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 [2010] Un passage chez l'herboriste

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AuteurMessage
Celàmbor
Assassin
Celàmbor


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Localisation : Au dessus de toi, prêts à te tuer

Fiche-personnage
Race et Origine: humain du Gondor
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[2010] Un passage chez l'herboriste Empty
MessageSujet: [2010] Un passage chez l'herboriste   [2010] Un passage chez l'herboriste Icon_minitimeMar 31 Aoû - 19:14

Je sortis d'un pas discret de l'auberge, laissant Kaleth seul avec la jeune femme elfe. Il semblait vouloir discuter de choses sans que des oreilles indiscrètes, dont les miennes, écoutent la conversation. Malgré le brouhaha de la taverne, j'avais entendu ce qu'ils avaient dit, sans en comprendre vraiment le sens. Les deux interlocuteurs avaient parlés en elfique, un vieille langue dont je ne connaissais pas un mot. C'était palgré tout une langue à la sonorité mélodieuse, qui sonnait comme une chanson dans mes oreilles. Les elfes avaient quittés presque tous la Terre du Milieu, et en rencontrer était très rare. Et rare aussi était ceux qui connaissait leur langue ancestrale. Mais Kaleth semblait bien la maitriser. Pour son interlocutrice, cela ne m'avait pas choqué, car tout en elle indiquait qu'elle était une membre de cette race que je trouvais admirable, aussi bien pour leur talents que pour leur beauté. Mais que Kaleth parle l'elfique ainsi faisait germer dans mon esprit quelques questions. Après avoir remuer les différentes propositions qui s'offraient à moi, je n'avais trouvé comme conclusion que deux hypothèse. Soit Kaleth était un humain sachant parler l'elfique, très rare étant ces privilégiés, soit il était lui même un elfe. Je trouverais plus tard la réponse. Pour le moment, je tenais en main un papier couvert de mts écrits dans une très belle écriture, bien que visiblement baclé.

Kaleth voulait que j'aille lui chercher des herbes, et le nom de ces plantes éveilla en moi de vieux souvenirs. Il y avait des plantes au poison foudroyant, et les plantes qui servaient à concocter un contre-poison. Je nota dans un coin de mon esprit les quantités exactes, me doutant que si je devais un jour créer un poison rapidement, ou bien soigner un contaminé, cette liste pourrait s'avérer très utile. Puis, me désintéressant de ce papier, je me mis en route vers la rue principale. Je n'avais aucune idée d'où trouver ce "Lame". Mais si Kaleth me le recommandait, c'était qu'il était compétent, du moins assez pour marquer l'esprit du grand maître de la Guilde des Ombres. Je déboucha dans la rue la plus grande, la plus large mais aussi la plus encombrée. Il y avait, même par cet heure tardive de la matinée un grand nombre de marchand qui installait leur étalage pour la journée, alors que quelque curieux marchait en regardant les produits proposés. Arrêtant un passant, je lui demanda où trouver l'herboriste Lame.

-Lame ? Connais pas. Maintenant, lachez-moi, j'ai des choses à faire.

Il remua le bras pour se dégager mais mon étreinte était trop forte. Il se résigna donc à ce que je le lâche, ce que je fis après un court temps d'attente, fixant dans les yeux cet homme. Il sembla trembler en remarquant la lame qui pendait à ma ceinture et partit rapidement et sans demander son reste lorsqu'enfin j'ouvris ma main. J'interrogea d'autre passant, pais personne ne semblait savoir où était cet herboriste. Je me résigna donc à le chercher par mes propres moyens. Je sortis de cette rue où ce que je me préparais à faire attirerait assurément sur moi trop de regards indiscrets. Je marcha un certain temps avant de trouver une ruelle parfaite. je regarda à droite, puis à gauche. Personne en vue. Je m'approcha d'un mur abimés, aux nombreuses fissures et aspérités. Ici, c'est parfait. Je posa ma main sur une pierre dépassant légèrement, puis ma deuxième main dans un petit trou creusé par un animal qui avait dû quitter son terrier depuis longtemps. Mes pieds trouvèrent immédiatement des appuis, et je commença une rapide escalade du mur. Mes mains se plaçaient automatiquement sur les bons appuis, et mes pieds de même. Alors que je n'étais plus qu'à deux mètres du toit de pierre, je remarqua qu'une grosse poutre de bois bloquait l'accès à toute une zone. Sans réfléchir, je plia les jambes et bondit vers cet appui. Mes mainsb attirent l'air avant de trouver finalement leur cible, et tout mes muscles se tendirent lorsque mon poids retomba. Des échardes se plantèrent dans ma paume, mais j'ignora la douleur. D'une puissante traction, je posa pieds sur la poutre. Elle faisait vingt centimètres de large, pas plus, mais c'était grandement suffisant pour moi. Je la suivit un petit moment, gardant l'équilibre avec facilité. Parfois, lorsque le vent soufflait trop fort et menaçait de m'entraîner vers une chute mortelle, je m'aggrippai au mur et reprenait mon équilibre avant de recommencer ma progresson. Enfin, ce que je cherchais apparu devant moi. Une fenêtre en hauteur, qui semblait assez solide. En effet, la pierre au dessus de la poutre n'était pas la même qu'en dessous, et les aspérités se faisaient rares et fragiles. Mais ce rebords de fenêtre me permit alors enfin d'accéder au toit. Du haut d'où j'étais, j'huma l'air fraîche avant de regarder la ville en contrebas. Ma vision excellente me permettait de lire les écriteaux, et, d'où j'étais, personne ne pouvait me ralentir.

