[22 Aout 2009] Un appel à l'aide

Un émissaire de la ville de Dale s'arreta devant l'entrée du Mont Solitaire, il s'adressa aux Nains gardant l'entrée après avoir repris son souffle.

"Amis nains ! Notre belle ville est sur le point d'etre attaqué par des hordes d'hommes et d'orques d'ici quelques heures ! Nous demandons votre aide !"

L'homme de Dale était essouflé mais il attendit tout de même une réponse des Nains d'Erebor.

Les gardes nains se regardèrent. La peur se lisait avec facilité dans leur yeux. L'un d'eux cependant prit la parole en premier :

- Attend, reste ici. Je vais voir l'intendant, lui seul peut décider de ce que nous devons faire pour le moment. Pendant ce temps là, demande lui des infos sur c'qui sait, ok ?

- Ouai, vas-y dépêche toi alors !

Et le nain de droite partit en courant dans les mines vers la salle du trône. Il ne comptait malheureusement pas voir le roi qui était partit pour les Monts du Fer, et si les troupes ennemis n'étaient pas loin de Dale, alors il n'aurait pas le temps de le prévenir.
Le nain partit, le second garde demanda à l'homme :

- Sais-tu combien ils sont ?

L'homme de Dâle tremblait encore, ses muscles étaient tétanisés et son cheval était épuisé. Il avait repris son souffle alors que les deux nains parlaient puis répondit à celui qui était resté.

"Je n'en sais rien mais j'ai entendu un Chevalier parler de dix mille soldats. Peut-être n'a-t-il pas bien compter ? Hein ?! Il a surement mal compté ! Notre ville ne peut pas etre attaqué, pas elle ! Oohh non!"

Puis sous le coup de la fatigue, il chancela et le nain, ne sachant trop quoi faire, le rattrappa avant qu'il tombe. Il déposa à terre et l'homme put se reposer en attendant les guerriers nains qui, il espérait, viendraient en nombre.

Le nain se redressa et marmonna dans sa barbe : "Dix milles !"
Il se retourna et laissant l'homme ou il était, il partit retrouver Harin, le second garde, à la salle du trône. Traversant les couloirs de pierres en courant, il prévint au passage un minier qu'un homme avait besoin d'être surveillé à l'entrée. Il le rassura que ce n'était pas un ennemi puis continua sa route vers la salle du trône.