[12 novembre 2008] La Menace du Nord

"Eh voilà l'ennemi les amis, que fait on ???"

Je me courbais comme si le dragon pouvais m'atteindre, bien qu'une très grande haine m'avais emplie à la vue de se dragon qui a tuer tant de nain, j'avais peur ...

Thungdil avait scruté depuis les bois, le grand dragon volant dans les airs. Sa barbe frissonait, il n'avait jamais vu un tel dragon. Après que Durgrim ait parlé il répliqua :

- Hm, ton idée tient la route mon ami mais pourquoi attaquer si lâchement ? On peut peut-être envoyé le hobbit, comme jadis les 13 l'avaient fait avec un certain Sacquet nan ? Au pire, on peut p'tete rentrer dans sa caverne pendant qu'il est là : dehors.

Pendant ce temps, Thungdil serrait son marteau plus fort à chaque fois que Drauk rugissait dans le ciel.

Durin était en méditation et réfléchissait aux dires de ses compagnons. Puis il osa prendre la paroles lorsque Durgrim s'arrêta :

"Je suis entièrement d'accord, allons y, mais je n'apprécirais pas que le dragon éclaire l'obscurité avec son feu, enfin vous m'avez compris"

N'attendant aucune réponse je pris la tête du petit groupe, en direction de la caverne, d'un pas déterminer.
A proximité de celle-ci, une odeur nauséabonde se fit sentir.

"Oh sa mufle ! si sa sent plus fort dans sa tanière on va tous creuver asphixié".

Thungdil sortit du silence et répondit :

- Finalement l'idée de Durin est meilleure : on rentre, on se planque, il rentre, on le zigouille et le tour est joué, à nous les trésors !

Le groupe se mit alors en route vers la tanière de Drauk, le dragon. Arrivés à l'entrée, Thor s'exclama et balaya l'air devant son nez comme pour chasser quelque chose.

- Je crois que t'as raison, je regrette le purin des poneys !Mais bon, faut y rentrer, allez les amis, y'a un lézard qui va pas tarder à rentrer dans sa lézarde, accueillons-le comme il se doit.

Les 5 compères pénétrèrent donc dans l'antre de la créature malfaisante, ils suivèrent pendant un moment un long tunnel assez étroit, pour un homme, pas pour un nain et encore moins un semi-homme. Le moment du combat n'était plus très loin, une fois cachés, ils devraient s'attaquer à une bête des plus terrifiantes existante sur la terre.

"Eh bien mes amis vous êtes bien silencieux, l'odeur putride vous aurez elle déjà tuer ? (rires)"

La tanière était bien sombre, il y avait de l'or, des pierres précieuses, des armes, et des os partout !
Je choisi de me dissimuler non loin de l'entrée sous un tas d'os et d'or a contre coeur, afin de cacher mon corps et mon odeur.

La scène aurait été hilarante dans d'autres circonstances mais là, la situation était grave. Il fallait se cacher promptement et attendre le retour du dragon pour s'en débarasser et sauver les habitants de la région, c'était l'opinion de Thungdil.

Il s'approcha d'un tas de rubis et l'admira quelques instants puis après une bousculade de Thor pour le "réveiller" il se dirigea vers un gros tas de pièces d'or. Thungdil y plongea et se plaça bien comme il faut pour pouvoir se dégager rapidement, il ne fallait pas être ralenti par des pièces d'or dans le pantalon ! Il regarda alors les autres se dissimuler et parla à la cantonnade :

- J'ai un bon plan pour le lézard : il se couche, on le zigouille, ça va comme plan ?!

En aucune raison, Thungdil ne serait parti de ce lieu, d'abord pour botter le train à un dragon mais aussi pour se remplir les poches après...

Repensant à ces paroles, Thungdil sortit de sa cachette et s'adressa à ses compagnons :

- Eh les gars, on pourrait p'tete utiliser une autre tactique pour le tuer. L'un de nous pourrait rester visible et lorsque le dragon reviendrait, il pourrait lui dire qu'il a en sa possession des trésors inestimables que même lui n'a pas déjà. Pendant ce temps, les autres sortent de leurs cachettes et ils se chargent de trucider ce maudit lézard. Voilà alors vous z'en pensez quoi ?

