[21 Avril 2009] Une bataille dans la plaine d'Azanulbizar

Face à cette immense armée ramenée effectivment par le sorcier, le seul point positif était que pour l'instant ce sorcier n'avait pas jugé utile de prendre part au combat qui allait opposé le seigneur de la Moria et ses soldats aux orques et aux gobelins, masse grouillante et qui de loin parraissait sans ordre.

Enfin, ces immondices, proche de l'entrée Est, s'arrêtèrent. Le fait qu'aucune armée ne s'oppose à eux sembla les surprendre, avant qu'ils n'aperçoivent Thungdil et ses gardes de Fer, seuls face à eux tous. La chose ne leur donna aucune surprise, et dans un ensemble aussi parfait que possible pour ce qu'ils étaient, ils reprirent leur marche, persuadés que personne ne viendrait au secours de ces nains. Visiblement, ces orques ne pensaient pas que d'autres nains puissent se trouvaient cachés à leurs yeux.

Tandis que des centaines se mettaient à courir, des archers par derrière commencèrent leur tir, et bientôt se fut une pluie de flèches qui s'abattit sur le seigneur de Khazad-Dûm et ses compagnons, mais comme les orques tiraient si mal, aucun nain ne tomba sous cette pluie.

Qu'allait maintenant décider Thungdil, face à ces créatures qui s'énervaient en voyant qu'aucun nain n'avait souffert ?

Thungdil et ses 200 gardes de Fer regardaient cette horde de créatures répugnantes souiller le sol de la plaine, l'herbe était tâchée de sang noir et de rouille. Le Teigneux huma alors l'air, l'alizée du matin passait à travers les tresses de sa barbe rousse puis il respira profondément : après tout ce jour était peut-être le dernier alors il lui fallait emporter avec lui le plus d'orques possible.

Le seigneur de la Moria avança d'un pas et se retourna vers ses hommes :

- Gardes de Fer, vous et moi allons bloquer l'entrée du royaume souterrain et ne laisserons passer aucune face de rat aujourd'hui, compris ?! Nous, les défenseurs de Khazad-dûm, on va pas s'laisser marcher d'ssus par des cafards puants ! Foi de nain nous tiendrons !!

Puis tous les Naugrim se mirent en position de combat afin de bloquer l'accès au corridor menant jusqu'aux mines creusées profondément dans la montagne par leurs ancêtres jadis.

Dans cet étroit passage, les Nains parviendraient certainement à contenir l'avancée orque le temps que les renforts n'arrivent...

Le nombre important des orques ne triomphait pas de la bravoure immense des gardes de Fer ; pour un nain gravement blessé, au moins 20 orques tombaient quand ils n’étaient pas plus nombreux. Et si la mort d’un nain rassuraient les orques, immondices de cette terre, les nains n’en devenaient que plus dangereux, vengeant à tour de bras leurs camarades tombant au combat.

Mais ils n’étaient pas assez nombreux face à cette masse immense quoique désordonnée, et les renforts tardaient à venir. La rage des orques et des gobelins ainsi que leur soif de sang et de massacre augmentaient, mais aucun d’entre eux, bien que le nombre des nains diminuait, ne passa leur barrage. Car les nains ne tombaient que après avoir donné à leurs ennemis une excellente raison de craindre les Naugrims.

Enfin, au loin dans le corridor apparut, ordonnée et nombreuse, une masse de nains, qui, voyant leurs frères avec un effectif réduit en mauvaise position, accélérèrent l’allure, courant vers le combat, redonnant espoir aux nains et effrayant les orques et les gobelins…

Pendant plusieurs dizaines de minutes, les Gardes de fer demeurèrent la seule barrière entre leur royaume et les orques. Le Teigneux les guidait, en première ligne prêt à mourir pour son peuple. Il fallait qu'ils tiennent coute que coute. Felakrukh martelait les crânes des Peaux-vertes avec une force incroyable, les haches fendaient l'air et la chair tandis que les os se brisaient entre les mains naines comme une aile de poulet entre les mains d'un garçon.

Malgré cela, le poids du nombre commençait à se faire sentir et plusieurs gardes de fer tombèrent sous les coups vils des ennemis du peuple nain. Thungdil n'en devenait que plus hargneux au combat, ses coups étaient assénés toujours avec la même force malgré la fatigue. C'est alors que des pas se firent entendre derrière eux...les renforts avec Bavragor à leur tête arrivaient enfin.

Une fois au contact des gardes de fer, ceux-ci se retirèrent pour reprendre des forces et compter leurs pertes. Pendant ce temps, Thungdil cria au reste de l'armée :

- Les phalanges devant, les guerriers derrière ! Archers tuez moi tous les gobelins qui passent entre les mailles du filet ! Les autres restez en retrait pour l'instant !

