mon avis ne devrait être prit au pied de la lettre.

Elles converserent une bonne heure avant que V'ala et Luniàrwa remarquent enfin que Elossë semblait assez éteinte. visiblement quelque chose n'aller pas.

-Est-ce que ça va, Elossë? quelque chose n'a pas l'air d'aller.

En effet, Elossë n'était guère bien et elle décida de se confier aux deux nouvelles venues :

- Et bien, c'est vrai que je ne vais pas bien ces temps-ci comme tous les autres habitants du havre. Jadis le seigneur Elrond nous protégeait du mal régnant aux alentours et il nous préservait des maux de la Terre du Milieu...mais aujourd'hui il n'est plus là, il a décidé de rejoindre les illustres Valar et depuis, Imladris ne se porte plus aussi bien...

Elle s'arrêta alors pour reprendre son souffle tant son coeur battait vite.

- ...des trolls rôdent dans les forêts alentours et nul n'arrive à s'imposer comme un leader tel Elrond autrefois. C'est pourquoi nous ne parvenons pas à les vaincre. Sauriez-vous quoi faire chères amies ?

Les chères amies en question ne savait pas quoi faire, et échangèrent le même regard.

-Vous voulez dire que vous avez essuyer des attaques? demanda prudement Luniàrwa.
-Oui, et le manque de leader nous fait souffrir atrocement. Il nous en faudrait un vite, car sinon il se pourrait peut-être que le refuge d'Imladris soit rayé de la carte.
-Pourquoi personne n'arrive à s'imposer?
-Tout le monde soutien quelqu'un de différent. Nous nous déchirons nous mêmes et les trolls n'auront bientôt plus rien à faire.

Elossë jeta un regard derrière elle puis continua.

-Je sais que nous ne souffrons pas autant que d'autres, mais il nous faudrait de l'aide.
-Donc un leader accepté par tous?
-Exactement. Mais qui? La moitié du refuge brigue cette place sans oser la demander, et les seuls qui se présentent n'ont aucun succès.
-Et si cette personne n'était pas originaire de Fondcombe? est-ce que ça réglerait le problème?

Elossë hésita :

- Je...je ne sais pas, peut-être que oui mais alors il faudrait être quelqu'un de très sage et cette personne devrait être juste et forte. Vous pensez être cette personne n'est-ce pas ? dit elle en regardant V'ala.

-Pas...pas particulièrement, je proposais juste ça comme ça, je le proposais juste. Je ne pense pas avoir les qualités requises pour prendre cette place. D'autres personnes seraient mieux qualifiées que moi.

V'ala ne s'était pas attendue à cette réponse. Elle avait parlé sans arrièrre pensée et était très surprise que cette idée soit venue à l'esprit de Elossë. D'ailleurs, elle ne pensait pas possédait les qualités nécessaires à ce poste. Ou alors un huitième d'un seule.

C'est alors que retentirent des cors elfes, aussitôt Elossë commença à courir dans leur direction :

- Venez, les trolls attaquent on aura surement besoin de vos épées!

L'on entendait déjà au loin les rugissements des bêtes difformes, alors que tous les elfes d'Imladris s'agitaient...

V'ala et Luniàrwa suivirent aussitôt Elossë, car après tout elle était la seule à pouvoir les conduire à l'endroit du combat. V'ala lui demanda tout en courant à sa suite:

-Je ne comprends pas...Pourquoi les trolls vous attaquent-ils autant? Après tout, vous êtes assez nombreux pour leur résister, non?
-Effectivement, mais nous nous batons plus pour nous que pour le bien des habitants du refuge, et ils doivent le sentir, ce qui fait qu'ils doivent deviner que nous sommes divisés et sans chefs. En nous affaiblissant très régulièrement comme ils le font, ils finiront par gagner. Il se peut aussi qu'ils obéissent aux ordres de quelqu'un.
-Mais dans ce cas de qui?

Elossë n'eut pas le temps de lui répondre. elles arrivaient à l'endroit d'où l'alerte avait été donnée.Elles s'installèrent à l'endroit indiqué par un jeune elfe. Elossë chuchota à l'oreille de V'ala:

-Cette théorie est soutenue par presque tout le monde au refuge. Et nous n'avons pas d'idée sur l'identité de cette personne.

Tous les elfes se précipitèrent vers l'entrée Nord de Imladris, tous étaient cachés dans les arbres ou des buissons en attendant des ennemis éventuels.

Elossë resta avec V'ala et Luniarwa, elle s'adressa à elles :

- Ils ne vont pas tarder, ils vont attaquer. Vous devriez, à l'avenir, vous armer mieux que cela. Les trolls ne sont guère comme les orcs, ils sont plus forts. Je vous conseille après le combat d'aller faire un tour à la forge, du moins si nous sommes encore vivantes.

