[13 Septembre 2009] Recherche dans la Brande Désséchée.

Le roi et la reine des Orientaux avançaient rapidemment. Ils étaient en direction du Nord d'Erebor et arriveraient bientôt aux montagnes des dragons. Leur périple allait devenir des plus dangereux maintenant. Pour l'instant, ils n'avaient que rencontré des personnes qui leurs étaient étrangères bien sur, mais rien de bien effrayant. Il était maintenant question d'un dragon, et cela était tout autre chose.

Anazûl et Rhamul étaient sur qu'ils auraient la selle pour le dragon très prochainement. Ils ne leur restaient plus qu'à trouver l'animal pour allait dessus. Anazûl préférait employer le mot "d'animal" lorsuq'ils parlaient du dragon car comme à son habitude, la bête lui paraissait un peu trop grosse pour être apprivoisée ou être utilisée comme moyen de transport. Elle tentait de temps en temps de faire changer d'avis son mari, mais il était bien sur trop têtu pour en changer.

Il commençait à faire nuit, et le temps s'assombrissait quelque peu. Anazûl était presque sûre qu'il allait pleuvoir, et à cette pensée, elle frissonait déjà.
Alors que de petites gouttes de pluies commençaient à mouiller le visage de la jeune femme, le couple se mit à l'abris dans une petite caverne à l'écart du chemin qu'ils empruntaient depuis le début. Il faisait très sombre, et Anazûl ressentit d'un seul coup la fatigue l'envahir. Elle se blottit contre son mari et se laissa emporter dans un sommeil profond, pendant que la chaleur du corps de Rhamul la réchauffée.

Rhamul, qui observait sa si belle femme dormant paisiblement à ses cotés, resongea à tous les moments passés avec elle, l'époque où Rhamul ne se souciait guère de l'avenir de Rhûn, l'époque où il tuer femmes et enfants sans aucune pitié, ce qui dailleurs ne plaisait guère à sa compagne, qui, en colère à chaque revenues de Rhamul, devait finalement se jetait dans les bras de son mari, oui, certes elle n'aimait pas le comportement assassin de Rhamul, mais les choses font en sorte qu'elle l'oublis et se consacre totalement à lui. Ces pensées traversaient l'ésprit du spectre. Il était follement amoureux d'elle, il l'a caressait sans la brusquer de peur de la reveiller, il touchait son visage, sa bouche et l'embrassait comme s'il ne voulait pas ignorer la présence d'Anazul. Il l'aimait plus que tout... La perdre serait abominable pour lui... Il continua à l'embrasser pendant une bonne partie de la nuit, il l'a serrait si fort que l'étreinte devait peu à peu lui couper le souffle, sans autant la reveiller... Anazul tomba finalement dans le sommeil profond, sa bouche ne bougeait plus et Rhamul la couvrit de son manteau... Il se leva, alluma une torche et s'avança dans la caverne, peut-être qu'il y trouverait des signes du dragon, il esperait tout autant de ne pas en faire la rencontre, une projection de feu telle que celle d'un dragon brulerait du coup tout la surface externe de Rhamul, et il ne voulait pas mourir ici... Il s'avança donc dans la caverne...

[ M.J. Siouplait ]

Alors que l'orage grondait dehors, le couple oriental s'était arreté dans une sombre caverne. Rhamul décida peu après d'explorer cette grotte dans un fol espoir de trouver une monture "digne de son rang".

Il avançait dans l'obscurité, aidé malgré d'une torche, et se situait par rapport aux parois et à la foudre qui éclairait parfois la grotte. Soudain un éclair illumina les parois froides et humides près du Roi, c'est ainsi qu'il put apercevoir des dessins sur les murs. Une seconde après, il ne voyait déjà plus rien. Il leva donc sa torche vers cet endroit et put admirer des peintures sur les murs.

Elles représentaient des hommes -apparemment- tenant des lances, des boucliers et qui formaient un arc de cercle autour d'une créature fabuleuse : un dragon. Celui-ci crachait des flammes non pas rougeoyantes mais bleues, peut-être les peintres s'étaient-ils trompés dans les couleurs, peut-être pas. Quoiqu'il en soit, Rhamul avait un début de piste.

Rhamul découvrit les peintures, ils en fut heureux, il remarque que les flammes du dragon étaient bleues, peut-être un dragon crachant des nuées de glaces, cela plut à Rhamul, il resta quelque minutes à contempler la peinture puis continua son exploration vers l'interieur de la grotte, peut être trouvera-t-il d'autres informations sur le dragon...

