[7 Février 2009] La Reconquête

Maradril, assez déçu, s'exclama:

" Certes vous avez donné un territoire mais vous n'empecherez pas la guerre ! "

Maradril prit son arc et avec une tres grande vitesse tira sur un éclaireur gondorien, la flèche était passée tout près du Roi du Gondor. On pouvait apercevoir des gondoriens venir a la rescousse de l'éclaireur, malheureusement mort sur le coup...

Elfwine s'élança avec Arroch tout seul vers Maradril en ordonnant à ses archets de ne pas tirer. Arrivée à la hauteur de l'homme armé de son arc, le Maréchal déclara :

- Comment oses-tu déclarer la guerre alors que tu es seul. Lache, tu es car notre seigneur Valarion n'était pas face à toi lorsque tu l'as provoqué et fou, tu l'es encore plus car ni le peuple des hommes, ni le peuple du Mal désire cette guerre. Et comme je suis assez indulgent, je te laisse te retirer immédiatement. A toi te faire ton choix, homme !

Lorsque Delekhan annonça qu'il remettait au Gondor le territoire de l'Ithilien, le souverain du Royaume Réunifié fit volte-face pour faire à nouveau front à Delekhan et les siens.

C'est alors que le roi, au moment où il se retournait, sentit une flèche le frôler et venir tuer l'un de ses éclaireurs vétérans. Il se retourna alors vers le Rodeur noir et le dévisagea, avant même qu'il ait pu encore parler, un cavalier le dépassa et vint à la hauteur de Maradril.

C'était Elfwine le maréchal de la Marche, il s'adressa violemment au mercenaire puis lorsque celui-ci eut fini, Valarion prit enfin la parole :

- Allons cela suffit ! Inutile de se quereller pour une guerre qui n'aura je l'espère pas lieu ! Seigneur Elfwine, je vous remercie pour votre défense ; quant à toi mercenaire, tu n'arriveras pas à déclencher une guerre en osant porter atteinte à mes hommes, ce jour ne verra plus de sang couler et heureusement pour toi inconscient. Mais sache que si je te recroise, cette mort ne restera pas impunie.

Le souverain posa alors ses yeux sur le corps inerte de son cavalier, il eut un moment d'égarement puis s'adressa à Delekhan :

- Ton "don" n'est que justice. Tu as été sage en agissant ainsi, tu as évité un bain de sang. Je demanderais alors à toi et à tes troupes de faire machine arrière et de retourner en Mordor, tu n'es plus chez toi ici.

Attendant tout de même le départ de Delekhan et de son armée, le monarque resta immobile avec à ses côtés Elfwine. Le roi avait à présent sa main droite posée sur le pommeau de son épée et était prêt à une éventuelle attaque du mercenaire...au cas où. Il était simplement sur ses gardes.

Comprenant la provocation de Delekhan, le roi de Gondor lui répondit promptement :

- Inutile de tenter de m'énerver, je ne suis pas assez bête pour tomber dans ces provocations. Que comptes-tu faire à présent seigneur de la Terre Noire ? Je ne te conseille pas de t'éterniser ici. Mes hommes ne sont pas tous aussi patients que moi.

À ces dernières paroles de Delekhan, Valarion eut un moment d'hésitation. La proposition de Delekhan était étrange et inopinée puis finalement le Gondorien lui répondit :

- Ton offre est étonnante, aussi je m'en méfie, tes belles paroles peuvent cachées de biens sinistres jours pour l'avenir. Saches que je ne suis nullement influencé par tes compliments sur mon peuple et saches que je ne ferais pas les mêmes erreurs que d'autres souverains l'ont fait jadis. Cependant j'accepte un traité de paix ratifiant une non-offensive de la part du Mordor ou de ses alliés ainsi que du Gondor et des siens. Je m'en porte garant. Mais je n'accepterais aucune incursion de quiconque de toi ou de tes alliés sur les terres du Gondor, des Fiefs ou tout autre territoire allié du Gondor. Cela te convient-il ?

