[07 Août 2008]Une rencontre de plus!

Anazûl était partie à l'aube. Elle fut étonnée, avant son départ, de voir que déjà à cette heure les Orientaux étaient au travail. Des milliers de personnes de sa race se tuaient à la tache pour rebâtir la Porte Noire. Elle trouvait qu'ils avaient beaucoup de courage. C'était peut-être cette qualité qui manquait à Anazûl... .
Elle quitta le Mordor avec des regrets. Elle aurait voulu parler à Khezûl avant de retourner en Rhûn mais c'était trop tard. Elle aurait voulu revoir son mari, mais pour ça aussi c'était trop tard.
Elle partit seule, armée de son arc et sursautant au moindre bruit. Il ne fallait surtout pas qu'elle tombe dans une embuscade comme la dernière fois car là elle ne pourrait pas les vaincre, cette fois-ci.
Elle avait marchait toute la matinée et ne s'était accordée qu'une courte pause. Au cours de celle-ci, elle rencontra une femme Oriental d'un âge avançait, portant un panier à son bras. Elle vint s'asseoir à côté d'Anazûl, posa son panier à terre et resta silencieuse quelques minutes.

Femme âgée:- Ma fille... . Je vois que tu es préocupée.

Elle reprit sa respiration péniblement, mais ne prononça aucun mots. Anazûl pensa qu'elle attendait une réponse mais elle ne savait pas quoi répondre. Elle fut interrompue dans sa recherche de réponse.

Femme âgée:- La guerre n'éclatera que dans un mois. Tu peux te reposer.

Anazûl croyait en ce qui disait cette femme.

Anazûl:- Je vous respecte, et je respecte votre sagesse.

Sur ce, la femme laissa Anazûl de nouveau seule. Mais elle oublia son panier. Quand Anazûl voulu la rattraper pour lui redonner, elle avait disparu. Dans le panier, il y avait toutes choses différentes qui faisait s'émerveilée Anazûl. Cela faisait plusieurs jours qu'elle n'avait pas mangé un repas digne de ce nom. Alors, elle mangea doucement, apréciant chaque morceau de ce succulent repas. Elle garda quelques victuailles pour le lendemain et s'endormit le ventre pleins et pleines de bonnes résolutions.

Anazûl s'était réveillée ce matin en pleine forme, rassasiée par ce merveilleux festin de la veille. Elle mit les restes du repas dans un petit sac, qu'elle plaça à sa ceinture. Elle se disait qu'elle voudrait plus tard, rourvrir ce sac et découvrir de la bonne nourriture. Elle prit soin de nettoyer ce qui restait du feu, pour ne pas qu'une quelconque personne soit au courant de sa présence dans les parages.
Elle se mit en route et espérait retrouver ses amis et sa famille bientôt. Elle avait pris la précaution de vérifier si ils n'étaient pas en train de reconstruire la Porte Noire avec les autres. Aucun signe de sa famille.
Elle marchait déjà depuis quatre heures et ses jambes commençaient à être lourdes. Elle décida de faire une courte pause et d'aprécier le paysage. Elle pouvait voir des immenses plaines. Certaines recouvertes de fleurs, d'autres de grands arbres peut-être centenaire qui sait?, ou encore des plaines dépourvues de belles pousses, ce qui ne leurs enlevaient aucuns charmes, au contraire. Anazûl aimait le neutre. Après avoir contemplé ce magnifique"tableau", elle reprit sa marche.
Ces insécents voyage l'avait épuisé. C'est peut-être pour cette raison qu'Anazûl tomba à deux reprises sur le sol dur, recouvert de cailloux. Le sang saignait abondamant de ses genoux écorchés à vif. Mais c'est à la troisième chute qu'elle rencontra un homme qui ne lui voulait que du mal.
Il s'approcha d'elle si doucement, qu'elle sursauta en entendant sa voix rauque proche de son oreille.

Inconnu:- Vous vous êtes blessée, quelle dommage... .

Sa voix restait en suspent dans l'air, ce qui glaçait tout le corps d'Anazûl. Il faisait peur à voir. Ses cheveux étaient en bataille, ses yeux globuleux faisait de lui un homme mystique. Il devait approcher la cinquantaine, et Anazûl n'arrivait pas à voir de quelle race il pouvait être. Sa barbe datait de plusieurs jours, et ses lèvres étaient asséchées. La peau de son corps était très blanche, telle un mort. Il portait un vieux tee-shirt trop large pour lui kaki, et un pantalon déchiré aux genoux. Ses pieds étaient très abimés car il ne portait pas de chaussures. Anazûl le regardait de haut en bas depuis déjà quelques minutes, et l'homme restait silencieux. Il brisa ce silence si profond, mais Anazûl aurait préféré qu'il ne le fasse pas.

