[21 Avril 2009] Une bataille dans la plaine d'Azanulbizar

Les guerriers eurent tôt fait de réduire à néant la folle espérance des gobelins avec leur lames !
Erzan frapait sans cesse, tailladait les nerfs, muscles, membres ennemis.
Déjà ils étaient encerclés, comprenant qu'en effet c'était pure folie de continuer le combat.
Les nains donnèrent de la voie, effrayant les derniers gnomes...
Erzan, les hommes, Thungdil et les nains, avaient mis en déroute les têtes vertes et un troll, et en cadeau, ceux-ci leur avaient laissé un "dessert" pour laisser libre cour à leur rage...
Ils ne se firent pas priés...

Les Naugrim menés par Thungdil et Erzàn avec les siens continuèrent leur remontée à travers les rangs en débandade des orques apeurés. La victoire n'était plus bien loin et son parfum commençait à envahir les narines des défenseurs.

Le matin débutait donc sur la fin d'un massacre d'orques, le Teigneux posa sa hache, tête en bas et appuya ses deux mains sur le bout du manche. Il regardait ses ennemis fuir alors que la plupart des siens s'attelait à récupérer les blessés et les morts tombés sur le champ d'honneur.

Thungdil vit Erzan s'approcher de lui, le nain lui dit alors :

- Merci d'être venu, mon ami. Mais je doute que tu sois venu ici juste pour mes beaux yeux hein ?! (rires) Pourquoi es-tu revenu ?

Erzan souriait. Revoir son ami lui faisait le plus grand bien.
Il rangea ses lames et demanda une outre d'eau à l'un des hommes qui lui restait après la bataille, il en bu quelques gorgées etla passa à son frère d'armes.
Salut mon ami. en effet, tes beaux yeux ne suffisent pas ! Hahaha !!!
Je suis en fait en mission, en tant que porte parole du roi Arnoréen. Je doit informer les différents seigneurs à la tête des hommes de ce qui ce trame dans tes mines, je ne pense pas que les nains puissent tenir indéfiniment sans renforts, aussi, une fois ma mission fini je repasserais par les mines te voir et peut-être m'installerais-je quelques temps en ton royaume, si tu le veux bien ?

Il donna des consignes à ses hommes pour aider au mieux les nains à transporter et soigner les bléssés.

[En attendant le retour de Nienna, je pense que tu peux continuer ton périple Erzàn même si tu es actuellement en vacances ]

Après cette longue bataille, les hommes se reposèrent une journée dans les mines, puis ils repartirent à l'aube.
Thungdil mon ami, merci de nous avoir acceuilli ! Continue de défendre ces mines, je te promet que je serais toujours là pour t'aider.
que les Valars soient avec vous !
Les hommes allèrent en marche, la fatigue se ressentait, mais il leur fallait accomplir la mission qui leur avait été donné par le roi de l'Arnor.

Au petit matin suivant, la plaine était déserte. Les nains s'étaient retranchés dans leur cavernes et les orques avaient fuit. Le silence, comme celui qui frappe après la tempête, était insupportable et l'air était chargé de tension. Les noirs nuages épais, pour la plupart orageux, couvraient le ciel normalement plein de vie.
Au sud un cor sonna annonçant l'arrivée des troupes du Rohan. A la tête du cortège, le Maréchal de la Marche envoyé par Elfwine menait une véritable armée constitué de près de mille hommes. Ils arrivaient en tant que renfort envoyé grâce à l'intervention d'Erzan. Arrivant près de l'entrée Est, le Maréchal se présenta et révéla les desseins de sa venue.

- Je suis Fradwin, Maréchal de la marche du Rohan. Je viens de la part de mon roi pour porter soutien à votre peuple, nains.

L'armée rohirrim put voir un tas de cendres gigantesque brûlé au bas de la plaine d'Anazulbizar, les orques avaient été mis en vulgaire tas. Quelques dizaines de nains ramassaient encore les dernières dépouilles de leurs frères tombés au combat la veille, les corps étaient emmener sous les montagnes pour de dignes sépultures.




Bavragor supervisait les opérations, lui le fidèle ami de Thungdil. La mine triste, il était autour d'un feu avec quelques uns des siens pour se reposer un temps soit peu avant de transporter les derniers morts. Leurs chants funestes célébraient le courage des leurs mais cela Fradwin et ses hommes ne pouvaient que le deviner.

- Bienvenue à vous, amis du Rohan. Voyez comme la dernier journée fut terrible, nous avons remportés la victoire mais à quel prix...

Ravivant les braises de sa pipe, Bavragor enchaina :

- Votre aide, je ne peux ni l'accepter ni la refuser, je n'en ai pas le pouvoir. Seul Thungdil notre seigneur le détient, je vais vous conduire à lui. Votre armée devra rester ici et pourquoi pas aider les miens. En attendant Fradwin, vous seul ainsi que deux des vôtres pourront m'accompagner dans nos mines, les yeux bandés. Acceptez-vous ?

Fradwin baissa la tête en lâchant un léger soupir inaudible pour le nain et jeta un furtif regard à ses hommes. Ils n'étaient pas épuisés, le voyage avait été assez rapide et la route tranquille. Malgré la contrariété qu'avaient fait naitre les paroles du nains, il se devait, du moins pour sa mission, respectueux envers le peuple nain. Et, sachant qu'il n'avait pas d'autre choix, il finit par céder mais exprima tout de même sa préoccupation :

- Je vois que votre peuple fait toujours preuve d'amabilité et qu'il sait recevoir à sa manière les étrangers. Enfin, je me dois d'accepter, mais je ne pense pas que mes hommes aient besoin de moi tout de suite, et, réciproquement, je ne pense pas avoir besoin d'eux pour rencontrer votre seigneur. Pour cette raison, je tiens à épargner à deux de mes hommes la tâche de m'accompagner dans vos demeures.

Puis, se retournant complètement cette fois ci, il appela l'un des capitaines et lui murmura quelques instructions puis s'adressa de nouveau au nain.

- Mes hommes vont aider les votre à nettoyer ce terrain. Quant à moi, je vous suis ; ne vous inquiétez pas pour mon cheval, je le laisse à l'extérieur ...

Fradwin descendit de sa monture et se rapprocha du nain prêt à être guidé jusqu'au seigneur nain, Thungdil .