Le roi du Gondor conscient d'avoir oublié de mentionner le point des messagers acquieça du chef en entendant les paroles de Delekhan puis il regarda le Numénoréen s'éloigner avec son armée maléfique.

Le souverain elfe Cérion le parla alors et Valarion lui répondit finalement :

- N'ayez crainte, ses moqueries ne m'atteignent pas. Comme vous je fais le serment que tant que je vivrais, le Gondor ne faiblira pas face au Mordor ou tout ennemi.

Une fois hors de vue et en dehors du territoire de l'Ithilien, Valarion souffla un grand coup et s'adressa à Elfwine, à Cérion et à Gyarnil qui les avait rejoint entre temps :

- Pffiou, on a réussi à éviter le massacre...encore heureux que ce Delekhan n'est pas aussi fou que ses prédécesseurs. Mais il y a encore des zones d'ombre à tout ceci.

Son cheval fit demi-tour et le souverain fit face aux Armées des Peuples Libres et regarda Amon Barad. Pourquoi l'avoir assiégé si ce n'est pour nous la rendre quelques temps après ? se demanda Valarion puis rejoignant l'armée ainsi que Gendire et bien sûr Elemna, le roi prit à nouveau la parole :

- Bien, la bataille a été évité mes amis. Rendons-nous à Amon Barad si vous le voulez bien, nous devons tenir un conseil pour discuter de la situation.

Elemna n'avait pas suivi le maréchal Elfwine, et se tenait prête au cas où il se ferait attaquer comme elle lui avait promis. Elle fut étonnée de la tournure que prenait la négociation. Pour l'instant, ils avaient évité la guerre, mais tous ceci était louche.
Ses compagnons revinrent et Valarion proposa de partir pour Amon Barad. Tous se mirent en marche, et furent arrivés rapidement. Les rois, princes, seigneurs et mages prirent place pour organiser le conseil. Elemna prit la parole:

-Je suis persuadée que Delekhan cache son jeu. Ses intentions étaient et resteront mauvaises! Pensez-vous qu'il faut rester ici et attendre quelque peu, ou avez-vous une autre proposition à faire? Je suis, comparé à vous, une très mauvaise stratège...j'en suis désolée, mais toutefois j'écoute et j'analyse. Cela peut servir.

Elfwine qui était avec les autres réfléchissait longuement à ce qui venait de se passer. Il n'avait pas dit mots depuis l'altercation avec Maradril et alors qu'ils atteignirent presque les portes d'Amon Barad, Elfwine se retourna vers l'armée :

- On se replit à Amon Barad, la guerre n'est pas pour aujourd'hui.

Le Maréchal regarda les troupes revenir, suivit des armes de sièges plus lent. Allant vers ces cavaliers, Elfwine leur dit :

- Vous allez patrouiller dans les environs. Restez par groupes de vingt- trente pas plus ni moins. A la première alerte revenait immédiatement. Restez dans un périmètre de 2 kilomètres autour de la cité, rentrez avant la tombée de la nuit. Est-ce bien compris ? Allez-y alors.

Et c'est ainsi que 150 cavaliers divisés en 6 groupes partirent.

- Archet, restez sur les remparts sonnez l'alarme si vous voyez un groupes de rohirrims revenir trop tôt.

Lorsque le maréchal eut fini de donner ses ordres, il rejoigna ses compères.

Maradril qui admirait en ricanant les paroles et les actes de ces messieurs, était résté devant les portes...

" Bien puisque la guerre n'a pas lieu et que sieur Valarion ose prétendre que je ne peux pas la déclencher, je vais tuer tout ce qui bouge "

Maradril entra dans l'avant poste en se faufilant dans les troupes du bien...

Seulement Maradril allait devoir faire face aux armées du Rohan, du Gondor, de la Lorien et de Dol Amroth qui étaient toutes autour et à l'intérieur de "l'avant-poste" qui était plutôt une petite cité. Autant que c'était du suicide que de vouloir s'attaquer à des milliers de soldats.



[je ne te conseille de rentrer, la cité n'est pas bien grande et tu trouveras des soldats partout, tu n'es pas invincible et je pense que tu tiens à rester en vie ]