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| [Concours de rp : Lhunara] Les protecteurs de la Comté... | |
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Lhunara Pair du Forum ¤ Dame de la Cour de Gondor ¤ Membre de la Guilde de l'Ombre
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| Sujet: [Concours de rp : Lhunara] Les protecteurs de la Comté... Dim 23 Aoû - 14:13 | |
| Le soleil déclinait lentement. La chaleur étouffante de l'après-midi faisait peu à peu place à la froideur du soir. Les habitants de Bree vaquaient tranquillement à leurs ocupations, faisant peu cas des nouveaux arrivants de la semaine dernière qui se saoûlaient actuellement à la taverne.
Au Cochon Borgne, la grande salle était occupée par une longue table où étaient assis la trentaine de mercenaires qui étaient arrivés voilà une semaine. Dans un recoin de la salle, cinq dunedains observaient le triste spectacle que formaient les hommes en mangeant. Eryne, la seule dunedaine du groupe, regardait d'un oeil noir ces mercenaires qui, depuis une semaine, terrorisaient la population du village de Bree. Ce n'était pas difficile de deviner à quoi elle pensait en observant les étrangers avec une mine dégoûtée.
Soudain, le dunedain du milieu fit un signe discret à ses compagnons et ils se levèrent tout les quatres avant de sortir de l'auberge. Seule Eryne restait, assise, pour surveiller les mercenaires pendant que ses compagnons s'ocupaient de leur part du boulot.
Les heures passaient, et les hommes ne faisaient rien d'autre que d'engloutir les plats de l'aubergiste. Eryne, perdue dans ses pensées, repensait à ses origines, manière pour elle de tromper son ennui. Les dunedains qui l'avaient quittée momentanément l'avaient trouvée alors qu'elle n'avait pas deux ans aux alentours de Bree, au milieu des cadavres de ses parents assassinés. Elle se demandait encore quelles étaient ses origines. Etait-elle simplement une jeune femme de Bree parmi tant d'autres ? Certainement pas, du moins Eryne ne l'éspèrait pas. Mais elle devait bien avouer que son physique correspondait . Elle avait de longs cheveux bruns qui lui ombaient jusqu'à la hanche, des yeux, à l'instar de sa chevelure ondulante, marrons et, il fallait bien l'avouer, un visage argéable. Eryne n'était pas grande, sans toutefois être petite, et elle était extrêment fine, ce qui l'aidait baucoup pour se camoufler, ce qu'elle avait été obligée de faire en de nombreuses occasions déjà.
Un rire tonitruant la sortit brusquement de ses rexflexions. Les mercenaires étaient ivres morts à présent. Eryne rabattit baissa la tête, cacant ainsi son visage dans l'ombre en raison de l'éclairage médiocre de l'établissement et de la nuit déjà tombée. Elle reporta son attention sur les ommes, et plus particulièrement sur leur chef. C'était un guerrier large comme un uruk, aux puissants muscles saillant sous sa peau sombre. Son nez semblait avoir été écrasé plus d'une fois, et son crâne chauve reflétait la lumière projeté par la lanterne acrochée au plafon, juste au dessus de la table. A côté de lui reposait une imposante hache à deux mains, et Eryne ne pu réprimer un sourire moqueur à la vue de cette arme pour le moins rudimentaire.
Elle attendit longtemps, très longtemps. Mais sa patience fini par être récompensée lorsqu'un des mercenaires se leva, et se dirigea chancelant vers les escaliers qu'il grimpa à grande peine. Eryne se leva alors, lentement, en vérifiant que son carquois, et son arc étaient bien acrochés dans son dos, et que sa fine lame reposait toujours dans son fourreau. Elle se dirigea vers l'aubergiste, un homme gros et imbu de lui-même qui somnolait sur son comptoir et lui dit à voix basse, comme à son habitude :
"Quelles chambres occupent ces hommes ?
