[6 avril 2010] L'apparition de Zafura

Il faisait nuit. Le ciel était illuminé par une grande lune laiteuse. J'étais allongée sur un toit, les bras croisés sous la tête. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas passé une nuit sur un toit. Je me contentais d'habitude de dormir dans un arbre, beaucoup moins confortable que cette surface plane.
Je me leva d'un bond et me redressa de toute ma hauteur. Je marcha au bord du toit et ragarda le sol. Je regarda la rue à droite, puis à gauche, et reperit enfin un écriteau:
Taverne, il y avait inscrit.
Je courus vers un des côtés du toit et sautis sur le bord adjacent. Je continua mon déplacement jusqu'à être arrivé au-dessus de la Taverne.
Là, j'attendis que personne ne puisse voir pour sauter.
Une fois en bas, je rentra dans la Taverne. J'avais une fin de loup. Après m'être restaurer je comptais aller vers le poste de dépôts ou la forge du célèbre forgeron Thor.
Je me dirigea tranquillemment vers le Tavernier et lui dit:
-Des lembas et un verre d'eau s'il vos plaît
- Bon, ça vou f'ra 16£
-Tenez

Je partis vers une table et vola en passant une bourse de pieces qui étaient rangés dans la poche d'une veste. J'avais absolument besoin d'argent.
Je savais que j'étais mauvais pour voler des objets mais si cette personne m'agressait en m'attrapant en plein larcin je n'avais pas peur je savais me battre et je l'assomerai de maniere à ce qu'il oublie ce que je venais de faire.

[Maitre du Jeu, vous pourriez faire réagir le PNJ svp?]

L'homme à qui Zafura venait de dérober sa bourse ne l'entendait cependant pas de cette oreille. Dès qu'il se rendit compte de la disparition de sa bourse, il lançant un regard suspicieux autour de lui et repéra Zafura qui n'avait pas eu le temps de ranger la bourse.
Cet homme fit signe à ses six compagnons de le suivre, et s'approchadu voleur de bourse. Son haleine empestait l'alcool frelaté, mais son regard était claire, son allure ferme et décidée, bien que son allure peu soignée ne le flatte pas vraiment, de même que ses vêtements trop larges et mal entretenus. Il prononça les mots suivants d'une voix traînante et nasillarde :

"-Il me semble que vous m'avez dérobé quelque chose, petit. Rendez-moi ma bourse, et je montrerais peut-être clément, sinon..."

Ses compagnons, d'énormes monstres remplis de muscles dans le corps mais visiblement pas dans le cerveau, firent craquer leurs jointures d'un air menaçant. Il reprit, retenant dificilement un sourire sarcastique :

"-Sinon, il t'arrivera un grand malheur, petit. Tu as cinq secondes pour choisir."

Dans tout les cas, l'homme avait l'intention de tuer Zafura. Soit à sept contre un, soit par derrière. Alors peu lui importait sa décision. Seule le fait qu'il récupère sa bourse l'intéressait.

Je sentit que cet homme n'aurait aucune pitié et me tuerait même si je lui rendait sa bourse. Je vis un long coutelas dépassé de sa ceinture et ses "compagnons" avaient des mouvements suspects sous leurs habits. L'un d'entre eux possédait un arc accroché dans le dos et deux autres s'emparaient d'un long sabre qui pendaient à leur ceinture. Je le regarda donc droit dans les yeux, sans me soucier de l'armement de ses "coéquipiers" et lui dit:
-Viens donc la chercher, minable!

Il hurla et se jeta sur moi, suivit de près par ses compagnons. Je dégaina mes armes et lui lança entre temps un couteau, visant sa tête. Mon coeur s'accélera et je me mis à transpirer. Je me campa sur place et l'attendit de pied ferme.

