[23 Août 2008] Un petit tour au marché !

Anazûl était sur le point de sortir de Minas Tirith quand elle s'aperçu qu'elle avait oublié d'acheter un sac. Elle dû faire demi-tour et se faire une petite place dans la foule. Elle demanda une fois de plus son chemin, en effet elle n'avait toujours pas réglé son petit, voir gros, problème d'orientation.

*L'avantage maintenant, c'est que j'ai l'habitude de demander ma route! Je suis toujours aussi gênée, mais je demande le chemin avec tact ! Heyhey !!*

Une fois au marché, elle passa devant plusieurs stands, avant de trouver celui qu'elle recherchait. Elle s'y arrêta, mais ne vit personne pour l'aider à choisir le sac le plus approprié.

Anazûl:- Il y a quelqu'un ?

Un petit homme sortit du dessous de la table où était posé les petits objets. Il la regarda la tête penché sur le côté, ce qui embarrassa la jeune femme, pas très à l'aise avec ce genre d'individu.

Anazûl:- Je recherche un sac dans lequel je pourrais mettre de la nourriture, des objets de toutes formes et d'autres choses lourdes. Il me faut donc un sac très résistant.

Elle laissa passer quelques minuts, avant de comprendre que le vieil ne répondrait pas. Elle sursauta quand il sauta pratiquement sur la table pour après un sac qui se trouvait juste au bord de la table. Il lui tendit le sac de grande taille et tendit l'autre main comme lui disant de lui donner les sous. Ce personnage intriguait Anazûl, mais ne chercha pas plus à faire que de lui donner 25£ en échange du sac. L'homme paraissait heureux, et après avoir esquiçait un petit sourire à la jeune femme, retourna en-dessous de la table.
Elle continua son chemin, et passa devant un marchand de fruits et légumes. Ellevit des dizaines de pommes rouges, qui lui rappella l'arbre sur le chemin pour arriver dans la ville. Elle en acheta assez pour remplir de moitié le sac qu'elle venait d'acheter et compléta le reste par quelques légumes qu'elle n'aimait pas trop. Mais pour se donner de la force s'était indispensable. Elle prit le chemin pour partir mais s'arrêta devant une femme qui vendait des sortes de gourdes, rempli ou pas. Anazûl en acheta trois, mais précisa la femme d'en remplir une seule. Elle remplira les autres quand elle passera devant une rivière ou un point d'eau. Toutes ses courses faites, elle fit le bilan: elle avait dépensé 400£ sur le marché et 6200£ à la forge.

Anazûl:- Minas Tirith a presque failli me ruiner !

Elle partit cette fois bien décidée, en direction du Mordor puis elle continura surement son chemin jusqu'à Rhûn. Un présentiment luifaisait croire qu'elle allait bientôt voir son mari.

Anazûl avait passé sa journée à interroger des dizaines de personnes au sujet de son vol. Certains lui demandaient ce qu'elle donnerait en échange, et d'autre fuiyaient rien qu'en voyant qu'elle s'approchait d'eux.

*Les habitants de cette ville sont vraiment bizarre... .*

Elle continuait ses recherches, en vain. Elle n'avait pas réussi à trouver le sommeil la nuit précédente et cela était dur d'aborder avec enthousiame toute personne qu'elle croisait. Au bout d'une trentaine de personnes, presque plus de voix, et une trentaine de paires d'yeux qui l'avaient regardé comme une demeurée, elle trouva la bonne personne.
C'était une femme d'un âge avançé, qui avait dû être touché par de nombreux malheurs, à en juger par sa figure fatiguée et ses vêtements très abîmés. En l'abordant, Anazûl s'aperçu qu'elle était revenue à l'entrée de la ville.

Anazûl:- Bonjour... . Pouvez-vous m'accorder quelques minutes de votre temps pour répondre à une quesiton, s'il vous plaît?

Anazûl savait maintenant de quelles façons ils fallaient parler aux gens pour ne pas qu'ils prennent peur. Elle modelait son language, de la pure politesse au language relâché, pour que n'importe qui prenne le temps de l'écouter.

Dame:- Je vous en prie jeune fille.

Elle avait une voix roque, mais qui n'était pas agressive. Elle parlait posément et semblait, pour la première fois pour Anazûl, vouloir vraiment l'écouter. Anazûl lui adressa un sourire reconnaissant, le plus beau qu'elle savait faire.

