[7 Juin 2009] Embuscade a la lisière

On a demandé à mon groupe de patrouiller la lisière Est pendant 5 jours. Nous étions 23 elfes bien entrainés mais encore à nos premières misions .
Aucun de nous dépassait les 220 ans, sauf notre capitaine bien sûr.
Au troisième jour de patrouille, un joli matin quand les soleil commençait inonder la Terre du Milieu, nous avons distingué des formes bouger au loin grâce à nos yeux développés. En effet, au loin dans la plaine bougeait un groupe de au moins 19 des orques montés sur des wargs.
Les orques nous avait surement espionnés depuis quelque jours avant attendant un moment de faiblesse comme le petit matin.
Leur wargs fonçaient a toute allure contre nous lâchant de grandes goutes de bave de leurs bouches. Au même temps les orques criaient et bougeaient leur armes. Deux d'entre eux portaient des arcs, les autre des épées courtes courantes des orques.
De notre coté on n'étais pas encore tous prêts, trois de mes compagnons dormaient encore et le reste fessaient des besognes et n'étaient pas encore armés.Mais nous n'avons pas paniqué, nous avons rapidement
pris nos armes et nos armures et notre groupe équipé se mit en formation et nous tendîmes les cordes de nos arcs et nous attendîmes l'arrivée des ennemis pour les atteindre de nos flèches. Je visait l'un des chevaliers avec arc puis attendis le signale de mon capitaine.
Quand les wargs étaient a a peu prés 150 mètres notre chef donné l'ordre de tirer en Sindarin et nos flèches partirent sifflotent en l'air en direction des ennemis.
Pendants que les flèches partaient, je vis plus de mouvement.
Au loin derrière les wargs des groupes de troupes obscures avançaient vers ma patrie comme un dévastateur feu.

Nous avions retrouvé la trace du groupe d'orc qui avait saccagé un village du Rohan. Il était arrivé jusqu'à la lisière de la Forêt Noire et nous avec.
Nous ne nous étions pas beaucoup reposés depuis notre départ et le combat semblait inévitable.
Nous avions entendu des bruits de pas de chevaux en plein galop mais aussi des aboiement de chiens.
Nous comprenions enfin pourquoi nous n'avions pas réussi à les rattrapé. C'étaient des cavaliers wargs. Pourtant il n'y avait aucune trace de morsure ou de griffe au village ou sur la route..Nous entrâmes en formation de charge. Nous sortîmes de la forêt pour rentrer dans une grande plaine plusieurs cavaliers wargs se ruaient sur un groupe constitué de moins de 25 elfes. Nous attendimes que les elfes tirent leurs volées flèches pour lancer la charge.

Le groupe des wargs fut destabilisé par le fait d'être pris entre un groupe et un autre, ce qui n'avait pas était prévu. Leur force brutale compensa cependant leur surprise et ils se séparèrent en deux grouoes pour contrer les deux attaques. Dans les deux cas ils étaient en sous-nombre mais ils étaient extrêmement déterminés.
Le sang coula très vite, des combattants tombèrent ; l'affrontement était d'une violence inouïe. Sentant visiblement que l'affrontement était un combat égal, les chefs de ce groupe attaquèrent les chefs des groupes elfes et humains, utilisant la masse de leurs montures et les forces de ces dernières pour mettre le plus vite possible leurs adversaires hors jeu.

Les wargs avaient chargés contre nous et je vis des cavalier de l'autre coté de la plaine. Les wargs avaient aussi chargés sur eux.Notre capitaine se battait contre eux et en se défendant il nous donna l'ordre de reculer vers la forêt. Les orcs ne peuvent grimper aux arbre et notre nombre sera mois important en faisant des escarmouche.
J'exécutais l'ordre, reculant vers la forêt tout en lâchant des flèches vers les reste des cavaliers wargs. Une fois tout le groupe dans la forêt je ne vis pas notre capitaine.Je m'approcha d'où je le vis la dernière fois.
Je le vis combattant contre un orc avec ses deux lames. Pour l'aider je prépara mon arc et je visa sur sur la tête de la bête immonde et lâcha la corde pour que la flèche parte dans sa direction.
J'avais pris mon temps de viser pour ne pas rater la cible et ne pas blesser Erandsil.