L'aubergiste lui répondit qu'ils occupaient toutes les chambres de son établissement et Eryne sortit, visiblement satisfaite de cette réponse. Elle marcha rapidement da,s les rulles sombres de Bree, et finit par arriver devant le bâtiment qu'elle recherchait : l'auberge du Poney Fringant. Elle y entra, salua d'un signe de tête l'aimable aubergiste avant de monter les escaliers avec une rapidité surprenante. Elle poussa une porte et entra. Les quatres occupants de la pièce levèrent immédiatement les yeux sur elle.
Veldor, le premier dunedain, était un homme de haute stature, aux cheveux bruns très courts, et reposait sur le lit. Il se redressa immédiatement avant de se détendre en constatant que ce n'était que Eryne. Non loin, Menelith, un homme d'un âge respectable, au corps svelte, à la barbe et aux yeux gris, de même que sa chevelure, pointait un arc sur elle, puis le baissa en s'excusant d'un hochement de tête. Le dunedain le plus proche d'elle se nommait Rainal. C'était le plus jeune -si on ne la comptait pas bien évidemment- du groupe. Ses cheveux blonds reflétaient son impatience qui était depuis longtemps devenue légendaire dans le groupe. Il lui adressa un sourire éclatant en remettant son épée dans son fourreau.
Eryne s'étonna alors de constater l'absence du membre le plus respecté de leurs petite groupe constitué de cinq personnes. Puis la porte se referma derrière elle pour laisser Caldanath s'avancer et reprendre sa place parmi ses compagnons. Cet homme d'âge mûr, aux yeux bleus-gris et aux cheveux longs et bruns, ne cessai d'étonner Eryne qui faisait tout son possible pour lui ressembler. Ce fut lui qui prit la parole le premier, scruptant tous les occupants de la pièce :
"Nous t'attendions, Eryne.
-Je vois cela, répliqua-t-elle. J'ai des informations à leurs sujet. -A savoir ? fit Rainal, démontrant encore un fois son incapacité à faure preuve de patience.
-Ils occupent toutes les chambres du Cochon Borgne, répondit Eryne.
-Est-ce tout, ou as-tu encore quelque chose d'autes à nous dire ? fit Menelith, son visage toujours plongé dans l'obscurité.
-Non, ce n'est pas tout, rétorqua-t-elle. J'ai entendu quelque chose.
-A savoir ? fit Rainal, impatient comme toujours.
-Ce soir, il vont voler quelqu'un. Le riche marchand qui habite à côté de l'auberge de l'Âne Pendu, leur apprit Eryne.
-Ce soir ? voulut savoir Veldor.
-Ce soir, confirma-t-elle. Puis elle se tourna vers Caldanath, interrogative.
-Ce soir, nous serons là, déclara-il.
Dernière édition par Lhunara le Mer 26 Aoû - 14:11, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: [Concours de rp : Lhunara] Les protecteurs de la Comté... Mer 26 Aoû - 13:05 | |
| La nuit était tombée sur Bree, et ce depuis une heure. Les rues étaient désertes, et pas un bruit ne venait troubler le silence devenu inquiétant. Les dernières lumières s'éteignaient, l'obsurité recouvrait la ville. Un brouillard épait recouvrait la ville, réduisant la visibilité pourtant déjà si faible.
Dans une chambre du Poney Fringant, cinq dunedains dont une femme se préparaient une dernière fois. Eryne, seule dunedaine du groupe, aiguisait sa fine lame en attendant ses compagnons qui étaient qui terminaient eux aussi de s'équiper. Eryne se releva, remis son épée au fourreau, son arc et son carquois à son épaule, et pressa ses compagnons qui terminèrent bien vite leur travail. Puis, Caldanath se dirigea d'un pas sûr vers la porte qu'il ouvrit lentement pour éviter son épouvantable grincement.
Eryne, son arc à la main, suivait Caldanath sans bruits. Elle était non seulement la plus jeune du groupe de dunedains, mais aussi la plus agile et la plus souple. Les missions "d'infiltrations" ne lui causaient aucun problèmes, aussi se sentait-elle parfaitement à son aise aujourd'hui.