Inconnu:- Venez chez moi demoiselle. Vous êtes trop faible pour continuer votre chemin. Je n'ai que très peu de choses à vous offrir mais cela vous permetrait de vous reposer au moins une nuit. Qu'en dites vous?

Anazûl:- Je préfère restait ici!

Anazûl s'était exprimée rapidement, peut-être même un peu trop rapidement au goût de l'inconnu. Elle le vit à son air, et se reprit.

Anazûl:- Excusez-moi... . Je suis solitaire et je en veux en aucun cas être un poids pour vous.

Anazûl espérait que cette excuse fasse changer d'avis l'homme, mais il n'en fut rien.

Inconnu:- Ne vous inquiètez pas. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas eu de compagnie. La vôtre me ferait le plus grand bien. Allez, vous n'avez pas le choix.

Sa voix changea pour cette dernière phrase, ce qui fit changer immédiatement d'avis Anazûl. Elle se releva et suivit à contre coeur l'homme.

*Dans les deux cas, celui où je le suis ou celui où je pars, je sens que je reverrais cet homme pour de mauvaises raisons. Alors à quoi bon partir. Comme il l'a dit, me reposer me fera le plus grand bien.*

Ils partirent donc, chez l'homme non loin de l'endroit où il avait trouvé Anazûl. Anazûl s'endormit aussitôt, et l'homme resta près de son lit à veiller sur elle, ou plutôt pour épier ses moindres gestes ou paroles pendant son sommeil. On ne sait jamais... .

Il faisait claire dans la petite maisonnée de l'homme, quand Anazûl se réveilla difficilement. Elle avait la pénible impression d'avoir dormi plusieurs jours à la suite. L'homme n'était pas là, et Anazûl voulu profiter de son absence pour faire le tour de l'habitation. Quand elle voulu se redresser, elle poussa un cri de douleur effroyable. Elle arrivait à peine à plier ses genoux. Ils étaient bandés, ce qui devait plutôt lui rendre service, mais au contraire ils étaient bandés d'une telle façon qu'Anazûl ne pouvait pas plier ses jambes. Elle réussit à se lever du lit en prenant appui sur une petite commode proche d'elle, et tenait à peine debout quand l'homme arriva.
Il lui jetta un coup d'oeil, mais ne l'aida pas pour autant à marcher jusqu'à la table pour manger un peu. Après plusieurs minutes d'efforts, elle s'asseya et goûta au repas préparé par l'homme. Dans l'assiette, il y avait juste une soupe de couleur marron qui ne donnait pas envie d'en prendre, et un bout de pain aussi dur que de la pierre, qu'Anazûl ne se risqua pas à mordre.

Inconnu:- Vos blessures ne s'arrangent pas, au contraire... .

Anazûl surprit un sourire de l'homme.

*Il ne l'aurait pas fait exprès comme même ?*

Anazûl le regardait fixement avec un air hébété. Elle alla se recoucher avec beaucoup de mal. Quand l'homme fut parti, elle attrapa la petit sac où elle avait mis le reste du dîner de la vielle femme. Elle enfonça sa main dedans, mais à sa grande surprise, il n'y avait plus rien.

*Apparemment, il est passé par là!*

Elle ne faisait pas confiance à cet homme, et ses doutes étaient fondés.
Elle s'endormit profondément, et se réveilla dans le noir. Le soleil s'était couché déjà depuis longtemps. Aucun signe de l'homme dans les parages pour l'instant. Anazûl chercha du regard son arc. Elle était stupéfaite de voir qu'il avait déplacé et posé sur la table. Le carquois était à côté mais il était vide. Les flèches restantes n'y étaient plus ranger.
Anazûl se leva plus facilement que la dernière fois, et se saisit de son arc. Le sentir dans ses mains suffisait la rendre en meilleure forme.

Inconnu:- Bel instrument!

