[8 Avril 2009]Un rendez-vous matinal

Après mon passage chez le médecin, je me retrouva en face de la grille du palais.

"Garde, j'ai un rendez-vous avec le roi !"

"Allez y, vous êtes attendu." Me répondit-il.

Je rentra dans la cour où l'arbre blanc trônais toujours aussi fièrement, puis je rentra dans le palais et dans le hall un homme qui n'était pas le roi m'attendait.

"Bonjour !"

Cet homme, il s'agissait en réalité de Gyarnil, le bras droit du roi et fidèle conseiller. Il attendait l'assassin tout en s'adossant sur l'un des piliers sculpté et orné de gravures anciennes soutenant la masse gigantesque du palais et de la tour d'Ectelion.

Lorsqu'il vit Orlan, il se redressa et vint à sa rencontre et le salua puis :

- Salut à vous, maitre assassin. Sa majesté ne devrait pas tarder, il doit encore être dans sa suite. C'est moi qui vais vous tenir compagnie si on peut dire.

Le général laisse paraître un léger sourire, il ne semblait guère intimidé par l'assassin mais plutot heureux de voir un potentiel allié du Gondor se joindre à eux et à son roi.

"Très bien j'attendrais, j'ai tout mon temps."

Malgré la surprise de ne pas voir le roi en personne immédiatement, je me permis de faire une remarque lègèrement déplacée(^^).

"Je crois qu'il était en bonne compagnie cette nuit ! Il est tout excusé."

Je ne pu m'empêcher d'afficher un sourire.

Elemna et Valarion avaient passé la nuit ensemble, dans une des chambre luxueuse du Palais. Ils avaient profité de ce moment inoubliable. Elemna, dans les bras de Valarion, appréciait la chaleur de son corps et oubliait le reste.
Ce fut avec bien du mal qu'ils se levèrent pour se rendre au rendez-vous donné par l'assassin. Valarion avait demandé à son conseiller d'aller accueillir l'étranger, pour leurs laisser un peu plus de temps.
Quand ils furent enfin prêts, le roi et la princesse se dirigèrent vers le hall. Valarion précédait Elemna, qui resta en arrière quand elle aperçut l'assassin. Elle le salua d'un geste de la tête, et laissa Valarion prendre la parole le premier.

Des pas se firent entendre dans le couloir menant aux appartements privés du roi jusqu'à ce qu'un homme arrive de ceux-ci. Valarion acheva d'enfiler son pourpoint rouge foncé et mit à son doigt l'anneau de Barahir, héritage ancien de son famille.

Le roi remercia Gyarnil qui partit sur le champ, il avait une affaire à régler avec le roi après l'entretien, il fallait qu'il se prépare. Valarion jeta ensuite un regard tendre à Elemna qui était face à leur hôte. Il le salua puis l'invita à s'asseoir à la grande table ce qu'ils firent tous les trois.

- Bien, commençons par le début. Qui êtes-vous et que voulez-vous exactement en venant ici m'offrir vos services ?

- Mais lâchez-moi. Si je vous dit que je suis venu voir votre roi, espèce de brute ! Et puis lâchez ce gamin, il ne vous a rien fait.

Heremegh et Angreth était tenus tout deux par des gardes et se dirigeai maintenant vers l'arbre où se trouvait déja en bonne compagnie, même trés bonne, Valarion.

- Oh sire, s'écria Heremegh, vous ne pouvez pas mieux tomber. Ces deux gardes (tu aurais pu dire abrutis, quelle différence ?) nous ont attrapé sans même que l'on puisse donner la raison de notre visite.

Le roi Valarion regardait cette mascarade d'un oeil critique tandis que Heremegh continuait de se débattre en attendant la décision du roi qui tardait quelque peu.

Alors qu'il attendait une réponse de la part du maitre assassin, Valarion vit arriver un homme et un adolescent dans la salle. Les deux gardes de l'entrée tentaient tant bien que mal de les contenir. Le roi se leva et s'approcha d'eux sans toutefois faire relever les gardes :

- Et bien, je dois dire que les visites s'enchainent en ce moment. Savez-vous que pour être venu ici, je pourrais vous chasser de la ville ? Qui plus est sans autorisation ?

Valarion regarda d'un oeil interrogateur l'accoutrement des deux individus puis continua :

- Mais maintenant que vous êtes là, parlez avant que je ne change d'avis et que mes hommes ne vous chassent.

Le roi attendait, impatient tandis que les deux gardes tenaient toujours fermement les deux "perturbateurs".

