[7 Février 2009] La Reconquête

Durant des jours, l'armée des Peuples Libres avait marché en direction de l'Ithilien pour reprendre ces terres des mains du Mordor.

Beaucoup de nations étaient présentes, et tous voyaient au loin Amon Barad, cité sous controle de Delekhan.

Valarion regarda ses troupes puis cria :

- Etablissons un camp ici en attendant de débuter le siège d'ici demain !

Les différents peuples se mélangeaint, ne formant maintenant plus qu'une immense armée tous ayant le même but: reprendre l'Ithilien des mains des forces du mal.
Le camp s'était monté rapidemment, au milieu des brousailles et des petits buissons. A chaque fois qu'Elemna levait la tête, elle aperçevait Amon barad. Une rage lui parcourait le corps, et elle ne put rester assise plus longtemps. Elle s'approcha de Valarion, Gendire et le autres et se joigna à leur discussion.

[désolé]


Ne voulant également pas que la situation se bloque, Valarion prit la parole :

- Vous avez raison, magicien. Je vais aller aux portes de la ville pour tenter une négociation avec Delekhan. Espérons seulement que l'avenir nous soit favorable. Ceux qui veulent me suivre le peuvent mais je tiens à ce que certains d'entre vous restent avec l'armée.

Sur ce, le monarque se hissa sur son destrier et accompagné de Gyarnil et d'une vingtaine de cavaliers endurcis, il se mit en route vers les portes d'Amon Barad. Le roi lui-même tenait dans sa main un étendard blanc en signe de paix. Il fallait qu'il y ait des négociations.

Le groupe arriva alors devant les portes de la ville et Valarion prit une nouvelle fois la parole :

- Que votre seigneur et maître de la Terre Noire de Mordor vienne à ma rencontre pour parlementer. Nous sommes ici pour reprendre la cité d'Amon Barad au nom du Gondor et de l'Ithilien. Allons Delekhan montre-toi !

Elfwine lui resta avec l'armée pensant que Valarion et Gendire pourrait discuter librement et facilement, le maréchal du rohan ne serait d'auncune utilité. Il prépara donc les troupes et mis les archets et les armes de siège à longue portée en première ligne.Tandis que les cavaliers et épeistes serait utiles en cas de sortie ou d'invasion.

Gendire salua Cérion. Ayant été le disciple de Radagast le Brun, il respectait tous les elfes sylvestres comme des frères. Puis, le mage s'approcha un peu plus près de Valarion, disant qelques mots discrets à l'oreille du Roi du Gondor :

"Sire, vous devriez répondre. Vous allez sinon risquer votre propre vie."

Le roi Valarion salua alors Cérion :

- Heureux de vous revoir mon ami.

Puis se retournant pour parler discrètement à Gendire :

- Répondre ? Répondre à qui et à qui ?

Pendant ce temps, tous s'impatientaient de la réponse de Delekhan...




ps : désolé j'ai pas compris ta réplique Gendire

[Oulah, ça ne va pas bien moi, je croyais que Delekhan avait répondu et qu'il attendais ta réponse.]

Gendire fronça les sourcils puis se rendit dompte de son erreur :

"Excusez-moi Sire. J'ai eu une rapide vision... Je pense que Delekan devrait bientôt arriver."

Elemna était resté avec Elfwine car la médiation avec l'ennemi n'était pas son fort. Elle attendait avec impatience la réponse de Delekhan, et imaginait différents scénarios pour l'avenir. Le temps lui paraissait long, alors elle décida d'engageait la discussion avec le maréchal du Rohan.

Elemna:- Même si j'ai confiance en Gendire et Valarion et en leur pouvoir de persuasion, je pense qu'une bataille est inévitable... . Maintenant que nous sommes tous réunis, nos forces semblent supérieurs à celle du roi du Mordor. J'espère qu'il se montrera rapidemment! Je n'arrive pas à tenir en place!
Puis, voyant que l'homme à côté d'elle ne tremblait même pas d'impatience, elle l'interrogea:
Elemna:- Vous me paraissez calme, mon ami!? Puis-je vous appeler comme ça?