Soudain, Caldanath se tourna vers elle, et elle comprit ce qu'il désirait qu'elle fasse. Eryne, serrant d'avantage son arc dans sa main, s'engagea dans une sombre ruelle Fronçant le nez en raison de l'odeur pestilentielle qui régnaient ici, Eryne se dépêcha de traverser la rue en courant silencieusement. En raison de ses sens aiguisés, elle pouvaient sentir ses compagnons derrière elle, et elle savait qu'ils la suivaient sans trop de problèmes, aussi continua-t-elle, se dirigeant vers un quartier plus riche de Bree.
Après quelques minutes de course silencieuse, elle finit par arriver à proximité de la maison du riche marcand dont elle avait oublié le nom. Tournant la tête vers la droite, elle observa l'auberge de l'Âne Pendu. En regardant l'enseigne, elle se demanda ce qu'avait bien pu faire cet animal pour mériter si terrible châtiment.
Soudain, elle entendit des bruits de pas .Sortant sa lame, elle se dissimula derrière un tonneau abandonné. Elle fit bien, car quelques instants plus tard, deux hommes srtaient d'une ruelle, de lourdes massues en main. Toutefois, ils semblaient l'avoir vue, car ils se dirigèrent vers elle. Eryne se maudit pour son inattention. Si elle n'avait été absorbée par l'auberge, elle aurait sans aucun doute repéré les hommes bien avant. Elle ne pu s'empêcher de penser qu'elle aurait du attendre un peu ses compagnons, car elle semblait les avoir semés.
Risquant un coup d'oeil en dehors de sa cachette, elle remarqua que ces deux hommes faisaient partie de la bande de mercenaires qu'elle avait espionnés voilà quelques heures, et elle comprit qu'ils étaient là pour voler le marchand dont ils avaient parlés. Serrant son arc dans sa main, elle se jura en silence de les arrêter avant qu'ils ne puissent accomplir leur sombre méfait.
Elle encocha une flèche et bondit sur le tonneau en décochant sa flèche, qui vint se loger dans la jambe du premier des brigands. Jurant à cause de son tir raté, elle s'empara de sa lame et se jeta sur les deux hommes déstabilisés et tua l'omme qui essayait vainement d'ôter de sa jambe la flèche qui y étaient plantée. Eyne se retourna vivement vers le dernier mercenaire mais ne fut pas assez rapide et la masse du brigand percuta sa jambe avec force et un grand craquement d'os. Eryne serra les dents, mais n'abandonna pas. Projetée à quelques mètres, et reprit son arc et décocha rapidement une flèche en direction de l'homme, qui grogna lorsque le projectile lui traversa le bras, mais il ne ralentit pas sa course et très vite, Eryne se trouva en danger de mort alors que le brigand se tenant devant elle, son arme levée. Consciente du danger qu'elle courait, elle ramassa sa lame et la lança das la gorge de l'homme, qui s'écroula au sol alors que du sang s'écouait de la blessure.
Eryne se releva péniblement, évitant soigneusement de s'appuyier sur sa jambe salement amochée. alors qu'elle ramassait sa lame et ses flèches, ses compagnons dunedains arrivèrent de la ruelle qu'elle avait franchi voilà quelques minutes. Menelith le regarda d'un oeil désaprobateur alors que Rainla se précipitait vers elle pur l'aider. Caldanath la réprimenda d'un ton calme, mais dans ses yeux se lisait l'admiration car jamais il n'aurait pensé avoir si bien éduquée celle qu'il considérait comme sa fille :
Tu n'aurais pas du nous semer comme cela.
Eryne baissa les yeux, légèrement honteuse mais elle reporta son attention sur Rainal, qui la regardait avec admiration en jetant des coup d'oeil aux cadavres gisant non loin. La jeune femme se réjouissait de la présence de cet homme, qui, bien que plus âgée qu'elle, semblait éprouver plus que de la sympathie à son égard. Avec un grand sourire, elle rejoignit ses compagnons. Ensembles, ils rentrèrent au Poney Fringant, se concertant sur les évènements de la journée. | |
| | | Lhunara Pair du Forum ¤ Dame de la Cour de Gondor ¤ Membre de la Guilde de l'Ombre
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| Sujet: Re: [Concours de rp : Lhunara] Les protecteurs de la Comté... Jeu 27 Aoû - 12:51 | |
| Le soleil se levait sur Bree, diffusant lumière et chaleur dans le village. Les habitants de la bourgeade parcouraient déjà les rues à cette heure matinale, vaquant tranquillement à leurs occupations sans se soucier de rien ni de personne. Dans une chambre du deuxième étage, Eryne reposait sur un lit, entourée de ses quatres compagnons dunedains. Veldor, ayant une petite expérience en médecine, constatait l'étendue des dégats causés à la jambe de la pauvre jeune femme.