Anazûl:- On m'a pris, durant mon sommeil, des provisions ainsi que des gourdes. Je sais que ce n'est pas une perte de biens considérable, mais je tiens à faire comprendre à l'auteur de cet acte qu'il ne fallait pas le faire, surtout à moi.

Anazûl baissa sa voix à la fin de sa phrase, afin de na pas "froisser" la vieille femme qui, d'après Anazûl, n'aimait pas forcément que l'on dise même peu clairement, qu'on allait se venger de quelqu'un.

Dame:- Jeune fille, je peux vous aider mais je souhaite que vous ne preniez pas la vie du voleur.

Anazûl fut très étonnée de la parole de la femme. Elle avait pensé à lui infliger quelques traitements peu agréable, mais pas de là à tuer cette personne.

Anazûl:- Ne vous inquiétez pas. Je ne tuerai pas une personne qui vole de la nourriture pour vivre. Si on m'avait volé mes armes, par contre là je n'aurais pas hésité. Voyant qu'elle s'enflammait un peu Anazûl garda le silence quelques secondes avant de reprendre. Votre parole est très importante pour moi. Pouvez-vous me dire ce que vous avez vu?

Dame:- Une jeune femme. De votre âge. Brune. Habillée en blanc. Elle est repartie immédiatement dans la ville. C'est tout ce que j'ai vu et vous n'obtiendrez aucune autre information de ma part. Au revoir.

Anazûl remercia plusieurs fois la dame et la laissa partir. Elle s'asseya sur un rocher prêt d'un arbre et regarda la paysage en réfléchissant à la suite.

*Si elle était habillée en blanc, qui est une couleur voyante, surtout en pleine nuit, c'est qu'elle n'est pas très ... Bon bref, je connais une seule personne qui est de mon âge et brune, c'est la femme qui m'a hébergé il y a de ça quelques nuits. Elle est louche celle-là!*

Sur ce, elle s'endormit sur le rocher, en espérant ne pas se réveiller trop souvent.

Cela faisait deux jours qu'Anazûl réfléchissait aux paroles de la femme qu'elle avait recontré auparavant.

* C'est vrai que la femme qui m'a hébergé était louche, c'est vrai qu'elle m'avait dit qu'elle me reverrait, et ce pourrait-il que ça soit juste pour me voler? Et si cette femme m'avait menti. Et si.... . Non je me pose trop de questions. Je vais partir chez cette femme et lui poser directement la question, je serais fixée.*

Ces résolutions prises, Anazûl pénétra pour la deuxième fois dans l'enceinte de Minas Tirith. Elle essayait de se rappeler où se trouvait l'habitation de cette jeune femme. Mais quand elle y était allée, il faisait nuit et ne se rappelle pas, ou très peu, de l'endroit. Cela devenait plutôt compliqué. A force de contourner encore et encore des maisons, de changer de directions, et de demander son chemin, elle aperçu enfin la petite habitation. Elle longea le mur de la maisonnée, et se contorsionna le corps pour arriver à voir la porte, sans se faire repérer. Aucun signe d'une personne.

Jeune femme:- Besoin d'un coup de main?

Anazûl se retourna, prise par surprise. Elle remarqua que le visage de la jeune femme n'avait changer en rien en la découvrant. Elle restait impassible. Peut-être s'était-elle trompée.

Jeune femme:- Encore vous? Il me semblait que je vous avais demandé de ne plus revenir.

Elle passa son chemin et pénétra dans sa maison. Elle avait laissait ouvert la porte, alors Anazûl la suivit et s'apprêtait a rentré, quand la jeune femme se retourna brusquement et tendit une lame extrèmement pointue vers l'Oriental.

Jeune femme:- Partez! Je déteste les filles comme vous! Dégage!

Anazûl s'arma immédiatement de ses deux dagues, et ne répondit pas. Les deux jeunes femmes étaient sur le point de se combattre. Anazûl ignorait si c'était bien pour la seule et unique raison qu'elle était revenue ici, ou si c'était à cause du vol.