Elemna, Valarion, et l'inconnu avaient pris place autour de la grande table. La jeune femme se trouvait à la droite du roi, et avait hâte que la discussion soit engagée. Après un court silence, le roi du Gondor commença à parler avec l'assassin. Mais tout juste après que la première question soit énoncée, deux autres étrangers firent irruption dans la salle. La princesse fut très étonnée de leur comportement si "décontracté'. Cette façon de pénétrer dans un lieu, au milieu d'une conversation, et de plus devant un roi, ne lui plaisait pas du tout. Elle fut contente de voir que Valarion, lui non plus, n'approuvait pas cette attitude.
Elle observa les deux hommes. L'un paraissait plus jeune que l'autre.

*Peut-être est-ce un père et son fils... .*

Tout comme le roi, elle attendait que les étrangers se présentent.
En attendant, elle jeta un coup d'oeil à l'assassin qui ne semblait pas très dérangé par l'interruption de la conversation.

*Lui aussi est encore un mystère. Je ne pensais pas que la vie à Minas Tirith était aussi mouvementée!*

Heremegh n'avait pas bien regardé dans toute la vaste salle et vit plusieurs personnes qu'il n'avait pas bien reconnu. Deux katana, trois couteaux, un fouet et un poignard, Heremegh reconnu en ceci un assassin et puis cette belle et joli personne, qu'il ne connaisait malheureusement pas, parut intrigué et choqué par cette arrivée soudaine.

- Et bien, je crois Angreth que tu vas apprendre beaucoup de chose sur moi aujourd'hui.

Cette phrase était destinée au jeune homme et à première vue personne n'en avait saisi le sens, pas même Angreth lui même.

- Veuillez nous excusez de cette facheuse interruption et j'aurais aimé faire meilleure impression pour notre première rencontre mais nous avons eut quelques problèmes à l'entrée de votre belle ville. De plus, ce même problème nous a empêché de nous agenouiler devant votre altesse et pour cela nous nous excusons encore plus. Alors accordez nous de reprendre les presentation depuis le début.
Je suis Heremegh, grand Amiral corsaire et je viens du grand port d'Umbar pour vous voir. Et voici Angreth, mon .... enfin peu d'importance, il est avec moi.

Heremegh tourna son regard vers le roi et continua :

- Pour l'objet de ma visite je pense que l'assassin était là avant. Croyez moi, je n'oserais jamais doubler l'un de vos invité et encore moins si quelqu'un vous gêne grandement en ce monde.

Valarion écouta alors la présentation d'Heremegh et de son acolyte puis lui répondit :

- Si vous ne souhaitez pas "doubler" un autre invité, je vous demanderais d'attendre dans la cour près de l'arbre blanc. Mon ami Gyarnil va vour faire patienter.



[tu n'as qu'à répondre puis créer un autre sujet je répondrais en tant que Gyarnil ]

- Trés bien votre altesse !

Les gardes le lâchèrent ainsi que son compagnon mais restèrent tout de même à leur cotés. Angreth n'avait pas dit mots et cela peut-être parce que Heremegh monopolisait la situation et la parole.

- Madame.

Heremegh fit une génuflexion et regarda l'assassin.

- Et vous sachez, que j'admire votre métier.

Heremegh suite à ces petites salutations fit volte face et repassa les portes du palais de l'autre sens se dirigeant en direction de la cour, toujours suivie par Angreth et les deux gardes.
Quels sansues ! pensa Heremegh
Puis d'un coup de vent tous disparurent dans la blancheur du soleil levant laissant la premier réunion se dérouler dans les meilleurs conditions.

Je salua le roi et la princesse, mais lorsque nous allions commencer l'entretient deux hommes firent irruption avec des gardes dans la salle.

Je ne fût pas surpris de la visite du pirate et du jeune adolescent, en effet ce genre de visite était habituelle pour moi, la nuit dernière en était la preuve.

Je lui fis un signe de tête pour le remercier de son compliment et une fois qu'il fût parti, je dit:

"Très bien reprenons où nous en étions. Je ne voudrais pas être dérangé de nouveau, s'il avenait que vous me confiez une mission, que quelqu'un entende pourrait la mettre en péril, comprenez-vous ?
Bon pour répondre a votre question de tout a l'heure, je me nomme Orlan et je suis un maître assassin. J'étais a la recherche d'une mission pour quelqu'un comme moi et je me suis dit:
*Un roi a toujours des ennemis, il aura surment du travail pour moi.*

Voilà vous savez pourquoi je suis venu vous voir et qui je suis."

Valarion s'était assis de nouveau à la table et écouta attentivement son invité. Celui se présenta et expliqua les raisons de sa venue au palais. Une mission pour quelqu'un comme lui ? Peut-être le roi en avait-il une...oui, peut-être.