Les wargs se séparèrent en deux groupes, chacun attaquant soit nous soit les elfes. Notre capitaine nous ordonna de charger les wargs. Ce fut charge contre charge. Le choc fut terrible: les wargs happaient les cavaliers, les lances des cavaliers allèrent se planter dans les orcs ou dans leurs montures. Le capitaine nous ordonna d'attaquer plutôt les wargs que leurs cavaliers car si nous tuions les wargs leurs chevaucheurs seraient désavantagés. Je tenais ma lance dans ma main droite et les rênes de mon cheval dans la gauche. Je me plaçais en position de jet et lança ma lance vers un wargs qui tentait de nous contourner et de nous attaquer par derrière. Je lachai les rênes de mon cheval, pris ma hachette de ma main gauche, dans un même mouvement je dégainais mon glaive de ma main droite et l'abattis sur orc tombé dont le warg avait été tué. De ma main gauche je lançais ma hache vers un warg qui avait encore son cavalier sur lui.
Main tenant que ma main gauche était libre, j'attrapais avec celle-ci mon bouclier qui était accroché sur le coté gauche de mon cheval.

Les wargs continuèrent d'harceler les deux groupes, sans aucun répit, utilisant à leur profit leur rapidité et leur force.
La flèche de Linkor atteint sa cible mais toutefois ne la blessa que légèrement. La rage de la bête en fut décuplée et elle s'archarna encore plus contre son adversaire. Le capitaine Erandsil était désormais en mauvaise position. Une aide rapide lui serait très utile.
Sortit vainceur de son premier affrontement, Heoderim se retrouva face à un warg légèrement plus grand que les autres, et monté par non pas un mais deux orques, même si l'un paraissaît bléssé gravement. La bête attaqua aussitôt le cavalier du Rohan, qui put constater qu'en plus d'être plus grande que les autres elle était aussi plus forte.

Vu que le wargs bougeait rapidement les flèches étaient un danger pour Erandsil.Je m'approcha courant très vite et sorti mes deux lames.
Je vis que le visage de mon capitaine devenait eau avec sa sueur.Le combat entre les deux était très égale.Je m'approchais du grand loups par derrière sans me faire remarquer et je suis monté sur l'arrière du warg.
Avant que l'orque ne se retourne j'ai planté mes lames sur les cuisses de l'animal pour qu'il reste immobilisé.Malgré la force employé je dus les replanter pour que le coup soit assez fort .Le warg poussa un hurlement qui ferait fuir le plus courageux des hommes du Gondor.Ensuite l'orque se retourna vers moi et m'attaquât avec son épée.Je réussi a l'arrêter avec une de ma lame laissant l'autre libre en cas d'urgence.Après un court regard entre la bête et moi je vis une lame traverser son corps et arriver devant moi.La lame était de Erandsil qui avait profité de ce moment pour attaquer l'orque.
L'orque fit un sourire inappréciable avec ces dent noires et retordus puis cracha sur mon visage.Avec sa salive il cracha aussi du sang.Se qui me dégouta énormément et son halène me fit paralyser.

Ce warg était énorme. Il se jeta sur moi avec une férocité immense. J'eus tout juste le temps et la place pour faire tourner mon cheval sur la droite.
Le warg entra donc en collision avec le flanc de d'Eone ce qui fit tomber celui-ci sur la droite. Je réussi de justesse à retirer ma jambe de l'étrier pour ne pas quelle soit écraser par le cheval. J'enlevais aussi ma jambe gauche de l'étrier et fis une roulade arrière. J'étais encore étourdis par le choc et quand ma vue fut enfin revenu à son état normal le warg était en face de moi. Il m'attaqua en me chargeant en essayant de m'attraper avec sa mâchoire. J'esquivais le warg et me retrouvant maintenant sur son flanc je donnai un coup de bouclier à l'orc qui n'était pas blessé pour le faire tomber et j'en profitais pour abattre mon épée sur le cou du warg.