Un cri se fit entendre et les trolls débarquèrent alors, écrasant les plantes et faisant ployer les arbres les plus frêles sur leur passage. Devant les elfes se dressaient une vingtaine de ces monstres.

V'ala lui répondit tout en encochant une flèche :

-C'est une excellente idée, mais toutefois je n'ai pas l'intention de mourir, pas aujourd'hui en tout cas. Et je ne veux certainement pas mourir avant d'avoir fait un tour à la forge.

C'était certes un peu arrogant, mais sur le coup elle ne trouva rien de mieux.
Elle tira sur le premier des trolls, visant le cou de la bête. Elle n'avait jamais encore affrontée de troll, et avait la ferme intention de garder son arc comme arme aussi longtemps que possible, sans toutefois croire qu'elle le garderait durant tout le combat.

La flèche de V'ala rata de peu le troll qui s'abatit sur des défenseurs et les éjecta au loin dans un fracas.

Les trolls chargèrent alors avec force avec leurs massues, ils sacageaient les broussailles et les autres plantes de la forêt. On avait l'impression que leur but était clairement fixé, leurs attaques parfaitement coordonnées.

Il faudrait une bonne tactique pour les stopper. C'est alors qu'Elossë cria en langage elfique un ordre aux siens et des dizaines de flèches vinrent cribler les corps crasseux des suppôts du mal. La moitié des trolls s'était effondré à terre, les survivants ralentirent alors sous le coup de la surprise.

Là, quelque chose n'allait pas. Des trolls faisant des attaques coordonnées, franchement, ça n'allait pas du tout, car ces monstres, dans les souvenirs de V'ala, n'était pas réputé pour posséder beaucoup d'intelligence.
Les trolls maintenant stoppés, elle se demanda pourquoi les elfes ne tiraient pas. Des cibles immobiles, pouvait-on rêver mieux? Elle leur cria en elfique de toute la force de ses poumons:

-Mais qu'attendez vous pour tirez sur ces monstres?! Qu'ils soient en train de vous dévorer?! Tirez leur dessus, tant qu'ils resteront immobiles, ils seront des cibles faciles!

Elle montra l'exemple en tirant sur le plus proche d'elle, en se concentrant sur ce tir plus qu'elle ne l'avait jamais fait auparavant.

V'ala n'avait même pas encore fini sa phrase que les archers reprirent de plus belle leurs salves meurtrières sur les trolls. Les dégâts firent encore quelques victimes, les trolls étaient éparpillés et c'est alors que l'un d'eux se dirigea dans la direction de V'ala...

Ah tiens, de l'originalité maintenant. V'ala évita le coup de massue du troll et dégaina sa lame. Elle n'avait encore jamais perdu de combat et n'avait pas envie de perdre la face devant un troll.
Pas avant d'avoir compris qui leur donnait des ordres et pourquoi.
Apparement surpris de n'avoir aucune fait victime, le troll regarda autour de lui, cherchant du regard l'elfe rousse qu'il avait attaquer. V'ala rengaina sa lame, prit son arc, visa avec soin le cou de cette bestiole horrible et difforme. Elle avait à peine tirer qu'elle rerit une flèche, par mesure de précaution.

[double 6!]


La flèche de V'ala fut extrêmement bien placée et tua le troll instantanément, ne laissant qu'un léger nuage de poussière derrière lui. Les autres trolls furent alors démoralisés et s'enfuirent dans les bois écrasant au passage quelques petites broussailles.

Les elfes se félicitèrent entre eux par de longues accolades fraternelles puis quelques uns guidaient par Elossë vinrent face à V'ala :

- Le courage et l'habileté dont tu as fait preuve aujourd'hui sont remarquables, V'ala. C'est pourquoi nous te proposons sans arrière pensée de prendre la tête du refuge de Fondcombe et en devenir la maîtresse et la protectrice. Qu'en penses-tu ?

[tu joues avec des dés truqués, Erù, j'ai jamais de chance avec]


V'ala ouvrit la bouche, puis la referma car elle allait s'appretait à dire quelque chose du genre "Je...je...euh...ben...", bref, tout ce qui aurait été du plus mauvais effet. Elle réflechit rapidement, et finit par dire, lentement et prudemment, veillant à ne pas se montrer trop prétentieuse et, par la même occasion, orgueilleuse:

-Je ne suis pas contre mais toutefois il me semble que je ne suis sans doute pas la personne la plus capable pour cette tâche, mais si toutefois vous souhaitez me la confier, et bien je la prendrai et essayerais de me montrer digne de la confiance que vous me donnez en me confiant la tête du refuge de Fondcombe.