Après avoir examiné les environs, je recula de quelque pas avant de sentir le rebord du toit derrière ma jambe. Je me mis à courir vers le bord du toit opposé puis, d'une formidable poussée de mes jambes, bondit vers le toit suivant. L'air frappait mon visage comme une claque et je voyais sous moi quelques lumières éparses. Le rebord du toit suivant semblait me charger à une vitesse folle, et pendant un instant je me demanda si je n'avais pas rater mon saut, si je n'allais pas me fracasser sur ce mur avant de plonger vers le néant. Mais heureusement, j'avais bien calculé mon bond, et atterri sur le toit suivant sans encombre. Roulant pour ne pas subir le choc de l'atterrisage, je me releva brusquement et m'approcha d'un pas plus calme ce coups ci du rebord de ce toit. Et de nouveau, je chercha des yeux une enseigne d'herboriste. D'après les témoignages des gens, j'avais conclu que cet boutique devait être loin de toute grande rue, car elle était méconnue de la population de la ville.

Je continua ainsi à bondir de toit en toit avant de lire les écriteaux pendant un temps qui me parut une éternité. Mais enfin, dans une ruelle peu éclairée, je vis une enseigne délabrée. Je fis le tour du toit afin de chercher un moyen de descente avant de voir une charette emplie de foin. Une idée folle traversa mon esprit. Sans y réfléchir plus, car cela aurait bloquer mon seul moyen de descente, je courus vers le toit et m'élança dans le vide, plongeant parmi les maisons vers la botte de foin. Mes cheveux battait la cadence dans le vent alors que mes vêtements claquaient sous la violence de la descente. Je sentais clairement mon coeur battre sous ma poitrine, et des vagues rapprochées d'adrénalines déferlaient dans mon corps tendus par l'action. Lorsqu'enfin j'entra en contact avec le foin, son épaisseur impressionante stoppa ma chute brusquement. Sortant de la paille, je retira les épis qui s'étaient accrochés à mes vêtements, m'époussiéra avant de vérifier que personne ne m'avait vu. Rassuré, je me dirigea vers l'endroit où j'avais aperçus la boutique. Fidèle à mon souvenir, elle se tenait là. Sale, délabrée, avec un écriteau délavé, mais bien là. Sans hésiter, je poussa la porte qui s'ouvrit avec un grincement rauque. Immédiatement, un homme que je jugerait peu avenant s'avança vers moi. D'un ton sûre malgré la proximité de mes doigts et des manches de mes armes, je demanda :

-Bonjour, je cherche l'herboriste Lame, le connaissez-vous ?

Bien que je me doutais qu'il était ce Lame, j'attendis sa réponse avec patience.

-Pourquoi, qu'est ce que vous lui voulez ?

Je le regarda droit dans les yeux avant de continuer.

-Maître Kaleth m'a demandé de venir vous voir, et je dois récupérer cette commande.

Je lui déplia le petit papier et le lui montra, prenant soin de cacher la dernière phrase.

Spoiler:

Il maugréa qu'il revenait puis disparu dans l'arrière boutique. Je détailla sa boutique sans vraiment y faire attention, touts mes sens étant occupés à chercher une éventuel menace. lorsque l'herboriste revint avec les plantes en question parfaitement bien préparés, il me tendit une main, attendant visiblement les pièces d'or.

-C'est 1700 pièces d'or.

J'avais compté la somme de la bourse, et elle contenait pile 1700 pièces. Mais je trouvais cela un peu cher, bien que je connaissais le prix de ces rares plantes. Je lui déposa la bourse dans sa main rugueuse et m'empara avec précaution de la poche pleine d'herbe qu'il me tendait. Puis, sans un bruit, je sortis du bâtiment, avant de repartir vers l'auberge où Kaleth était. Décidant d'y aller rapidement mais sans danger, j'emprunta un dédale de ruelle innocupée plutôt que les toits de la ville, avant d'arriver devant l'endroit d'où j'étais parti. D'une main sûre, je poussa la porte avant de m'engouffrer dans la pièce avec discrétion et de repartir dans le coin de la salle opposée à Kaleth. Il n'apprécierait surement pas que je le dérange. Je croisa les bras et attendis.
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