Anazûl sursauta en entendant la voix rauque de l'homme. Il s'approcha de la table, tourna autour, pour se mettre tout à côté d'Anazûl. Il prit l'arc des mains de celle-ci, le laissa tombé à terre dans un bruit de craquement et parti dans un fou rire diabolique. Cet homme faisait peur à Anazûl. Elle savait qu'elle ne davait pas le contrarier, mais s'attaquer à son arc s'en était trop. Elle s'asseya à la table et réfléchissa à un "plan d'évasion".

Quand la lumière commençait à transpercer les ouvertures de la petite maison, Anazûl était toujours assise à la table. Elle n'avait pas croisé l'homme depuis la veille. Son arc était toujours par terre, elle n'avait pas eu le courage de le ramasser. Elle s'était juré de le reprendre juste avant de s'enfuir de cet endroit. Ce moment approchée.
L'homme venait de rentrer, et s'était assis en face d'Anazûl. Elle avait la tête baisée, mais savait qu'il ne la quittait pas du regard. Toute la nuit, elle avait réfléchit à un moyen d'échapper à l'homme. Elle se leva, toujours la tête baissée, se dirigea vers son lit. Il lui avait enlevé ses deux dagues et les avaient plaçé en un lieu que lui seul connaissait. Il avait juste oublié un détail, Anazûl possédait aussi un petit couteau. Elle l'avait dissimulé en-dessous de son haut, endroit où, malgré son culot, l'homme n'avait pas osé chercher.
L'homme était toujours à la table, et Anazûl tenait dans sa main son couteau. Elle jetta un coup d'oeil au-dessus son épaule, et vit que l'homme la fixait.

Inconnu:- Tu ne n'enfuiras pas !

Anazûl fut glaçait par ses paroles.

*Alors comme ça, tu as deviné. As-tu deviné ça !*

Anazûl se mit accroupi, se retourna et lança son couteau en-dessous de la table. Celui-ci se planta dans la cheville de l'homme. Maintenant, Anazûl était désarmée. Quand l'homme eut le réflexe de mettre sa main sur la blessure pour retirer le couteau, Anazûl courut jusqu'à la table, se saisit d'une des flèches qui se trouvait sur le sol, et la planta exactement au même endroit où le couteau s'était plantée. Cette fois, l'homme ne put résister à la douleur et hurla. Il avait basculé de sa chaise, et se trouvait le dos contre le sol, recroquevillé sur lui-même. Anazûl avait tenu sa promesse, et saisit son arc seulement quand elle s'était enfin convaincue qu'elle allait quitter cet maison. L'arc en main, elle se plaça à deux mètres de l'homme qui se trouvait toujours au sol.

Anazûl:- As-tu quelque chose à dire avant d'entrer en enfer ?

Inconnu:- ...... Crève !

Sur ce, Anazûl lui planta une flèche, sa dernière, en plein coeur.
Elle sortit dehors, respira à pleins poumons. Elle enleva ses bandages aux genoux, les plaies s'étaient bien renfermés. Elle récupéra son couteau, ses deux dagues qu'il avait caché dans la cuisine, et courut aussi vite que possible, pour quitter cet endroit.

Alors qu'elle marchait pour s'éloigner de la maison, elle ressentit étrangement des douleurs au niveau de ses cicatrices.
Elle put s'apercevoir qu'elles n'étaient pas réouvertes mais fait incroyable le sang coagulé sous la chair !
Il coulait sous sa peau et fit apparaitre une tache de sang sur ses jambes.
L'homme avait du faire quelque chose à ses jambes mais quoi ?....

Anazûl courait encore et encore sans regardait derrière elle. Elle stoppa net, quand elle sentit une douleur dans ses jambes. Deux traces de sang se formaient à chaqu'une de ses cicatrices. Anazûl voulu épongé ce sang, mais quand elle regarda le tissu avec lequel elle tentait de le faire, elle n'y vit aucune tâche. Rien. Anazûl était partagé entre l'étonnement et la crispation de ne pouvoir rien faire pour empêcher ce sang de couler. La douleur se faisait maintenant ressentir dans tout son corps. Elle ne pouvait qu'hurler pour l'enlever, mais bien sûr, passer la force du cri, la douleur revenait de plus bellle. Et cette fois bien plus puissante. Elle s'asseya sur un tronc d'arbre, et posa ses mains sur ses genoux. Toujours aucune trace de sang sur ses paumes.
Elle était sûre que l'homme y était pour quelque chose. Elle n'avait pas dormi aussi longtemps juste naturellement. Il l'avait endormi et ... ?? La question restait en suspent, quand à la réponse c'était l'impasse totale.
Elle connaissait rien à la guérison. Elle se trouvait dans un coin perdu. Elle voyait juste le sommet d'une montagne au loin, et pleins d'arbres. Elle entendait le bruissement d'une rivière, mais à quoi lui servirai de l'eau si le sang ne coule pas. Par précaution elle rampa comme même jusqu'à ce point d'eau. La douleur ne se dissipait toujours pas, et la tâche s'agrandissait à grande vitesse. Elle savait qu'elle risquait beaucoup à ne rien faire, mais si elle ne faisait rien, elle ne tiendrait pas longtemps. Elle se saisit de deux pierres pointues qu'elle nettoya avec précaution dans l'eau de la rivière. Elle savait qu'elle ne s'était pas déplacé jusqu'ici pour rien. Elle prit une grande respiration. Elle ne savait pas si son geste allait lui coûter la vie, ou au contraire la sortir de ce calvaire. Elle planta les pierres simultanément dans sa chair, et poussa un dernier cri de violence puis tomba, inanimée.

