[27 Décembre 2008]L'arrivée du Roi

Durin VII était enfin prés des hauts sommets des monts célèbres pour leur fer abondant. Il arriva à un virage serré puis une monté se dessinait vers la première entrée des mines. Le vent d'hiver soufflait toujours se qui avait retardait et retardait encore le roi qui essayait de franchir les mètres. Un nain, comme s'il avait été prevenu de son arrivée, l'attendait. Il portait une petite pioche et un manteau assez épais. Quand Durin fut arrivé à sa hauteur, le minier, qui était semble-t-il son métier, s'inclina et commenca à lui raconter les problèmes qu'il avait eu, puis Durin engagea la conversation sur les plans :

Le minier lui répondit alors :

- Eh bien, nous avons eu quelques vols de fer mais rien que de petites cargaisons. Jamais plus de 5Kg à la fois, il ne sert à rien de s'alarmer je crois mon roi.

Ce nain avait un peu trop confiance en lui et en son peuple...

Le minier suiva alors son grand souverain dans les profondeurs des mines sous les montagnes. Seulement quelques minutes après y avoir pénétré, Durin put entendre les pioches et les pelles frappaient la pierre et les métaux, cela résonnait à des lieues de là.

C'est alors que la dernière réincarnation de Durin remarqua un attroupement de nains en train de discuter bruyamment sans, pourtant, laisser un mot s'égarer jusqu'aux oreilles du grand roi...

Cette réunion lui parut curieuse et il s'avança alors vers ce petit groupe ,qui lorsqu'il le virent s'approcher, se remit au travail aussitot ce qui intrigua encore plus le roi. Qu'avait-il de si secret pour que même le roi n'en sache rien ? Il prit alors à part l'un des miniers qui faisait partie du groupe et lui demanda :

Le petit minier paraissait gêné face au roi et sa prestance puis baffouillant lui répondit :

"Ben... oui j'suis au courant mais j'ai rien vu moi...on m'a raconté,...y'a longtemps...mais je sais rien d'autre."

Puis il se remit à frapper la roche de sa pioche. C'est alors que relevant la tête le grand roi remarqua au loin un nain à forte carrure entrain de discuter avec une personne dans l'ombre, on ne pouvait dicerner ni son visage, ni sa taille...

LOrsque le nain se rendit compte que Durin les observait, il fit signe à son interlocuteur qui disparut dans la nuit. Le nain se recourba comme si de rien n'était et reprit sa pelle.

Durin ne pouvait laisser des ouvriers comploter et appela alors le chef :

-Faites réunir tous les ouvriers et surtout je les veux tous sans exeption, même vous. Faites moi part des abscents et rejoignez moi vers l'entrée.

Sur ce le nain s'en alla tandis que Durin regagnait lui même l'entrée. Le paysage qui s'offrait à lui était splendide. Les nuages, quelque peu présent, dessinaient des formes dans le ciel que l'on pouvait comparer à des groupes de chevaux galopant dans un ciel d'un bleu éclatant. Au loin des plaines s'étendaient à perte de vue et à l'ouest se dessinait des monts. La Terre était magnifique mais son admiration pour celle-ci fut interrompu par l'arrivée des ouvriers.

- Alors, ils sont tous là ?

En effet, de nombreux ouvriers nains étaient devant leur roi. Tous retirèrent leurs casque et leurs gants pour s'essuyer le front à cause de la sueur et du charbon.

Durin les examina du regard les uns après les autres puis remarqua que certains ne paraissaient guère à l'aise. En particulier deux d'entre eux.
Le chef prit alors la parole :

"Mon roi, nous vous écoutons avec attention."

