[05/09/2009]Retour parmi les miens

Le vent portait le Cair en Nowë, qui voguait de près, la voile gonflé par le souffle de Manwë, avancant a vive allure sur la terre d'Ulmo, jetant sur le visage des marins debout sur la proue avec Cirdan, les embruns salée de l'océan.
Cette sensation merveilleuse leur avait manqué a tous. Le pays des Valar était sublime, mais rien n'avait d'égal dans le coeur des Falathrim que l'amour qu'il portaient au Royaume d'Ulmo. La danse des embruns dans les airs, le chant des oiseaux, la mélodie du vent marin, la voix des vagues d'Ossë . . .
Mithlond était en vut. La lumiere du soleil couchant donnait a la ville une teinte éthéré, rappelant a Cirdan les jours anciens. La lumiere ce jetait sur la mer et sur le navire, le nimbant d'une couleur rougeoyante, faisant de lui un oiseaux de feu glissant sur une mer embrasé.
Cirdan vit alors qu'il était encore loin des quais, les regards émerveillé des elfes sur les quais chargé d'acceuillir les bateaux, et des vigies dans leur tour.
Lorsqu'il mit pied a terre les elfes sur lesquels lui firent un grand acceuil et l'un d'eux parlant au nom des autres.

" La lumiere des Valar illumine votre visage, Seigneur Cirdan, nous n'osions plus espérer vous revoir dans grace des Seigneur de l'Ouest. "

Cirdan avanca vers ceux qui l'acceuillait si chaleureusement, sa compagnie le suivait, il fit un geste signalant sa joie de revoir les siens et salua chaleureusement a son tour avant d'ajouter.

" L'appel du large est plus puissant que tout dans nos coeurs mon Frere, et rien ne saurait me faire oublier ses vastes étendu. "

après s'etre respectueusement incliner les Elfes sur les quais s'écarterent pour le laisser passer lui et sa suite.
Cirdan prit le chemin qui menait au palais pendant que les elfes de sa compagnie signalait a ceux qui restait a les regarder, que leurs oeuvres ne s'accomplirait pas sans eux.
Aprésent que chacun était a ce qu'il devait faire, Cirdan et sa suite, suivirent le canal qu'il avait lui-meme fait construire il y a fort longtemps pour que les bateaux puisse sans interruption, remonter et descendre le fleuve depuis le port.
Une chose leur paraissait étrange, la musique d'Ulmo qui resonnait a travers la cité avait changé, tel un appel venu des Profondeurs. Les fontaines. Les fontaines qui un peu partout dans Mithlond réunissait les Falathrim reprenant en choeur la musique et les chant d'Ulmo et d'Ossë, avait été deserté. Les habitation du peuple, le palais, le port, tout ces lieu était séparé les uns des autres par des barriere, seul l'eau parcourait librement la ville, de fontaine en fontaine, et passant egalement les portes du palais.
Certains de sa compagnie exprimerent a haute voix leur desarroi, mais entamant, en un murmure, un chant doux et suave, pareil a l'eau coulant sans heurt brisant tout obstacle, Cirdan les apaisa.
Arrivé au niveau des barrieres il effleura d'une main le métal, et les barriere s'évanouir comme frappé par une deferlente, et une pluie d'ecume s'abattit sur la place faisant face au palais.
Juste a cette instant, une jeune elfe sorti du palais, n'ayant pas remarqué la présence des arrivants tant elle semblait perdu dans ses pensées. Mais elle fut touché par les embruns qui venait de faire disparaitre les barrieres. Elle leva la tete et les gens de Cirdan comprenant qu'il faisait face a une elfe de haut rang, restèrent a l'ecart pendant que leur roi avancait vers l'elfe.
Il la salua en lui témoignant un respect dut au rois et au reines d'antan, sa compagnie l'imitant
Avant de lui parler ainsi

" Enfant d'Illuvatar, Riel en ôl, reveillez-vous car assurément vous etes fille de roi bien que j'ignore votre nom. Je suis Cirdan Charpentier des Navires qui construisit ce lieu, bien qu'il semble que les Havres-Gris est souffert, je me consacrerai a soulager vos peine si je le puis. "

[ Riel en Ôl : princesse du reve ou des reve je sais plus trop ma maitrise du sindarin est un peu douteuse et rouillé ]

En sortant du palais, je tombai nez à nez avec un homme beaucoup plus grand et âgé que moi. Je ne reconnus point son visage, il ne m’était pas familier du tout. Même dans la foule qui m’avait accueillie je n’avais pas aperçu son visage. Il me sembla donc qu’il n’avait pas assisté à mon retour. La raison ? Je ne la connaissais pas. Mais en réalité, peu m’importait. Pour l’instant, ce qui m’intéressait le plus, c’était de savoir qui était cet homme. Bien sûr, je savais qu’il allait certainement se présenter et satisfaire mes réflexions. Puis, je me rendis compte, non seulement par sa tenue si droite mais également par son langage très soutenue et flatteur, qu’il devait appartenir à un rang très élevé de la société. Je fus donc très honorée de le rencontrer, d’autant plus qu’il se nommait Cirdan. Cet homme avait marqué l’Histoire. Ma mère adoptive m’avait conté de nombreuses histoires de ses actions. Elle m’avait aussi dit qu’il était parti loin sans dire où et n’était pas revenu depuis. Ainsi, il avait décidé, comme moi de revenir parmi les siens. Et en plus, le hasard ou peut être le destin avait fait en sorte que ce soit le même jour.