Erandsil distraya l'orc le temps que Linkor reprenne ses esprits. Ce derniefr revint aussitôt l'aider dans leur combat, et bientôt le warg comme son cavalier furent hors de combat. Mais ils furent remplacés par trois chevaucheurs avec leurs montures très décidés à réussir là ou leur chef avait échoué. Leur nombre leur donnait un sérieux avantage sur les deux elfes.
Le coup d'Heodrim était très bien placé et le warg se retira juste à temps pour éviter que sa tête ne soit entièrement coupée. Son cavalier sauta à terre, l'acheva et avisa un warg sans cavalier. Il lui sauta dessus et le lança contre Heodrim avec une vigueur renouvelée, pensant qu'une monture fraîche serait une solution rapide et efficace.
Les troupes alentours elfes et humaines prenaient l'avantage sur la troupe ennemie ; celle-ci était réduite de nombreux soldats mais les survivants étaient très vaillants, décidés, en un geste futile, à être les plus meurtriers possibles alors que la mort leur était promise.

Après avoir fini avec l'orque et sa monture trois autres wargs couraient vers nous à tout allure. Erandsil sorti son arc et tira trois flèches à grande vitesse.
Je fis la même chose sans trop viser mais avec grande rapidité aussi. Avant de tirer une cinquième flèche l'odeur de l'haleine de l'orque revint en moi et me fit trembler et lâcher l'arc. Je tombai sur mes genoux bouche ouverte sans savoir ce qui m'arrivait. Erandsil arrêta sa pluie de flèches et me parla.

-Linkor, te sens-tu bien? Il appela un autre elfe. Hanrandil éloigne-le et fais lui manger des lembas!-

Je sentis les mains de mon compagnon entrer en contact avec mon gilet en cuir où je portais l'emblème de ma patrie. Je voyais trouble et je sentis aussi comment Hanrandil ouvrit ma bouche et me fit avaler de l'eau et un morceau de pain de voyage. Me yeux se fermèrent et ne vis plus rien à part une étrange lumière dans le noir. Celle-ci s'approchait de plus en plus jusqu'à que j'ai pu remarquer une silhouette humaine. A ce moment Harandil me réveilla et me dit:

-Vite Linkor les wargs approchent!-

En effets, je voyais des figures encore troubles bouger s'approchant. Encore étourdi, je regardais vers la lisière avec mes bons yeux pour commencer à les réhabituer. Je remarquais un guerrier du Rohan achever un orque au sol.

Le cavalier sur son nouveau warg me chargea. Il n'abandonnait pas facilement ces orcs. Je ne pouvais pas refaire ma première parade car le cavalier la connaissait déjà. Je regardais tout autour de moi les soldats se battant avec toute leur hargne. Soudain mon regard se posa sur une lance enfoncé dans le corps d'un warg. Je m'élançait vers la lance placée à ma gauche pour l'attraper. Je réussi à aller jusqu'à elle, rengainai mon glaive, l'attrapai et m'assis par terre pour reprendre mon souffle en plaçant la lance face contre terre. Le warg avait eu tôt fait de savoir ce que je voulais faire et se lança à ma poursuite. Dès que j'eus attraper la lance j'attendis que le warg s'approche plus de moi. Quand il fut assez proche, je levai ma lance et la planta dans la gueule du monstre. L'orc placer sur son dos me sauta dessus. J'eus juste assez de temps et de réaction pour placer mes mains devant moi. L'orc vint sur moi, sa dague à la main. Il pointait la lame vers mon cou, cependant j'avais réussi (en lâchant mon bouclier) à attraper la lame de la dague de l'orc.
Nous luttions maintenant tout deux: lui pour m'enfoncer la dague dans le cou et moi pour ne pas qu'il l'enfonce. Il me restai encore ma main droite de libre, et avec elle je réussi à dégainer mon glaive et à l'enfoncer dans la hanche de l'orc. Il mourut sur le champ.
Enfin libre, je repoussai l'orc sur le coté gauche. J'attendis un petit moment avant de me relever. Ma main avait une large fente au milieu de la paume. Je ne la sentais plu. Je réussi quant même à me relever en m'appuyant sur mon glaive. Je lâchai celui-ci et de ma main droite, j'arrachai la moitié de la manche gauche de mon habit et l'enroula autour de ma paume gauche. Ca devrait suffire pour un petit moment au moins. Je remis mon bouclier qui était rester à coté de moi dans ma main gauche. Le combat était loin d'être terminé.