-Merci, déclara Durin, voila, j'ai rescencé de nombe vol, petit mais régulier, dans vos mines et j'aimerais en savoir davantage car je ne penses pas qu'il s'agit là d'une simple petite entreprise mais plutot d'un gros marché. Nous dénombrons à ce jour plusieurs centaines de kilos et en plus, j'ai pu noter que les humains sont impliqués dans ces vols. Alors, si quelqu'un sait quelque chose, et si cette personne fait honneur à sa race, qu'il m'en fasse part. Je ne penses pas qu'il ait réelement de complot direct car sinon l'auteur se serait déja enfuit en me voyant. Alors quelqu'un veux me dire ce qu'il sait ?

Le silence régna de prime abord dans l'assemblée de nains, on aurait pu entendre une mouche voler si toutefois il y en avait eu. Au bout de quelques instants, un nain se dégagea des autres en s'avançant de quelques pas.

Celui-ci regarda alors son roi puis lui parla en ces mots :

- Mon roi, étant donné que tous les autres ne veulent rien dire je vais le faire moi-même.

Il regarda l'assistance puis continua :

- Vos soupçons sont justifiés, il y a bien un trafic dans ces mines mais tout le monde a peur. Je sais, les nains ne doivent jamais avoir peur mais d'autres ont déjà été tué et l'on dit que l'on ne peut les tuer.

L'angoisse apparut sur le visage du mineur puis avec une voix tremblotante, il reprit :

- Ils menacent de tous nous exterminer comme ils l'ont fait à Khazad-dûm, tout le monde dit que la Moria est aux mains du Mal.

Le roi se gratta la barbe d'un air pensif et répondit :

- La Moria a été sauvé il y a peu de temps. Je veux te poser une dernière question. Qui a proféré ces menaces et comment vous contactent-il ? Je suis sur que tu peux m'aider. Si tu les as déja vu donne moi une decrisption.

Le mineur regarda alors autour de lui, peut-être en avait-il trop dit. Quoiqu'il en soit, la crainte avait envahi son esprit, si il était attaqué durant son sommeil ? Empoisonné pendant qu'il boierait une pinte de bière ?

Durin commençait à se demander ce qui pouvait bien apeuré des Nains, des hommes cela aurait été compréhensible mais des Nains ?! C'était étrange, qui pouvait bien faire régner la terreur parmi les rangs des Naugrim ? Il fallait découvrir qui se cachait derrière ce complot.

C'est alors que le nain s'approcha du Durin et posant sa main tremblotante devant sa bouche, il parla à voix basse à son roi :

- Il y a souvent des hommes qui viennent dans nos mines et qui font chanter plusieurs des nôtres en les menaçant afin qu'ils leur donnent quelques kilos de fer ou d'or et même du mithril. Ils approchent toujours par deux et je crois qu'ils travaillent pour quelqu'un d'autre, on dit qu'ils viennent de...aaaarrgghh !!

Soudain une flèche vint se planter dans la gorge du pauvre mineur, cette flèche était en réalité un carreau et la vitesse à laquelle il avait été tiré n'avait pu laisser aucune chance à sa cible.

Tout le monde se retourna vers l'endroit d'où avait été tiré vraisemblablement le carreau et l'on ne put que distinguer une silhouette disparaitre dans un tunnel parmi les autres.

Durin pencha l'oreille pour écouter ce que le nain avait à lui dire mais alors qu'il s'apprêtait à lui dire qui était ces pillards, un flèche transpersa l'obscurité de la mine et vint se loger dans la gorge du nain. Tout le monde se retourna vers l'origine de cette attaque et Durin VII sortit, par réflexe surement, sa hache. Regardant comme tout les miniers l'endroits où avait-été tirée le carreau, Durin vit une forme se mouver dans l'obscurité. Voyant que celle-ci filait, il se dépécha :

- Toi, dit-il en désignat un minier, et toi - il en désigna un second - venaient avec moi.

Durin avait choisit deux nains armés, mais il comptait plus sur eux pour qu'ils le guide à travers les labyrinthe des mines. Tournant exactement, ou il vait vu la forme, Durin suivit le tunnel et arriva bientôtà une intersection:

- Par où peut-on sortir ? demanda-t-il en pensant que l'homme, si s'en était un, allait essayer de s'enfuir.