Il ne fallait pas qu'ils gagnent du terrain trop rapidement...

Les nains obéirent à Thungdil et se placèrent selon ces ordres. L'instant d'après, les archers lançaient des volées de flèches s'abbattant sur l'ennemi. Presque tout les tirs trouvèrent une cible, et les orques, voyant leurs rangs s'affaiblirent, commencèrent à reculer, lentement mais surement. Quand les archers eurent terminés leur slave dévastatrice, les orques s'avancèrent de nouveau, plein de rancoeur et décidés à abbattre les nains face à eux, prêts à payer le prix en vie...

C'est à ce moment, où les orcs décidèrent de relancer l'assault, que des flèches partirent de plus loin...une volée avait été lancée et décima une nouvelle ligne.
Les nains ne comprenaient pas...aucun de leurs archers n'avaient tiré..
des guerriers hommes firent leur apparition en criant pour se donner courage. Ils portaient l'emblême de l'Arnor
SUrprise camarade.
Alors, on ose s'amuser sans moi ? Je viens te préter main forte.
telle furent les paroles d'Erzàn au oreille de Thungdil à son arrivé.

Face à ce secours innatendu, un certain nombre d'orques perdirent ce qui leur restait de courage et s'enfuirent en courant pour sauver leur peau. Une grande majorité resta, mais cette majorité n'était guère vaillante, courage émoussé et ardeur épuisée face à ces ennemis qui recevaient sans cesse des renforts. Très peu suffiraient à leur enlever tout leur courage restant.



BILAN DES TROUPES ENNEMIES:
-1350 orques au combat
-650 orques en déroute

Erzàn profita de ce "moment de répit" pour s'organiser.

Il demanda aux 4mages de s'éparpiller pour pouvoir soigner les guerriers grace à leur magie.
Les archers et les rôdeurs furent placés sous le commandement des 3 capitaines qui étaient avec Erzàn et devaient soutenir les combattant à distance.
10 épéistes allèrent sur le flanc gauche avec Korto et 10autres avec Leenos sur le flanc droit.
Erzan resta avec ses 10chevaliers du Roi au centre en compagnie de Thungdil.
Mon ami, mes troupes sont organisées et combattent pour toi aujourd'hui.
Pour ma part, dit toi que je serais de ta garde rapprochée pour cette bataille !
L'épée du général s'éleva alors aux yeux de tous : Nako-Egis était de retour en Moria et elle avait faim de chair orc.

Les guerriers étaient en position, les archers continuait de tirer dans les rangs énnemis mais pour ne pas toucher les leurs, les flèches se dirigeaient environs 5-8mètres face à leur défense.
Le courage des braves anéantirait celui des forces des ténèbres.

Voyant de nouveaux renforts arriver, Thungdil retrouva le sourire et fit un pas de côté pour fracasser le crâne d'un ennemi. Celui-ci K.O. le Teigneux s'avança jusqu'à voir Erzàn qui s'adressa à lui, le nain lui répondit :

- Content de te revoir mon ami ! Tes hommes sont les bienvenus mais ne crois pas que j'ai besoin d'un garde du corps de plus, un nain sait se défendre seul !

Puis les deux amis suivis de leurs guerriers chargèrent à nouveau l'ennemi, criant, jurant, maudissant et massacrant chaque créature osant les défier. Il fallait tenir le passage...

Erzàn chargea avec une violence inouïe le premier orc qu'il rencontra ! Celui-ci fut projeter 5 mêtre en arrièr sous l'impact et en renversa plusieurs des siens : ils furent écrasés par les nains.
L'épée du jeune général était brandie, et à sa vue l'ennemi ne pouvait que repenser à sa vie un court instant avant que celle-ci ne s'abatte brutalement, coupant ce fil qui les liaient à ce monde, comme le marteau de Thungdil, maître de ces montagnes.
Les guerriers hommes et nains étaient unis en ces lieux, protégeant les mines de la Moria qui furent longuement disputées.
****
Erzàn et Thungdil combattaient ensemble l'ennemi, se protégeants l'un l'autre, tranchant en deux leurs ennemis, laminant la faible lueur de courage qui annimait les orcs, ranimant la flamme de vie des bras de l'espoir.