Elfwine en entendant sa remarque regarda Elemna et sourit :

- Bien évidemment. Et même si je parais calme à vos yeux, je crois bien que vous ayez malheureusement raison et que le sang fera la différence. Aussi, il faut s'attendre à un long siège car l'ennemi ne se laissera pas faire aussi facilement et j'ai entendu dire que le Sud renaissait sous l'autorité d'un nouveau roi. Le Harad pourrait bien jouer un role dans cette bataille et ne nous précipitons pas trop vite pour dire qu'il sera avec le Gondor. Maintenant laissons le destin faire les choses car on ne peut combattre la volonté de la Nature. Puis-je vous demandez une faveur, accepteriez vous de combattre à mes cotés lors du corps à corps ? Je sais que je peux paraitre un peu attif mais un fois le cor sonné, toute discussion n'est plus possible.

[On m'attend, alors je poste ]

Des tambours retentirent au loin. Un rythme lent, sourd, mais régulier et menaçant. Les orques arrivaient... Et leur maître Delekhan avec eux...peut-être, rien n'était moins sûr. Les nobles gens libres se retournèrent, cherchant à voir l'armée ennemie approcher, mais les orques restaient dans les forêts de l'Ithilien, qu'ils maîtrisaient...

Voyant cette armée approchée à grands pas, Valarion ordonna à son groupe qui était devant les portes d'Amon Barad de faire demi-tour et d'aller à la rencontre de cette masse grouillante d'orques.

L'escorte royale passa à nouveau devant l'Etat-Major où étaient toujours Elemna et Elfwine puis tout en tenant un drapeau blanc, le petit groupe de cavaliers fit face aux orques.

Ils étaient tout de même à bonne distance lorsque Gyarnil agita le drap blanc, espérant ainsi faire venir le roi de la Terre Noire à eux pour un pourparler.

[Mon PNJ n'est pas encore fait, mais comme Eru le "joue" (les spectres)]



L'armée de Mordor cessa tout bruit, un silence pesant tomba sur la vallée et l'orée de la forêt alors que Gyarnil agitait toujours le drapeau blanc. Un bruit sourd et régulier commença à retentir, un des tambours dans la forêt recouvrant le futur champ de bataille d'une atmosphère menaçante, et tendue...


Alors que les soldats des Peuples Libres commençaient à jeter des coups d'oeils nerveux à leurs camarades, une sombre silouhette, montée sur un tout aussi menaçant destrier, émergea de la lisière des bois d'Ithilien. UN manteau noir recouvrait son armure de plaques, et un heaume ouvragé lui masquait le haut du visage. Comment l'individu voyait devant lui, personne ne semblait le savoir... Une brume verte tournait aux alentours de la Couronne de Mordor, en volutes spectrales...


Delekhan, Haut-Roi de la Terre Noire de Mordor, s'avança devant Valarion, le Roi du Gondor. Il dévisagea un instant son interlocuteur, la tête légèrement penchée sur le côté, puis parla :

"Seigneur Valarion... Le... roi ? ... du Gondor... Il me semble que vous demandez à me parler..."

A la vue de Delekhan, un petit sourire en coin se glissa sur la bouche de Valarion. Celui-ci s'avança sur son destrier blanc vers le Roi du Mordor et s'adressa à son interlocuteur :

- En effet, j'ai demandé à te parler. Je suis venu ici avec mon armée ainsi que de nombreux alliés venant de lointaines contrées pour reprendre l'Ithilien et Amon Barad que tu as su envahir pendant mon absence. Voici mes conditions : abandonne l'Ithilien tout entier et retourne au Mordor et je te laisserais toi et tes hommes sains et saufs. Si tu refuses, je n'aurais d'autre moyen que d'employer la force tout comme tous les peuples libres présents ici derrière moi.

Maradril s'approcha des deux monarques et ceux-ci le regardèrent avec méfiance.

Maradril: " Bien bien bien ! Maradril applaudit, je vois que sa commence à chauffer pour vos petits peuples, vous allez me trouvez oseur mais ca tombe bien je le suis... Je viens me faire connaître ! Et j'ai requête à vous confier... "

Maradril donnait une apparence d'un homme aisé et sans problême mais il sentit vite que ca allait chauffer pour sa personne.