Celui qui le guidait montra du doigt l'un des tunnels :

- Par là mais le tunnel couvre plusieurs kilomètres, prenons ce chariot majesté.

En effet, le tunnel était parsemé de rails et un chariot s'y trouvait, ils permettaient aux mineurs de transporter plus aisément leurs cargaisons de métaux.

Il fallait agir vite pour avoir une chance de le rattrapper...

- Trés bien montons dedans !

Durin grimpa également à la suite à l'intérieur et l'un des 2 miniers actionna une manette et le chariot commença à prendre de l'élan. Le vagonnet était sale, humide et ses parois était recouverte d'un mousse glissante et de poussières mais il ne fallait pas ce soucier de cel pour l'instant car ils devaient au plus vite rattraper l'inconnu.
Les virages ne manquaient pas dans les mines et à la vitesse qu'ils allaient, Durin commença à avoir mal au ventre. Soudain, sur les rails en face d'eux se dessina un second chariot. Etait-ce celui de l'inconnu ?
Le roi nain ordonna de se rapprocher plus pour en avoir la preuve .

En effet, les virages ne cessaient de se succéder et l'estomac du roi était mis à rude épreuve. Petit à petit, les nains rattrappaient leur retard, leurs trois poids ajoutés dépassaient largement celui de l'unique intrus.

Bientôt ils remarquèrent que l'individu les avait vu, celui-ci se saisit alors de son arbalète et tenta de tirer sur ses poursuivants. L'un des deux mineurs accompagnant Durin fut touché par le carreau et tomba à terre dans le chariot. Son état était grave alors que les wagonnets se rapprochaient de plus en plus.

On ne dicernait toujours pas le visage du tireur protégé par l'obscurité...

Le roi entendit les carreaux toucher la paroie métallique du vagonnet alors qu'il commança à s'accroupir.

- Retire lui le carreau, ordonna-t-il au second minier, appuie sur sa plaie quand se sera fait.

Durin, lui, attendit le choc avec le chariot de l'inconnu. S'armant de sa hache, il était prêt à attaquer l'homme - en était-ce un ? - et à envoyer sa lame aiguisée dans les dents de ce voleur, cet inconnu, cet assassin.
Soudain, alors que le roi se préparait et qu'il caraissait le manche de sa hache avec impatience, il sentit un choc. C'était le moment...
Se relevant, il porta son arme à son épaule droite et dessina un courbe bien droite en face de lui pour trancher tout ce qu'il y avait sur le passage de Furndil.

Soudain il y eut un choc. Les deux wagonnets entrèrent en contact, tandis que le second mineur pansait la plaie de son compagnon, Durin se saisit de Furndil et sauta dans le premier wagon. Sa hache décrivit un arc de cercle quasi-parfait, le nain empli de rage par la blessure de son mineur ne put retenir son coup.

C'est alors qu'il y eut un second contact : Furndil avait trouver sur sa route quelque chose qui l'avait stopper net avec une grande efficacité. Il s'agissait encore de cette maudite arbalète. L'inconnu avait bloqué la lame d'une hache avec une arbalète ! Le roi put tout de même voir que cette arme était recouverte de plaque de métal très résistant, assez pour résister à Furndil. De plus, l'individu paraissait avoir une grande force car il ne faiblit pas un seul instant.

Bloqué par l'arc de l'arbalète, Durin ne put se dégager. Son ennemi en profita pour lui administrer un violent coup de pied dans l'épaule qui le fit basculer en arrière et retomber dans son wagonnet. L'inconnu s'adressa alors à eux :

- Misérables nains, vous ne faites pas le poids face à Lui. Soyez maudits vous et vos satanés mines !

Puis il actionna un levier pour faire accélérer son wagon. Ils l'avaient perdu de vue et qui plus est, l'inconnu avait un foulard sur le visage..il restait encore bel et bien un inconnu aux yeux meurtris de Durin...