Nahël était en tête du groupe, il fût le premier à voir ses alliers et surtout les ennemis.

"Sonnez le cor ! Qu'il sache tous que nous arrivons, ainsi un nouvel espoir naîtra dans le coeur de nos frères et un nouvelle crainte dans celui de nos ennemis !"

Le détachement d'elfes qui combattaient était dans les arbres, à part quelques un qui combattaient encore des wargs au sol.
Une pluie de flèche s'abattie sur les wargs qui restaient à la lisière, apeurés par le son du corps, et aussi car il ne connaissait pas le nombre de leur ennemis.
Après cette première salve, Nahël sorti de la forêt sur son cheval, et se dirigea vers les premiers elfes encore au sol.

- Bienvenu mon frère nous avions bien besoins de renfort.

Deux wargs leur faisaient face. Nahël sauta a terre, donna une tape sur le flanc de son cheval pour qu'il retourne attendre dans la forêt, et il ne se fit pas prier. Ensuite il dégaina sa lame à deux mains.

Il attendit que le warg le plus proche tourne la tête vers son allier pour lui planter sa lame dans la joue.

L'arrivée surprise et innatendue de Nahël et ses elfes raccourcit notablement le combat. Les derniers wargs s'enfuirent, l'instinct de conservation finissant par ressortir chez ces bêtes immondes. La nuit tombant, les vainqueurs survivants durent se résoudre à camper près du champs de bataille. Ils devaient maintenant savoir qui étaient ceux qui leur étaient venus en aide durant leur combat.


BILAN :
-Le groupe de Linkor contient maintenant 12 elfes Erandsil compris.
-Les cavaliers du Rohan sont réduits de moitié
-Nahël ne perd que 30 elfes dans la bataille
Linkor perd 5pv, Heodrim 15pv (vos profils vont être modifiés, vous pouvez vous faire guérir dans la maison de guérison). Vous gagner de l'expérience.

La bataille finie, Nahël rassembla ses hommes fit le tour des blessés, estima les pertes puis rejoint les chefs des autres groupes.
Ils discutèrent puis retournèrent chacun avec leurs hommes.

"J'ai décidé que l'on dresserait le campement ici ce soir, il est trop tard pour rentrer maintenant. Arrangez vous pour qu'il y ait des tours de garde, demain on rentre chez nous."

Nahël de son côté s'assit près d'un feu, fit un rapport précis de la bataille, avec l'aide des informations que les autres chefs lui avaient donné, puis il regarda les étoiles l'air rêveur, mais encore tourmenté par la nouvelle de la mort de son oncle.

Au soir je me sentais mieux.Nous étions autours d'un feu qui nous protégeaient du froid de la nuits.Mon capitaine parlait avec le grand Nahël. Un grand guerrier de notre forêt. D'un autre côté les soldats du Rohan dinaient sans trop discuter.Ils étaient venus en notre aide sans leur demander et je pensais que peux d'entre eux savaient se nous étions a part peut-être de quelque histoires racontés en leur langue. J'avais de la curiosité de mieux les connaitre.J'ai voyagé beaucoup par ces terre mais je ne me suis dérangé a aller aux terres de ces éleveurs de chevaux. Ils me firent penser a mon cheval Rheno que j'avais laissé libre dans la forêt pour qu'il broute.Je me demandais s'il allais bien. Je me suis levé et je me suis aventuré dans la forêt.Je le voyais a quelque Kilomètres mais avec difficulté dû aux buissons et autres végétations. Je me suis approché a son emplacement a pas vif .
Quand j'étais a une distance de moins de 50 mètres je l'ais appelé et je lui ais dirigé quelques mots en Sindarin. Avec son pelage noir,l'épaisseur de la forêt et la nuit il étais invisible pour des yeux humains,mais son souffle le fessait remarquable pour tout les oreilles.
Le chemins de retour je l'ais fais a cheval.Quand je suis allé au camp je me suis dirigé a Erandsil.

