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| [Concours de Rp - Kaleth] Sombres agissements | |
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Kaleth Admin ¤ Maître Assassin de la Guilde de l'Ombre ¤ Prince Noir de l'Emyn Muil
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| Sujet: [Concours de Rp - Kaleth] Sombres agissements Dim 23 Aoû - 14:03 | |
| L'aube se profilait à l'horizon, diffusant ses premières lueurs matinales sur le paisible village de Bree. Adossé au mur de l'auberge du Poney Fringant, Borric observait le spectacle en attendant, comme chaque matin, que l'auberge ouvre ses portes et que le village se réveille. C'était souvent à ce moment-ci de la journée, quand le calme régnait dans les rues, qu'il était le plus serein. Cela lui donnait l'opportunité de rêver en songeant à son passé, et aux zones d'ombres qui l'avait toujours en partie occulté. Orphelin de vingt-cinq ans, se sachant fls de rôdeur sans pour autant connapitre ses géniteurs... Son histoire, et ses origines mystérieuses, lui revenaient régulièrement à l'esprit : avec un portrait pareil, on aurait pu le prendre pour l'archétype du héros par excellence, s'il s'était seulement considéré comme tel. Hélas, comme chaque matin, il se détrompait lui-même : Un héros ? "Je n'en a ni l'étoffe, ni les capacités" ne cessait-il de s'asséner, lorsqu'il s'avancer trop dans le domaine des rêves et de l'idéal, au détriment de la réalité. "Je n'ai rien du héros que l'on pourrait s'imaginer" soupirait-il "pas plus que je ne suis de ceux qui font les légendes. Que sais-je faire, au juste ? Je tire bien à l'arc, et je suis acceptable à l'épée... Rien qui vaille la peine d'être mentionné." C'est à cepoint de défaitisme que le soleil finissait de se lever, astre aveuglant dans un ciel bleu azur. C'est à cet instant-là que Borric se disait qu'il avait des amis sur qui compter, ce qui l'attachait à Bee plus qu'à toute autre ville. Rien qu'à cette pensée, et à l'idée qu'il ferait tout pour les protéger, son coeur se gonflait de fierté, et il en oubliait ses noires pensées. Il se drapa de nouveau dans son manteau noir, se releva, fit quelques pas : bientôt l'auberge ouvrirait et son "travail" de garde de nuit particulier serait achevé. Cela lui permettait au moins de se nourrir, c'était son moyen de subsister. Borric commençait à déambuler dans la rue, afin de se dégourdir les membres, lorsqu'il aperçut au bout de la grande rue une silouhette familière : "Anduin" pensa-t-il, un sourire naissant sur ses lèvres. L'adolescent, âgé de quinze printemps, s'était depuis longtemps révélé un ami très fidèle et un compagnon de choix : l'un et l'autre en était même venus à se considérer comme demi-frère, car Borric était adopté par Bree et ses habitants. Eux prenaient cette phrase au sérieux, du moins, lorsqu'ils plaisantaient. Ainsi, Borric était le "grand frère" d'Anduin, son "petit frère". Celui-ci était le fils d'un boulanger de Bree, et, afin de gagner de l'argent de poche et de passer la journée en compagnie de Borric, travaillait lui aussi à l'auberge du Poney Fringant. Certes, leurs rôles étaient très différents, mais ils avaient ainsi développé une amitié sincère, à l'épreuve des revers qu'ils auraient pu essuyer, de même qu'un fort lien de fraternité. Borric s'interrompit soudain en devinant des marques d'inquiétude sur le visage de son jeune ami. Et, effectivement, Anduin lui confirma ses soupçons :
"Il faut que je te parle."
Ennuyé de voir son meilleur ami attristé de la sorte, Borric décida de répondre en souriant :
"Tu le fais déjà, petit frère, mais vas-y, continue."
Effectivement, Anduin ne put retenir un sourire amusé et lui désigna l'auberge qui venait d'ouvrir.
Ils entrèrent au Poney Fringant et se dirigèrent sans hésite vers une table assez isolée, au fond de l'auberge. Borric s'assit et jeta un regard autour de lui : à cette heure matinale, la salle commune était déserte. Il se cala donc confortablement sur son tabouret, adossé au mur, pendant qu'Anduin rapportait une miche de pain pour chacun d'eux, et lui en lançait une. Borric la rattrapa habilement, et s'apprêta à écouter son ami, car il savait qu'un récit n'allait pas tarder à suivre.