C'était dit. Elle ésperait serieusement que sa réponse était le miroir de ce qu'elle pensait, et qu'on ne la jugerait pas trop orgueilleuse.

Elossë répliqua :

- Nous avons confiance en vous, nous espérons que vous ferez de Fondcombe un havre de paix comme par le passé. Imladris doit redevenir un endroit paisible où tous les voyageurs fatigués pourront venir se reposer.

Puis tous les elfes invitèrent V'ala et son amie à un repas où tous les mets les plus raffinés étaient présents.


///Tu es à présent la Dame de Fondcombe>> Rang modifié>> ton salaire est à présent celui d'un seigneur ou d'une dame elfe///

[Message reçu, je peux recruter dès maintenant?]


Après avoir fait un repas tel que v'ala ne s'en souvenait pas, cette dernière remarqua enfin que Luniàrwa n'avait pas prononcer plus d'une dizaine de mot depuis très longtemps. V'ala lui demanda:

-Qu'est-ce qui ne va pas, Luniàrwa? Tu n'as pas l'air d'être tranquille.
-Rien, répondit la concernée. c'est juste que toi tu va rester ici et que moi je vais devoir retourner en Lòrien, toute seule, pendant que tu va être bien tranquille ici.
V'ala ne souligna pas qu'elle restait un peu par obligation et qu'elle n'aurait sans doute pas le loisir de faire ce qu'elle désirait en permanence.
-Mais tu n'es pas obliger de partir! Tu peux parfaitement rester ici! D'ailleurs, je préférerais que tu restes ici avec moi, tu me serais d'une grande aide, et puis tu pourrais continuer à diriger ta vie comme tu l'entends, comme en Lothlorien, mais ici, à Imladris. Réfléchis-y, tu as autant d'interêt à partir qu'à rester.

V'ala mit fin à la discussion et se retourna vers Elossë et lui dit en réponse tardive à ce qu'elle lui avait dit:

-Avant qu'Imladris redevienne un endroit paisible, il faudrait d'abord débarrasser l'endroit de tout ces trolls. Après seulement, cela sera possible. Voyez-vous un moyen de faire ceci en épargnant le plus possible les combats rapprochés? Ils seront dangereux pour tout ceux qui y participeront.

Elossë réfléchit un moment puis répondit à V'ala :

- Et bien, d'après les rapports des éclaireurs, les trolls se seraient calmés et se seraient retirés dans les montagnes. Un cavalier doit revenir d'ici peu du Nord-Est et nous rapporter des nouvelles.

V'ala réfléchit un instant, l'esprit dans le vague. C'était courant chez elle, bien qu'elle sache réagir au quart de tour quand il le fallait. Elle posa une question à laquelle Elossë ne s'attendait visiblement pas:

-Ce cavalier est parti depuis combien de temps?
-Et bien environ quelques heures.
-Seul?
-Oui.

V'ala se leva brusquement. Quelque chose la préoccupait sans qu'elle sache quoi. C'était très énervant. Elle décida de renoncer à chercher et qu'après tout, la paranoïa, valait mieux éviter. Toutefois l'inquiètude demeurait. V'ala s'adressa à Elossë une nouvelle fois:

-J'ignore en qui je peux avoir confiance ici en dehors de vous. Je dois toutefois vous faire part de mon inquiètude, et vous demander votre jugement. Serait-il possible que les trolls est bénéficié d'une aide interne?

Elossë parut très surprise de la question que lui posait V'ala :

- Vous sous-entendez que quelqu'un aurait pu aider ces trolls à s'approcher du refuge ? Impossible. Tous nos guerriers et même parmi les autres habitants de tous horizons n'auraient pu faire une telle chose, d'ailleurs nos frontières sont parfaitement bien gardées. Aucun individu faisant partie d'Imladris ne peut sortir sans se faire remarquer par une sentinelle.

L'elfe paraissait sûre d'elle et nul n'aurait pu la faire changer d'avis. Peu après elle se retira, laissant V'ala et Luniarwa seules avec leurs pensées. C'est alors qu'un cavalier fit son apparition en contre bas, il pénétra dans la demeure principale ayant appartenu jadis au seigneur Elrond et y trouva la nouvelle maîtresse des lieux. Il s'agenouilla puis prit la parole :

- Ma Dame. Les trolls sont hors de vue du refuge, il n'y a plus aucune crainte à avoir pour eux. Ils sont repartis vers le Mont Gundabad où résident habituellement les orques. Ces derniers ont d'ailleurs été bouté hors de l'Arnor il y a quelques mois. Leur assaut avait été parfaitement organisé mais le royaume de Gondor leur était venu en aide juste à temps...tout comme des hommes venant du grand nord.