- Je vous salue, Cirdan. Je vous souhaite la bienvenue parmi nous. Je me nomme Ariën Iruïn, fille du feu. Vous avez raison, je suis fille du roi de cette ville mais jamais je ne l’ai connu, mes parents m’ayant abandonné lorsque j’étais encore qu’un bébé. Je suis revenue, comme vous, parmi les miens pour endosser ma responsabilité de princesse et défendre les habitants du Lindon contre les attaques. Je m’en vais désormais au palais de mes parents jusque là inhabité.{/i]

Je me rendis compte que je n’avais pas encore la possibilité de recevoir cet homme puisque le palais de mes parents était encore sale et nécessitait du nettoyage. Je ne pouvais donc pas lui offrir l’hospitalité et cela me mit mal à l’aise. Je rougis directement. Je ne savais pas comment m’en sortir. En effet, cet homme distingué ne pouvait pas dormir dans une auberge quelconque de la ville. Je tentai de trouver une solution mais rien ne venait à l’esprit. En plus, en tant que princesse de ces lieux, c’était à moi de l’accueillir.

- [i]Vous m’en voyez désolée, balbutiai-je, je ne peux vous offrir l’hospitalité, le palais étant en train de se nettoyer. Je …

Je ne terminai pas ma phrase, ne sachant comment continuer. Je me sentais vraiment très mal vis-à-vis de lui. Je ne trouvai aucune solution et cela m’exaspérait.

La fille du feu . . . serai-ce possible ? La derniere de son sang ? Ce n'était pas une chose qu'il avait souvent mentioné, car il savait que cela les mettaient en danger. Le pouvoir de Narya l'Anneau rouge de feu l'avais affecté profondément et bien que le pouvoir des anneaux ait disparut, quelques chose subsitait chez ses enfants.
Mais il les avaient crut tous mort. Il avait vut la guerre, en quittant Aman, la peine et le sang, il ne pensait pas qu'un de ses enfants aient survecut.
Mais maintenant qu'il scrutait les yeux, de celle qui se présenta sous le nom D'Ariën Iruïn, il y vit une flamme a nul autre pareil, prendre la forme d'un etre lumineux, qu'il avait vut en Aman.
Tout s'éclaira soudain dans son esprit, et il sourit. Un sourire bienveillant qu'il n'aurait pas crut pouvoir a nouveau porter sur ses levres, comme au temps où il forma Gil-galad, tel son propre fils.
Ariën parut gener quand elle se rendit compte qu'elle ne pouvait l'acceuillir chez elle, et il l'observa un instant reflechissant a ce qu'elle venait de dire juste avant sur les ennemis du Lindon et son coeur s'assombrit a l'ombre du souvenir de la Derniere Alliance.
Il se promit alors en posant une main sur l'epaule de sa fille qu'elle ne subirai pas le meme sort que Gil-galad. Une larme perla sur sa joue et disparut dans l'instant.

" Arïen Iruïn , Iell o Rill, Gûr-Gîl mon enfant je fut un temps le porteur de la Flamme, et Roi du Lindon. Viens avec moi au bord des Havres, nul besoin d'autre toit en notre demeure, que celui de Varda et sa lumiere. "

Les Falathrim dans leur cuirasse de Mithril étincellant des mille feux du soleil couchant, s'ecartèrent trancant une voie lumineuse vers un arbre qui donnait a voir la baie du port des Havres-Gris. Il fit signe a Ariën de ce diriger vers cette arbre qui couvrait une terrasse couverte d'une herbe aussi douce qu'un lit douillet.

" Aller mes frères, chercher ce qu'il nous faut et les provisions venu d'Aman. "

Quelques Falathrim partirent a la recherche de ce que souhaitait Cirdan sachant que rien ne leur serai refuser.
L'arbre était proche d'une des fontaines d'Ulmo qui était deserte comme a l'arrivée de Cirdan.
Cirdan était très perturbé, par ce qui venait de ce passer, Ariën avait l'air de l'etre egalement, mais il sentait qu'il n'en était pas la cause unique, et sourit pour lui signaler que tout allait bien.

Arïen était vraiment perdue. Cet homme devant elle se disait être le roi du Lindon, donc son père. Cela la perturba énormément. Elle ne savait pas comment réagir, ni quoi penser. Il lui demanda de le suivre pour parler. Mais Arïen resta sur place, comme si ses jambes étaient tétanisées. Vraiment, elle ignorait ce qu’elle pouvait bien faire désormais. Puis, vint soudainement Findoroth. Elle sentit sa présence et elle se sentit à nouveau très mal et gênée. Elle rougit sur le champ. Elle n’aimait vraiment pas la situation dans laquelle se trouvait maintenant et ne savait pas comment s’en sortir. Elle souhaitait tellement s’enfuir et retrouver son cheval. Cela la calmerait forcément. Mais ce n’était pas très approprié comme comportement. Surtout venant de la part de la princesse du Lindon. De plus, il confirma que l’homme qui se tenait devant eux était le roi. Arïen comprenait tout mais ne savait pas comment se tenir correctement. Tout était si confus pour elle. Tout ce déroulait si vite. Jamais elle n’avait pensé retrouver sa famille de la sorte.

Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Elle resta ainsi, la bouche ouverte sans rien dire. Elle ne savait pas quoi dire. Elle était à la fois confuse et gênée. Puis elle sentit le regard de Findoroth se poser sur elle et elle en rougit encore plus. Son cœur battait trop vite. Elle voulait crier. Mais elle ne le pouvait pas non plus. Elle attendit alors que les deux hommes aient fini de parler. Cirdan venait de poser une question. Mais les mots n’étaient pas parvenus à Arïen. La pauvre se sentait de plus en plus mal. Puis elle le vit qui souhaitait aller quelque part. Ses jambes ne bougèrent pas.

- Excusez moi mais … euh …

La présence de ces deux hommes ne lui plaisait pas du tout et ne lui permettait pas de réagir normalement. Cette présence si proche la dérangeait et la mettait tellement mal à l’aise.

- Je ne sais pas, je viens de revenir après des années. Je me trouvais à Fondcombe, coupée du monde donc je ne sais pas. Parler avec Findoroth, il vous en dira beaucoup plus.

Elle avait enfin trouvé un moyen pour que les deux hommes s’intéressent moins à elle. Elle n’avait vraiment rien à leur dire alors il valait mieux ainsi. Elle espéra vraiment que son plan marcherait. En tout cas pour l’instant, Cirdan lui sourit sur le champ sans rien dire. Un sourire chaleureux mais qui fit rougir encore plus Arïen. Findoroth suivit le roi alors qu’Arïen resta quelques instants en retrait avant de les suivre aussi. Elle avait besoin de garder un espace entre eux. En marchant, elle voulait remettre ses pensées en ordre et de se calmer toute seule puisqu’elle ne le pouvait pas auprès de son cheval. Elle essaierait, tout en sachant que cela sera dur.

Encore une fois, Ariën préféra se taire. Elle ne voulait rien dire. De toute façon, elle ignorait bien ce qu’elle pouvait bien lui dire. Elle n’avait été intéressée par le fait que tel roi possède ce trône et celui-là, l’autre. Elle avait tout simplement suivi un entraînement à Fondcombe pour devenir très forte. De plus, elle y avait appris la paix et la sérénité. Elle avait eu du mal à quitter ce magnifique endroit. Mais elle avait été poussée à partir. Et elle se devait de revenir. De reprendre ce qui lui avait été du : le trône du Lindon. Mais voici que son père revenait également. Il reprenait sa place. Il dirigerait bientôt le peuple. Ariën n’aurait plus besoin de le faire. Quand elle en prit conscience, elle se demandait ce qui la retenait encore dans cette ville. Elle pouvait très bien partir, laisser son père s’occuper du Lindon et découvrir davantage la Terre du Milieu. Elle resterait quelques jours, le temps de faire connaissance avec son père, puis elle partirait. C’était ce qu’elle venait de décider. En tout cas, alors qu’elle n’avait pas souhaité parler, elle dit tout haut ses pensées :

- Je me demande, mon père, qu’avez-vous fait de l’autre côté de la mer. Si vous êtes arrivés en Valinor, comment avez-vous réussit à revenir ? Personne encore n’est revenu de cet endroit. Du moins pas depuis les temps des frères qui quittèrent Valinor.

Ariën fut tout aussi surprise que le paraissaient les deux hommes qui tournèrent la tête vers elle au même moment. Elle sursauta, eut un mouvement de recul et rougit presque sur le champ. Pourquoi avait-elle dit ouvertement ses pensées ? Elle aurait très bien poser la question à un autre moment. Pas en la présence de Findoroth, qui était celui qui la dérangeait le plus. Il la mettait vraiment mal à l’aise. Pas seulement parce que c’était un homme mais … d’ailleurs, elle n’arrivait pas à expliquer la raison. Elle n’en trouvait pas vraiment. Ce qui avait pour but de l’irriter intérieurement. Elle écouta la réponse de son père. Puis à nouveau, soudainement, elle parla.

- Mon père, j’ai réfléchi et il me semblerait judicieux de partir dans quelques jours pour découvrir encore de nombreuses contrées. Les attaques ne me paraissent pas imminentes. Ainsi, je vous laisse le trône et le soin de vous occuper du peuple. Quant à moi, je prendrai mon cheval d’ici une semaine et je galoperai au loin. Je reviendrai pour défendre le peuple si besoin est.

Il lui parut que le visage de Findoroth se transforma instantanément. Elle y lisait en même déception, tristesse et envie de la retenir. Pourquoi ? Elle l’ignorait. Mais elle ne s’en préoccupa pas davantage. D’ailleurs, elle estima qu’elle avait eu tort. Alors elle se tourna vers son père pour connaître sa réaction.