"Ecoute, Borric, il y a quelque chose qui ne va plus au village : tu sais, la bande de mercenaires qui sont arrivés il y a plusieurs jours... Eh bien, ils cmmencent à prendre leurs aises. Hier soir, j'étais sorti, et...Anduin s'interrompit en souriant : tous deux savaient qu'il allait parfois se balader sur les toits la nuit tombée, afin de se "divertir" et de se dégourdir. Borric lui fit signe de continuer, et il reprit :"Donc, j'étais sorti, et je me baladais sur les toits lorsque j'ai vu quelqu'un aussi. Je me suis vite caché, mais il a du m'apercevoir ou m'entendre, puisqu'il était debout devant moi trente secondes plus tard." Borric l'écoutait attentivement, les paupières à demi closes, essayant de s'imaginer la scène. Anduin poursuivit donc, et reprit le fil de son récit : "Il a sorti une dague courbe, comme celle que tu m'a donnée. Après, il a marché vers moi avec ce truc pointé dessus ! Du coup, j'ai reculé, j'ai pris la dague que j'avais emmenée, et j'ai fait comme tu disais, je l'ai laissé attaquer en premier." Là encore, Borric sourit : il était fier de ce que son "petit frère" arrivait à faire avec une dague, et pour cause, puisque c'était lui qui lui en avait appris le maniement. "Donc, il s'est fendu, et moi j'ai esquivé. Il a recommencé, deux ou trois fois, mais j'étais plus à l'aise que lui sur le toit. Et puis, il a fini par me coincé au bord, devant le vide. Il s'est encore fendu, et avec son élan, il est tom...tombé du toit... et... je crois qu'il s'est cassé les vertèbres..."
Borric releva les yeux vers son ami : Anduin avait l'air horrifié de la mort de ce bandit. Il posa une main rassurante sur son épaule, et lui murmura à l'oreille :
"Ecoute, Anduin,. Ce gars-là, sur les toits, tu ne l'as pas tué, il est tombé tout seul. Et puis, il t'avait attaqué... et je me demande bien ce qu'il faisait sur les toits à cette heure de la nuit..."
Il réfléchit quelques instants, puis donna une tape dans le dos d'Anduin, et lui dit à l'oreille :
"Ce soir, j'irai voir."
Dernière édition par Kaleth le Jeu 27 Aoû - 14:30, édité 1 fois | |
| | | Kaleth Admin ¤ Maître Assassin de la Guilde de l'Ombre ¤ Prince Noir de l'Emyn Muil
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| Sujet: Re: [Concours de Rp - Kaleth] Sombres agissements Mer 26 Aoû - 13:05 | |
| Après avoir réconforté Anduin, Borric passa le reste de la journée à ruminer sur cette nouvelle, jusqu'à la nuit tombée. Alors, il se rendit derrière l'auberge, et, muni de son arc, escalada la bâtisse, finissant par se hisser sur le toit. De là, il était asez simple de parcourir tout le village, car presque la totalité des habitations étaient proches les unes des autres. Sautant d'un toit à l'autre, Borric se réceptionna souplement avant de continuer en prenant garde à ne pas glisser sur les tuiles. Durant la journée, il avait réussi à glaner un certain nombre d'informations : les brigands étaient une petite trentaine, et avaient élu domicile dans une baraque abandonnée, à l'autre bout de Bree. L'idée était donc de se rapprocher de cet endroit par les toits, et d'aviser ensuite.
La nuit était déjà bien avancée lorsqu'enfin plusieurs groupes de bandits sortirent de leur repaire, par groupes de trois, chacun étant armé, évidemment. Borric décida assez rapidement de quel groupe suivre : trois gros-bras armés de gourdins et d'épées. Ceux-ci se dirigèrent rapidement vers une des quelques épiceries de Bree, et Borric les suivit du regard depusi un toit voisin. Cependant, lorsqu'il commencèrent à crocheter la porte, il n'y tint plus : tirant une flèche à empennage noir de son carquois, Borric l'encocha, tendit l'arc avec application. L'homme le plus proche ne le regardait pas, aussi visa-t-il le milieu du dos. La flèche aurait tout aussi bien pu être tirée de beaucoup plus près, car elle perfora le poumon droit du brigand, qui émit un sifflement suivi d'un gargouillis étranglé avant de s'effondrer au sol. Encouragé par ce succès, Borric réitéra sa préparation alors que les deux autres ouvraient précipitemmet la porte de l'épicerie. S'apercevant que leur camarade était mourant derrière eux, l'un d'entre eux se figea, indécis,, examinant les alentours. Borric tendit l'arc, et, avant de relâcher la corde, orienta l'arc un peu plus haut que le point visé, pour tenir compte de la distance. La flèche aurait du idéalement se planter dans le cou du malfrat, et c'est dans l'oeil qu'elle se ficha, s'enfonçant jusqu'à mi-longueur. La dernièredes trois brutes, paniquée, s'enfonça dans le bâtiment. Borric rangea précipitemment son arc, et, se laissant pendre à bout de bras du toit à l'endroit le plus bas, lâcha ensuite et se réceptionna rudement au sol, et de se précipiter à la suite du mercenaire, l'épée dégainée. A peine avait-il franchi le seuil que son instinct lui fit baisser la tête. Pas assez, apparemment, puisque le gourdin heurta néanmoins son crâne, lui faisant voir trente-six chandelles. Sonné, on le poussa rudement vers la gauche, mais il parvint à esqiver le coup de massue qui suivit. Reprenant ses esprits, Borric leva son épée et feinta une attaque sur son adversaire. Celui-ci abattit violemment son gourdin sur l'arme, la déviant de sa trajectoire initiale. Mais Borric n'en avait cure, puisque l'attaque véritable était le coup qu'il porta ensuite à l'aine de son adversaire. Celui-ci, crispé par la douleur, lâcha son arme et s'effondra contre le mur. Borric eut un instant d'hésitation à l'idée de l'épicier, se levant le matin, et trouvant un cadavre baignant de sang sa boutique. Aussi se décida-t-il à traîner le moribond dehors, et le laissa sur le pas de la porte.