A son réveil, Anazul put s'apercevoir qu'elle avait réussi à s'ouvrir la peau et le sang s'était alors échappé.
Le sang s'était arrêté de couler et elle n'avait plus qu'à refermer la plaie pour qu'elle cicatrise.
Cependant, cette "opération" n'avait pas été parfaite, Anazul ressentait encore des douleurs mais cette fois-ci "normales".
Elle avait perdu pas mal de sang-10PV mais elle pouvait à présent respirer de soulagement...

Après avoir refermé les plaies, Anazûl se sentait nettement mieux. Elle savait qu'elle revenait de loin. Elle était encore faible, mais savait que sa maison était proche. Surtout, elle redoutait fortement de rencontrer une personne, car sans son arc et blessé comme elle l'étais, un combat serait difficilement envisageable. Alors, elle se mit en route et marcha aussi rapidement qu'elle le pouvait en ayant deux genoux mal en points. Elle redoublée de prudence.
Après plusieurs heures de marches, elle put voir sa petite maisonnée apparaître entre les arbres. Encore quelques efforts, et elle pourra se reposer chez elle.
Elle rentra dans sa maison, épuisée. Pourtant elle était heureuse. Revoir des lieux familiés la combler de bonheur. Elle mangea un bon repas copieux, puis se dirigea vers son lit. Elle se hissa sur lui avec beaucoup de mal,et son regard se posa sur le mur contre lquel reposé le lit. Là, elle poussa contre la paroi, et une trape s'ouvrit. Dedans, il y avait son bien le plus précieux, un arc.

Plus jeune, quand elle commença à s'entraîner à décocher des flèches, elle reçu d'un ami de son père un magnifique arc. La jeune fille qu'elle était ne comprenait pas un tel cadeau, car elle possédait déjà un arc, celui avec lequel elle s'entraînait.

Anazûl:- Ce n'est pas la peine! J'en ai déjà un! Mais par contre, qu'est-ce qu'il est beau votre arc!

L'homme la regarda avec un regard paternel, qui fit comprendre à Anazûl qu'elle était en train de se tromper.

L'ami:- Anazûl, tu possède un seul arc, un seul et unique arc. Pense à ton avenir. Quand tu te serviras de ton arme, tu risqueras à tout moment de le briser. Cette pour cette raison qu'il t'en faudra toujours un de secours. Ne prends pas un arc au hasard, quand tu en auras besoin, il t'en faudra un aussi fantastique que celui que tu possédais avant.

La sagesse de ses paroles, s'inscris à tout jamais dans le coeur d'Anazûl. Depuis cette époque, ellen'avait brisé qu'un seul arc. Quand elle rentra chez l'homme qui l'avait "emprisonné"il y a quelques jours, elle avait encore l'arc de l'ami de son père.
Elle le regarda et vit qu'il était déjà abîmé après de nombreuses anéesà l'accompagner. Elle le posa dans la trape et prit celui de secours qu'elle avait acheté aussitôt après la perte de sa première arme. L'arc en main, elle prit aussi une dizaines de flèches qu'elle plaça dans son carquois.

*Il faut que j'aille en racheter un de toute urgence!*

Sur ces paroles, elle s'endormit, épuisée par ce long chemin parcouru, en serrant son nouvel obget dans ses bras.