-Bonsoir capitaine.Puis-je avoir la permission de donner les félicitations pour ce grand combats au soldats de la Ridermark?-J'avais penser a donner ce nom au pays puisque il est celui que Erandsil utilise très souvent.
-Bien sur Linkor vous pouvez i aller.-
-Merci capitaine.Mais je vais tout avant remercier le grand Nahël pour remercier son aide.-

Je me suis dirigé vers Nahël qui regardais le ciel.Il avait l'air triste et je me suis dis que quelque chose de mauvais a dû arriver.Je me suis approché de lui pour lui parler.
-Bonsoir grand Nahël.Bonne bataille celle de aujourd'hui.Mais puis-je savoir pour tant de tristesse en vos yeux?-

Dans ses pensés Nahël vit un jeune elfe d'Erandsil se diriger vers lui.
Il lui adressa la parole. Sa question fut comme un pic dans le coeur de Nahël.

"Hélas comme tu le sais notre roi est mort, et il était mon oncle. Cette nouvelle a empli mon coeur d'une grande tristesse."

Une larme discrète roula sur la joue de Nahël.

Un son de cor, une armée d'elfes sortant de la forêt, une pluie de flèches, la fuite des wargs. Tous ces évènement se passèrent si vite que je n'eus pas le temps de trop me rendre compte que nous avions gagné la bataille et que je m'étais évanoui. A mon réveil j'étais placé dans une tente. Je me levais de ma couchette et sortis. Le camp était bien silencieux. Mes compagnons avait aligné les cavaliers mort. Je les comptais 1,2,3... plus de la moitié ne reviendrait pas chez eux. Je fis le tour de ma tente et à mon grand bonheur, je vis Eone attaché à un piquet. Ma main me faisait toujours souffrir mais la douleur s'était un peu appairée. Après être retourné dans ma tente pour prendre mon épée, je décidais d'aller voir si l'on avait pas besoin de moi autre part.
J'allais tout d'abord à la sorte d'infirmerie pour aider mais il n'y avait pas beaucoup de blessé. L'infirmier me dit qu'il n'avait pas besoin d'aide.
Je partis donc rejoindre un de mes compagnons qui parlait avec d'autres cavaliers.
-Ha! Le voila, il n'est pas mort, fit-il aux autres pour indiquer ma présence.
-Hé oui!Alors, comment vas-tu? demandai-je.
-C'est à toi que l'on devrait le demander.
-Alors je répondrai que sa va. dis-je.
Nous continuâmes nos bavardages. Nous pleurions les morts, nous moquions de ceux rester en vie et surtout de ma blessure à la main. Je supportais ces plaisanteries, sachant quelle n'était pas insultantes mais plutôt moqueuses.

Je ne voulais pas mettre en colère Nahël ou lui faire sentir encore plus mal. Je parlais donc avec une voix douce que j'ai perfectionné tous ces ans.
Chez les elfes la voix est un don très raffiné comme nos yeux, un elfe sans voix harmonieuse est un elfe déchu triste ou en colère, mais notre race doit toujours être en harmonie avec la nature et ne sentir aucune haine envers les autres. Malgré toutes les années de entrainement mon caractère m'empêchait de avancer encore.

-Je comprend votre douleur Nahël. C'était un bon elfe, nous avions tous eux la chance de la connaitre et de l'avoir eu comme Roi de notre chère forêt. Mais ne pleurez point sa mort, d'autres générations viennent et affirmeront le joie de notre race. Qui sera notre nouveau Roi?-

Normalement Nahël étant le neveux du Roi devait monter au trône mais je n'étais pas sur de ceci. Le Roi avait peut-être un fils ou un parent plus proche que le grand guerrier.

Une silhouette émergea des fourets. Mais elle progressait lentement, sans bruit, et personne ne l'aperçut. Gendire était retourné en Forêt Noire il y a quelques mois. C'était le lieu où il avait vécu tant d'années et enfin il l'avait retrouvé, mais avec une certaine amertume. Il voyait la dépravation qui existait dans cet ancien endroit de paix, alors que Vert-Bois-le-Grand était le plus grand royaume sylvestre de la Terre du Milieu.