Essuyant son épée, Borric entendit soudain un cri percer la nuit... etil connaissait cette voix ! Dans un soudain regain d'énergie, il s'élança vers la demeure d'un riche bourgeois qui, depuis la mort de sa femme, vivait seul avec sa fille... Fille avec laquelle Borric avait déjà flirté moult fois avant que son père ne mette les choses au clair... "Dommage", songeait-il, en s'imaginant Gamina et lui ensemble, main dans la main comme autrefois. Il arriva bientôt devant la maison ; la porte était ouverte. A l'intérieur, un badit tenait en respect un bourgeois endormi et terrifié tandis que l'autre montait l'escalier. Borric s'élança et transperça le premier des bandits, qui lui tournait le dos. Mais le second cessa de grimper les marches de l'escalier pour lui barrer le passage, l'arme à la main. Ils engagèrent le combat, mais, alors que Gamina hurlait de nouveau, Borric frappa d'etoc, modifia la trajectoire de sa lame, entailla profondément l'épaule de son ennemi en un coup peu conventionnel. Puis il le poussa de côté, et se précipita vers le haut des marches et vers le chambre de Gamina. Il arriva alors que le dernier bandit avait acculé Gamina, et s'apprêtait à la saisir rudement pour lui faire des choses que Borric n'imaginait que trop bien... A ces pensées, son ardeur combattive fut décuplée, et il frappa l'homme de toutes ses forces. L'épée lui porta un coup mortel, et il se hâta de sortir le mourrant de la chambre. Gamina, dissimulée par ses draps, le regardait sans mot dire, toujours sous le choc. Mais, alors qu'il s'apprêtait, à regret, à prendre congé, elle se leva, et, faisant peu cas de sa nudité, se jeta à son cou dans u sanglot étouffé. Ne sachant que faire 'autre, Borric laissa tomber son épée au sol et la serra doucement contre lui, fixant d'un air absent la fenêtre dans le mur face à lui. Enfin, lorsqu'ils se séparèrent, elurs regards se croisèrent. Avec un sourire amer, Borric fit un pas vers la porte, mais Gamina le retint et l'attira à nouveau à elle pour échanger avec lui un long et langoureux baiser. Leur étreinte se prolongea encore, chacun essayant de faire comprendre à l'autre combien il lui avait manqué, et son affection pour lui. Enfin, d'un regard, Borric lui fit comprendre qu'elle comptait encore plus que tout pour lui. Puis, il s'en fut.
Perdu dans ses pensées, Borric revenait au Poney Fringant, longeant les murs, et se rendit compte que minuit était à peine passé, lorsqu'on le tira soudainement par le bras, dans une impasse. Plaqué contre le mur, il s'en voulut de ne pas avoir été plus prudent lorsqu'il soupçonna l'identité de ses agresseurs. Il craignit alors qu'ils ne veuillent venger leurs compagnons morts cette nuit là, mais, en vérité, ils ne semblaient même pas être au courant. "Tant mieux pour moi", pensa-t-il, alors que l'un des deux bandits ne lui souffle d'une voix grave :
"Tu ne devrais pas traîner ici en pleine nuit, mon gars. La nuit, on aime bien avoir les mains libre sans devoir rabrouer des insomiaques dans ton genre. Rentre chez toi et ne ressort plus à ces heures-ci, ou il t'arrivera des ennuis..." L'esprit endormi, Borric aquiesça, et les autres le poussèrent brutalement vers la rue, où il suivit leur conseil, rentrant au Poney Fringant, où il avait matière à penser. | |
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| Sujet: Re: [Concours de Rp - Kaleth] Sombres agissements Jeu 27 Aoû - 14:48 | |
| Le lendemain matin, Borric s'aperçut qu'il avait dormi adossé au mur pendant toute la nuit. Mais, cette fois, l'aube était passée, et on le secouait par l'épaule pour le réveiller. Ouvant péniblement les yeux, il vit que c'était Anduin qui l'observait, l'air inquiet. Se relevant, il entra au Poney Fringant en boitillant, suivi de son ami.