Les deux jeunes femmes se regardaient fixement. Anazûl se trouvait à l'extérieur de la maison, sur le chemin. Quand à l'autre, elle était juste à l'entrée. Anazûl venait tout juste de se rendre compte qu'elle ne conaissait même pas le nom de cette personne. Bien sûr ce n'était pas le moment de lui poser ce style de questions. Anazûl gardait ses coudes pliés au niveau de sa poitrine afin de se protéger à l'occasion d'une possible attaque. Le silence se faisait de glace, et le temps se gatait. Anazûl décida de commencer le combat et de le finir le plus tôt possible. Elle voulait avoir un toit pour la nuit, et il lui fallait des fois plusieurs heures avant de trouver une personne qui acceptait de l'héberger.
Anazûl attaqua avec son bras droit et visa la jambe gauche de la jeune femme. Celle-ci parra et en profita pour attaquer Anazûl au niveau du ventre, partie de son corps qui n'était pas protégé par ses vêtements. Elle fut à peine touché.

* Il faudra absolument que j'achète une armure me protégeant tout le corps. *

Consciente des paroles de la vieille femme, qui l'avait aidé à trouver la coupable du vol, elle décida de ne pas la tuer. Elle voulait juste la blesser profondément. Anazûl détestait qu'on prenne l'initiative d'un combat à sa place.

Erù peux-tu me donner un coup de main, s'il-te-plaît ?

La jeune femme venait de montrer qu'elle était une combattante émérite et elle possédait une épée courbée provenant surement du sud. Elle attaqua à nouveau Anazul qui décidément n'avait pas l'initiative dans ce combat. Elle tenta une attaque de taille au torse qu'Anazul para rapidement mais alors la femme sortit une dague dans sa main droite et frappa au visage la jeune orientale. Elle fut blessé -5PV, fit quelques pas en arrière mais la "voleuse" continua à frapper avec son épée, Anazul put se protéger à temps mais était en très mauvaise posture car elle avait un genou à terre...

Compte-rendu :

Anazul 95PV <> Jeune femme 100PV

A toi de jouer tu es en mauvaise posture.

Anazûl était blessé au visage, et avait un genou à terre, cette position ne facilité ni la défense, ni l'attaque pour l'Oriental. Elle décida de se relever immédiatement mais son geste fut anticipé par l'autre femme. Celle-ci bloqua la main droite d'Anazûl avec son avant-bras, et essaya avec son épée de toucher encore une fois Anazûl. Elle se prit un coup au flanc gauche. La blessure n'était pas très grave, mais handicapait un peu plus Anazûl.
Anazûl décida de mettre en pratique pour la première fois lors d'un combat sérieux, ses techniques apprises en étant petite. Elle encercla la jambe gauche de la jeune femme, et la "ramassa" vers elle, pour qu'elle tombe à terre sur le dos. Comme prévu, la jeune femme perdit l'équilibre et tomba lourdement, la tête la première contre le sol. Anazûl profita de l'étourdissement de la chute pour se relever tant bien que mal, et plaça une de ses dagues verticalement au niveau du coeur de l'ennemie. Le combat allait prendre fin, espérait-elle.

La femme fut surprise par cette attaque rapide d'Anazul, et tomba violemment sur la tete. Elle échappa son épée et la dague d'Anazul était pointée sur sa poitrine menaçant de la tuer à tout moment. Alors elle dit :

- C'est la fin, tu m'as vaincue, tue-moi !J'ai perdu...

Anazûl était partie de Minas Tirith il y a deux jours. Elle avait laissé là-bas la jeune femme blessée seule. Déjà, au moment de quitter la ville des rumeurs circulés sur une femme qui avait tué une autre sans aucunes raisons. Anazûl fut très étonnée de savoir que la femme qu'elle avait juste voulu blesser grièvemet était en faite morte. Elle éprouvée du remord car elle n'avait pas respécté la promesse qu'elle avait faite à une vieille dame peu avant : " Ne tuez pas la personne qui vous a volé! ". Elle était déçue d'elle oui, mais contrairement à ce que disait la rumeur, c'était bien cette jeune femme qui lui avait prit ses provisions. Il restait sur la table de la petite maisonnée une seule pomme et la gourde vide. Anazûl ne prit pas la peine de récupérer la gourde, son intention du départ n'était pas de récupérer sa nourriture, mais juste celle de "punir" le coupable. Ce qui avait été parfaitement fait.
Elle essayait tant bien que mal d'oublier ces quelques jours passé à Minas Tirith. Et pour cela, il fallait absolument qu'elle reprenne son chemin vers la Porte Noire. Elle s'était exécuté le soir même, et maintenant, elle était enfin arrivé à destination.