Le couteau de Zafura toucha sa cible, mais la blessure ne fut que superficielle, bien que beaucoup de sang s'en échappa. Le premier homme recula en titubant, et trois de ses compagnons, armés de longues et fines dagues, le remplacèrent. Prudents, ils avancèrent en arc de cercle, pour pouvoir cerner leur cible.
Celui qui possédait un arc encocha une flèche mais maintient l'arc vers le bas, par peur de toucher l'un de ses camarades si l'un d'eux se trouvaient sur la trajectoire de la flèche. Toutefois, son regard sombre et concentré prouvait qu'il était prêt à tirer dès qu'il le pourrait.
L'un des deux derniers se déplaça discrètement vers la sortie, pour intercepter Zafura si celui-ci tentait de fuir. Il ne portait aucun couteau de lancer, mais une longue et large épée à deux mains qui portait maintes traces de zébrures. Le dernier assommait consciencieusement le tavernier qui semblait vouloir s'interposer.
Une bonne moitié des clients de la taverne rassemblèrent leurs affaires et prirent la poudre d'escampette, ne voulant pas risque de faire partie des dommages collatéraux. Ceux qui restèrent étaient pour la plupart eux aussi lourdement armés, quoique possédant des visages bien plus renfermé que les agresseurs de Zafura ; certains semblaient avoir envie d'intervenir, mais de qui pourraient-ils bien prendre partie ?

Je ne tremblais pas. Pas encore. Ma premiere attaque avait touché ma cible mais ne l'avait pas anéanti. Je songea que mon manque de concentration avait dû diminuer ma force mais je fut rassuré de voir que ma précision était toujours la même et n'avait pas diminué. Il y avait des chances pour que, si je tuais leur "chef", ils abandonnent le combat. Ce dernier me lança un regard haineux en touchant sa blessure au front, d'où le sang ne voulait manifestement pas arreté de couler. Je regarda les visages des clients qui n'étaient pas parti. La plupart affichaient un air grave mais quelques un d'entre eux ne laissait filtrer aucune émotion, se contentant de regarder un camp puis l'autre. Je sortis un autre couteau de lancer et cria bien fort:

-Que ceux qui veulent se battre choisissent un camp et que ceux qui craignent pour leur vie partent!

J'attendis leur réactions.

Les trois hommes les plus près de Zafura se figèrent en l'entendant parler, puis lui lancèrent un regard moqueur, visiblement sûrs qu'aucun client ne viendrait s'opposer à eux. Ils s'élancèrent prsque simultanément vers leur cible, dagues levées, en espérant qu'au moins l'un d'entre eux l'atteindrait.
Leur compagnon archer releva dans le même temps son arc et décocha un tir droit vers le cou de Zafura, tir qui ne manquerait pas sa cible si celle-ci ne se déplaçait vers la droite ou la gauche, dans les armes des autres assaillants.
Le chef bléssé tira une chaise vers lui et s'assit pour observer le spectacle. Il ne doutait pas un instant que ses mercenaires ratent leur coup. Alors, pourquoi devrait-il s'inquièter ? Ses deux autres gardes du corps l'entourèrent prudemment, jaugeant avec inquiètude les couteaux que tenait Zafura.
Dans la taverne, quelques-uns partirent nonchalemment, sans s'inquièter du sort du combat. D'autres échangèrent des regards indécis dans des visages plutôt troublés. Par contre, ceux qui n'avaient jusque là pas eu l'air de s'intéresser au problème se tournèrent enfin vers le centre de la salle. Bien que tous soit enveloppés de cape sombre et que leurs visages restent cachés, certains avaient déplacés leurs mains sur leurs armes. Deux d'entre eux se pecnhèrent et entamèrent une discussion rapide à voix basse.

Je réfléchis à une vitesse folle et entrevit la solution. Je me baissa et leva mon pied, droit vers l'entre-jambe de mon adversaire de droite, plaçant mon épée vers la gauche, sur la trajectoire de la lame de mon assaillant et lançant le couteau que j'avais dans la main vers l'archer. Dans le même mouvement de bras, je dégaina ma dague que je plaça elle aussi dans la trajectoire de l'arme de mon adversaire de droite. J'entendais le sifflement de la fleche, perturbé par des bruits de discussion, approché dangereusement et douta pendant quelque seconde de mon esquive. Puis je me rassura en me disant que j'étais assez baissé. Je vis dans une faille de leur attaque leur chef tranquillement assis, ce qui provoqua en moi une colere sourde, que je réfréna instantanément. A présent, les lames de mes assaillants n'allaient pas tarder à rencontrer ma garde. Je me raidis pour contenir l'assaut iminent.