Assis à leurs places habituelles, ils discutèrent longtemps. Borric raconta à Anduin la nuit précédente, puis sombra dans ses pensées, omettant délibérément de mentionner l'épisode avec Gamina. Le jeune garçon reprit soudain la parole :
"Peut-être que, si tu y retournes cette nuit, je pourrais t'accompagner ?
-Cela comporte beaucoup de risques, Anduin, tu le sais...
-Et puis quoi ? Une troupe de brigands sème la pagaille en ville, et je n'aurais plus le droit de sortir la nuit ?
-Oh, d'accord, entendu, dans ce cas. Mais nous finirons par soulever le village, demain, compris ? Tu devra tout raconter à ton père, ce n'est pas moi qui le ferai..."
A cette idée, Anduin hésita un instant, indécis, avant reprendre :
"Entendu.", dit-il brièvement, réprimant un soupir avant de se lever de table. "Rendez-vous au crépuscule sur le toit."
Et il en fut ainsi : la nuit venue, ils se retrouvèrent quelques mètres au-dessus de leur emplacement du matin. Borric dévisagea son compagnon, réprimant une grimace : Anduin s'était vêtu d'un simple pantalon brun et d'une ample chemise claire... ce n'était pas très bien choisi pour le camouflage. Le voyant aussi déterminé, Borric se demanda s'il n'avait pas fait une erreur en acceptant de l'emmener, mais finit par lui faire signe de le suivre, et ils s'enfoncèrent ensemble dans les ténèbres nocturnes.
La première incartade des mercenaires eut lieu dans la forge de Brucal, le seul forgeron de Bree. Celui-ci, avec Erland, un de ses fils de l'âge de Borric, combattait déjà deux bandits, refusant de leur céder sa forge afin qu'ils puissent s'armer tout leur content. Anduin et Borric arrivèrent alors que trois autres entraient dans la forge. Alors que son compagnon se hâtait d'y entrer à son tour, Borric usa de son arc afin d'abattre l'un des trois rufians à bout portant. "Plus que quatre, un chacun." pensa-t-il en se précipitant sur le premier qui se retourna. Le combat était à peine engagé que Borric comprenait qu'il n'aurait pas le dessus à l'épée contre cet adversaire. Celui-ci menait des assauts qu'il parvenait tout juste à contrer, et il décida alors que le meilleur qu'il puisse faire était de tenir le plus longtemps possible, afin que Brucal ou Erland le sorte de ce mauvais pas. Mais ce ne fut ni l'un, ni l'autre qui enfonça sa dague entre les côtes de son adversaire : Anduin apparut alors, l'air déterminé, et son expression dure et froide effraya Borric. Il n'aurait vraiment pas du l'emmener... L'envie de défendre son village avait remplacé sa peur par une détermination farouche et impitoyable... "Tout ce qu'il ne faut pas..." se dit-il alors, sentant que les choses ne se dérouleraient pas comme prévu. D'un commun accord, ils se hâtèrent d'aller porter secours au forgeron, mais arrivèrent en fait juste à la mise à mort du dernier brigand. Les sourcils fronçés, Borric compta les cadavres, et haussa les sourcils, étonné de l'habileté d'Anduin :
"Tu en as eu un tout seul ?!"
Anduin garda son expression froide et insensible lorsqu'il répondit :
"Comme j'ai eu celui que tu combattais."
Borric n'eut pas le temps de répliquer que d'autres clameur résonnaient au dehors. Il se tourna vers Brucal :
"Je vais y aller. Demain, il faudra soulever le village contre eux... je te fais confiance pour ça..."
Le forgeron aquiesçait à peine que Borric et Anduin couraient vers l'épicerie, qui semblait de nouveau assaillie en raison de sa proximité avec la baraque des brigands...
