[13 Décembre 2008] A la forge.

Anazûl, avant de partir avec Lhunara arpenter la Terre du milieu, était à la recherche d'une forge dans laquelle elle pourrait s'acheter une épée.
Elle s'éatti levée au petit matin et marchait tranquillement, pôur ne pas être trop fatiguée lors du départ des jeunes Orientales qui n'allait pas tarder. Le temps devenait de plus en plus gris, la vision de la jeune femme de plus en plus sombre. Il fallait qu'elle se dépèche pour trouver une forge avant qu'il ne fasse complètement nuit. Par chance, sûrement, au moment où la pluie commençait à être glaciale et dégoulinait sur son visage pâle, elle trouva une petite cabane où elle put lire : " forg ". Apparemment, le "E" était tombé, et la petite cabane ne datait pas d'hier. Elle pénétra à l'intérieur, et la chaleur de la forge la réchauffa promptement. Elle vit un petit homme qui travaillait dans un bruit infernal.

Anazûl:- Excusez-moi. Bonjour monsieur. Je souhaiterais avoir une épée, s'il vous plaît. D'ordinaire, j'utilise l'arc, mais pour des raisons ... comment dire ... "pratiques", il me faudrait une épée. Je vous fais entièrement confiance pour sa réalisation, je mettrais le prix qu'il le faut.

Le vieil homme frappait continuellement l'acier chauffé avec son marteau, sa barbe grise reflétait la rougeure des flammes et des braises. Lorsque Anazul lui adressa la parole, il stoppa net son geste et se retourna vers elle tel une statue de fer. Ses yeux bien qu'usés renvoyaient à la reine une impression de sagesse et d'homme fort malgré ses traits tirés.

Il s'essuya les mains sur son tablier et marcha jusqu'àêtre devant Anazul qui le dépassait d'une demi-tête :

- Une épée ? J'peux vous faire ça, ma p'tite dame. Puisque vous me faites confiance je vais tâcher de m'appliquer.

Anazul resta alors devant son atelier à la fois pour regarder cet homme travailler et pour éviter d'etre tremper par la pluie dehors.
L'homme était tel un roc qui frappait l'acier de tout son poids.
Après un travail éprouvant, l'épée était achevée. Il se tourna vers elle et lui tendit l'épée enveloppée dans un tissu médocre.

- Ce fut un réel plaisir de forger pour une femme comme vous, mon enseigne vous sera toujours ouverte. D'ici peu ma forge va rentrer dans une confrérie de forgerons de nombreuses régions. Ah oui !L'épée, donnez moi 1000£. Cela sera suffisant.

Anazûl fut étonnée par la rapidité de travail du vieil homme. Elle avait bien fait de confier la réalisation de son épée à lui. Quand il lui tendit le tissu envelopant l'arme, elle ressentit un bonheur intense ainsi qu'une confiance sans borne envers l'homme. La gentillesse du monsieur lui toucha le coeur profondément. Son travail était physique mais il aimait ce qu'il faisait, c'était le principal.

Anazûl:- Je vous remercie infiniement! Votre rencontre me fait le plus grand plaisir. J'espère que votre forge sera reconnue dans la confrérie à laquelle vous allez adhérer. Votre travail est remarquable!

Anazûl lui tendit les 1000£ de la main gauche, et se saisit de l'épée de l'autre main.

Anazûl:- Je repasserais un de ses jours! C'est à votre tour de me faire confiance. Elle lui adressa un sourire attendrie. Elle se dirigea vers la petite porte pour sortir et s'aperçut qu'il faisait noir. La nuit sombre lui faisait peur alors elle rebroussa chemin.

Anazûl:- Cela vous dérange-t-il si je reste un peu ici? Je vous tiendrez compagnie, sans pourtant être trop présente. Ce n'est pas souvent que vous devez avoir de la visite. Et puis, j'ai déjà travaillé avec le palefrenier du maître forgeron Thor, ce fut une expérience magnifique.

En se rappelant ce voyage,les yeux d'Anazûl s'embuèrent, et elle fut obligée de baisser la tête afin que le vieil homme ne vit pas la larme couler sur sa joue. Elle s'assit contre le mur face à l'homme, et resta ainsi les bras refermés sur son visage quelques minutes, ou plus peut-être. Elle s'endormit.

Anazul s'endormit donc contre le mur, pendant ce temps le vieux forgeron travaillait inlassablement regardant de temps à autre sa protégée.


Tu peux retirer tes 1000£ de ta bourse.

Anazûl se réveilla au petit matin. Le vieil homme se trouvait à côté d'elle et semblait se trouver dans un profond sommeil. Cela lui faisait chaud au coeur qu'il se soit rapprocher d'elle pour s'endormir, elle ne put s'empécher de lui sourire tendrement. Elle aurait aimer avoir un père comme lui. Après cette "pause tendresse", Anazûl se leva difficilement. En effet elle avait des courbatures dût à sa position pour dormir qui était loin d'être confortable. Elle se dirigea vers la porte sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller le vieil homme. Elle possédait maintenant une épée, et voulait s'entraîner à la manier. Elle voulut ouvrir la lourde porte en bois qui protégeait la forge des intempéries, mais le vent en avait décidé autrement. La porte s'ouvrit d'un seul coup, claquant contre le mur, et tous ça dans un bruit grave et horriblement fort. Anazûl put éviter la porte de justesse et ne put faire en sorte que l'homme n'entendit pas la porte. Le froid pénétra dans la pièce, provoquant une sensation d'humidité peu agréble. Anazûl était très génée envers l'homme. Elle vérifia bêtement si la porte était endommagée, alors que pour qu'une porte de cette envergure se casse, il faudrait des dizaines de coups de vent comme celui-là. Le vieil homme se leva péniblement, il regarda la jeune femme, qui baissait la tête par respect, mais aussi parce qu'elle était aussi rouge que le fer que tape le forgeron. Elle s'excusa plusieurs fois comme une petite fille qui vient de faire une grosse bêtise. Quand à l'homme, il compatissait plus à la gêne qu'avait Anazûl qu'il ne s'en faisait pour sa porte. Après un aurevoir ému, Anazûl quitta la forge et se promit de revenir très prochement. Elle allait maintenant rejoindre Lhunara qui devait se trouver dans la capitale en construction.