[15 Février 2009] Une nuit mouvementée

Falco était toujours à terre mais sa colère s'était dissipée et les larmes s'était arrêtées de couler tandis que les dernières preuves de sa tristesse et de son incompréhension finissait leur course en mourant sur le gazon du père Bolger. Le hobbit ne s'arrêtait pas de ressasser l'évènement dans sa tête jusqu'a ce qu'il oublie totalement le feu qui crépitait encore, l'apparition des orques dans la comté, la raison qui les avaient poussé à tout saccager, sa raison, à lui, de vivre... Il était abattut par ce meutre aussi soudain, aussi prompt. Son cerveau tournait et retournait les circonstances pour se demander comment il aurait pu éviter cela, ce drame attroce, ce...
Falco ne trouvait plus les mots et son deuil pour cet ami, ce confident, cet être cher, ce père, allait être trés difficile. Comment avait-il pu laisser faire cela, comment .... Comment ? La question lui dévorait l'esprit et il se souvint des paroles de Bolger : "Laisse le, c'est son choix, tu ne peux rien pour lui ou tu mourras ". Falco savait qu'il avait eu raison de le retenir mais quand même... Soudain, sa colère se retourna sur Algast. Oui, c'est lui qui l'avait retenut, c'est lui qui l'avait attrapé pour l'empêcher de bouger, c'est lui qui avait laissé l'orque tuer, c'est lui qui lui avait donné la mort ... Non, comment pouvait-il laissait dire cela, le père Bolger ne voulait pas la mort d'un hobbit, ni même d'un Grand non il n'oserait jamais dispenser la mort comme jugement, jamais ...

Tandis que son esprit se livrait une bataille interminable, le village de Lézeau se remettait difficilement du passage des orques. En effet les flammes étaient éteintes mais la plupart des familles n'avait plus de foyer ou avaient perdu un voire deux être cher. C'était attroce comme supplice.
Le soleil venait de faire son appariton à l'Est laissant decouvrir au loin un nué ardent ; les orques avait continué leur chemin dans cette direction et avait brulé un autre village mais pourquoi ?

Falco se releva. Il avait séché ses larmes et sa colère s'était dissipée même s'il en voulait encore à Algast. Il alla donc lui parler. Celui-ci avait éteint le reste des flammes et venait de jeter son dernier seau sur des braise persistantes. Le village avait retrouvé un silence de nuit qui n'était plus percé que part les pleurs incessants des veuves et des orphelins.
Heureusement pour eux, les Bolger n'avait a pleurer personne de leur famille mais Nora, la chère mère craignait qu'un drame soit arrivé pour ses parents qui habitait le village voisin ; La Grenouillère. Falco arriva au coté de Algast qui tourna la tête :

- Oh ! C'est toi, tu te sens mieux ? demanda-t-il calmement

- Non !

Falco avait répondut avec une telle agressivité que le père Bolger sursauta :

- Qu'y a-t-il ? continua Algast toujours posé et calme, ce qui énerva Falco.

- Qu'y a-t-il ! Qu'y a-t-il ! Ce qu'il y a, c'est ça, s'exclama-til en montrant autour de lui le désastre, vous m'avez arrêté et vous avait laissé ...

Voyant que les larmes montait de nouveau et que Falco n'arrivait pas à continué, Algast poursuivit en gardant toujoursle même ton sereint :

- Vois-tu, je ne suis pas étonné que tu réagisses comme ceci et je m'y attendait en quelques sorte. Ce que j'ai fait c'est pour toi, comme la fois ou je t'ai donné ce poignard, dit-il tout en montrant du doigt le petit couteau attaché à la ceinture du hobbit, oui, je t'ai épargné beaucoup de chose dans le passé et j'essaye encore aujourd'hui. Te souviens-tu de la fois ou tu étais partit au sud vers la forêt et que tu m'as rencontré lorsqu'un sanglier allait d'attaquer et bien cette fois encore je t'ai sauvé. Mais ce ne sont pas des coincidences, j'ai essayé de t'aider, de te protéger comme un père puisque le tiens en avait assez que tu te sauves du villages pour allez gambader à l'extérieur. Enfin, je ne dirais rien d'autre la dessus.
Cette nuit, je t'ai empêché de venir au secours du vieux Fierdpied car lui même à choisit son destin mais toi un autre. Ecoute moi, la vie n'est autre qu'une route parsemée d'obstacles qui se divise en chemins différents pour chaque être vivant. Il est donc trés dangereux de rejoindre le chemin de quelqu'un d'autre même pour l'aider car en faisant cela tu ne fait que suivre sa destiné et cela tu ne peux le changer. Il y a des choses en ce monde qui ne doivent-être partagés et cela tu en ai toi même conscient. Alors gardes pour toi ce qui t'est le plus précieux et n'en fait cadeau à personne, gardes pour toi la vie car personne ne pourras te l'offrir à nouveau.

Falco regardait toujours Algast et finit par acquiesçer d'un signer de tête.

Au petit matin, la rosée commençait à apparaître sur les herbes courtes parsemant le village de Lézeau. Bien que les flammes eussent été pour la plupart éteintes, la fumée s'échappait toujours de quelques tas de pailles.

Après quelques jours de marche, Bodo était arrivé à Lézeau et avait l'impression d'être de nouveau chez lui à Grand'cave tant le décor de désolation lui paraissait semblable. En chemin, il avait déniché un baton de marche à sa hauteur, il l'avait taillé et s'en servait depuis pour s'aider lors de son voyage.

Grâce à lui, il avait économisé un peu d'énergie mais malgré cela il lui fallait faire une halte pendant une matinée pour recouvrir ses forces. Il n'était guère habitué à marcher autant. Bodo arriva alors devant une petite maison qui avait été épargné, il aperçut sur le pas de la porte un jeune hobbit comme lui qui regardait les dégâts commis par ce fameux groupe d'orques.

Etrangement Bodo fut poussé à aller voir ce hobbit, il s'en approcha donc et s'adressa à lui en ces termes :

- Bonjour, excuse-moi, les orques sont passés par ici il y a longtemps ?

Le Brandebouc ne savait guère comment aborder ce hobbit, il avait donc dit ce qui lui passait par la tête. Il espérait que ces mots soient bien employés.

Bodo continua alors la discussion :

- C'est vrai excuse-moi, je me nomme Bodo Brandebouc de Grand'cave. Je passe par ici car je suis à la poursuite de ce groupe d'orques, ils ont saccagé mon village il y a deux jours et depuis je les recherche... vainement, il faut bien l'avouer.

Il s'arrêta un instant puis reprit de plus belle :

- Dis moi pourrais-je rester pendant quelques heures chez toi ? Je suis épuisé et il me faut reprendre des forces pour continuer cette poursuite.

- Oh, entrez, bien sûr, vous pourrez m'explique plus en détail votre but devant une tasse de thé et nous pourrions faire connaissance avant que vous partiez. Ou préfériez vous fumez quelqu variété d'herbe ? Enfin nous verrons cela à l'intérieur.

Sur ce, Falco ouvrit la petit porte ronde qui découvrit l'intérieur de la petite maison.

[SUITE CHEZ FALCO]