Il faisait de plus en plus sombre, et l'on n'y voyait presque plus : Borric se repérait dorénavant aux torches que les mercenaires allumaient. Il approcha discrètement de l'épicerie avant de se rendre compte qu'Anduin n'était plus à ses côtés. Le jeune homme se maudit alors intérieurement de l'avoir emmené avec lui, pressetant déjà qu'il ne sortirait rien de bon de cette nuit, et commença à jeter des coups d'oeils à droite à gauche, cherchant à apercevoir son ami. Mais d'Anduin, nulle trace. Son regard se posa sur la famille de l'épicier Roan, qui s'enfuyait dans la rue, en chemise de nuit, chassés par les bandits. Dénombrant rapidement ces-derniers, Borric fronça les sourcils et se rapprocha discrètement, longeant le mur et restant dans l'obscurité la plus totale possible. "Dix ?" se dit-il, interloqué "C'est beaucoup par rapport aux dernières fois... Je ne peux rien faire." Néanmoins, déterminé, il saisit l'une de ses flèches et l'encocha, attentif aux mouvements des torches. Il atendit que l'une d'elle s'immobilise à l'écard des autres. Alors, il laissa filer l'empennage de la flèche entre ses doigts, visant un mètre sous la torche. Celle-ci chuta bientôt dans un grognement étouffé, et il reporta son attention sur une autre silouhette éclairée. Mais, alors qu'il s'apprêtait à tirer une nouvelle fois, les torches se rassemblèrent en un cercle au milieu de la rue. Borric abattit néanmoins sa cible, avant de reculer précipitemment vers le mur le plus proche. Face à lui, quelques dix mètres plus loin, la petite dizaine de bandits se rassemblait autour d'un des leur... Ne voyant pas l'objet de leur attention, Borric fit quelques pas en avant, et sursauta soudain en apercevant le visage d'Anduin à la lumière des torches. Des clameurs, des discussions et des éclats de rire émanaient du groupe de malfrats, et Borric sentit la colère monter en lui : ces brigands avaient capturé son meilleur ami, et le tourmentaient maintenant chacun plus qu'à son tour ! Il n'eut pas vraiment conscience de tirer une flèche de son carquois, ne de la décocher, avant qu'elle ne siffle vers le gros mercenaire qui tenait Anduin par le bras. La flèche lui perça l'abdomen, ressortant dans son dos ; tombant au sol, il lâcha Anduin qui prit ses jambes à son cou et disparut dans la nuit. Puis ce fut le chaos : les bandits serrèrent leurs armes, cherchant leur ennemi dans les ombres. Borric recula précipitemment, cherchant un abri, mais un bandit se présenta à lui, un lourd bâton à la main. Dégainant son épée, il s'appliquait à parer les coups portés lorsqu'un autre mercenaire lui frappa le crâne par derrière. Momentanément sonné, Borric entendit comme dans un rêve une voix susurrer à son oreille :
"Je te l'avais dit."
Le ton narquois de la remarque dissipa son étourdissement, et il se releva, raffermissant sa prise sur son épée. Soudain, des bras puissants se refermèrent sur lui, paralysant ses bras. Le jeune homme se débattit, mais ses adversaires étaient beaucoup trop forts. Borric se démena alors pour se libérer, sans plus de résultat. On lui tira les bras en arrière, lui liant rudement les mains dans son dos, alors que d'autres lui enfonçaient un baillon dans la bouche et le réduisirent au silence. Un bandit de taille moyenne, aux allures de fouine et à l'air narquois, s'avança et lui souffla son haleine fétide dans le visage :
"Je t'avais prévenu."
Le grognement étouffé d'un jeune homme luttant pour se libérer fut sa seule réponse, et, sur son ordre, tous prirent le chemin du retour.
Dernière édition par Kaleth le Ven 28 Aoû - 16:35, édité 2 fois | |
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| Sujet: Re: [Concours de Rp - Kaleth] Sombres agissements Jeu 27 Aoû - 16:18 | |
| Les autres brigands se séparèrent sur le chemin de la bâtisse abandonnée, retournant à leurs brigandages. Il ne resta bientôt plus que l'homme à tête de fouine ; Borric ; et les deux malfrats qui le maîtrisaient. Néanmoins, Borric refusait toujours de se laisser faire, et se démena de plus belle lorsqu'il approchèrent du repaire des mercenaires, une ancienne auberge. Il n'y gagné qu'un coup de coude, mais le jeune homme refusait de faciliter la tâche à ces bandits. On le poussa alors dans la bâtisse abandonnée ; une fois le seuil franchi, on le lâcha, l'obligeant simplement à avancer. Observant autour de lui, Borric s'aperçut que l'intérieur du bâtiment était moins délabré que l'on aurait pu le penser de l'extérieur : l'endroit était modeste, mais étonnament bien conservé. Puis ils descendirent au sous-sol par un petit escalier de bois abîmé : là, une simple table et trois chaises étaient disposées. On le poussa rudement sur une des chaises, et le brigand à tête fouineuse s'installa en face de lui, l'observant comme on examine un objet de collection. Enfin, il parla, mais ce fut comme un simple constat :
"Tu as abattu Jack, mon gars, et ça, c'est pas bon pour toi..."