S'approchant du groupe d'elfes et de Rohirrim, Gendire ressentit une certaine chaleur dans son corps, une chaleur qui lui rappela les quelques temps passé à la cour du roi du Rohan, puis ceux à celle de Minas Tirith, et enfin aux jours qu'il avait connu dans sa toute jeunesse aux halls de Thranduil, où en la compagnie de Radagast le Brun, avant que celui-ci ne s'éteigne et que Gendire ne tente tant bien que mal de prendre sa suite.

Les elfes furent les premiers à se rendre compte de la présence de l'inconnu, mais ils ne semblèrent pas s'en inquiéter car son pas égalait le leur. Ils sentirent que venait ici un être qui avait connu et cotoyé les elfes sylvestres de la forêt de Mirkwood. Gendire s'avança et s'adressa à eux ainsi qu'aux Rohirrim :

"Je vous salue guerriers. Je me nomme Gendire, l'on me surnomme le Sage. Je suis revenu en ces lieux il y a quelques temps et me suis aperçu de votre présence. Ainsi je vagabonde en Terre du Milieu, sortant de mon autarcie pour aider quand besoin est. C'est pourquoi je viens vous proposer mon aide. Sachez que je possède aussi une petite force armée, basée à Edoras. Seigneur Heoderim, je serai heureux d'être à vos côtés dans vos combats."

Le mage attendit alors la réponse de ceux qui se trouvaient autour du feu de camp...

Je parlais avec mes compagnons, quand cet homme avec se présenta. Il disait s'appeler Gendire et avoir une armée à Edoras, la cité d'or. Il prononça même mon nom. Sur le coup, je m'agenouillais devant le vieil homme et mes compagnons suivirent le mouvement.
-Je suis honoré de ce que vous me dites, mais je suis troublé...
J'hésitais entre continué et m'arrêter, mais il était trop tard pour reculer.
-Comment connaissez-vous mon nom ?
Quand j'eus finis de poser ma question, je me relevais et mes compagnons suivirent une nouvelle fois. Pendant ce temps, certains elfes se rapprochais de plus en plus de nous et du vieil homme. C'était la première fois que je voyais des elfes de près. Ils avaient tous de longues oreilles pointues et leurs cheveux étaient blond et brun mais plus brun que blond.
Soudain je me souvins qu'il y avait le vieil homme qui devait me répondre. Mais il étais occupé à scruter la curiosité des hommes de notre campement face aux elfes, et à la curiosité des elfes face à nous.

Devant la réaction d'agenouillement des Rohirrim, Gendire fut lui-même assez surpris : de telles coutumes n'avaient jamais eu lieu en son esprit et il n'avait jamais posé genoux à terre devant qui que ce soit, même les rois du Rohan et du Gondor, même le seigneur de la Forêt Noire. Il répondit alors d'une voix apaisante qui semblait revigorer les cavaliers du Rohan, mais aussi les elfes qui semblaient ne pas le considérer comme un intru :

"Il n'est pas la peine de vous agenouiller. Nous sommes ici tous égaux et les créatures qui rôdent en ce slieux ne feront aucune distinction. Il serait plus judicieux de nous considérer comme étant du même statut social."

Puis Gendire se mit à scruter les hommes du Rohan. Il se rappela avec quelque nostalgie la partie de sa vie passée à la cour du roi du pays des Seigneurs des Chevaux. Ensuite, le mage regarda dans la direction des elfes, tout autant émerveillé par ces êtres qui n'avaient pas connu la lumière des deux arbres d'Aman comme lui mais qui luttaient comme des protecteurs de la Terre du Milieu. Se rendant enfin compte de la question posée par Heoderim, Gendire lui répondit :

"Vous ne vous en souvenez sûrement pas mais vous fûtes le palefrenier qui me vendit une monture à l'époque où je partis guerroyer aux côtés du Seigneur Elfwime contre les hommes sauvages du Pays de Dun. C'était une époque où vous étiez très jeune et où vous étiez à ce qui paraissait un monteur de bêtes très doué."