L'ardeur des nains et des hommes sapa celle des orques. Toutefois, si leur courage s'émoussait, ils craignaient d'enfreindre les ordres de leur maître et se battaient désespérement, cherchant à éliminer leurs ennemis, mais ils avaient si peu de courage que le combat n'avait plus vraiment raison d'être.
Une nouvelle vague de départ, réduisant encore le nombre des orques qui trouvaient encore la force de s'opposer aux humains et aux nains, qui se battaient sans s'affaiblir, le bras sans pitié et le courage immense. La masse recula, réduite à rien. Le combat était pour les défenseurs presque gagné, mais qu'elle allait être leur décision ?

Pour continuer notre voyage il faut réduir à néant cette menace.
Cette idée résonnait dans la tête d'Erzàn.
Il fallait aider les nains de Khazad dûm et faire en sorte qu'une future attaque ne se fasse pas avant quelques temps, et pour celà il fallait que les orcs soient sufisament éffrayé au point de ne plus vouloir suivre le sorcier noir.
Mes frères ! Montrez de quoi vous ètes faits ! Prouvez votre valeur dans un ultime élan ! Pour la Moria !!!
Erzàn fonça en avant, embrochant ses adversaires un à un, multipliant les parades et les estoquades, surclassant sans cesse les orcs puants qui avaient attenté à la vie des nains de Khazad Dûm.
Les guerriers repoussaient, enfonçaient l'armée ennemie et tous voulaient, pour une seconde fois, atteindre le mage des ténèbres.
Mais la dernière fois, nous avions Thor et Durgrim...seront nous de taille cette fois-ci...... Bien que la bataille semblait assurément gagnée, le jeune homme réfléchissait déjà à la future, mais peut-être proche, confrontation entre eux et le mage.

Thungdil sentait le courage revenir dans le coeur des Nains, aussi déchaîna-t-il toute sa fureur sur les ennemis qu'il trouvait sur son chemin. Parfois les guerriers avançaient pour rattrapper un ennemi ou parce qu'un sentiment d'invulnérabilité les guettait, cependant Thungdil ne cessait de leur ordonner de rester à leur place pour défendre la porte : c'était leur but principal.

Les gobelins tentaient vainement de passer les lignes Naugrim et aidés par les Arnoriens, le combat allait tourner court. C'est alors que les Nains comprirent qu'à présent il leur fallait avancer, étant donné la diminution croissante d'ennemis.

- Allez soldats on avance mais on reste en formation serrée !!

Les combattants-défenseurs des mines, avancèrent avec force, et les orcs ripostaient tant bien que mal : mais ce n'était pas suffisant.
Les Rôdeurs qu'avait posté Erzàn commencèrent à se joindre à la mélée pour donner du sang neuf, et les mages du général lancèrent des sorts de guérison et d'endurance : la fatigue s'eclipsa, la puissance redoubla, et donc la peur du côté adverse se sentit plus forte.
Les guerriers hommes continuèrent d'avancer en position sérré avec les nains de Thungdil, le roi de la Moria les guiderait jusqu'à la fin.

L'avancée fut dévastatrice, mais il y eu un retournement de situation aussi brutal qu'innatendu.
Un petit nombre des gobelins qui s'étaient lachement enfuis revint, contraint et forcé par une masse sombre et rugissante... Elle poussa un rugissement et dévoila sa nature : un monstrueux troll. Son rugissement eu raison du courage des gobelins, et ceux que ce troll n'avait pas ramenés s'enfuirent presque tous. Les autres avançaient sans aucune détermination, la peur au ventre.

Erzàn et Thungdil avaient tout affrontés des trolls lors de divers faits d'armes passés et notamment lors de la dernière bataille de la Moria, mais les hommes d'Erzàn jamais, sauf peut-être ses rôdeurs, mais ce qui l'inquiétait le plus, c'était que même si tout les guerriers présents avaient eu à faire avec des trolls avant, celui-ci était beaucoup plus grand que la moyenne...
La peur due à la seule présence de ce seul adversaire se devinait presque sur tout les visages et se sentait, comme un vent froid qui vous mord la chair et vous fait frissoner...sauf que si cet adversaire nous mordait, le froid serait celui du saut de notre âme pour l'autre monde...

SERRER LES RANGS ! NE FAIBLISSEZ PAS !

Thungdil, guide tes hommes ! RÔDEURS, FEU CONCENTRé SUR LE TROLL !!!
Tels était les ordres d'Erzàn lorsque celui-ci s'avanca et trancha du gobelin et de l'orc à tout vas, tentant de ranimer ces hommes.

A la vue du gigantesque troll, quelques nains firent un pas en arrière mais l'un d'eux sentit alors une main ferme se poser sur son épaule. Le Teigneux le regardait avec un regard paternel et confiant, il lui sourit et dit à son soldat et frère d'armes :

- N'aies crainte mon ami, cet ennemi est comme les autres. C'est juste qu'il a plus de graisse autour des os ! Il est encore plus débile que ces pourritures d'orques alors reste à ton poste, mon brave.