L'un des deux gros-bras s'avança, et lui enfonça son poing dans le creux de l'estomac, lui coupant le souffle pour le compte, pendant que le second le frappait à toute volée. Borric tomba de la chaise, et roula au sol. Pendant la minute qui suivit, ils le martelèrent de coups, le relevant pour mieux l'abattre, le plaquant au mur pour mieux le frapper. Borric gémit, le côé droit de la bouche en sang, mordant à pleines dents dans le baillon qui étouffait ses cris de douleur. Lorsqu'ils cessèrent, il ne sentait plus un seul pouce de son corps ; il était meurtri, perclu, contusionné, rompu... On le releva, et ils lui ôtèrent son baillon, le plantant une nouvelle fois devant Tête-de-Fouine, comme il l'apellerai désormais. Celui-ci avait observé la scène avec le plus total détachement, et le fixait maintenant, un rictus aux lèvres :
"Mais on ne te tuera pas tout de suite. Il n'était pas mon ami, et je n'ai pas été sans remarquer la nuit dernière que tu éprouve des sentiments pour la fille du plus riche bourgeois de la ville... Pour moi, cela sonne aussi bien que profit, qu'en dis-tu ?"
A l'évocation de Gamina, Borric sentit ses douleurs disparaître momentanément, laissant place à une sourde rage, mais il avait à peine commencé à s'agiter sur sa chaise qu'un coup de poing au visage le remettait à sa place. Le jeune homme partit en arrière et des larmes lui montèrent aux yeux.
"Mon gars" commença Tête-de-Fouine en secouant la tête, "il y a deux manières de vivre ton séjour ici. Je ne te conseille pas de choisir la mainière forte ; ce te serait déplaisant et n'y changerait rien."
Borric ne l'écouta pas, continuant de tirer sur ses liens, et l'homme qui l'avait frappé s'avança de nouveau, le calmant d'un autre coup de poing. Tête-de-Fouine se leva de sa chaise pour mettre son visage juste en face de celui de Borric. Le jeune homme cligna des yeux pour chasser ses larmes et Tête-de-Fouine continua :
"Ecoute, l'ami. Je n'ai pas l'intention de perdre mon temps. Tu préfères la manière forte ? ça te regardes : moi, je ne te garde que pour l'argent que le bourgeois versera pour ta vie, et parce que les Rôdeurs ne nous attaqueront pas tant qu'on t'aura."
Borric allait ouvrir la bouche pour répliquer lorsqu'on lui y fourra de nouveau le baillon, avant de le soulever de sa chaise, et de le traîner en arrière vers l'escalier malgré ses tentatives de résister. Ses geôliers le menèrent à une sorte de salle commune, où plusieurs brigands déjà rentrés de leurs escapades le regardèrent se débattre en riant aux éclats. Là, on le défit prudemment de ses liens avant de le plaquer au sol, un bandit lui maintenant chaque membre. D'autres vinrent alors le délester de son manteau, de ses bottes, et de sa tunique noire. Tête-de-Fouine s'approcha :
"C'est la loi de l'hospitalité : puisque nous t'hébergeons à partir d'aujourd'hui, tu dois toi aussi nous faire don d'une partie de tes possessions."
Ce ton railleur et ce discours firent rager Borric, qui, dès qu'on l'eut relevé pour le ligoter de nouveau, se débattit comme jamais auparavant, ruant et résistant. Ses vaines tentatives d'échapper à la poigne de ses gardiens suscitèrent l'hilarité générale, tandis qu'on lui liait de nouveau les mains dans le dos. On le mena alors dans un coin de la salle, opposé à la porte, sous un escalier de bois. Et ils le laissèrent là, assis dans une position plus qu'inconfortable, ruminant de sombres pensées.
La brise nocturne entrée par la fenêtre le fit frissonner, et il replia ses jambes devant lui, afin de préserver autant que possible son torse nu de la morsure des rigueurs nocturnes...
Dernière édition par Kaleth le Ven 28 Aoû - 15:57, édité 2 fois | |
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| Sujet: Re: [Concours de Rp - Kaleth] Sombres agissements Ven 28 Aoû - 16:30 | |
| Borric se réveilla en sursaut. Il réprima un frisson, et jeta un oeil autour de lui. Cela faisait deux jours qu'il avait été capturé par ces mercenaires. L'ennui et la lassitude le rongeaient, tandis qu'il se sentait gagné par un profond découragement : personne ne l'aiderai. Le matin était là, et toujours aucun signe de quelque aide que ce soit. Il avait faim, il avait soif, mais aujourd'hui les brigands s'activaient étrangement dans l'ancienne auberge. En restant attentif, il crut comprendre ce qui se passait : il semblait que la compagnie ai décidé que la ville de Bree n'était pas assez docile et soumise pour eux, et l'attention que lui porteraient bientôt les Rôdeurs n'arrangeait pas les choses. Tête-de-Fouine, leur nouveau "capitaine", devait certainement être plus anxieux qu'il ne le semblait apparemment...