L'assaillant de la gauche fut arrêté par la parade de Zafura. Il dut reculer pour reprendre son équilibre. Celui de droite, bien qu'estomacqé par le coup de Zafura, le toucha sur la jambre, mais n'entailla que ses vêtements, laissant une large déchirure. Le dernier eut peur en entendant la flèche et ne profita pas de ce moment de répit pour attaquer son adversaire. Il recula et sortit du combat, et préféra aller relever son camarade près de la porte.
La flèche effleura Zafura mais ne laissa aucune blessure grave. L'arme que celui-ci avait lancé toucha toutefois l'archer, le blessant assez gravement à l'épaule gauche. Par malchance, celui-ci était droitier, et il sortit sa courte dague pour prêter main-forte à ses compagnons.
Les deux derniers se dandinaient sur place, en échangeant des regards indécis. Visiblement, ils hésitaient sur le parti à prendre dans la bagarre qui s'était engagée.
Les autres clients de la taverne, eux, semblaient s'inquièter de plus en plus pour leur survie. Il y eut un mouvement presque général, et en quelques secondes il n'en resta plus que trois, tous entièrement vêtus de cape sombre et armés jusqu'au dent. L'un d'entre se dirigea vers le tavernier et s'employa à le réveiller de force, avant de lui murmurer quelque chose à l'oreille et de retourner vers ses compagnons, qui avaient entre-temps sorti leurs armes.

Je vis ces hommes se retourner vers nous. C'était surement des membres de la Guilde des Ombres. Cela faisait déjà quelque temps que je songeais à rejoindre cette guilde et l'occasion de faire mes preuves à leur yeux venait de s'offrir à moi. Je me décala vers la droite et avança un peu, de manière à ne pas être collé à un quelconque obstacle. Je sortis 3 couteaux et les envoya vers les 3 hommes qui avaient tenté de m'encercler un peu plus tôt.
Je profita de la stupeur que je pouvais lire sur leurs visage en voyant les armes fusés vers eux pour courir en leur direction, légèrement penché vers l'avant, la main droite courbé de maniere à tenir la pointe de ma dague vers la droite et la lame au niveau de mon menton. Ainsi, je pourrais leurs couper rapidement le cou, ou toute autre partie de leurs corps si cette dernière s'exposait. De plus, je tenais de ma main gauche mon épée. En courant, je laissais cette derniere légerement derriere moi. Mes pas martelaient le sol de la Taverne. Je vis distinctement les couteaux s'approché de leurs cibles, qui manifestement craignaient de les recevoir.

Deux des trois couteaux n'atteignirent pas leur cible, mais le troisième l'attegnit à l'épaule droite, rendant pour le moment toute réaction impossible.
Les deux autres hésitèrent sur la démarche à suivre, mais leur compagnon archer s'avança avec eux vers Zafura, et il n'hésitèrent plus; de plus, l'un des deux "gardes du corps" du chef des adversaires de Zafura fut envoyé en renfort. Celui qui gardait la sortie s'avança aussi, dans le but de tenter d'attaquer par surprise et par-derrirèe Zafura, bien qu'il fut à peu près aussi discret qu'un Mûmakil dans une forêt de Mallorn.
Zafura se retrouva face avec l'un de ses assaillants, le toucha gravement à la base du cou. Toutefois, avant de s'effondrer, celui-ci le toucha à son tour au bras gauche, laissant une entaille peu profonde d'une dizaine de centimètres sur son bras.
Les trois êtres vêtus de capes semblaient encore plus attentifs au combat. L'aubergiste en profita pour essayer de sortir, sans doute pour aller prévenir la garde, mais la silhouette de droite le poussa d'une pichenette par terre.