Sortant juste la tête je répondis:

"Poul quoi pas mais moi je me charge de trucider le dragon, je n'ai pas envie d'être son repas du soir s'il ne croit pas un mot de cela. Et puis tromper les gens c'est plus un travail de hobbit ça. (Sourire)"

Durin sorta aussi sa tête et regarda ses compagnons :

- Je suis d'accord pour les deux propositions. On occupe le dragon en lui parlant d'or et de richesse et c'est le hobbit qui s'en charge. Pourquoi ? Par que c'est une bonne idée et deuxièmement par ce que Donvin et plus petit et plus intelligent que le Teigneux ou encore le forgeron. Durgrim et moi nous sommes d'Erebor et cette vieille montagne a encore besoin de nous.

Il esquisça un sourire et regarda et Donvin.



[Pauvre de toi ]

[je crois que Durgrim et Donvin ont disparu , je propose de continuer sans eux sinon, la quete va mourir...malheureusement]



N'attendant pas la réponse de Donvin, Thungdil reprit la parole :

- Bon je me propose pour servir d'appât, même si j'aurais voulu éviter ! Je vais rester là, vous planquez-vous ! Trouvez de bonnes cachettes pour que vous puissiez en sortir rapidement et sans bruit.

Pendant ce temps-là le Teigneux attendait impatiemment leur hôte qui se faisait attendre. Il s'appuyait sur Felakrukh tout en réfléchissant aux paroles qu'il dirait face à Drauk.

Tous les nains et Donvin furent surpris de cette arrivée alors qu'ils étaient en train de paufiner leur plan d'action. Les autres se cachèrent aussi vite que leurs jambes le pouvaient pendant que Thungdil, lui, attendait impatiemment le décollage du lézard.

Lorsque Drauk s'adressa à lui de sa voix grave et fourchue, le nain le regardait de sa petite taille mais ne croisa pas le regard du dragon. Il ne connaissait que trop bien le pouvoir d'hypnose de ces bestioles contre les autres races.

Thungdil lui répondit alors :

- Je ne suis pas là pour être dévoré mais pour discuter avec toi, noble lé...dragon. J'ai en ma possession des richesses que tu n'as certainement pas en ta possession ! Je peux t'offrir des pierres précieuses faites d'or, de mithril et de bronze et bien d'autres encore faites spécialement par mes semblables pour toi.

Il y eut un silence puis il reprit :

- Tu dois trouver ça louche mais si je te fais ce cadeau, prends-le comme une offrande afin que tu cesses d'attaquer mon peuple.


Il savait que le dragon n'e respecterait pas ce marché mais peut importait, tant qu'il tombait dans le piège...

Un étrange frisson parcoura le dos de Thungdil pendant un instant : *Arh ! J'avais pas pensé à ça moi !*

Le Teigneux devait trouver une solution rapidement, il devait attirer l'intention du dragon afin de laisser le temps à ses compagnons de le toucher mortellement.

- Toutes les offrandes de bijoux t'attendent à l'extérieur, suis-moi.

Espérant que le dragon le suive, Thungdil offrait à présent une proie en mouvement certes mais occupée par les richesses dans son esprit reptilien, ne se souciant sûrement plus d'une quelconque menca venant de derrière lui...

Voyant par une fente du casque qui cachait ma tête que le dragon nous tournait maintenant le dos, je sauta sur l'occassion, sortis de ma cachette et attaqua dans un hurlement rageur la fine membrane de l'aile du dragon, n'ayant pas eut le temps de réagir.

Ce n'était pas le moment de se reposer sur ces lauriers, le dragon était encore debout.

"Tu ne nous vaincra jamais sale lézard, tu n'es pas assez fort !"

De cette manière je voulais faire ressurgir du dragon son orgueil.

Dis-je un petit sourire en coin.
Je rua sur son flanc là où l'aile y était raccroché. J'enfonça ma hache dans son articulation afin de séparer l'aile du corps.

*Ici il ne peu pas m'atteindre, s'il crache du feu il se brûle lui même et je suis bien accroché^^*

A présent l'assaut était lancé et l'effet de surprise en était bientôt réduit à néant. Il fallait agir vite, le wyrm s'apprêtait à écraser Thungdil lorsque celui-ci se dégagea en vitesse.
*Maudit lézard!* pensa-t-il.

Le brave nain s'était écarté à temps pour éviter d'être littéralement broyé, aussitôt "hors de danger" le Teigneux dégaina sa hache à double lame forgée par le Forgeron et courut jusqu'au dessous du dragon.

Une fois arrivé, Thungdil hurla à mort :

- Prends ça sale tas d'écailles !!!

Puis il enfonça sa hache dans les tendons arrières de la jambe gauche du wyrm, le nain ne cessait de répéter les coups pour faire souffrir le plus possible son ennemi. Il devait occuper le monstre pour laisser le temps à ses amis de répliquer.