Borric fut brusquement tiré de ses songes lorsqu'on le força assez brutalement à se relever. Deux rufians le poussèrent ensuite dans la salle commune. Borric fut alors surpris de constater que la troupe de dix-huit bandits était prête pour le départ. Durant ses deux jours de captivité, il n'avait jamais imaginé que les mercenaires quitteraient Bree aussi rapidement. Qu'allaient-ils faire de lui ? Mais, en remarquant le rictus nerveux qu'arborait Tête-de-Fouine, il décida que, tout compte fait, il préférait n'en rien savoir. Un coup de coude dans les côtes le ramena à des réflexions plus terrestres : son corps était couvert d'echymoses, il souffrait de la faim, de la soif, et de sûrement tous les maux connus...Voyant qu'on le poussait vers la porte, Borric s'étonna : ils allaient l'emmener loin de Bree ! Dans un monde qu'il ne connaissait pas, et dont on ne lui avait jamais raconté que du mal lorsqu'il était enfant, des gobelis de Khazad-Dum, aux esclavagistes d'Umbar... A l'idée que les brigands puissent l'y vendre comme esclave, Borric paniqua soudainement. Sans réfléchir, il tenta de résister aux hommes qui le forçaient à avancer. On le frappa, et un couteau glissa vers sa gorge. Remarquant cela, le jeune homme cessa de se débattre et adopta de nouveau une attitude soumise. Ils franchirent la porte.N'eût été la lame qu'on lui maintenait sous la gorge, Borric aurait fait plus que tressaillir : dehors, tout le village s'était rassemblé, et semblait tenter de faire barrage aux brigands. En première ligne, il repéra Anduin, Brucal le forgeron, et Erland. Tous avaient les armes à la main et semblaient prêts à en faire usage. Bree était sauvée, pensa-t-il, car les vaillageois avaient fini par se soulever. Mais l'arme qu'une main ennemie maintenait toujours sous son menton le ramena à un contrat plus objectif : Bree était sauvée, mais les bandits s'en sortiraient, et lui risquait vraisemblablement de finir sa vie comme esclave dans les galères d'Umbar. On l'obligea à s'arrêter, et un vent glacial commença à souffler sur le village, balayant son torse dénudé. Alors, Tête-de-Fouine prit la parole d'une voix sèche et dure, semblant exhiber son otage :"Sa vie ne tient qu'à vous... Laissez-nous passer !"Ce discours agressif sembla susciter de l'agitation dans la foule, certains villageois désirant passer tout de même à l'attaque. Néanmoins, personne ne bougea. Les brigands marchèrent vers les portes sud de la ville, les ouvrirent sans que quiconque s'interpose, et la troupe commença à sortir du village. Les regards lourds des villageois les suivaient partout, et Tête-de-Fouine finit par s'emporter, vociférant :"Qu'est-ce que vous avez, à nous regarder ? Vous voulez vous occuper ?"Sur ces mots, il allua et jeta une torche dans une grange à foin, non loin des portes. Le feu s'étendant rapidement sous le vent, la panique gagné le village, les habitants faisant la chaîne depuis les puits afin d'éteindre les flammes avant qu'elles ne se propagent. Le vent semblait souffler de plus en plus fort, et le feu courait vite. Révolté par cet acte, Borric se jeta sur l'un de ses geôliers, tentant de fuir loin d'eux. Mais le couteau lui entailla la gorge, et un léger filet de sang coula le long de son torse nu. Ravalant sa salive, il tenta de se raisonner, et de ne pas agir futilement. On le poussa rudement en avant, et ce fut en trébuchant que Borric sortit de la ville qui l'avait vu grandir.La troupe s'éloigna dans la forêt, loin des clameurs et du feu. Ils cessèrent de le menacer, lui déliant puis liant à nouveau les mains dans le dos. "Mesure de sécurité, sans doutes" songea-t-il amèrement, alors que les mercenaires se concertaient un peu plus loin. Puis, quelques minutes plus tard, Borric vit Tête-de-Fouine venir vers lui, accompagné de ses deux gros-bras. Le premier parla, alors que les deux autres le saisissaient rudement par les bras et les épaules : meurtri, Borric écouta le chef des bandits se moquer de lui une nouvelle fois :"Ecoute, mon gars. On ne peut pas te garder avec nous, tu nous ralentirais. Et puis, je t'avais dit qu'on finirait par se débarasser de toi... Tu n'y vois aucun inconvénients, j'imagine..."Les jurons et les insultes de