[Si ça te gêne que je te donne ce passé, on dira que j'ai un pouvoir de vision qui m'a fait voir qui tu es ]

Cette homme me connaissait, je lui avait vendu un cheval du temps où, pour faire gagné un peu d'argent à la famille, j'étais palefrenier à mi-temps.
Je me revoyais monté les chevaux pendant les absence répétée du patron.
Je fus tout aussi surpris quand il tins son discours sur l'égalité. Qu'était-ce l'égalité?
Tous les cavaliers à coté de moi se posaient la même question.
Nous, qu'y avions toujours vécu dans l'inégalité des classes nobles et paysannes, ne connaissions pas cette pas cela. Nous en rêvions seulement.
Il y avait un grand silence dans le campement. Tous, hommes, elfes et même chevaux regardait le mage comme si ils voulaient qu'il ne s'arrête jamais de parler. Je rompis le silence en demandant au mage:
-Avez vous déjà une tente où faut-il vous en préparez une? A moins que vous ne préfériez la préparez vous même au nom de l'égalité, dis-je en adressant un sourire dénoué d'arrière pensé au mage.
Et il me rendit mon sourire.

[non c'est bon, je veut bien avoir un passé de palfrenier pour le mage du Rohan. ]

Le mage répondit immédiatement, de la même voix calme, posée, et apaisante que précédemment :

"Je n'ai guère besoin de tente, merci. Je pense par contre que nous devions passer à l'action avant que l'ennemi ne réagisse."

Après avoir prêté attention aux propos du mage Gendire et d'Heoderim, Nahël se tourna vers Linkor pour lui répondre.

"A vrai dire je ne le sais pour le moment, les seigneurs de notre forêt nous le dirons lorsque nous rentrerons demain. A présent je te laisse je vais me reposer, en effet j'arrive d'un long voyage de Minas Tirith et je n'ai pas encore eu le temps de me reposer depuis mon arrivée car j'ai tout de suite pris part a la bataille."

Nahël se leva et alla se coucher sous une toile de tente, fatigué par tous les événements si préssés.

Après avoir salué Nahël je me suis dirigé vers le feu avec mes compagnons.
Je dormais les yeux ouverts et je rêvais de ma famille dans ma maison sur les arbres. Nous discutions de quelque chose. J'étais assis entre ma mère et Erandsil. La table sur laquelle nous étions assis était remplie de fruits, lembas, confitures de tous les gouts et autres délices de notre forêt.
Ensuite Erandsil se leva et sortit. J'ai dit au revoir à mon oncle qui me donna un paquet avant de partir, ma tante, ma sœur puis ma mère.
J'ai ensuite suivi mon capitaine et descendu au sol. Une fois en bas je suis monté sur Rheno et je suis parti avec Erandsil et quatre autres compagnons par le chemin Sud. Ensuite mon sommeil s'est arrêté à cause des bruits de rires et cris. La nuit suivait son cours, aucun bruit dans le camp à part du côté des Rohirrims. Je me suis levé et j'ai vu le Mage devant un homme, ils discutaient et le chevalier attendait une réponse de Gendire Le Sage. J'ai ensuite remarqué la curiosité des hommes envers nous. Quand j'étais jeune j'aurais fait quelque chose pour les impressionner encore plus, mais maintenant je restai calme sans dire un seul mot. Je me suis approché d'un ancien ami qui regardait lui aussi. Je lui ai demandé la situation en Sindarin. Il m'a répondu mais avec un maigre rapport dans la même langue. Il avait employé plusieurs fois le terme "Petits Hommes" qui démontrait qu'il n'appréciait pas la race des hommes de l'Ouest. Je lui ai averti:

- Attention mon ami, ne sois pas insolent ou imprudent. Les dieux te puniront pour ton infraction du respect.

Il me répondit avec un petit rire:

- Jaja. Je ne pense pas que nos dieux donnent la victoire à ces mortels-



P.s:Pendant les RP j'écrirais en Italique pendant les dialogues en langue elfique.