[14 Octobre 2009]A la recherche de vie

Deux semaines que Bavragor était arrivé sous les Montagnes Bleues et malgré de nombreuses recherches, aucun Nain ne se montrait. Avaient-ils tous quitté l'Ered Luin, plus aucune vie ne subsistait encore ici ? Bavragor ne pouvait le croire.

Le Nain solitaire continuait d'avancer dans ce dédale de couloirs humides, obscurs et vides. Aidé d'une torche, Bavragor ne perdait pas espoir mais éreinté, il se décida à faire une halte pour se nourrir et dormir un peu.

Fumant sa pipe, le Nain s'égarait dans ses pensées. Son amin et seigneur Thungdil l'avait envoyé ici, seul pour faire des recherches et éventuellement trouver des alliés. Thungdil espérait fonder une nouvelle colonie naine en Ered Luin et la repeupler de Naugrims, idée farfelue mais qui ne pouvait que faire grandir un peu plus la force des Nains. Bavragor avait accepté cette mission rude sans sourciller.

Ses paupillères étaient lourdes, et soudain il tomba en arrière. Endormi à cause de la fatigue accumulée, Bavragor ne pouvait plus lutter contre le sommeil.

Durant son sommeil, il entendait des voix, et sentait des mains douces l'agripper et le soulever. Un rêve agréable mais qui pourtant paraissait tellement réel...

Bavragor rêvait à moitier, il fût réveillé par un bruit de marteau qui faisait résonner la roche.
Les coups était régulier et assourdie, le son provenais probablement de derrière la parois mais plus loin dans le couloir.

Bavragor ce leva, et en ce dirigeant vers l'origine du bruit, il entendi derrière les coups de marteau un murmure,... des voix !

Ce n'était donc pas un rêve, mais d'où venait alors cette sensation, quelqu'un l'avait il agrippé ? En tout cas pas assez pour le réveiller, le bruit lui l'avait fait. Les Montagnes Bleues ne seraient elles pas abandonnées de tout nain ?

Le vacarme grandissant sonna comme mille gobelins endiablés dans les oreilles de Bavragor. Pourtant sa fatigue était telle qu'il ne put s'empêcher de sombrer à nouveau mais une chose était certaine, quelqu'un vivait ici, des Nains ou autre chose.
Il se réveilla dans une petite pièce, couché sur un lit avec des vêtements propres, une chandelle éclairait faiblement la pièce où le Naugrim reposait. Aussitôt, il se remit sur pieds, vif et prêt à défendre chèrement sa peau. Mais il n'y avait aucun ennemi, aucun gobelin à l'horizon ; comprenant qu'il n'était pas en danger, Bavragor respira profondément. Il put remarquer que toutes ses affaires étaient disposées près de son lit. Une bonne nouvelle de plus.

L'ami de Thungdil décida alors de se rhabiller, il enfila sa cotte de mailles froide par-dessus ses vêtements propres. Il revêtit ensuite son armure et ses diverses protections, habillé de la sorte, le Nain se sentait en sécurité. Il lui fallait à présent découvrir qui l'avait recueilli durant son sommeil.

Délicatement, Bavragor poussa la porte de bois de sa chambre, il jeta un coup d'oeil dans le couloir : personne. Il commença alors sa marche à travers les couloirs, il était sans doute sous la montagne, il le sentait. Le sculpteur de pierre qu'il était durant ses heures perdues, ne put passer à côté des ouvrages somptueux qui composaient les murs. Cependant, Bavragor ne connaissait pas leur origine, Erebor et Khazad-dûm n'avaient pas de scultpeurs réalisant ce genre d'ouvrage.

C'est alors qu'une voix grave arriva aux oreilles de Bavragor au détour d'un couloir. Une voix avec un accent étrange, encore une fois inconnu du Naugrim. Le Nain se saisit instinctivement de sa hache et attentit que l'inconnu apparaisse...