[21 Février 2009] Chez Falco Bophin

Falco Bophin habite un smial tout à fait confortable. Une porte ronde peinte en vert marquait l'entrée et au centre de celle-ci, on notait la présence d'une poigné en argent trés brillante. Cette porte donnait sur un long couloir en forme cylindrique, comme un tunnel. Il avait la particularité d'être trés confortable ; des tapis aux couleurs chaudes recouvraient un sol dallé et les murs était fait avec un bois vernis et solide. Sur le mur de droite, se trouvait une lignée de patères vide pour la plupart. Le vestibule était aussi meublé d'une petite table adossé contre le mur et de quelque chaises cirées.
Le tunnel s'enfoncait un peu plus loin, non pas en ligne droite mais il dessinait plutôt une courbe dans le flanc de la colline. Tout au long de celui-ci, l'on pouvait croiser maintes petite portes rondes, tantôt à droite tantôt à gauche, qui donnait soit sur une penderie,soit une chambre ou encore la cuisine, la salle de bain, la salle à manger ou une réserve. L'on pourrait aussi penser que le couloir était gagné par l'obscurité au fur et à mesure que l'on avançait mais ce n'était pas le cas, et au contraire, une lumière chaude baignait les murs lembrissés. Cette lumière provenait de la dernière pièce ; le couloir se finissait par une grande ouverture qui donnait sur un salon d'une grande beauté. Il était tout aussi garni de tapis que le vestibule et avait une forme arrondi. Une table basse, un canapé, quatre petits fauteuilles, un buffet et une armoire meublaient la pièce et lui donnaient un sens acceuilant. Quatre fenêtres en forme de hublot étaient installées à différents endroits de la pièce et c'est de celle-ci que la lumière du soleil émanait.


Falco entra et longea le long couloir suivit par le nouvel arrivant ; Bodo Brandebouc. Un chouette type pensa Falco et trés aimable. Selon lui, il devait-être vraiment courageux pour pousuivre un groupe d'orque aussi important. Falco était fier de l'acceuillir dans sa demeure. Arrivé au salon, il se retourna et demanda :

- Alors que souhaites-tu prendre, si tu me permets de te tutoyer. Tu peux t'installer dans l'un des fauteuilles.

Dès son entrée dans le trou de son bienveillant hôte, Bodo observa les moindres recoins de la demeure plutôt bien rangée. Il le suivit pas à pas à travers le couloir sans fin jusque dans un salon d'une grande beauté. Bodo resta quelques instants à l'entrée de celui-ci afin d'en admirer plus spécialement la forme et les couleurs des tapis.

Après la proposition de son hôte, il s'assit volontier dans l'un des fauteuils puis commença la discussion avec son ami hobbit :

- Bien sûr que l'on peut se tutoyer. Je ne crois pas connaître ton nom mon ami ? Et pour ce qui concerne les herbes, j'ai déjà ce qu'il me faut merci.

Bodo se saisit de sa pipe et l'alluma promptement pour savourer un réconfort bien gagné. La sensation de bien-être était palpable dans tout le salon, mais ceci laissa bientôt la place à une mine grave sur le visage du jeune hobbit :

- Pour en revenir aux orques, je compte bien me lancer à leur recherche bien que l'idée de devoir les combattre me dégoûte déjà. Je ne sais comment je ferais pour arriver à mes fins mais ce qui est sûr, c'est que je ne ferais pas demi-tour. Mais seul, je n'aurais que peu de chance d'y parvenir, serais-tu intéressé pour me suivre ?

Bodo se frotta sa barbichette puis répondit d'un air sérieux :

- Disons dès maintenant. Nous n'avons que trop perdu de temps, il nous faut reprendre la route au plus vite si nous ne voulons pas perdre définitivement leur trace.

Aussitôt, Bodo se leva et enfila son petit sac à dos sur ses épaules, il était soudainement remotivé et il était également content de partager son aventure avec ce Bophin.

Sans attendre la réponse de Falco, le Brandebouc était déjà arrivé à la porte d'entrée...et avait également fait tomber un biblo d'une étagère...il n'était pas bien compliqué de deviner son nom de famille avec ça.

- Oui, allons-y maintenant, il ne faut pas perdre de temps lorsqu'il nous est précieux, répondit Falco.

Lorsqu'il vit Bodo partir sans lui laisser ajouter autre chose, il le suivit. Prenant son petit sac, il fourra sa pipe bien au chaud au fond de celui-ci et le mis sur son dos. Il traversa le couloir, ramassa l'objet que Bodo avait fait tomber en lui indiquant que ce n'était pas grave et ouvrit la porte sur l'extérieur. Le smial en face de chez lui n'avait pas changé et à cette vue il se souvint de ce qui s'était passé la même nuit. Il s'en voulait encore mais en réfléchissant, ce voyage allait peut-être lui remonter le moral. Et puis la visite de ce cher Bodo ne l'avait pas ennnuyé du moindre. Confiant et un peu déçu, il franchit le seuil suivit par son nouvel ami. L'aventure allait commençait. Cependant avant de refermer la petite porte, il se tourna vers Bodo.

- Nous devrions acheter quelques vivres avant de partir.

Rentrant de nouveau il prit la bourse qui était sur la commode et l'accrocha à sa ceinture. Cette fois-ci il quittait la maison pour de bon.

[Je crée un sujet de départ]