Maradril :" J'ai reçu des capacités particulièrement utiles pour chacun de vos peuples... Je propose mon aide au plus offrant et si personne ne m'offre quelque chose en échange de mes services, je serait un cauchemar pour vos petites existences ... "

Puis Mararil ricana et s'appretait a partit vers les bois ...

[ Désolé mais manque d'inspiration je me suis dit que j'allait rentré dans le vif du sujet toute suite, veuillez m'en excuser ^^ ]

Elfwine, voyant que devant la situation s'agitait et que ni l'un ni l'autre n'oserai céder la main, reforma, avec Elemna, l'armée.

- Archets, tenez vos positions et apprétez vous à cribler de flèches les assaillants. Faites reculer les engins de siège mais laissez les balistes, catapultes et trébuchets en dernière ligne à bonne portée de tir. Cavaliers rohirrims, positionnez vous en 2 groupes à l'arrière des archets et sur les flancs. Mélez vous aux Chevaliers de Dol Armoth et cavalier du Gondor. Vingt garde royaux avec eux. Prenez en charge une centaine de cavaliers chacun. Epéiste, entre les archets et les engins de siège pour l'instant. On ne peux prendre le risque de vous envoyer à l'aveuglette dans l'obscurité de la foret. Les archets laisseront un espaces entre-eux pour permettre votre sortie en cas d'attaque de leur part. Vous, les mages, vous rejoindrez Gendire lorsqu'il reviendra, alliez vos pouvoirs et votre forces.

Lorsque Delekhan eut répondu, Valarion rétorqua :

- Certes, tu es plus âgé et peut-etre plus expérimenté mais ne te crois pas pour autant intouchable. Ton "illustre" prédécesseur se croyait également le plus puissant et il l'était peut-être mais cela ne l'a guère empêcher d'être défait par les Peuples Libres et plus précisément par de simples hobbits. Alors ne nous sous-estimes pas, ton orgueil pourrait causé ta perte et puisque ta décision est prise, qu'il en soit ainsi, nous réglerons donc cette affaire par les armes.

C'est alors qu'apparut un homme ressemblant à un rôdeur. Le Roi du Gondor fut tout d'abord surpris par l'intervention inopinée de cet homme, il n'avait pas froid aux yeux et plus il parlait, plus Valarion le trouvait prétentieux. Une fois le rodeur muet, le roi lui répondit :

- Tu me sembles un peu impétueux et je crois que ce n'est guère le moment pour penser à recruter un mercenaire. Il va y avoir une bataille ici-même alors si tu tiens à ta vie, ne restes pas là, on ne sait jamais.

Saluant furtivement ses interlocuteurs, Valarion fit demi-tour et revint parmi ses hommes et les autres peuples. La bataille allait donc se dérouler en premier lieu en dehors de la cité, l'Armée des Peuples Libres se trouvait entre Amon Barad et l'armée de Delekhan...

Elemna se trouvait auprès d'Elfwine. Sa proposition de se joindre à lui lors des combats étonna grandement la jeune femme. Elle fut touchée par cet homme.

Elemna:- Ce serait avec grand plaisir que je me joindrai à vous lors des possibles corps-à-corps à venir. Vous me semblez...

Elle laissa sa phrase ne suspens quand elle entendit des bruits. La discussion entre les rois s'animait... . Elfwine prit les choses en main, et ordonna aux armées de se préparer. Elemna assista Elfwine et fut impressionner par son organisation. Il menait les troupes parfaitement.

Tous regardaient au loin. Elemna vit le roi du Gondor revenir. Il avait une allure majestueuse que la jeune femme admirait. Il était tout simplement beau. Valarion se trouvait maintenant à quelques mètres d'Elemna et d'Elfwine.

Maradril répondit en ricanant :

" Je ne cherche pas de titres, je ne cherche juste qu'un appuis, la mort et une petite contribution en monnaie ... "

Puis Maradril se tourna vers Valarion :

" Regardez ceci, seigneur, les hommes comme Valarion seront écrasés commes des moucherons si vous m'engagez, je serais pour vous un atout majeur.... "
Se retournant vers le seigneur du Mordor:

" Je crois qu'en plus votre armée et face à trois peuples, et même contre Valarion vous auriez eu moins d'hommes, j'ose preque dire que c'est du suicide "