Après quelques instants, le dunedain se releva en annonçant avec un soulagement manifeste que l'os n'était pas cassé, bien qu'il ait été touché par le coup. Eryne devait en ce moment souffrir le martyr, si toutefois elle était consciente. Le soleil brillait déjà haut et fort lorsqu'elle se réveilla, et la première sensation qu'elle ressentit fut une douleur atroce, qui faillit la replonger dans l'inconscience dont elle venait de sortir.
Alors qu'elle poussait un petit gémissement de douleur, ses compagons se levèrent, inquiets pour la santé de leur jeune amie. Rainal tenta de la rassurer de son mieux, mais la douleur que ressentait Eryne était trop forte et, voyant que le dunedain aux cheveux blonds était débordé, Caldanath prit la parole :
-Eryne. Nous allons devoir nous absenter quelques temps, pour veiller à ce que les mercenaires ne fassent pas des leurs.
-Dans ce cas, je viendrais, répondit-elle en veillant à dissimuler la souffrance dans sa voix pour ne pas alerter ses compagnons, ne sachant pas qu'ils l'étaient déjà.
-Non Eryne, fit Caldanath, tu ne peux pas nous accompager cette fois.
Jetant un coup d'oeil au bandage serré à sa jambe, Eryne soupira, puis reprit :
-Vous ne pourrez pas m'empêcher de venir avec vous. D'ailleurs, je n'ai presque plus mal, je me sens déjà beaucoup mieux et...
-Viens si tu veux, Eryne, fit Rainal, mais tâche de te ménager.
Menelith approuva, de même que Veldor, mais Caldanath ne semblait pas d'accord. Les sourcils froncés, il regardait la jeune femme qu'il aimait comme sa fille, puis haussa les épaules, se rendant à l'avis du plus grand nombre. Eryne se mit debout, faisant bien attention à ne pas s'appuyer sur sa jambe salement amochée, et adressa à ses compagnons un sourire forcé en avançant précautionneusement. Les dunedains sortirent avant elle, et Rainal l'aida à avancer malgré ses protestations.
Une fois sortit de l'auberge, Rainal consentit enfin à la lâcher, et ce à grand regret. La jeune femme s'efforça d'avancer avec son agilité naturelle, mais ce fut autant difficile que ce fut duloureux. Malgré tout,elle s'efforça de suivre ses compagnons sans les retarder, et elle y arrivait plutôt bien. Elle suivit les dunedains dans l'auberge du Cochon Borgne où résidaient les mercenaires. Deux d'entre eux étaient assis à une grande table où étaient posés une multitude de plats. Menelith commanda à l'aubergiste quelques plats et il revint s'assoir avec ses compagnons à la table la plus proche des deux hommes qui ne goinfraient et se sâoulaient depuis des heures. Presques ivres morts, les brigands parlaient si forts que même depuis l'extèrieur de l'auberge on les entendaient sûrement.
Près d'une heure plus tard, Caldanath sourit, ce qui n'était pourtant pas dans ses habitudes. Il se leva lentement, imités par les autres dunedains, et il sortit puis se dirigea vers le Poney Fringant, . Lui et ses c enompagnons regagnèrent leur chambre, et Caldanath annonça gravement :
-Il fallait bien que cela arrive un jour...Ils vont attaquer la forge, ce soir, même heure qu'hier. Mais nous serons là, nous aussi, pour les empêcher. Jetant un coup d'oeil à Eryne qui le regardait, interrogative, il ajouta : Tous.