Le roi posa ses coudes sur la grande table marbrée et appuya sa tête sur ses deux mains puis répondit à Orlan :

- Du travail, certainement. Cependant je ne peux pas vous confier une mission périlleuse si je ne suis pas sûr de vos capacités, c'est pourquoi je vais vous donner une autre mission pour savoir si vous êtes à la hauteur. Si vous parvenez à accomplir cette tâche, ma confiance sera indéfectible envers vous dès lors. Qu'en dites-vous ?

Surpris par la réponse du roi, je failli bien protester mais je me ravisa au dernier moment.

*Ma petite démo d'hier soir ne lui a pas suffit on dirait, alors il va voir, ce qu'il va voir !*


"Hier j'aurais pû mettre fin a vos amourette d'un coup de Katana: deux gorge transpercées d'un mouvement. Je pensais que sa vous aurez suffit. Puisque je dois faire mes preuves allons y, dites moi la mission et je l'accomplirais."

Le ton cinglant sur lequel j'ai dit sa me trahi.

"Excusez mon impertinance, Sir"

Lorsque l'assassin s'enflamma d'un ton peu agréable aux oreilles du roi, ce dernier faillit également s'emporter mais l'excuse d'Orlan le retint :

- Bon...oublions. Voici votre mission : elle consistera à trouver la trace de la guilde des Voleurs qui se trouve dans la cité. L'un de ses membres a dérobé un objet appartenant à mes ancêtres, il s'agit d'Andùril la flamme de l'Ouest. Je veux que vous la retrouviez et que vous me la rameniez en bon état ainsi que le voleur, il doit être interrogé.

Le roi se leva puis continua :

- Son nom est Blavor. Mes informations semblent dire qu'il se trouve souvent au second niveau mais rien de plus...Trouvez-le et vous serez embaucher, avec un petit accompte supplémentaire pour l'épée bien sûr.

Satisfait, bien que la mission se révéla facile d'avance, je me leva et pris congé.

"Je vous remercie, je vous ramène cela le plu tôt possible."

Je m'inclina devant le roi, laissa un baiser furtif sur le main de la princesse et parti, immédiatement vers la taverne pour commencer.

Elemna assista à la conversation entre l'assassin et le roi. Elle trouva judicieux de "mettre à l'épreuve" le dénommé Orlan, avant de lui faire pleinement confiance. Lorsque ce dernier s'énerva, la jeune femme se tassa dans son siège. Elle n'aimait pas ce comportement impulsif qui était souvent caractérisque des maîtres assassins. Elle apprécia toutefois le fait qu'il s'excuse.
Remerciement fait, Elemna et Valarion se trouvèrent une nouvelle fois seuls. Le silence reprit ses droits, et il régnait dans la salle une atmosphère douce et paisible.
La princesse s'adressa alors au roi:

-Vous êtes un roi présent, donc très demandé! Je ne m'attendais pas à toutes visites, je suis certainement trop naîve... .

Après cet aveux, Elemna rougissa quelque peu. Puis reprit:

-Allez-vous rencontrer le corsaire qui a fait irruption tout à l'heure?

Valarion regarda Orlan sortir puis disparaitre dans la cité blanche. Une fois à nouveau seuls, Elemna s'adressa à lui le sortant de ses pensées. Il ne put que sourire lorsque la princesse parla :

- Il est vrai qu'en ce moment, je suis très sollicité. Concernant Orlan, j'ai cru remarqué chez vous un contentement lorsque je lui ai assigné une mission pour le tester tout à l'heure ?

Le roi se retourna alors vers Elemna :

- Ca n'est pas du tout un test mais il ne le sait pas encore...je ne lui aurais pas assigné cette mission si je n'avais pas déjà confiance en lui. Andùril m'est précieuse et je ne pouvais pas l'abandonner, Orlan est arrivé à point nommé et je lui ai demandé de me la ramener car je suis sûr qu'il y parviendra. Il est doué.

Valarion regarda dans le vague puis reprit :

- Gardes ! Faites entrer les deux corsaires qui attendent dehors !

Elemna fut très étonnée par les propos de Valarion. Elle n'avait pas pensé que cette mission serait autre chose qu'une mise à l'épreuve. Elle ne put retenir un "ah" d'étonnement.
Quand elle prit conscience qu'elle ne devait pas paraître très fûtée aux yeux du roi depuis le début de la conversation, elle dit:

- Je suis confuse. Je prend conscience que j'ai encore beaucoup à apprendre sur le Gondor et en particulier sur vous... . Veuillez excuser mon ignorance!

Elle baissa la tête en signe de pardon, puis attendit une parole du roi.

- Merci bien !