Borric à son intention furent étouffées par le morceau de tissu sale qui lui servait de baillon, et on le tira en arrière, l'obligeant à reculer face à Tête-de-Fouine. Celui-ci semblait par ailleurs se délecter de la rage de son prisonnier :"Tu sais ce que dit le proverbe ? Qui ne dit rien consent..."Borric savait que la mort approchait à grands pas, et se démena de plus belle, bandant tous ses muscles afin de briser ses liens. En vain. Tête-de-Fouine dégaina un long poignard, et s'approcha d'un pas, un rictus cruel sur le visage. Ses hommes de main forcèrent Borric à s'agenouiller devant lui. Le chef des mercenaires l'empoigna alors par les cheveux, et lui tira la tête en arrière tandis que Borric vociférait toujours ses injures étouffées. Puis il se tut, sentant l'instant de sa mort imminent. Son regard croisa celui de Tête-de-Fouine, et il n'y lut que soif de sang et de meurtre. Borric ferma les yeux, serrant les dents, déterminé à rester digne à l'article de sa mort. Il entendit le sifflement de la dague vers sa gorge, et se prépara à rejoindre ses parents.Mais le coup ne vint pas. A la place, deux bruits sourds retentirent. Borric ouvrit prudemment les yeux : Tête-de-Fouine fixait avec incrédulité les deux flèches qui saillaient de sa poitrine. Puis le chef des brigands lâcha son poignard, et, jeta un regard plein de haine à son prisonnier, avant de tomber raide mort. Le jeune homme sentit que l'on cessait de le tenir, et, tomba au sol. C'est alors qu'il s'aperçut de l'agitation qui s'emparait du campement. Des flèches volaient en tous sens, et les mercenaires tombaient de toutes parts, fauchés dans leur fuite paniquée. En quelques secondes, tout fut terminé : les cadavres de la troupe jonchaient la clairière. Borric se contorsionna pour entrevoir ses sauveurs, mais ne réussit pas à bouger : éreinté par ces derniers jours, il se trouvait à bout de forces. Haletant, il entre-aperçut cinq paires de bottes qui approchaient. On le releva et l'on coupa ses liens. Borric fut plié en deux sous le choc de la douleur causée par la libre circulation de sang dans ses mains. Le visage larmoyant, au comble de la surprise, il détailla les nouveaux arrivants. Tous portaient une tunique forestière dans les tons bruns. "Des Rôdeurs" soupira-t-il en dévisageant leur chef, un homme grisonnant au visage bienveillant, qui prit la parole d'une voix calme :"Je suis Volpel... Et je te présente Lornan, Atall, Yann et Yamina."Chacun des rôdeurs s'inclina impresceptiblement à la mention de son nom, excepté Lornan et Atall, deux jumeaux au visage sans défauts qui maintenaient Borric debout. La dernière, Yamina, gratifia plutôt le jeune homme d'un sourire enjôleur, tandis que Volpel leur faisait signe de les laisser ; aussi partirent-ils vers le village aider contre l'incendie.Ne resta plus que Volpel et Borric. Ce-dernier, assis sur une souche, le dévisageait d'un air interrogateur. L'autre le jaugeait du regard, le détaillant sans mot dire. Puis, alors que Borric frissonnait de nouveau, Volpel parla brièvement :"Tu lui ressembles beaucoup."Devant l'expression interrogatrice du jeune homme, Volpel sourit simplement, ajoutant :"Dommage que tu ne l'ai pas connu. Tu es le portrait craché d'Ecthelion."Borric essuya du revers de la main le sang qui coulait goutte à goutte sur son torse, estima n'avoir sûrement jamais paru aussi stupide qu'en cet instant :"J'entend par là que tu ressembles beaucoup à ton père, Borric."Surpris, le jeune homme releva la tête vers Volpel :"Vous avez connu mon père ?-Mieux que toi, visiblement. Je pourrais te parler des heures durant du fantastique rôdeur qu'il a été... Veux-tu suivre la même voie que lui ?"Borric déglutit, intimidé, mais une part de lui-même qu'il ignorait jusqu'à présent répondit dans un murmure :"C'est mon voeu le plus cher."Volpel sembla l'étudier attentivement avant de répondre, un demi sourire aux lèvres :"La même réponse que Lornan et son frère. Tu t'entendras certainement avec eux.Alors, file dire au revoir à tes amis, et va laver ta blessure et ta poitrine. Ensuite, reviens me trouver ici. Nous commencerons ton instruction." réalisé par Kaleth | |
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