BILAN :
Tu perds 5 PV à cause de ta blessure au bras parce qu'elle saigne beaucoup, mais elle ne gêne pas tes mouvements.
L'un de tes assaillants est en train d'agoniser par terre. Un autre arrive par-derrière et trois autres te font face.

Je vis l'homme agonisant à terre et décida d'abréger ses souffrances. Je sortis plusieurs couteaux de jets et les lança le plus fort possible vers lui, esperant ainsi le finir. Je regarda les hommes en face de moi et entrevit leur chef entre deux d'entre eux. Je lui envoya un couteau, n'esperant pas le blesser mais seulement lui rappeler qu'il y passerait lui aussi. Je fixa les hommes sans regarder l'effet des armes que j'avais lancé et tout à coup, je me jeta sur eux l'épée en avant. Mais c'était une feinte! Alors que j'allais taper le soldat qui me faisait face, je fis un pas de côté et attaqua l'homme à sa droite, esperant l'empecher de réagir face à la soudaineté de cette attaque. Ce combat avait duré depuis assez longtemps et j'avais décidé de l'abréger. Par contre, même si leur chef s'échappait, je me souviendrai de son visage et le retrouverai. Ces hommes ne méritaient pas d'avoir pour chef un homme aussi lache!

Tout ce vacarme dans la taverne pouvait se faire entendre depuis la rue adjacente. Les passants s'arrêtaient, regardaient par la fenêtre. Les femmes repartaient aussitôt, les hommes faisaient des commentaires, des paris même et les enfants riaient en voyant cette belle pagaille dans cette taverne si tranquille d'habitude.

Aussi un groupe de miliciens armés fut attiré par ce remue-ménage. Le sergent milicien héla ses hommes et bientôt ils arrivèrent devant l'entrée.

- Service de la Milice ! Retournez à vos activités habituelles, hors de ma vue ! Allez, hop !

La foule se dispersa peu à peu, tandis que les épées sortaient des fourreaux. Le groupe comprenait bien une quinzaine d'hommes portant l'écusson de l'Arbre Blanc. Ils pénétrèrent dans la taverne où le pugilat continuait.

- On dirait qu'on arrive à temps, les gars. Séparez-moi ces types et neutralisez ceux qui se prennent pour des héros !

Aussitôt les miliciens vêtus de cape blanche -signe de paix en général- s'avancèrent en arc de cercle, l'épée en main avec la ferme intention de stopper cette bastonade.

Les couteaux de Zafura firent un carton plein et l'homme agonisant mourut sur le coup. Alors que Zafura allait porter un coup à son adversaire, l'arrivée des millicens l'arrêta net.
Tous furent stoppés en pleine action, et le chef des ennemis de Zafura se leva discrètement, comme si il songeait à quitter la taverne en douce. Le tavernier se redressa, se gonflant la poitrine, soulagé de l'arrivée des soldats de la Millice. Il allait enfin pouvoir parler de ce combat, et pourquoi pas exiger dommages et intérêts à cause du nombre de client qui avaient quitter la taverne en raison du combat. Ses trois derniers clients, eux, venaient de sortir leurs armes, et les rangèrent prestement. Visiblement, la millice était intervenu au moment ou ils allaient eux-mêmes se jeter dans le combat. Maintenant, tout le monde attendait la réaction du chef de la Millice, qui allait certainement demander des explications sur le bruit et la raison du combat inégal.

J'espera que le tavernier ne m'avait pas vu voler la bourse de l'homme. Je me baissa et récupera mon couteau qui était planté dans le cadavre de l'homme. Je vis le chef tenter de s'enfuir et cria au milicien:
-Il éssaie de s'enfuir!
L'homme s'arreta de stupeur puis prit ses jambes à son coup. Des miliciens coururent pour se mettre sur son passage. Je regarda le Tavernier pour déceler une quelconque émotion et pouvoir prévoir qu'il allait dénoncé. Je le vis me regarder, puis regarder l'homme gisant à terre, ainsi que les 3 hommes, encore les armes à la main. Je rengaina mon épée mais cachit ma dague dans ma manche pour pouvoir la dégainer rapidement si ça tournait mal pour moi. Je me baissa et dépouilla le cadavre à mes pieds, cherchant tout ce qui pourrait m'être utile.

