[29 Mars 2009] La Grenouillère

Les deux compagnons étaient enfin à La Grenouillère, les orques étaient passés par là mais apparemment les habitants ne s'étaient pas laissés faire. Lorsque le vieux hobbit leur demanda qui ils étaient, Bodo répondit :

- Nous sommes à la recherche du groupe d'orques justement. Nous devons continuer les recherches et les rattrapper au plus vite, si nous nous dépechons nous avons une petite chance.

Falco reprit conscience de la situation et retrouvan ses pensées, il ajouta :

- Je crois que tu as raison Bodo et que nous devrions nous mettre au plus vite en route. Evitons de dormir maintenant, nous pourrions peut-être faire un somme un peu plus tard, espérons le ...

Falco prit une nouvelle fois le devant de la marche. Puis à la sortir de la ville Falco demanda d'un air ignorant quel chemin ils devaient prendre ; il s'offrait bien sur à eux le chemin traditionnel mais ils pouvaient aussi couper à travers champs pour atteindre plus vite le pont du Brandevin en longeant l'Eau.

Tandis que Falco avançait de quelques pas en avant pour repérer le terrain, Bodo s'était accroupi et regardait à présent le sol. Soudain ses yeux se posèrent sur quelque chose.

- Falco, je crois que nous les tenons !

Le Bophin accourut près de son compagnon qui lui montra du doigt le sol :

- Regarde, ce sont leurs empreintes. Elles sont plus grossières que celles de hobbits, il n'y aucun doute.

Ces traces suivaient le chemin conventionnel, il menait au fameux pont de Brandevin.

- Si nous voulons les rattrapper avant le pont, nous devons prendre les champs. Ainsi nous les aurons rattrapper et qui sait, nous pourrons peut-être leur tendre une embuscade.

Falco était retournait sur ses pas lorsque Bodo s'exclama qu'il avait trouvé des empreintes et celles-ci, il avait tout à fait raison, étaient celles d'orcs en cavale. Elle semblait fraîche se qui signifié qu'ils ne devaient pas être à plus de 6 heures de marche mais pour les rattraper, cela allait être difficile. Atteindre le pont de Brandevin avant eux était impossible. Mais il avait une chance de les rejoindre si les orcs s'attaquaient de nouveau à un village et si, comme le proposer Bodo, ils coupaient à travers champs.

Cependant si la nuit tombé avant qu'ils aient atteint le pont, ils se retrouveraient au milieu de vaste champs sans trop savoir où ils se trouvent. Falco connaissait la Comté comme sa poche mais l'est était presque inconnu pour lui et la seul fois qu'il avait dégnait y mettre les pieds s'était pour aller chercher à manger et à boire au village de Bree. L'est ne l'aimait pas lui n'aimait pas trop l'est mais il devait surmonter ses plus anciens préjugés.

- Trés bien, si tu le veux nous couperons à travers champs, en éspérant les rattraper, mais le faire au pont de Brandevin n'est pas assuré. Nous devrions peut-être un plus marcher.

Ainsi Bodo acquisca et les deux hobbit se mirent à traverser champs en direction du pont de Brandevin. Mais peu rassurer, Falco demanda à son nouveau compagnon :

- Connais-tu l'est, Bodo ?

Les deux compagnons avaient commencés leur progression à travers les champs de maïs et de tournesols, l'air était léger mais les deux hobbits étaient tendus. Bodo répondit alors à l'interrogation de son nouvel ami :

- Malheureusement non, pas plus que toi. Je n'ai même jamais mis les pieds à Bree. Il me semble me rappeler que les hommes y vivent en nombre assez conséquent. Peut-être pourront-ils nous aider ?

Restant sur cette question en suspens, le duo continuait son périple vers le pont de Brandevin...

Le soleil rasait l'horizon de ses doux rayons qui marquaient encore une journée de voyage pour les deux hobbits. Bien que marcheur, Falco commençait à avoir de légères raideurs dans les jambes. Voyant que Bodo ne bronchait pas, le hobbit ne dit rien et continua dans l'obscurité qui gagnait les champs dans lesquels ils progressaient.
Soudain la route apparut à environ cinq cents mètres d'où se tenait les hobbits. Un peu plus à l'est, un pont était éclairé ; certaine celui de Brandevin pensa Falco. Au Sud se distinguait également un village ; cette fois ci le hobbit n'en doutait plus et savait que si Stock pouvait se voir d'où ils se tenaient alors ils avaient atteint leur objectif de la journée. Mais restait à savoir où se trouvaient les orcs. Avaient-ils déjà passé le pont ? Étaient-ils descendus vers le sud ?

Pour avoir cette réponse, les deux hobbit décidèrent de marcher jusqu'au pont. S'il y avait trace de leur passage, alors ils avaient encore à les rattraper. Dans le cas contraire, ils n'étaient pas encore arrivés ou encore ils avaient la direction du Sud. Cette dernière solution était moins probable car ayant subit une légère défaite au village précédent, ils n'auraient certainement pas prit la route vers Stock .

Arrivés au pont, la nuit avait gagné la route et le paysage de la Comté. Ainsi seul la lumière des lanternes du pont permettaient aux hobbits de se repérer.

- Tiens Bodo va demander au hobbit sur le pont, il me parait inquiet, peut-être sait-il quelque chose. Moi je vais rester la à faire le guet au cas ou que je vois quelque chose.

Bodo ne se fit pas prier. Il courra immédiatement vers le pont et le hobbit qui s'y trouvait, il parassait inquiet et stupéfait à la fois. Le Brandebouc s'approcha lentement et s'adressa au hobbit :

"Bonsoir, que vous arrive-t-il mon brave ? Pourquoi faites-vous cette tête ? Vous avez vu les orques par ici ?"

"Oui, j'ai bien cru que ma dernière heure était arrivée mais ils ont dit qu'ils allaient être en retard alors ils sont repartis au pas de course. Ils ont parlé d'une grande cité d'hommes."

Le forgeron se frotta son petit bouc de sa main droite et tandis qu'il pensait, il appela Falco. Celui arriva alors et Bodo dit alors :

"Les orques sont passés par là, ils se dirigent vers une grande cité d'hommes apparemment. Si je me souviens de ce que j'ai lu dans les livres, les deux plus grandes cités humaines vers l'Est sont Annùminas et Fornost. Mais je crois que Annuminas est plus au nord. Vers où allaient-ils, monsieur ?"

"Au nord, oui c'est ça ! Ils ont continué par cette route. Vous comptez les suivre ? (Bodo et Falco hochèrent de la tête en même temps) Alors prenez donc mes deux poneys, ils vous reposeront vos pieds !"

C'était une aubaine pour les deux semi-hommes. Bodo se retourna vers Falco et attendit une réponse à tout cela de sa part.