Dernière édition par Lhunara le Ven 28 Aoû - 13:12, édité 2 fois | |
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| Sujet: Re: [Concours de rp : Lhunara] Les protecteurs de la Comté... Jeu 27 Aoû - 14:43 | |
| Le soleil s'était couché depuis un bon moment déjà, et plus personne ne s'aventurait dehors. Pourtant, cinq ombres se mouvaient dans un silence absolu vers le quartier de Bree où la grande majorité des artisans de la ville résidaient. Les dunedains avançaient toutefois à une vitesse modérée, par égard à Eryne qui boitillait en serrant les dents pour lutter contre la douleur que lui causait sa jambe à chacun de ses mouvements.
Soudain, Caldanath, en tête du groupe, s'arrêta et leva la main. Aussitôt, ses compagnons stoppèrent également. Puis le dunedain escalada habilement la façade en ruine d'une maison depuis longtemps abandonnée pour se retrouver sur le toit du bâtiment. Puis il s'élança et, Veldor, Menelith, Rainal et Eryne sur les talons il s'élança et courut, sautant de toits en toits.
La jeune femme serrait son arc dans sa main en tenatnt d'oublier la douleur lancinante en provenance de sa jambe. Courir sur des toits en rondins de bois ou en tuiles aggravait sa souffrance. Malgré tout cela, Eryne continuait de courir à la suite des dunedains jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent enfin. Caldanath se retourna et, voyant que la jeune dunedaine commençait à avoir du mal à suivre, lui demanda:
-Eryne, est-ce que ça va ?
-Oui oui, affirma-t-elle.
-Ralentissons quand même, demanda Rainal, soucieux du bien-être de son amie.
Caldanath hocha la tête puis pivota et reprit sa route, mais plus lentement cette fois.
Soudain, il s'arrêta et fit un signe à ses compagnons qui se dissimulèrent derrières les cheminées alors qu'il scrutait l'obscurité, sa lame dégainée prête à servir. eryne, malgré sa vision plus qu'excellente, ne voyait pourtant rien qui puisse inquiter le dunedain ainsi. Elle encocha néenmoins une flèche, *Juste au cas où* se dit-elle. puis elle distinga une lueur orange loin derrière eux. Rainal jura. Apparemment, il l'avait vue lui aussi. Caldanath se maudit de ne pas y avoir pensé plus tôt et il s'élança vers le pont orange qui semblait s'étendre autour de lui. Ses compagnons lui emboîèrent le pas.
En courant, Eryne se demandait ce qui se passait. Quelle était la lueur orangée ? sûrement un feu de bois, se dit-elle, sans se douter d'à quel point elle avait raison. Puis cette hypothèse lui sortit complètement de la tête lorsque sa blessure se rappela à son bon souvenir alors que son fourreau qui pendait accroché à sa ceinture la percutait violement. Eryne fut obligée de poser une main au sol afin de mieux se reprendre. Elle pesta contre sa malchance en tombant à genoux sur le toit de tuiles irrégulièrement placées.
Caldanath stoppa aussitôt, et se concerta vec Rainal, qui hocha la tête avant de se retourner pour retourner aux côtés de son amie. Pendant ce temps, les trois dunedains disparurent dans l'obscurité. Eryne jeta à regard plein de reproches à Rainal :
-Qu'est-ce que tu lui a dis ? Je suis tout à fait capable de les suivre !
-Je n'ai pas dis le contraire. Caldanath nous a confié une mission.
-Et laquelle ?
-On va à la forge.
Eryne ne releva et se dirigea vers la forge qui se dressait non loin, suivie de Rainal , un sourire en coin, l'épée dégainée. Sur le qui-vive, la jeune femme avait encoché une flèche et était prête à tirer.
Les deux jeunes gens arrivèrent finalement devant la forge. Ils descendirent silencieusement des toits et Rainal se dirigea silenceusement vers le bâtiment. Alors qu'Eryne tendait son arc, prête à décocher sa flèche sur quiconque sortirait du bâtiment de manière agressive. Le dunedain se plaqua contre le mur de la bâtisse. Une lumière était allumée à l'intérieur, et des voix d'hommes se faisaient entendre. Rainal se saisi brusquement de la poignée de la porte et l'ouvrit d'un coup.