Le sergent-chef ordonna à deux de ses hommes d'intercepter le brigand qui tentait de s'échapper. Pendant ce temps, il s'approcha de Zafura et le releva violemment.

"Ca va pas de fouiller les morts comme ça toi ? Tenez-le fermement messieurs." dit-il alors que deux autres miliciens s'approchaient de lui pour l'attrapper par les bras.

Ainsi tous les miliciens désarmèrent les contrevenants. Le sergent-chef posa alors ses mains sur ses hanches et cria :

"Bon quelqu'un pourrait-il m'expliquer la raison de cette rixe ?! Les combats sont interdits dans l'enceinte de la Cité, si personne ne se calme, j'appelle la garnison de soldats de Minas Tirith et vous réglerez ça avec eux. Choisissez !"

Je fixa le sergent-chef dans les yeux et lui dit:
-Ces hommes m'ont agréssés car j'ai trouvé par terre une bourse et ce monsieur, là, dit-je en désignant le chef des Mercenaires,a affirmé qu'elle lui appartenait et a tenté de violemment la récupérer avant que je n'ai eu le temps de lui rendre. Je ne sais pas si c'est un mensonge mais le fait est qu'il m'a attaqué prouve son extreme violence. De plus, a ce que je vois, il a carrément assomé le patron de l'auberge!
Apres il se peut que la bourse ne lui appartenait pas et qu'il a fait ça juste pour s'enrichir! J'ai caché la bourse pendant la bagarre sous cette table, là.
Dis-je en montrant la cachette
Juste une derniere question: pourriez-vous me laisser fouiller le cadavre de cet homme? dis-je en montrant le corps étendus. Les objets qu'il porte ne lui seront plus jamais utiles alors.....
J'avais bien sur pris soin de cacher aux yeux des miliciens ma dague, caché dans ma manche. Je sentais son contact froid contre ma peau, à part a la pointe ou la chaleur du sang qui l'enduisait contrastait avec le froid du reste de la lame.
Je ne comptais pas m'en servir mais au cas ou.....
Le milicien réfléchit longement. Je commençait à perdre mon sang froid. J'avais envie d'aller m'acheter une nouvelle arme et j'étais bloqué, là, par ce milicien. Une pulsion meutriere traversa mon corps mais je la retint.

Lorsque Zafura demande au sergent s'il pouvait fouiller ou non le cadavre, le milicien le regarda d'un mauvais oeil et grimaça.

"Laissez donc ce mort en paix. Vous feriez mieux de vous occuper de votre situation plutot que de ses richesses, si tant est qu'il en avait ce pauvre bougre. Bien ! Vous pouvez partir mais que je ne vous reprenne plus à vous battre ici sinon vous irez visiter les gêoles de Minas Tirith. Circulez !"

La voix du sergent résonna longtemps dans la salle de la taverne et peu à peu, toute la foule se dispersa à l'extérieur. Tous purent reprendre leurs activités normales.

Enfin le sergent me laissa partir. Je renonça à fouiller le cadavre et me dirigea vers la table où j'avia sposé ma nourriture plus tôt. Je m'assis sur ma chaise et vit des clients rentré timidement dans la Taverne. Je mangea mes lembas puis but d'une traite mon verre d'eau. Je rangea ma dague discretement dans ma poche et sortit de la Taverne d'un pas calme. Les miliciens me regardaient d'un oeil noir mais je les ignora. Plusieurs fois, des pulsions meutrieres parcoururent mon corps mais je len contenit difficilement. Ce n'était pas le moment ni l'endroit pour assouvir ces envies. Arrivé dans la rue, je donna mon dernier bout de lembas à un mendiant. Ces yeux s'allumerent et il me dit d'une voix heureuse:

-Merci Monsieur

Je lui sourit avec compassion et partit vers la Banque.