[24 Aout 2009] Annùminas menacée

Fornost était connu pour son agitation trés matinale et par la gaieté qui y régnait , mais ce matin là n'était pas comme tout les autres. En effet la bonne ambiance fut déchirée par l'arrivée d'un cavalier. Alors que le soleil n'était pas encore apparut totalement et qu'il caressait toujours l'horizon de ses doux rayons, l'homme en question se présenta aux portes de la ville de Fornost.

" Je viens chercher le roi pour un problème d'une trés grande importance. "

Les gardes furent trés étonnés par les première paroles du cavalier mais ne leur laissant pas le temps de rétorquer, il continua son discours :

" Je fais partit d'un groupe d'éclaireur et alors que nous faisions un repérage au nord du lac Nenuial et à l'est des Collines d'Evendim, nous avons aperçu plusieurs milliers d'orcs et d'homme se diriger vers Annuminas. Je pense qu'il menace la ville d'une offensive et c'est la raison qui m'amène ici... Nous avons besoin de vous !"

L'homme laissa les gardes sous le choc et espéra que ceux-ci prennent cette menace avec le plus de sérieux.

J'arrivais enfin à la Porte principale de Fornost, nombre d'hommes attendaient apparemment ma venue. Tous me regardèrent et me saluèrent, je leur renvoyais leur salut puis dis :

"Que se passe-t-il ? Il est arrivé quelque chose ?"

J'étais inquiet, je n'avais jamais vu mes hommes ainsi depuis le siège d'Annùminas, il y a plus d'un an, avant mon accession au trône d'Arnor. Y'avait-il un danger en prévision ?

A sa demande, l'un des hommes se rapprocha de Taurnil. Accompagné de l'éclaireur qui avait accourut jusqu'à Fornost, il semblait réellement inquiet même s'il avait du mal à y croire. Il réussit cependant à déclarer au roi ce qu'il avait appris :

- Mon Seigneur, l'Arnor est en grand danger. Cet éclaireur dit avoir vu des troupes ennemis au nord d'Annuminas, ils sembleraient être plus...

- Plus de quinze milles, mon seigneur, continua l'éclaireur. Je les ai vu de mes propres yeux et je peux vous l'affirmer avec certitude... Je pense que nous serions perdu sans aide.

- Quinze milles ?! s'exclama l'homme, étonné, qui avait abordé Taurnil. Mon seigneur, que faut-il faire ?

*Quinze mille ! Bon sang ! Les Valar ne sont guère cléments avec mon peuple.* pensais-je.

Sans attendre, je répondis au soldat ainsi qu'à tous les autres nous entourant :

"Préparez-vous pour défendre votre capitale ! Je vais recruter des troupes ici à Fornost et nous irons à Annuminas pour préparer la défense des murs. Pour l'Arnor !"

Tous reprirent espoir sur l'instant et le surnom de Taurnil fut une nouvelle fois démonstratif. Nolatari, c'est ainsi que les Dùnedains l'avaient surnommé à Amon Sul, il y a près d'un an. Celui qui donne l'espoir aux hommes.
Aussitôt je me dirigeais vers la caserne pour recruter, et ensuite nous partirons pour la capitale du Nord...

Un second cavalier arriva avant que le roi s'en aille et l'interpella pour lui annoncer une autre nouvelle :

- Mon roi, les troupes ennemis se sont arrêtées à environ 10 km de la ville, il semblerait qu'ils attendent quelques choses. Je ne sais pas quoi, mais cela peut nous laisser le temps de nous préparer.

Ainsi, l'armée s'était arrêtée.

"Parfait, peu importe ce qu'ils attendent. Cela va nous permette d'avoir plus de temps pour préparer la défense de la ville. Allez en selle, nous partons pour Annùminas sur le champ !"

Je repris ma monture et tous me suivèrent, nous devions rejoindre la cité au plus vite.