Les brigands qui occupaient la forge se retournèrent brusquement, les armes à la main. Avant de s'écarter de l'embrasure, le dunedain pu voire un homme étendu sur le sol, le crâne fracassé, et le forgeron ligoté dans un coin. puis Eryne lâcha sa flèche, qui vint s'enfoncer profondément dans le front du premier des six mercenaires, qui vacilla avant de s'écrouler lourdement sur le sol. Les cinq autres s'élancèrent vers la jeune archère, qui en abatit un autre d'une flèche dans la gorge. puis Rainal et Eryne chargèrent les brigands. Ces-derniers, surpris par la présence du dunedain, perdirent un des leurs que le guerrier blond décapita, puis les combats s'engagèrent. La jeune femme, bien que sa jambe blssée l'empêche d'user de son agilité, se défendait fort bien contre un grand homme maniant une paire de longues épées. Après quelques coups échangés, il devint évident qu'Eryne était en mauvaise posture. Elle se contenta donc de parer toutes ses attaques avant de se saisir d'une de ses flèches et de la lui planter dans la cuisse. L'homme recula précipitement et la jeune femme se fendit, ouvrant le ventre de son adversaire qui s'écroula. Avec dégoût, elle l'enjamba pour rejoindre le combat que menait son compagnon. Un des hommes se retourna, mais elle lui enfonça sa lame dans se ventre avant qu'il n'ait pu faire quoi que ce soit. Le mercenaire tomba à genoux en regardant d'un air incrédule sa plaie béante.le dernier des bandits prit la fuite, mais ainal eu tôt fait de le rattraper et de lui plonger sa lame dans le dos, le tuant sur le coup. Il se tourna ensuite vers son amie et lui fit signe de le suivre. A grandes enjambées, ils se rendirent à l'auberge du Poney Fringant, où se trouvaient déjà les autres... | |
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| Sujet: Re: [Concours de rp : Lhunara] Les protecteurs de la Comté... Sam 29 Aoû - 14:44 | |
| Le soleil se levait sur Bree, révélant un grand nuage de fumée noire venant des ruies calcinées de la boucherie et des bâtiments environnants. Cet incendie n'était pas dpu au hasard : non loin de la bâtisse brûlée traînaient quelques torches noircies. Dans une chambre de l'auberge du Poney Fringant, au deuxième étage, cinq dunedains se concertaient. Veldor, assis sur le lit, restait passif, écoutant les uns et les aurtres en ne prenant que peu la parole. Menelith était adossé au mur, à côté de la porte, et n'avait dit mot depuis le début de la conversation. Rainal, assis sur sa chaise, accoudé à la table, s'ennuyait à mourir. Il ne s'était pas retiré de la conversation, et continuait d'émettre des suggestions, mais il semblait fatigué, ce qui ne lui était que rarement arrivé au court de ces dernières années. Erine était sans doute la plus active de tous ci-présents. Debout au centre de la pièce, elle fixait le Dunedain à qui elle s'adressait tout particulièrement, à savoir Caldanath. Perdu dans ses pensées, tourné vers la fenêtre, le membre le plus respecté de leur petit groupe ne semblait pas entendre les paroles de ses compagnons. Pourtant, les sourcils fronçés, c'était sur cela qu'il méditait. Eryne, après avoir raconté ce qui c'était passé à la forge, écoutait Caldanath, qui expliquait ce qu'il avait fait, lui et ses deux compagnons Veldor et Menelith : - La lueur orange...commença-t-il, c'était un incendie. - Un incendie ? s'étonna Eryne. Y a-t-il un coupable ? - Nous avons trouvé des torches, à côté du bâtiment, répondit sombrement Caldanath. Et nous suspectons les mercenaires. Hélas, nous sommes arrivés trop tard pour en avoir la preuve, regretta-t-il. Eryne réfléchit un instant, puis déclara : - Nous ne pouvons plus permettre à ces brigands de sévir ici.