Les troupes remotivées, Thungdil prit ses responsabilités, il dégaina Gromkazul et courut vers l'immense troll.
*Je protégerai tous les Naugrim* pensa-t-il,*Père si tu me vois, regarde comment je vais tuer cette boule de gras !*

Le troll jeta alors sa masse énorme sur le sol mais Thungdil sut l'éviter promptement, il prit de l'élan et frappa de toutes ses forces dans le bras du monstre et poussa un cri de rage terrifiant pour les ennemis :

- Feu lanceurs de haaAaaches !!

Les haches touchèrent leur cible, et les orques abandonnèrent cette fois tous leur poste en de hors de ceux que ce troll avait ramenés. D'ailleurs celui-ci était très énervés de voir des orques s'enfuir, et son ardeur guerrière ne fit qu'augmenter. Il devint une masse enragée en l'espace de quelques secondes.

L'attaque de Thungdil avait fait fuir les quelques orcs restants, ainsi Erzan n'avait plus d'ennemis réels à affronter, et seul le troll immense frappait encore avec hargne.
Les Naugrims et les Hômmes repoussaient les orcs, le troll affrontait le seigneur de ces terres et de ces mines: Thungdil, dit le teigneux.
Erzan approcha pour soutenir son ami, mais voyant sa rage, sa puissance et en tenant compte de l'immense confiance en son ami, il ne le rejoint pas dans ce combat, il se contenta de frapper et tuer les quelques orcs qu'avait rameuté le troll, en pensant que si son ami avait besoin d'un coup de pouce, il n'aurait qu'à fondre sur le troll avec sa lame.
La grande Nako-egis fut rengainée, Mes cimeterres suffiront emplement pour vos sales gueules !et les lames elfiques d'Erzan dansèrent dans le vent, tranchant les gorges des ors à une vitesse déconcertante : une fois encore le guerrier dévoila sa parfaite maîtrise des armes.

Les injures Khuzdul que lançait Thungdil ramenaiet Erzàn en son enfance à Erebor. Un sourire s'afficha sur ses lèvres alors qu'il éjectait un orc sur une dizaine de mètres. Il rassembla tout les hommes en avant du combat, à fin de réaliserune bonne protection à son frère d'armes.
Ainsi, Leenos, Korto et Erzan menèrent les arnoréens en avant et prouvèrent leur vaillance. le sang orc coulait à flot, les armes naines et humaines écrasaient, tranchaient, décapitaient, les têtes verts par dizaines.

Le troll recula brusquement pour échapper aux flots de haches qui le prenait pour cible. Il reprit contenance et s'élança vers Thungdil, utilisant sa force brute pour tenter de tuer ce dernier.
L'attaque des arnoréens décontenança les orcs restant. La peur leur venait, car aucun renfort pour eux ne viendrait et ils devaient combattre. Et désormais, ils abbattaient leur coup avec l'énergie du désespoir.

A l'instant où le troll arrivait sur lui, Thungdil était aux aguets et verrouillant son regard sur les mouvements patauds mais dangereux du monstre il roula sur sa droite et se releva le plus vite possible.

S'appuyant sur sa main gauche pour se mettre à nouveau sur ses deux jambes, il serra fermement son autre main tenant entre ses doigts Gromkazùl, la grande hache forgée par le Forgeron Thor. Le Teigneux respira un bon coup et crachant sur le sol infecté de sang vert, le héros Naugrim se rua au contact du troll aux pieds lourds.

Le souverain des Khazad leva sa hache vers les cieux et tenta du mieux qu'il le pouvait de faire pénétrer sa lame dans l'aîne du troll. Une fois ceci- fait, il essaierait -grâce à sa hache simple- de taillader et pourquoi pas d'éventrer la créature au niveau de son nombril.

"Approche ton bide crasseux de ma hache que je te fasse une césarienne !"

Ahhh, les Nains et leur cynisme légendaire....

Le troll n'était cependant pas mortellement blessé, et il se remit à son combat avec force grognements. Il reçu une nouvelle volée de haches sur le ventre et le dos et décida que la retraite pendant un petit moment était une bonne idée, chose rare pour un troll.
En voyant leur "héros" quittre la bataille, les orcs perdirent ce qui leurs restaient de courage. Ils reculaient maintenant quasiment au pas de course, tout en tentant de donner des coups par la même occasion, ce qui n'est pas facile. Seule une petite centaine ou deux resta au combat, l'avantage du nombre revenant enfin aux nains et humains.