Anazûl s'endormit paisiblement dans les bras de Rhamul qui l'enlaçait tendrement. Elle ne sentit pas son mari partir, ainsi lorsqu'elle se réveilla, sa première réaction fut de paniquer. Bien sur, il pouvait être allé tout simplement se promener à l'extérieur de la grotte mais Anazûl ne tarda pas à se rendre compte que le temps ne s'était guère amélioré. L'orage avait éclaté pendant la nuit, et il faisait presque nuit noire.
Anazûl attendit quelques minutes, espèrant voir Rhamul arriver. Elle tenta de garder son calme, mais son naturel reprena le dessus. C'étati une éternelle inquiète, et ça le sera encore pour longtemps. Elle se leva de la pierre sur laquelle elle était assise depuis peu de temps, en fit plusieurs fois le tour, s'arrêta brusquement lorsqu'un coup de tonnerre retentit. La jeune femme savait pertinnement qu'elle devait immédiatement aprtir à la recherche de Rhamul. Mais évidemment, elle pensa à toutes les éventualités, et se demanda comment son mari allait réagir si il revenait et qu'elle n'était pas là. Lui était un calme, mais connaissant trop bien sa femme qui avait tendance à être maladroite, lui aussi s'inquièterait peut-être pour elle. Alors elle attendit encore un peu.
L'orage s'était quelque peu calmé, la reine de Rhûn se risqua à jeter un oeil dehors et à apeller à plusieurs reprises son mari. En prononçant son nom, elle se rendit compte qu'il aurait plus sage de commencer par cela avant de paniquer directement.

[je poste même si Ana' n'a pas fini son rp, ça va débloquer la situation]


Plusieurs fois, Rhamul rencontra des peintures représentant un dragon luttant contre des humains. Puis bientot, une nouvelle peinture fit face à Rhamul mais cette fois-ci, le dragon était mort et une sorte de bulle était dessinée autour de lui.

Continuant sa route, le roi de Rhun aperçut à travers une fissure dans la paroi du fond une lueur bleutée émanée de quelque part de l'autre coté de la roche...

[En faite, je trouve qu'il est pas mal comme ça, je vais continué à la suite ici. Dites-moi si c'était pas ce qu'il fallait faire...]

Anazûl, après avoir eu l'impression qu'elle attendait le retour de son mari depuis des heures, prit deux résolutions et une décision: toujours l'avoir à l'oeil, arrêter de paniquer aussi promptement, et partir à la recherhce Rhamul. Bien sur, elle savait pertinement qu'elle ne pourrait pas tenir ses résolutions, Rhamul était imprévisible et au sujet de sa peur, Anazûl sans la panique, c'était comme un nain sans barbe! Après cette mure réflexion, la reine de Rhûn s'avança dans la grotte.
Tout d'abord, la caverne était éclairée par le soleil qui brillait enfin à l'extérieur. La lumière étiat diffuse ce qui lui permettait de voir où elle mettait ses pieds, ce qui était évidemment une grande chance pour la jeune femme maladroite qu'elle était. Puis, brusquement, la grotte se plongea dans le noir et Anazûl stoppa net sa marche. Elle était attentive au plus petit bruit, et sursautait à chaque crépitement. Elle marcha à reculons, pouvant ainsi avoir un oeil sur la grotte pour se protéger d'un quelconque imprévu, et recula ainsi jusqu'à que la lumière revienne.
Elle tenta une seconde fois d'exploirer la caverne. Cette fois, elle alluma une torche, et marcha d'un pas décidé, allant toujours droit devant elle. La caverne était un peu humide, et très vite la jeune femme sentit le froid la gagner. Elle marchait rapidemment si bien qu'elle ne tarda pas à voir une lumière orangée qui s'apparentait beaucoup à celle de sa torche. Elle pensa immédiatement à son mari, mais elle s'approcha cependant avec d'infime précaution. Pendant toute "sa traversée", Anazûl n'avait pas fait attention aux peintures qui décoraient tous les murs de la grotte. C'est seulement lorsqu'elle se colla à la paroi, essayant de cacher la lumière de sa torche au maximum, qu'elle les remarqua. Elle ne les contempla que très peu, rejetant son attention sur la lumière qu'elle avait aperçu.
Etant à quelques mètres de la personne, même si sa vue était très faible puisqu'elle avait éteinte sa torche pour plus de discrétion, elle reconnut son mari. Elle courut vers lui, et l'enlaça tendrement. Elle se sentit immédiatement rassurée, et toutes ses peurs s'évaporèrent, comme d'habitude en sa présence.
Le couple observait maintenant ensemble les peintures.