- Tu as tout à fait raison, Eryne, l'approuva Caldanath. Mais que nous conseilles-tu ?
- Leur régler leur compte ? suggéra Rainal d'une voix enomeillée, arrachant un sourire à Eryne. - Je propose un soulèvement général du village de Bree, annonça-t-elle. Menelith eut un sourire moqueur : - Et tu crois que les habitants nous écouterons ? N'oublies pas que ici, nous sommes des "Rôdeurs", à qui personne ne peut ne peut se fier. Des personnages inquiétants qui sont peut-être à l'origine de l'incendie d'hier...
Menelith secoua la tête et se tut. Ce fut Rainal qui apporta la solution, à moitié endormi : - Et si on demandait au forgeron de s'occuper du soulèvement ?
Caldanath sourit et se retourna : - C'est quand tu dors que tu nous donnes tes meilleurs idées, Rainal.
- Merci chef, répondit-il sans déceler la pique qui lui était adressée. - Alors ? demanda Eryne. - Allons-y, répondit le grand dunedain. Et le groupe quitta la chambre en direction de la forge. Quelques instants plus tard, avec l'accord du forgeron, les cinq dunedains ressortirent du bâtiment, accompagnés de l'homme et se dirigèrent vers la grande place du village. Une fois arrivés, Veldor et Menelith se hâtèrent vers l'auberge du Cochon Bogne afin de surveiller les mercenaires. Pendant ce temps, le forgeron, le forgeron, monté sur une estrade faite de caisses empilées, exortait les habitants à se soulever : "Amis ! L'ennemi est dans notre ville ! Les mercenaires qui sont arrivés il y a trois jours ont tenté de voler Bill ! Ils ont essayé de cambrioler ma forge ! Ils ont même brûlé la boucherie ! Nous devons les chasser pour le bien de notre ville. Tenez vous à voir notre village réduit en cendre ? Non ! Alors, tous avec moi !"
Les villageois l'acclamèrent, puis se saisir de leurs fourches, de leurs haches et de leurs couteaux de cuisine et lui emboîtèrent le pas, se dirigeant vers le Cochon Borgne, une froide détermination se lisant sur leurs visages. *Ces hommes ne reculeraient devant rien pour assurer la sécurité de leurs biens et de leurs familles*, comprit Eryne en les dépassant depuis les toits. Les dunedains arrivèrent bien avant les villageois et prirent place dans le bâtiment situé en face de l'auberge. Menelith et Veldor les y rejoignirent juste avant l'arrivée des villageois. Le forgeron cria aux mercenaires de sortir, un air féroce sur le visage. L'attente fut longue, puis la porte s'ouvrit et le chef des brigands, un homme gros comme un Uruk, en sortir avec ses hommes. Il avisa les habitants, puis cria : - Laissez-nous passez ! Le premier qui nous barre la route est déjà mort !
Les villageois reculèrent, terrifiés. Le chef ricana puis perdit de son assurance quand une flèche vint se ficher dans la porte à quelques centimètres de son visage. Mais l'homme eut un rictus de colère et chargea les vilageois, en en broyant un. Ses hommes le suivirent, mais nombre d'entre eux finirent percés de flèches. Paniqué, le chef se rua vers les portes de la ville suivit par les rares rescapés de sa bande. Avant de quitter la ville, l'homme leva son poing et rugit des injures à l'encontre des dunedains. Puis il se rua vers la forêt. Les villageois, soulagés, remercièrent chaleureusement les archers et le forgeron, avant d'aller fêter l'évènement en ville. Caldanath annonça à ses compagnons qu'ils ne pourraient pas rester, et les dunedains quittèrent la ville en silence. alors que le soleil brillait haut dans le ciel, Eryne se retourna vers Bree, songeuse. * En vingts ans, j'ai vécut tellement d'aventures que je ne m'en souviens même plus de toutes. J'éspère qu'il m'en reste encore à vivre, à moi et à mes compagnons*Puis Eryne sourit, se promettant en silence de revenir à Bree, autant de fois que possible...FIN Made by Lhunara. | |
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