Cela faisait deux jours qu'Anazûl se reposait dans sa petite maison. Elle était maintenant bien reposée, et ses genoux ne lui faisaient plus aucun mal. Ses habitudes n'avaient pas changés depuis qu'elle s'était retirée dans les Marais. Elle se levait à l'aube, partait à la recherche de nourriture dans la forêt avoisinante, et de retour chez elle elle dégustait sa récolte avec appétit. L'après-midi était dédiée à l'entraînement à l'arc. Généralement, elle se baladait dans la forêt et visait des cibles imaginaires sur les arbres. Ou plus récemment, elle visait des petits animaux, qui lui servirés de repas le soir même. Cette routine l'agacé, mais elle n'arrivait pas à trouver autre chose à faire seule. Un mois et demi de solitude, sans son mari, ça devenait long, beaucoup trop long. Elle avait hâte de le revoir et de revoir ses amis ou même juste des connaissances. Sentant la lassitude l'envahir, elle décida sur le champ de repartir au Mordor, puis continuer son chemin jusqu'à Minas Tirith où elle pourrait racheter un arc.
Cette idée en tête et sachant que rien en la retanait ici, elle rangea les affaires dont elle aurait besoin durant le voyage, pris son arc et son carquois indispensable et se mit en route. Bien sûr, elle savait qu'arrivé à Minas Tirith et son deuxième arc en main, elle devrait absolument en ramener un ici, car pour combattre, porter deux arcs serrer un handicap plus qu'autre chose. Cette position ne tournerait pas à son avantage.
Elle marchait à son rythme, doucement et calmement, et profiter de ce calme pour regarder le paysage environant. C'était la première fois depuis plusieurs mois, qu'elle se sentait aussi sereine. Elle sera arrivée dans deux jours ou peut-être trois car elle avait décidé de prendre son temps. Elle savait que la guerre au Mordor n'avait pas encore commencé. Du moins, elle espérait que la vieille femme qu'elle avait rencontré il y a une semaine lui est dit vrai : " la guerre en commencera que dans un mois ". En faite, Anazûl espérait de tout coeur que cette guerre n'est pas lieux, mais elle doutait énormément que son voeu s'exauce.
Elle avait marché depuis quelques heures, et s'arrêta au milieu des plaines de Rhûn. A cet endroit, ce camouflé était devenue très dur, alors elle priait pour que personne ne vienne perturber son voyage.

Le voyage fut paisible et sans danger, Anazul avait récupéré de ses blessures grâce à ces quelques jours de repos et bons repas+10PV. Elle put même trouver durant son périple un arbre fruitier rempli de nombreuses pommes plus ou moins mûrs. Cependant elle n'avait pas prévu de sac [tu n'en as pas dans ton équipement] et devait trouver comment en transporter si toutefois elle voulait en emporter...

Jusque là, le voyage était paisible et Anazûl marchait lentement. Elle n'avait croisé personne et commençait à avoir des doutes.

Anazûl:- Il me semble que la solitude me poursuit !

Après avoir prononé ces quelques mots, son visage se ferma et elle devenue triste. Quand elle releva enfin la tête, elle vit au loin un magnifique arbre fruitier qui se trouvait sur son chemin. Elle fut très alléchée et décida de faire une petite pause en arrivant à cet arbre. Son voyage se passait bien, mais la nourriture ne se trouvait pas facilment, et quand elle trouvait enfin quelque chose à se mettre sous la dent ça ne pouvait pas rattraper plusieurs jours de manque.
Au bout de quelques minutes, elle se trouva en face de cet gigantesque arbre qui était, pour la plus grande joie d'Anazûl, remplit de grosses pommes. Après s'être pratiquement gavée de pommes, elle voulu en prendre quelques unes pour plus tard. Et c'est là qu'Anazûl se rendit compte qu'elle n'avait pas prit de sac. Etonnée par sa bêtise, elle ne savait pas comment emporter les pommes.

*Quand j'aurais faim plus tard, je vais regretter amérement l'oublie de ce sac!*

Elle chercha comme même, comment emporter quelques pommes. Elle essaya à plusieurs reprises de glisser les plus petites dans son carquois, et s'étonna après coup de cet acte "désespéré". Pour finir, elle alla au plus simple et prit trois ou quatre pommes dans ses mains. Bien sûr ce n'était pas pratique mais l'envie d'en manger plus tard était trop forte pour une gourmande comme elle.
Elle dut repartir car sa petite pause s'était transformer en plusieurs heures de casses-têtes. Après encore deux heures de marches elle s'arrêta définitivement et s'endormit le ventre plein.