L'elfe se releva puis regarda de ses yeux bleus océan V'ala qui se trouvait en face d'elle. Il la dépassé d'une tête et demie, ses cheveux blonds scintillaient comme le joyau le plus brillant. Son physique reflétait parfaitement son ascendance Noldor ainsi que sa parenté avec de grands seigneurs de jadis. Il reprit alors :

- Pardonnez mon emportement, je me nomme Calrendir, ancien conseiller d'Elrond le demi-elfe et combattant Noldo depuis des âges. Je suis à présent à votre service. Si vous le souhaitez, nous pourrions continuer cette conversation plus tranquillement dans vos appartements. La situation est, j'en ai peur, très grave et il nous faut prendre les bonnes décisions pour l'avenir.

V'ala lui répondit en adoptant un air grave qui la viellissait, consciente qu'elle était sans aucun doute face à un elfe bien plus âgé qu'elle et préféra adopter d'instinct un profil bas:

-d'après vos, dires, il m'est évident que la situation dont vous parlez est très grave, donc bien entendu il nous faut continuer cette discussion tranquillement. Je suis par ailleurs heureuse d'apprendre que les trolls sont désormais loin, et j'éspère qu'ils ne reviendront pas...du moins pas tout de suite.

Elle se dirigea vers ses appartements, s'assit et demanda à Calrendir resté debout:

-Qu'est-ce qui vous permet de penser que la situation est mauvaise? J'éspère que ce n'est, malgré vos dires, pas trop grave.

Calrendir suivit sa nouvelle protectrice jusqu'à ses appartements puis prit un siège que lui montra V'ala. Une fois assit, l'elfe reprit ses esprits et parla à nouveau :

- Je disais que la situation est grave et c'est vrai. Les trolls n'étaient qu'un avant goût. D'après mes informateurs, le royaume de Khazad-dûm a été sauvé et les nains ont su repousser leurs ennemis. On raconte également que les gobelins étaient dirigés par un mage noir. Les plus braves guerriers nains ont tenté de s'en saisir mais sans succès. Il a disparu et nul ne sait où il se trouve à présent.

Calrendir croisa les bras d'un air frustré puis continua :

- Nous devrions penser à renforcer les frontières d'Imladris en cas d'attaque soudaine et également penser à nous entourer de braves guerriers. On dit que les forces les plus importantes d'orques et de trolls dans le nord se situent aux alentours du Mont Gundabad lui-même.

Le seigneur elfe regarda alors V'ala :

- Que décidez-vous princesse ?

V'ala ne répondit pas tout de suite. Son air renfermé avait tromper plus d'un sur ses pensées. Cette fois, elle réfléchissait à grande vitesse. Elle répondit finalement:

-Je décide donc, et bien que en âme et conscience après ce que vous ayez dit je ne puis faire autrement, que les frontières doivent donc être renforcées. Mais toutefois ces précautions seront-elles suffisantes si orques et trolls attaquent ensemble, peut-être pas, peut-être oui.

Elle marqua un temps de silence et dit, d'une voix qui ne servait qu'à être un masque:

-Je vous charge de les renforcées en tout cas. Imladris se doit de retrouver la paix, et j'ai l'intention d'oeuvrer en ce sens.

Alors que Calrendir s'apprêtait à se retirer pour éxécuter ses ordres, une sentinelle elfe pénétra en courant dans les appartements de V'ala. Il la salua rapidement puis dit tout en reprenant son souffle :

- Maitresse, les orques...ils approchent, ils viennent en masse du Nord-est et du Nord des Monts Brumeux. Que devons-nous faire ?!

V'ala réfléchit à toute allure. Elle se devait de bien réfléchir, mieux que dans toute sa vie auparavant.

-Nous ne pouvons avoir une bonne stratégie que si nous savons quel est leur nombre approximatif. Combien sont-ils? Sans cette indication, nous ne pouvons rien faire.

Elle marqua un temps de silence, puis reprit tout bas, si bas que la sentinelle et Calrendir durent tendre l'oreille pour l'entendre:

-Que puis-je faire? Si leur nombre ne dépassent pas les mille, nous pouvons résister et gagner, mais s'ils sont en masse ils sont plus. Et dans ce cas, résister ne servirait à rien...ou a pas grand-chose. De plus, tout le monde à confiance en moi, je ne peux trahir cette confiance et les envoyer à la mort! Mais alors nous devons fuire...et abandonner le refuge au mains pouilleuses des orcs! Et le temps que nous revenions avec des troupes plus nombreuses, ils auront tout saccager, ce que je refuse d'accepter! Moi vivante, non! Mais que faire d'autre que cela?