Le nain acquieça et aidé par son roi, ils hissèrent leur wagon sur le rail menant à l'entrée des mines. Ils repartirent donc promptement espérant pouvoir l'attrapper à sa sortie des mines...

Le roi revint à l'entrée où se trouvaient encore posté tout les miniers. Ils entouraient tous le corp inerte, sans vie du nain qui avait osé parler pour l'honneur de sa race et pour montrer son énorme courage. Pris d'un sanglot, Durin se dirigea vers l'extérieur, maintenant frappé par la nuit et les ombres. Comment retrouverait-il l'étranger ? Et surtout par où c'est-il enfuit ?
Il s'adressa alors au nain qui l'accompagnait :

- Toi, pourrais-tu me dire où se situent les autres accès au mines hormis cette entrée, nous devons faire au plus vite.

- Oui sire, je crois qu'il y en à trois autres la plus proche étant en contre bas, il suffit de ....

A peine le nain eut-il le temps de finir sa phrase que Durin s'était mit en course, hache à la main.

- Montre moi, hurla le roi.

Le minier acourra alors au prés du roi pour l'ammener devant un trou sombre et immense.

- C'est ici l'une des sorties, les autres sont plus escarpés et plus adaptées au nain, affirma le minier.

- Nous n'avons plus qu'a l'attendre alors en espérant qu'il passe par ici, conclue le roi .

Durant plusieurs minutes, Durin et son "guide" patientaient au-dessus du trou. Le nain accompagnant le roi était plutôt petit et rablé, il semblait légèrement enrobé mais devait sans doute manier la hache comme un vrai nain d'Erebor. Il se nommait Bregor Barbe-brune comme il l'avait dit lui-même en se présentant à Durin pendant leur attente.

Alors, Bregor s'adressa de nouveau au roi :

- Si vous le permettez mon roi, je pourrais aller chercher du renfort au cas où ?

Le roi attendait impatiemment l'apparition de l'étranger et au moindre mouvement dans l'obscurité, il était prêt à bondir. Tenant sa hache le plus fortement possible, il devint de plus en plus crispé jusqu'à ce que le nain qui l'avait accompagné proposa d'aller chercher du renfort.

- Oui, c'est une bonne idée, vas-y je t'attend ici mais dépêche toi.

- Oui mon roi !

Alors le nain se redressa avec une rapidité déconcertante et partit comme un éclair chercher les renforts.
Le roi attendait inlassablement la venue du voleur des mines du Mont de Fer

A présent Durin se retrouvait seul face à un possible adversaire, la fin d'après-midi se faisait proche et toujours aucun mouvement dans le trou.
Quand soudain, le roi d'Erebor put entendre un halètement provenant des profondeurs, puis il put dicerner une masse sombre émergeant peu à peu de la sortie.

Une main agrippa alors le rebord du sol et jeta un oeil vers le ciel : un nain tout revêtu d'armure le scrutait du regard avec une hache à la main. L'escaladeur était bien un humain, masqué mais humain. Qu'allait-il se passer ?

Le roi ne pouvait laissait échapper l'occasion et au diable les renforts, il pouvait se débrouiller tout seul ! Durin bondit alors hache en mains et accourut à l'entrée de la grotte. L'homme en face de lui masquait son visage par un foulard vert foncé ne laissant dépasser que ses yeux globuleux et marrons qui ressortait de son visage visible. Il avait un regard intense et Durin se demandait pourquoi il ne s'était pas encore enfui. Mais pour le moment le roi ne décida pas d'attaquer et voulut discuter avec l'étranger. Cependant il devait trouvait un moyen pour lui enlever l'envie de partir :

- Vous êtes cerné, homme ! Mes nains sont à l'intérieur et si vous faites demi tour vous ne leur échaperrez pas croyez moi. Maintenant je voudrais discuter avec vous ...