Heremegh s'adressait au garde qui venait juste de lui dire qu'il pouvait entrer. Angreth le suivit sans broncher, ni même ajouter quelque propos ; qu'avait-il ? Etait-il timide ? Heremegh s'en doutait un peu et voulait changer cela s'il comptait faire de ce jeune homme un corsaire de Renommé et d'Espoir.
Enfin la situation n'était pas à la réducation du gamin ; pourquoi l'avoir emmené alors ? Pour qu'il observe et écoute. C'était les maitres mot de l'intelligence, de la cruauté et surtout de la malignité. Heremegh fit une nouvelle irruption dans le palais du roi du Gondor. Il s'agenouilla et Angreth en fit de même, puis se redressant, il s'approcha et déclara à Elemna :

- J'espère repartir avec la même satisfaction que l'assassin qui m'a préceder. Mais à vous voir, dame, je pense avoir dépasser ce moindre contement que j'ai lu sur son visage et je dirais même que mon assouvissement n'est pas trés loin d'être enlacé.
Enfin, parlons plutôt de ma venue en ce lieu, si le roi me le permet, car m'étendre sur votre beauté ne serais que trop fastidieux et insuffisamment délicieux.
Or donc puis-je commencer majesté ?

Valarion écouta le récit du pirate et lui répondit :

- Je suis toute ouïe, mais donne-moi ton nom avant tout.

- Je me nomme Heremegh et mon jeune (ami ?) apprentit se nomme Angreth, votre altesse. Pour faire court et éviter tout introduction argumentée, je vous demande une alliance, ou si vous préferez un marché. Mais personnelement, je trouve le terme "alliance" mieux adapté.

Heremegh marqua une pause puis reprit aussitôt ne laissant même pas le roi poser la question qu'il attendait :

- Quelle sorte d'alliance ? Et bien, c'est à vous de voir où elle va nous mener mais je m'y suis fait une image peut-être trop insencé ; à vous d'en juger car la fantaisie prend parfois certain sens.
J'aurais aimé être à votre service dans les mers en tant que corsaire du Gondor mais tout en gardant ma place en Umbar. Je m'explique ; restant bien sur amiral, je l'entend bien, mais sous votre commandement, commendement nuancé bien évidemment, la liberté est un droit que tout homme possède, je garderais mon toit à Umbar et surtout ma ville en tant que foyer. Vous y serez bien accueillit croyez moi.
Voilà mon premier point. Jugez en, je vous exposerai mon second ensuite.

Le roi du Gondor réfléchit un moment puis prit la parole alors que Heremegh attendait :

- Hm...cela peut être intéressant. Continuez.

Heremegh était satisfait de cette réponse et reprit de plus belle :

- Voila donc mon deuxième point. Vous avez jugez interessant mes dires, donc mon installation à Umbar, ma terre natale, voyez vous, je ne saurais la quitter aussi facilement. Umbar est comme un havre de paix depuis quelques années. Imaginez vous quitter le Gondor sous la menace ennemi ou même sous les armes, ce serait terrible pour un homme comme vous. Un sacrifice énorme pour un roi et c'est pour la même raison que je ne peux pas quitter Umbar. Cependant la ville est actuellement dispersée, prise entre deux murs. Mon deuxième point, en acceptant le premier, repose sur la considération de ma ville. J'aurais aimé quelle soit défendu comme si elle vous appartenez. Comme si vous la chérissiez à l'image de votre royaume...

Elemna fut quelque peu gênée par les premières paroles du corsaire. Ses compliments qu'il avait énoncés à son égard ne put lui faire que plaisir.
La discussion était très animée. Les deux hommes parlaient chacun leur tour, écoutant attentivement l'autre, toujours très sérieux. La jeune femme attendait avec impatience les réponses que l'un des deux hommes allait fournir à l'autre. Elemna trouvait ce type de discussion captivante car elle n'était jamais sans intêret, sans but précis. La princesse était sure que si cette "alliance" avait lieu, elle serait respecté de chaque côté et sûrement bénéfique.
Pour l'instant, Elemna put dire que le corsaire exposait fort bien ses idées. Il savait parlé assurément, et la demoiselle se demandait d'où lui venait ce charisme qu'il dégageait. Après avoir observé longtemps l'amiral et son jeune accolyte qui, se dit-elle était un peu trop réservé et effacé face à ce corsaire, elle regarda le roi du gondor. Il lui paraissait serein, comme à son habitude. Elle lui enviait cette capacitée à rester toujours aussi calme, face à n'importe qui, aussi bien devant un assassin que devant un amiral et son apprenti qui paraissaient déterminés.
Heremegh l'a regardé de temps en temps, et elle fut surprise de voir qu'elle n'était pas insensible à cet homme. Il aimait la compagnie des femmes, et ne s'en cachait pas. Ce n'était que l'avis d'Elemna, mais elle était convaicue qu'elle toute proche de la vérité.
Les "revendications" de Heremegh paraissait simples, mais toutefois, elles étaient toutes très réfléchies. La princesse avait hâte de connaître la suite.