[12 novembre 2008] Une nouvelle inquiétante

La journée était fort belle en Minas Tirith, les gens allaient et venaient à leur guise dans les rues de la somptueuse capitale du Gondor. Alec, quand à lui, revenait d'un long voyage et ne pensait qu'à une chose : se reposer tranquillement.

Pour le moment Alec flânait dans sur les chemins de la ville, car bien qu'il soit venu quelques fois en Minas Tirith lors de sa jeunesse, il n'avait plus beaucoup de souvenir de ses lointains voyages.

MacAdson appréciait beaucoup l'architecture des lieux, cela lui rappelait les somptueuses villes du Nord, mais l'architecture de ces lieux étaient beaucoup plus propres, plus brillantes.

Sans qu'il ne s'en soit rendu compte, Alec avait fait route vers la grande porte de Minas Tirith, magnifique ouvrage d'une époque passée depuis longtemps, cela devait surement être l'œuvre d'un habile forgeron qu'il soit Homme, Eldar ou Nain.

Mais ce n'était pas cela qui avait attiré Alec, il y avait un attroupement de gens autour de la porte, un cercle c'était formé autour de plusieurs soldats qui semblaient revenir d'un long voyage.

Le Dunedain se mêla au reste de la foule, regardant avec soin ces voyageurs militaires.

Il accosta un homme, au premier rang, qui lui faisait dos.

"Dis moi Ami que se passe t'il ? Ces hommes ont l'air éreintés et je peux même lire la frayeur et la peur dans leurs yeux ?"

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L'homme le fixa d'un air ahuri puis il lui s'exclama:

- Comment est-ce possible, vous ne connaissez pas la nouvelle ?

- Non, quelle est-elle, demanda Alec.

- Et bien nos troupes de l'Ithilien ont été annéantis par les armées du mal. La place forte d'Amon Barad a été détruite totalement et ravagé hier par les Orcs et Uruk-Hai. Maudit soient-il ! Nous avons perdu se territoire ! C'est une catastrophe nous ne serons jamais en paix...

Et l'homme s'arrêta et se mit à sangloter aussi bien que MacAdson n'eut pas le temps de lui poser une autre question. Le rodeur s'approcha alors des soldats qui passaient la grande porte. Il essayait tant bien que mal de se frayer un chemin à travers la foule qui accourrait de plus en plus vers les troupes d'Ithilien. Quand il fut arrivé en face des portes il eut une vision attroce ; les cavaliers portaient des blessures au torse et sur leur corps. Leur chevaux étaient épuisés et marchaient d'un pas lourd. Les autres soldats revenaient abattu et totalement faible de la batailles. Les armes, les lances, les boucliers était pour la plupart cassé et détruit. Cette bataille avait fait d'énorme au seins des Hommes de l'ouest.

Alec regarda ce spectacle avec tristesse, les vaillants hommes du Gondor perdant face aux gens de l'Ennemi.

"Il faudrait ramener ses soldats à un médecin ou à leur caserne. Ne nous attardons pas ici et allons voir si d'autres nouvelles nous pouvons recevoir."

Après avoir dit cela, le Dunedain s'en alla accompagner les soldats. Pendant la marche vers la caserne, il se retourna vers le chef du reste de la troupe.

"Que c'est t'il passé précisément ? Combien étaient-ils ? Reste t'il des hommes du Gondor ?"

Tout en questionnant le militaire, il se posait des questions. Des questions auxquelles il n'y avait pas de réponses, en tout cas pas de réponses pour le moment.

"Il faut que le Roi vous voit de toute urgence !"

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Le capitaine auquel parlait Alec était à bout de souffle et surtourt dépassé par les questions qu'il ne répondit que vaguement:

"- Je ne puis vous le dire, cela c'est passé tellement vite. Il atteignait presque les 2.500 à première vu. Nous étions préparé mais la force était trop puissante, moi même je ne m'attendais pas un tel nombre d'orcs et d'Uruks-Hai.
Quant au hommes du Gondor il n'était que trop peu. Je verrais le roi quand le temps sera venu, j'ai besoin de repos et je ne suis pas en moyen de lui parler aujourd'hui. Pourquoi ne le faites vous pas, peut-être connaitriez vous ces intentions pour l'avenir ? Moi je ne puis vous répondre d'avantage."

L'homme repartit alors en compagnie de son bataillons et laissa seul le jeune rodeur avec ses pensées.

Les soldats étaient maintenant partis, laissant seul Alec. Mais cela n'avait rien de contraignant, il pouvait réfléchir à tout cela tranquillement.
Cependant le temps pressait, l'idée du Capitaine n'est pas des plus mauvaise, voir le Roi pour lui raconter l'affaire serait une bonne idée et permettrait à MacAdson de se rendre utile, lui et son épée.

Tout en se dirigeant vers le palais du Roi, il se parlait à voix haute, cela lui permettait de rendre ses idées nettes et précises.

"Si l'Ennemi est passé à l'attaque alors le pire peut arriver. Le Roi me sera reconnaissant de lui parler de cette fâcheuse affaire."

Et sans plus tarder, il s'en alla vers le palais des Rois du Gondor.

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