Delekhan et Rhamul avancèrent dans les rues étroites et sombres, évitant du mieux qu'ils le pouvaient les patrouilles qui arpentait les grands axes de la ville. Ainsi il arrivèrent sur la place où était attroupé un grand nombre de personne. Se mêlant à la foule, ils restèrent discret et personne ne remarqua que deux des plus grands ennemis de la Terre du Milieu avaient pénétrait leur ville. Les deux rois arrivèrent assez prêt de ce qui attirait l'attention des villageois et des gardes pour apercevoir trois orcs enchainés à des poteaux . Devant eux se tenait un homme, fouet à la main, dont le visage couvert de cicatrices témoignait de son passé peu joyeux. On arrivait malgré le bruit de la foule à intercepter les paroles de ce dernier :
- ... est-il ? Allez vermines, crachez ce foutu endroit où vous l'avez mis si vous ne voulez pas encore recevoir cinquante co ...
Un garde bouscula Rhamul et Delekhan sans se retourner - quel chance pour eux ! - et ils perdirent le fil des paroles du bourreau. Lorsqu'il se redressèrent, le garde chuchotait à l'oreille de l'homme qui tenait le fouet dont un sourire narquois se dessinait sur son horrible visage. Que lui avait-il dit ? Les deux rois ne tardèrent pas à le savoir car se tournant vers la foule puis vers les orcs, le bourreau s'exclama :
- Mes amis et vous créatures de l'ombre, voilà une nouvelle prise !
Montrant du doigt un coin de la place, Rhamul et Delekhan virent arriver Rudaz, Adrix et Baisheuin enchainés et entourés par une dizaine de gardes.
- Un troll nous a échappé mais il ne tardera pas à être parmi ces vermines ! La foule cria et le bourreau, se tournant vers les prisonniers, reprit dans un silence qui suivit :
- Maintenant les aveux, où est cette foutu pierre de vision !!!
Rhamul et Delekhan restèrent bouche bée ; les hommes connaissait déja l'existence de cette pierre. C'était sans aucun doute le cavalier auquel Adrix avait tout avoué qui avait répandu la nouvelle dans le village et peut-être à d'autre endroit. Il fallait faire vite ! Les deux rois avaient le choix : attendre que les orcs se mettent à parler pour connaitre l'endroit où se trouve la pierre au détriment de subir la torture de leur compagnons, ou encore intervenir et libérer les orcs qui pourront leur dévoiler l'endroit où se cache le palantir. De toute les manières, ils devaient faire vite car l'homme et le garde avaient commencé à assaillir de coups de fouets les six prisonniers .
Rogash, quant à lui, est poursuivit par une patrouille. La fuite lui tend les bras mais il peut également chosir de combattre. Auquel cas, il devrait aller au bout de ses intentions car d'autres patrouilles suivront sans aucun doute cette dernière.